Dernières actualités
Communiqué de presse
23 avril 2024
Discours du Secrétaire général de l’ONU à l’occasion du forum de 2024 du Conseil Économique et Social (ECOSOC) sur le suivi du financement du développement
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Communiqué de presse
18 avril 2024
Le Ministère de la Santé et ses partenaires, en collaboration avec l’OMS Tunisie lancent un concours sous le thème "Le Tabac : ça fait des dégâts"
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Communiqué de presse
09 avril 2024
Le Croissant Rouge tunisien (CRT) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) distribuent de la nourriture à 7 000 migrants bloqués à Sfax dans un contexte de défis complexes pendant le mois du Ramadan.
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Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
19 janvier 2024
L’OIM aide 392 migrants à rentrer chez eux depuis la Tunisie et à reconstruire leur vie
Au cours des trois derniers jours, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, de 392 migrants bloqués depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine, notamment : le Burkina Faso (163 personnes), la Gambie (165 personnes), la Guinée (7 personnes), le Libéria (1 personne), le Mali (33 personnes) et le Sénégal (23 personnes).
En étroite collaboration avec le gouvernement tunisien, à travers ses autorités représentatives dans les gouvernorats de Médenine, Sfax et Tataouine, et des partenaires clés tels que le Croissant-Rouge tunisien (CRT), et en coordination avec les bureaux de l'OIM dans les pays d'origine et les bureaux régionaux de l'OIM, l'OIM fournit une assistance sur mesure aux migrants souhaitant rentrer, y compris des services avant le départ et après l'arrivée par le biais des programmes d'aide au retour volontaire et à la réintégration.
À leur retour, les 392 migrants bénéficieront d’une aide à la réintégration sur mesure pour reconstruire leur vie et réintégrer leur communauté.
« J'ai quitté mon mari et mon garçon de 11 ans en Gambie alors que j'étais enceinte de 3 mois. De retour chez moi, j'espère faire quelque chose de significatif et pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et me reconstruire. L'OIM m'aidera à relancer et rénover ma petite boutique qui vend et achète des produits pour femmes (vêtements, parfums et chaussures), » partage Awa, 30 ans, avant d'embarquer.
Le retour dans le pays d'origine représente souvent un défi important pour les migrants, car ils peuvent rencontrer des difficultés à reconstruire leurs réseaux sociaux et économiques et à se réintégrer dans leur communauté d'origine.
Tout au long du processus global de retour et de réintégration, l’OIM propose différents types de soutien à plusieurs niveaux (économique, social et psychosocial), en tenant compte de la nature multidimensionnelle du processus de réintégration.
« Une fois au Mali, les migrants de retour bénéficient d’une assistance complète et durable à la réintégration. Cela comprend un soutien économique, tel que la formation professionnelle et le développement de petites entreprises, pour aider les migrants à se doter de moyens de subsistance stables. En outre, l’OIM propose un soutien psychosocial et des initiatives communautaires visant à favoriser la cohésion sociale et à relever les défis auxquels les migrants de retour sont confrontés pour réintégrer leur communauté, » déclare Olivier Grosjean, Chef de mission par intérim de l’OIM au Mali.
En 2023, l'OIM a aidé 2 557 migrants à rentrer volontairement depuis la Tunisie vers leur pays d'origine, ce qui représente une augmentation de 45 % par rapport à 2022, où 1 614 migrants avaient reçu une assistance au retour volontaire et à la réintégration.
« L’assistance au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM a toujours été une bouée de sauvetage pour les migrants qui souhaitent rentrer chez eux mais n’en ont pas les moyens. Cette assistance humanitaire aide les migrants non seulement à rentrer en toute sécurité, mais également à améliorer leur statut social, psychosocial et économique au sein de leurs communautés, » témoigne Dawda Njie, Assistant à la Réintégration de l'OIM en Gambie.
Grâce à une approche intégrée de la réintégration qui soutient à la fois les migrants et leurs communautés, les migrants de retour ont le potentiel de contribuer au développement local et d'atténuer certains facteurs de migration irrégulière.
Moussa, de retour au Burkina Faso, a reçu une formation professionnelle en soudage d'une durée de six mois, du matériel de soudage et une aide pour la location d'un logement.
« Aujourd’hui, mon travail me rapporte bien et il profite à ma famille. Cela me donne parfois l’occasion d’aider d’autres personnes, » déclare-t-il.
Ces retours ont été rendus possibles grâce au programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique du Nord (MPRR-NA), financé par l'Union européenne. Lancé en janvier 2023, l'objectif global de ce programme est de contribuer au renforcement de la protection des migrants et des systèmes de réintégration durable en Afrique du Nord, tout en améliorant le soutien aux migrants bloqués ainsi qu'en renforçant les systèmes nationaux de retour et de réintégration dans toute la région de l'Afrique du Nord.
