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Communiqué de presse
24 octobre 2024
Message du Coordinateur Résident Arnaud Peral à l'occasion de la journée des Nations Unies - Hôtel de ville de Tunis, 24 Octobre 2022
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Communiqué de presse
19 janvier 2023
Clôture des sessions de renforcement des capacités en planification stratégique au profit de l'ENA
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Communiqué de presse
18 janvier 2023
A Davos, le chef de l’ONU dénonce « l’état déplorable » du monde, de la crise climatique aux guerres
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
12 octobre 2022
FAO Tunisie : Retour à la terre en Tunisie
Mohamed Ali Gaidi mène ses moutons paître au crépuscule. C’est son moment préféré de la journée: il marche avec ses bêtes et les observe pour s’assurer qu’elles sont en bonne santé. Il rentre ensuite chez lui, dans la maison où il habite avec ses parents et sa sœur, dans un petit village de la région de Béja, dans le nord-ouest de la Tunisie. Ayant grandi en milieu rural, dans l’une des régions les plus pauvres du pays, il a développé une passion pour l’élevage de moutons: «C’est aussi naturel pour moi que de respirer», assure-t-il.
Cette passion n’est pas le fruit du hasard. Mohamed vient d’une longue lignée d’agriculteurs spécialisés dans l’élevage de brebis laitières pour la fabrication de fromages. Il a tout appris auprès de son grand-père, du soin des animaux aux meilleures recettes de fromages.
À la mort du grand-père, la famille n’a pas pu conserver le troupeau et a perdu subitement sa principale source de revenus. Cela a été très douloureux pour Mohamed mais, à 24 ans, il n’avait pas les moyens de racheter des bêtes.
Face à la pauvreté et à l’absence de perspectives, Mohamed a décidé de s’installer à Tunis, la capitale, pour travailler comme ouvrier du bâtiment. C’est là une décision que doivent prendre de nombreux jeunes hommes et jeunes femmes vivant dans des zones rurales similaires. Beaucoup n’ont pas la possibilité de faire de bonnes études et d’avoir un emploi décent, et n’ont pas accès aux ressources et aux services de base. Partir pour la ville en quête de travail semble souvent la solution.
Mohamed a travaillé dur dans le bâtiment pour mettre de l’argent de côté. Après six ans passés dans la capitale, il est revenu dans son village pour réaliser son rêve: redémarrer l’élevage familial de brebis laitières et faire perdurer l’héritage de son grand-père.
À son retour, Mohamed a passé une certification relative à la fabrication de fromage et a acheté un troupeau pour pouvoir enfin commencer à produire son propre lait. Il a décidé de se concentrer sur l’élevage de moutons de race sicilo-sarde, typiques de la région où il vit. Cette race originaire du sud de l’Italie a été introduite en Tunisie au début du XXe siècle. Mais elle s’est affaiblie au fil du temps à cause de techniques d’élevage inadaptées. Aujourd’hui, elle est en voie de disparition car le nombre de troupeaux diminue régulièrement.
Mohamed sait combien il est important d’utiliser de bonnes techniques d’élevage pour sauver cette race. «Ma région a un patrimoine culturel et agricole qui est malheureusement sur le point de disparaître. Nous ne sommes plus que quelques-uns à le préserver», explique-t-il.
Son autre priorité est de maintenir la qualité de son lait, réputé. Il travaille en partenariat avec Fadi Hamzaoui, un ami d’enfance qui dirige une petite fabrique de fromage et un restaurant qui utilise des produits locaux.
Fadi est très proche de Mohamed. Il l’a toujours encouragé à progresser et à développer son activité. Il aide Mohamed à surmonter des difficultés quotidiennes, comme acheminer le lait à la fabrique. Dans la région de Béja, comme dans de nombreuses autres campagnes pauvres, les maisons isolées comme celle de Mohamed ne sont bien souvent pas reliées au réseau routier. Dans cette zone vallonnée, Mohamed transporte précautionneusement son lait sur un chemin à l’aide d’un âne. Mais chaque jour, Fadi l’attend à mi-chemin dans sa voiture.
Fadi a incité Mohamed à rejoindre avec lui le Pôle agri-accélérateur, une initiative lancée par la FAO avec l’Agence de promotion des investissements agricoles de la Tunisie et l’Institut national de la recherche agronomique, qui vise à aider des jeunes à créer de petites et moyennes entreprises respectueuses du développement durable grâce à des investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Il s’agit de favoriser la préservation des ressources naturelles pour avoir un impact positif sur l’environnement et les moyens de subsistance des populations rurales, en privilégiant les personnes dans des situations difficiles.
Mohamed et Fadi, ainsi que plus d’une centaine de jeunes agri-entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans, ont été formés à la conception et à la mise