Pour plus d'information veuillez contacter :
En Tunisie: iomtunispublicinfo@iom.int
Au Caire: telyan@iom.int
À Dakar: hdjigo@iom.int
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Histoire
07 novembre 2023
Les produits du terroir : un vecteur puissant de développement régional
Découlant de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir qui a été conçue en 2022, une nouvelle dynamique s’est créée à Kairouan et à Nabeul autour de leurs produits du terroir phares. Il s’agit de la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar, l’huile d’olive Oueslati, à Kairouan, de la harissa, l’eau de fleurs d’oranger bigaradier et des figues de barbarie de Bouargoub, à Nabeul.
En 2016, devant l’intérêt croissant des consommateurs pour des aliments de qualité, provenant d’un savoir-faire agricole traditionnel et de techniques de transformations ancestrales, un inventaire des produits du terroir tunisien a été réalisé. Ce travail engagé par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et le Ministère de l’Industrie et des PME avec l’appui du PAMPAT (Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), a identifié 220 produits typiques couvrant toute la Tunisie. S’en est suivi en 2017 la première édition du Concours Tunisien des Produits du Terroir mis en œuvre de façon bisannuelle par l´ l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) avec l´appui du PAMPAT www.concours-terroir.tn. Cet évènement, en particulier, qui est cette année 2023 à sa quatrième édition, présente à chaque fois une palette très diversifiée de produits susceptibles de créer une dynamique économique locale et nationale, d’autonomiser les femmes rurales, d’ancrer les populations dans leurs villes et villages et d’impulser un nouveau type de tourisme, fondé sur la gastronomie, le patrimoine culturel et les savoir-faire régionaux. Un tourisme alternatif pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie .
Dans un enchainement logique, et afin de mieux organiser, développer et pérenniser un large répertoire de trésors du goût jalonnant le pays, le Ministère de l ‘Agriculture et l´APIA avec l´appui du projet PAMPAT a lancé en 2022 la mise en œuvre de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir.
Une mobilisation régionale puissante
Le développement de cette Stratégie a été suivi par un comité de pilotage où sont représentés différents ministères, celui de l’Agriculture, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l´Economie, du Commerce, de l’Industrie ainsi que le Ministère de l’Environnement afin de garantir l’implication de toutes les parties prenantes dans cette nouvelle aventure.
Les deux régions pilotes choisies pour la mise en œuvre de la Stratégie ont été Kairouan et Nabeul. Dans ces deux gouvernorats, la machine s’est mise en marche pour réunir tous les acteurs concernés et mener ensemble une réflexion de fond sur la démarche à suivre .
« La mobilisation au niveau des régions a été forte. Si à Nabeul nos partenaires les plus engagés pour la concrétisation sur le terrain de la Stratégie viennent de la société civile, de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul notamment, à Kairouan nous avons travaillé surtout avec les institutions mais également avec les opérateurs privés», constate Dorsaf Ben Ahmed, sous-directeur des fruits à la Direction Générale de la Production Agricole au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
En effet, dans chacun des deux gouvernorats ont été choisis d’une manière collégiale trois produits agroalimentaires phares. Selon une approche de coopération publique-privée réunissant institutions et producteurs privés, Kairouan, a opté de travailler, dès le mois de juin 2022, sur la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar et l’huile d’olive Oueslati d’El Ala, Haffouz et Oueslatia. De son côté, Nabeul a initié en juillet 2022 un processus pour mettre sous les projecteurs ses trois produits du terroir phares : la harissa, l’eau de fleurs d’oranger et les figues de barbarie de Bouargoub.
« Nous voulons offrir aux agriculteurs et aux producteurs des accompagnements pour mieux se structurer, améliorer la qualité de leurs produits, renforcer leur compétitivité et accéder au marché national et international. Cette nouvelle démarche pourrait faire des produits du terroir le vecteur du développement régional », affirme Lemia Chekir Thabet, coordinatrice nationale du projet PAMPAT.
Un processus pour créer de la valeur ajoutée
Dans les deux régions pilotes tout le monde s´est activé pour promouvoir les produits du terroir phares. Les priorités énoncées dans la Stratégie nationale sont la valorisation des produits, l´appui à l’entreprenariat, la promotion et commercialisation, le marketing territorial et enfin l’instauration des bases d’une bonne gouvernance pour le nouveau sous-secteur des produits du terroir tunisien.
Un des premiers pas réalisés dans les régions pilotes a été d’identifier et de recenser tous les acteurs concernés et intéressés par ce secteur (agriculteurs, transformateurs artisans, groupements industriels, épiceries fines, maisons d’hôte, tables d’hôte, restaurants, pâtisseries,…) et de former les uns et les autres sur l´approche collective de valorisation territoriale. Cette démarche a ouvert l’horizon des possibles devant les agriculteurs, les femmes rurales et les petits producteurs du secteur agroalimentaire. Par ailleurs, elle facilite la commercialisation de leurs produits du terroir. Une commercialisation, qui ambitionne de s’étendre de l’espace régional, à celui national pour atteindre l’international.
La création d’évènements autour des produits, tel des ateliers, des festivals, des cooking-shows ou l’initiation de routes touristiques thématiques constituent quelques exemples des mécanismes mis en place pour élargir le rayonnement de l’enivrante fleur d’oranger de Nabeul, de sa savoureuse harissa à la notoriété désormais internationale, de la figue de barbarie de Bouargoub, sans épines et cultivée en arrière-saison, des mille et un dérivés des roses de Kairouan au parfum unique apparentée à la très recherchée espèce « rose de Damas », de l’huile d’olive Oueslati au caractère fruité ou encore du figuier de barbarie d’El Ala, connu pour ses fruits au gros calibre et au goût très sucré. Tous ces atouts rendent possible l’accès à des salons internationaux et permettent d’inscrire les produits phares de Nabeul et de Kairouan sur différentes plateformes de vente à l’international.
Zouhair Bellamine , Président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul qui organise une fois par an le festival de l’harissa et le festival de la fleur d’oranger déclare : « Avoir pris part à toute cette démarche, engagée l’été 2022, me réjouit beaucoup puisqu’ une synergie entre plusieurs acteurs est née autour de ce projet ». Il ajoute : « Nous avons étendu la promotion de la harissa et du zhar (eau de fleur d´oranger), grâce au PAMPAT, pendant toute l’année en prenant part à divers évènements dans plusieurs villes de la Tunisie. Nous avons gagné une plus grande visibilité en tapant à d’autres portes comme les restaurants et les maisons d’hôtes et en instaurant une collaboration pérenne avec des chefs de renommée».
Inoubliables sont les expériences immersives
Stratégique est l’axe d´intervention relatif au marketing territorial. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région grâce, en particulier, à des techniques de communication qui mettent la lumière sur les produits du terroir. Ici aussi les idées ne manquent pas. A titre d’exemples, nous citerons le développement d’un logo régional relatif au terroir, la formation au storytelling et la communication sur des recettes typiques. Pour faire de ces deux régions pilotes des destinations gastronomiques, chaque acteur a son rôle à jouer pour l’intégration des produits dans les circuits touristiques, la mise en place de nouveaux évènements et concours culinaires, l´organisation d´ateliers thématiques vivants pour les touristes dans les maisons d’hôtes et gites ruraux et la conception d’une nouvelle offre attractive. En coordination avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), le projet PAMPAT a organisé récemment un circuit autour de la thématique de l’eau de fleur d’oranger, l’harissa et la figue de barbarie. Des journalistes et des représentants d’agences de voyage allemandes ont visité une distillerie et rempli eux-mêmes leurs bouteilles de zhar, ont préparé leur pot de harissa et ont testé l’huile de pépins de figue de barbarie fraichement pressé . Une expérience immersive qui semble les avoir marqués.
Imed Atig, qui vit et travaille à Nabeul , est producteur de harissa de la marque “Terroirs de Tunisie” et fait partie des acteurs fortement impliqués dans la valorisation des produits de la région. Il témoigne : « Le projet PAMPAT a renforcé nos capacités de production et nous a ouvert sur le monde en nous invitant à participer aux salons internationaux. Introduire le logo « Produits du terroirs de Nabeul » représente à mon avis le plus beau cadeau. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer encore davantage la dimension du tourisme culturel ».
Par ailleurs, la journée promotionnelle organisée à Kairouan autour de la rose, incluant des visites du marché des roses, de distilleries et de champs de rosiers, ainsi qu’une expo-vente des produits alimentaires et cosmétiques à base de rose a permis à un groupe de journalistes de découvrir cette fleur emblématique de la région. Ce sont les premiers pas vers la mise en place d’une route touristique de la rose qui se mettent en place à Kairouan.
L’huile d’olive Oueslati, grâce à son arôme unique, est elle aussi en phase de devenir un produit d’appel de la région de Kairouan pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs qui cherche à vivre de nouvelles expériences riches en saveurs et en découvertes.
Moez Naïri, expert national en monitoring et appui au développement territorial, qui travaille sur le projet PAMPAT exprime ses espoirs pour la reproduction du modèle appliqué à Nabeul et à Kairouan dans d’autres lieux de la Tunisie : « Il s’agit pour nous de concevoir les grandes lignes d’une approche de valorisation des produits de terroir, qui pourra être dupliquée dans toutes les régions de la Tunisie en l’adaptant à chaque fois aux spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque gouvernorat et aux particularités des produits locaux ».
Plusieurs défis restent à relever par tous les partenaires pour garantir la réussite de cette Stratégie nationale et en faire un nouveau modèle économique qui s’articulent autour des produits du terroir dans chacune des régions de la Tunisie. La route est longue mais les premiers jalons sont en train d’être mis pour baliser la voie.
Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org
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Histoire
16 octobre 2023
L'Engagement Inébranlable du Programme Alimentaire Mondial envers l'Autonomisation des Femmes Rurales en Tunisie
Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes Rurales, nous mettons en lumière l'engagement profond et continu du Programme Alimentaire Mondial (PAM) envers l'autonomisation des femmes rurales en Tunisie. Ces femmes, les fondatrices silencieuses d'un changement économique, environnemental et social, jouent un rôle essentiel dans la promotion du développement durable. Le PAM s'est engagé à créer un environnement propice pour l'autonomisation économique des femmes rurales, reconnaissant que leur indépendance est cruciale pour le bien-être individuel, familial et communautaire, et pour l'atteinte des objectifs du Programme 2030.
Cependant, ces femmes sont confrontées à des obstacles importants, entravant leur participation complète dans des activités économiques rentables et équitables. L'accès limité aux ressources et aux services, qu'il s'agisse de terres, de finances, de soins médicaux, d'éducation, d'informations sur les marchés, d'intrants agricoles ou de technologie, est exacerbé par des barrières systémiques plus larges. Ces défis sont encore plus aigus en période de conflit, de crise alimentaire, économique et environnementale.
Le PAM, en collaboration avec des partenaires, a entrepris un effort continu pour éliminer ces obstacles. Une approche globale, englobant les domaines sociaux, économiques et politiques de l'autonomisation, a été adoptée. Cette initiative repose sur les connaissances complémentaires et l'expertise en genre de plusieurs agences de l'ONU qui contribuent avec leurs connaissances techniques et expériences dans le co-financement de programmes d'investissement rural et dans la lutte contre les inégalités de genre au niveau familial, organisationnel et communautaire. Le PAM apporte son expertise en matière de sécurité alimentaire et de programmation nutritionnelle, tandis qu'ONU Femmes enrichit le partenariat avec ses connaissances techniques et son expertise mondiale, régionale et nationale en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
L'objectif ultime de cette initiative est de garantir les moyens de subsistance, les droits et la résilience des femmes rurales dans le contexte du développement durable et des Objectifs de Développement Durable.
Il est impératif de s'attaquer aux racines profondes de l'inégalité entre les sexes. Cela implique de lutter contre les systèmes patriarcaux et les normes sociales discriminatoires ancrées dans la société. Le PAM s'efforce de lever les contraintes spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes rurales pour accéder aux ressources et aux opportunités économiques. Des mesures concrètes sont prises pour renforcer leur pouvoir d'action en tant qu'agricultrices, entrepreneures et leaders.
Ces réalisations ne sont que le début d'un voyage continu vers un avenir où chaque femme rurale peut s'épanouir, contribuer pleinement à la société et être un moteur de changement dans sa communauté. Le PAM s'engage fermement à poursuivre cet effort, créant ainsi un impact durable pour les générations futures.
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Histoire
18 août 2023
السكن والأرض والملكية في تونس: عن قصص نجاح نساء يضمنّ حقوقهنّ
إلهام ونجاح يتجسّدان في قصصهنّ الملهمة، سوسن ووئام نساء تونسيات يضمنّ حقوقهنّ في السكن والأرض والملكية فيديو يسلط الضوء على #قصص_نجاح نساء استثنائيات، والتي تثبت أنّ ضمان هذه الحقوق يعود بالنفع على الوضع الاقتصادي والاجتماعي للمرأة.
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Histoire
31 juillet 2023
Soutien aux groupes vulnérables et aux migrants face aux problèmes de sécurité alimentaire en Tunisie
Siwar Arfaoui est une jeune chercheuse en droit international et droits de l'homme et membre du Club culturel Ali Belhouane (CCAB), une association de jeunes, à but non lucratif à Tunis. Siwar et les membres du CCAB ont participé à la plantation d'un potager urbain dans le parc du Belvédère, dans la ville de Tunis, dans le cadre du projet de l'ONU-Habitat en Tunisie avec UNECA (Bureau de la CEA pour l'Afrique du Nord) , sur la sécurité alimentaire dans les villes.
"Cette initiative est formidable. Elle encourage les jeunes à participer à la création d'un potager urbain qui assure la sécurité alimentaire des gens, en particulier dans la situation critique actuelle", a déclaré Siwar lors d'une des journées de plantation du potager dans le parc du Belvédère, qui s'est tenue avec les membres de la communauté bénéficiant du projet.
"Découvrir les effets de la guerre russo-ukrainienne : Anticiper et se préparer à l'impact de la guerre russo-ukrainienne sur la sécurité alimentaire en Tunisie" est le projet de sécurité alimentaire d'ONU-Habitat Tunisie lancé en 2023 visant à sensibiliser les décideurs locaux, la société civile et les citoyens à l'importance de la crise alimentaire dans les villes, et à soutenir la réponse aux besoins alimentaires, principalement des sans-abri et des populations migrantes, dans deux municipalités (Tunis et La Marsa).
En outre, le projet organise la distribution de l'aide alimentaire dans le cadre d'un processus transparent et inclusif utilisant la numérisation et une application web développée pour mettre en relation les populations vulnérables avec la sources d’approvisionnement.
Depuis 2022, UN-Habitat en Tunisie et la Commission économique pour l'Afrique des Nations unies (UNECA) agissent conjointement, avec la coordination du Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies, pour aider le gouvernement tunisien à évaluer la situation de la sécurité alimentaire dans le Grand Tunis, dans les deux municipalités souffrant de taux élevés de pauvreté et de vulnérabilité, et où la guerre et les effets de la pandémie ont fortement affecté les populations vulnérables telles que les sans-abri et les migrants.
"Dans un contexte de crise mondiale, la Tunisie est confrontée à des défis de sécurité alimentaire, d'énergie et de pénurie d'eau. Pour relever ces défis, il est urgent de revoir nos systèmes de production et de consommation", a déclaré Mme Samia Hamouda, experte au Bureau pour l'Afrique du Nord de la Commission économique pour l'Afrique (CEA).
Les principaux partenaires de ce projet sont les municipalités de Tunis et de La Marsa ainsi que l’UNECA. Jusqu'à présent, le projet a aidé environ 1000 personnes appartenant à des groupes vulnérables et des migrants qui sont contactés même par l'intermédiaire de l'application web ou identifiés par des organisations non gouvernementales locales.
"La guerre russo-ukrainienne a aggravé le problème de la sécurité alimentaire en Tunisie, particulièrement dans les villes. Il est temps de créer des systèmes de production et de consommation plus responsables et plus résilients afin de garantir la disponibilité de la nourriture", a déclaré Aida Robbana, chef du bureau d'ONU-Habitat en Tunisie, lors de l'atelier de diffusion en mai 2023.
Ce projet répond directement aux Objectifs de Développement Durable 1, 2, 5 et 11 et est en ligne avec les résultats connexes du Cadre Stratégique Pays pour la Tunisie : Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2021-2025.
Dans le cadre de sa politique d'inclusion urbaine, ONU-Habitat Tunisie accorde une attention particulière à ne laisser personne de côté, notamment les sans-abris et les migrants, qui sont de véritables acteurs du changement et de la cohésion au sein de leur communauté.
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Communiqué de presse
23 avril 2024
Discours du Secrétaire général de l’ONU à l’occasion du forum de 2024 du Conseil Économique et Social (ECOSOC) sur le suivi du financement du développement
Excellences, Mesdames et Messieurs,Je remercie le Conseil économique et social d’avoir organisé ce forum, consacré à une thématique essentielle pour le développement et l’édification du monde meilleur auquel nous aspirons toutes et tous, à savoir le financement. Le financement est le carburant du développement. Or, le réservoir de nombreux pays en développement est presque à sec. Il en résulte une crise du développement durable. Une crise causée par la persistance de la pauvreté et la montée des inégalités. Une crise causée par la faim, le manque d’éducation et l’effondrement des infrastructures. Une crise causée par la catastrophe climatique et des chocs de plus en plus fréquents et aigus. Une crise qui, si on ne fait rien pour l’enrayer, compromettra la stabilité, la prospérité et la paix pour les décennies à venir. Toutes les crises, toutes les épreuves sont liées par un dénominateur commun : Le manque de financement. De nombreux pays en développement sont tout simplement incapables de réaliser les investissements nécessaires au développement durable, ainsi que de se doter des systèmes et des services dont leurs populations ont besoin. Et lorsqu’ils se tournent vers le système financier mondial pour solliciter son aide, ils découvrent que celui-ci n’est pas en mesure d’apporter un filet de sécurité afin de les protéger contre les chocs. Ils découvrent un système incapable de les aider à progresser sur la voie de la stabilité et de la durabilité. Ils découvrent un système qu’ils n’ont pas contribué à créer ni à façonner, et qui reste insensible à leurs besoins. Chers amis, ces pays découvrent un système qui ne fonctionne plus. Le résultat est éloquent. Les objectifs de développement durable ne tiennent qu’à un fil – et avec eux, les espoirs et les rêves de milliards de personnes dans le monde. Chaque année dans le monde, ce sont autour de 4 000 milliards de dollars qui nous manquent pour pouvoir financer la réalisation des objectifs de développement durable, un chiffre en forte hausse par rapport aux 2 500 milliards de dollars qui faisaient défaut l’année précédant la pandémie de COVID-19.Ce déficit de financement grandissant s’accompagne d’une fracture financière de plus en plus marquée entre les pays qui peuvent accéder à des financements à des taux abordables et ceux qui n’y parviennent pas. Il ne s’agit plus d’une simple question de « nantis » et de « démunis ». Il s’agit de savoir qui a accès aux financements lorsqu’il en a besoin – et qui n’en reçoit pas. Il s’agit d’une question de justice.Il suffit d’observer la façon dont le système financier mondial gère la dette. De nombreux pays en développement sont écrasés sous le rouleau compresseur de la dette. À l’échelle mondiale, quatre personnes sur dix vivent dans des pays où les gouvernements dépensent davantage de ressources pour rembourser des intérêts que pour financer l’éducation ou la santé.Dans les pays les plus pauvres du monde, les paiements annuels effectués au titre du service de la dette sont supérieurs de 50 % à ce qu’ils étaient il y a seulement trois ans. En Afrique subsaharienne, le service de la dette a absorbé près de la moitié de l’ensemble des recettes publiques en 2023.Pays après pays, les progrès en matière de développement sont rapidement anéantis par des crises incessantes, les paiements du service de la dette entravant les dépenses sociales essentielles et les investissements dans les ODD. L'argent circule dans la mauvaise direction, des pays qui en ont besoin vers ceux qui n'en ont pas besoin.Rembourser la dette pour les pays en développement, c’est comme gravir une échelle qui s’enfonce dans des sables mouvants. Excellences, Une économie en croissance est le meilleur moyen de réduire le fardeau de la dette et d'augmenter les recettes nationales pour des investissements clés.Nous avons besoin d’une vague d’investissements pour combler le déficit de financement et donner aux pays en développement une chance d’offrir une vie meilleure à leur population. Nous devons continuer de faire pression pour que les pays en développement bénéficient d’un financement à long terme et à un coût abordable à hauteur de 500 milliards de dollars par an au titre du plan de relance des objectifs de développement durable. Le Plan de relance a été salué par les dirigeants du monde lors du sommet sur les ODD et dans la déclaration des dirigeants du G20 à New Delhi.Il est désormais temps de passer de la parole aux actes et de proposer des financements à bas coût, à long terme et à grande échelle. Premièrement, les pays développés doivent se mobiliser, sous l’égide du G20. Les discussions sur les augmentations générales de capital des banques multilatérales de développement devraient s’ouvrir dès maintenant. Dans le même temps, les donateurs doivent respecter leurs engagements en matière d’aide publique au développement. En 2022, seuls quatre pays ont atteint ou dépassé l’objectif convenu de 0,7 % du revenu national brut. L’aide publique au développement a augmenté sur le papier, mais elle est de plus en plus dépensée au sein même des pays donateurs, privant les pays en développement des ressources dont ils ont besoin. J’appelle tous les pays donateurs à atteindre leurs objectifs et à débloquer ces fonds. Deuxièmement, les banques multilatérales de développement doivent faire un meilleur usage des ressources auxquelles elles ont déjà accès, sans entraîner de coûts supplémentaires pour les actionnaires. Il s'agit notamment de trouver des moyens pour les Banques Multilatérales de Développement, les banques centrales et les agences de notation de crédit de donner le feu vert aux moyens d'allonger les bilans des banques, en tirant parti des vastes sommes de capital exigible que les pays actionnaires des BMD ont à leur disposition dans les banques centrales.Il s’agit de déployer des systèmes de financement novateurs – tels que des instruments de capital hybride qui augmentent la capacité de prêt et attirent les capitaux privés. Les banques multilatérales de développement doivent réajuster leurs modèles économiques afin de mieux tirer parti du financement privé à un coût raisonnable pour les pays en développement.Troisièmement, nous devons prendre des mesures audacieuses pour atténuer le désastre de la dette. Tout nouveau financement devrait être affecté à des investissements productifs et au développement durable – et non au service d’une dette insoutenable et excessivement coûteuse.Les systèmes et mécanismes existants de restructuration de la dette doivent être renforcés. L’Initiative de suspension du service de la dette et le Cadre commun du G20 pour le traitement de la dette n’ont pas tenu leurs promesses.L’Initiative de suspension du service de la dette était de portée et de durée trop limitées, la suspension expirant juste au moment où les taux d’intérêt s’envolaient. Il faut envisager d’accorder aux pays qui traversent des crises de liquidité des pauses dans le remboursement de leur dette. Quant aux pays qui supportent le poids d’une dette insoutenable, il est temps de repenser l’architecture de règlement de la dette afin de leur offrir un allègement substantiel qui leur évitera de subir de nouvelles crises. Indépendamment des intentions et efforts initiaux, force est de constater que le Cadre commun n’a pas fait son office. Il n’a pas non plus été bénéfique aux nombreux pays qui continuent d’afficher les taux d’endettement les plus élevés. L’heure du changement a sonné. Et enfin, quatrièmement, nous devons accroître la représentation des pays en développement à travers l’ensemble du système et dans toutes les décisions qui sont prises. En juillet, nous célébrerons le 80ème anniversaire de la Conférence de Bretton Woods, qui a donné naissance à l’architecture financière internationale actuelle. Mais les pays qui ont le plus besoin de ces systèmes et institutions n’étaient pas présents lors de la création de ces dernier – un manque de représentation qui persiste encore aujourd’hui. Au nom de la justice, ces pays doivent et méritent d’avoir voix au chapitre. Le Sommet de l’avenir en septembre, et la Conférence internationale sur le financement du développement, qui doit avoir lieu l’année prochaine, seront deux occasions rares de rassembler les pays du monde entier pour réformer l’architecture financière mondiale afin qu’elle soit au service de tous les pays qui en ont besoin. Excellences, Tirons le meilleur parti de ces occasions. C’est le moment d’être ambitieux. C’est le moment de réformer. C’est le moment de mettre en place un système économique et financier mondial qui profite à la planète et à ses habitants. Je me réjouis d’être à vos côtés dans cette vaste entreprise, qui doit nous permettre de façonner un monde plus inclusif, plus juste, plus pacifique, plus résilient et plus durable – pour les générations d’aujourd’hui et de demain. Je vous remercie.
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Communiqué de presse
18 avril 2024
Le Ministère de la Santé et ses partenaires, en collaboration avec l’OMS Tunisie lancent un concours sous le thème "Le Tabac : ça fait des dégâts"
Le tabagisme est un problème de santé publique majeur en Tunisie. Le Ministère de la Santé, en collaboration avec les ministères de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l’éducation, de la Famille, de la Femme, de l'Enfance, des personnes âgées, de la jeunesse et des sports, et en partenariat avec l'Organisation mondiale de la Santé en Tunisie et l’Alliance Tunisienne contre le Tabac, lance un concours sous le thème "Le Tabac : ça fait des dégâts", jusqu’au 15 mai 2024.Les participants ont jusqu'au 15 mai 2024 pour soumettre leurs visuels par E-mail à l’adresse électronique suivante : dssb.dssb@rns.tnPour toute information :http://www.santetunisie.rns.tn/fr/toutes-les-actualites/2004-prolongation-du-concours-%C2%ABle-tabac-%C3%A7a-fait-des-d%C3%A9g%C3%A2ts%C2%BBتمدد وزارة الصحة بالتعاون مع مكتب تونس لمنظمة الصحة العالمي بالشراكة مع وزارة التعليم العالي والبحث العلمي، وزارة التربية، وزارة الشباب الرياضة، وزارة الأسرة والمرأة والطّفولة وكبار السّنّ والتحالف التونسي ضد التدخين في آجال المسابقة الوطنية لإنشاء قاعدة بيانات تونسية (صور وأفكار إبداعية..) لاستغلالها على علب السجائر إلى غاية يوم 15 ماي 2024.
حدد 15 ماي 2024 كآخر أجل للمشاركين لتقديم صورهم عبر البريد الإلكتروني التالي: dssb.dssb@rns.tn
يمكن الاطلاع على تفاصيل المسابقة عبر الرابط التالي: http://www.santetunisie.rns.tn/fr/toutes-les-actualites/2004-prolongation-du-concours-%C2%ABle-tabac-%C3%A7a-fait-des-d%C3%A9g%C3%A2ts%C2%BB
حدد 15 ماي 2024 كآخر أجل للمشاركين لتقديم صورهم عبر البريد الإلكتروني التالي: dssb.dssb@rns.tn
يمكن الاطلاع على تفاصيل المسابقة عبر الرابط التالي: http://www.santetunisie.rns.tn/fr/toutes-les-actualites/2004-prolongation-du-concours-%C2%ABle-tabac-%C3%A7a-fait-des-d%C3%A9g%C3%A2ts%C2%BB
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Communiqué de presse
09 avril 2024
Le Croissant Rouge tunisien (CRT) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) distribuent de la nourriture à 7 000 migrants bloqués à Sfax dans un contexte de défis complexes pendant le mois du Ramadan.
L’aide alimentaire de l’OIM pendant le Ramadan est cruciale car elle s’avère être une activité vitale avec un impact immédiat.« Grâce à nos donateurs et au CRT comme principal partenaire, l'OIM a réussi à aider 7 000 migrants vulnérables en l'espace de deux semaines avec des paniers de nourriture et de l'eau potable. », explique M. Wria Rashid, chef du sous-bureau de l'OIM à Sfax.Fatima, une des bénéficiaires, explique : « À la maison, nous partagions souvent des repas de rupture de jeûne avec la famille, les amis et les voisins. Ici, cette chaleur particulière me manque vraiment. Ce n’est pas la même expérience ni la même sensation que de vivre le Ramadan à la maison. »« Les principaux défis auxquels je suis actuellement confronté sont l'obtention de nourriture et l'accès à l'eau potable. », partage Abdullah qui a accueilli son panier de nourriture avec beaucoup d'émotions. L'OIM a mené plusieurs évaluations sur le terrain pour cibler les besoins urgents en termes de WASH (eau, assainissement et hygiène), de santé et de besoins alimentaires. En réponse, le 30 mars, l'OIM et le TRC ont mis en place une clinique de santé mobile qui a ciblé 150 migrants avec divers services, grâce au soutien dévoué du Ministère de la Santé, de la Direction régionale de la santé de Sfax et du TRC.« Nous renouvelons nos remerciements au sous-bureau de l'OIM à Sfax pour la bonne coopération et la réponse rapide sur le terrain dans la provision d'un soutien logistique et administratif au niveau des distributions alimentaires et de l'assistance directe. », Anas Al-Hakim, Directeur général de l’Autorité régionale du Croissant Rouge à Sfax.Au cours des prochains mois, et en étroite collaboration avec le Croissant Rouge Tunisien de Sfax, l'OIM Tunisie continuera à fournir une assistance immédiate à grande échelle aux migrants dans le besoin. L'OIM est prête à collaborer avec les autorités aux niveaux national, régional et local, ainsi qu'avec la communauté humanitaire au sens large, afin de fournir une aide d'urgence aux plus vulnérables.
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Communiqué de presse
08 avril 2024
OMS Tunisie : Stratégie multisectorielle de sécurité routière pour la Tunisie : un cadre pour une mobilité plus sûre (2023-2034)
S’appuyant sur les conclusions du Rapport mondial 2023, la Tunisie est le premier pays de la Région de la Méditerranée orientale qui a élaboré une stratégie nationale multisectorielle de sécurité routière, après le lancement dudit rapport, fondée sur le Plan mondial pour la Décennie d'action pour la sécurité routière 2021-2030 et sur le Cadre stratégique régional pour renforcer les systèmes de sécurité routière. Cette initiative a débuté en 2022, sous la coordination du Conseil national de la sécurité routière, l'organisme national principal en charge de la sécurité routière, avec l’appui de l'OMS. La première étape consistait à réaliser une analyse de la situation pour étayer la stratégie.Elle comprenait une analyse documentaire, des entretiens avec les principales parties prenantes des secteurs concernés, suivis d'une vaste consultation dans le cadre de séminaires-ateliers avec les différentes parties prenantes, afin de valider l'analyse et d'extrapoler les résultats pour définir des engagements et des recommandations spécifiques, au cœur de la stratégie nationale multisectorielle (figure 1).Figure (1) : Processus d’élaboration de la stratégie nationale multisectorielle sur la sécurité routière en Tunisie[1] https://www.who.int/teams/social-determinants-of-health/safety-and-mobility/global-status-report-on-road-safety-2023Différents secteurs, gouvernementaux et non gouvernementaux, ont fait preuve d’un haut niveau d’engagement et de coordination multisectorielle tout au long du processus (figure 2). Figure (2) : Institutions et secteurs impliqués dans le processus d’élaboration de la stratégieLes actions prioritaires incluses dans la stratégie ont été regroupées en cinq piliers principaux : la sécurité des infrastructures et les vitesses de sécurité, le transport multimodal, la sécurité des usagers de la route, la sécurité des véhicules et les interventions après un accident. Les actions ont été classées comme suit : les actions à court terme, qui devraient être achevées en moins de deux ans ; les actions à moyen terme, qui devraient être réalisées dans un délai de trois à cinq ans ; et les actions à long terme, dont la mise en œuvre complète prendra plus de cinq ans. Outre les actions prioritaires, la stratégie décrit également des actions habilitantes, notamment en matière de gouvernance, de gestion de la performance, de renforcement des capacités et de mobilisation des ressources.La stratégie nationale a été récemment approuvée le 5 mars 2024 lors de la réunion d'approbation de la stratégie nationale multisectorielle de sécurité routière et du lancement des plans d'action sectoriels par le Ministre de l'Intérieur dans le cadre du Conseil national de la sécurité routière[1]. Cette étape historique sera suivie par l'élaboration de plans opérationnels qui attribuent la responsabilité des actions identifiées et confèrent les ressources appropriées aux organismes compétents pour la mise en œuvre sur le terrain.[1] https://www.who.int/teams/social-determinants-of-health/safety-and-mobility/global-status-report-on-road-safety-2023[2] https://www.facebook.com/ministere.interieur.tunisie/?locale=fr_FR
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Communiqué de presse
25 mars 2024
FAO - Atelier de restitution des résultats du projet d’Inventaire Forestier et Pastoral et Oléicole National (IFPON) : Une digitalisation des données et la création d’un Géoportail pour une exploitation future
Lors de l’atelier de restitution des résultats de ce projet, M. Mohamed Amrani, responsable technique du projet à la FAO est revenu sur la bonne collaboration avec le ministère de l’agriculture des ressources hydrauliques et de la pêche, illustré notamment à travers ce travail de longue haleine couronné par la collecte de données, informations et connaissances générées grâce à la mobilisation de plus d’une centaine d’experts nationaux et internationaux. Il a également rappelé l’importance de ces résultats pour les prises de décisions relatives aux investissements et au développement de politiques fiables pour les 10 à 15 années à venir.Cet inventaire revêt une importance stratégique particulière pour le développement agricole et rural en Tunisie. Les résultats de ce troisième inventaire forestier, pastoral et oléicole sont significatifs et présentent des informations inédites qu’il convient de mettre en avant, notamment par rapport à l’enquête socio-économique au niveau des zones forestières et pastorales et l’inventaire oléicole. Un résultat notoire de cet inventaire, est que la Tunisie est aujourd’hui dotée d’un premier inventaire oléicole. Le patrimoine des oliveraies a fait l’objet d’un minutieux travail de collecte de données, basée sur une méthodologie qui a permis de délimiter et produire des cartes d’occupation des sols et générer des informations digitalisées. En plus d’une actualisation des données sur l’état et le potentiel des ressources forestières, pastorales et oléicoles, l’actualisation des informations sur l’utilisation et les utilisateurs des ressources forestières, pastorales et oléicoles en particulier sur les populations forestières et pastorales, il convient de mentionner la création d’un Géoportail pour ouvrir l’exploitation des résultats et des imposantes bases de données générées suite à un impressionnant travail de collecte de données. Cet inventaire est aussi un premier exercice de digitalisation de collecte de données sur terrain et de cartographie. Les données sont de différents ordres biophysiques, socio-économiques et cartographiques et leur collecte a été réalisée conformément aux méthodes, manuels et fiches convenus en concertation avec les parties prenantes. Les données collectées étaient directement enregistrées par les enquêteurs sur des tablettes et transférer instantanément vers des serveurs et stockées après vérification, nettoyage et validation dans des bases de données.
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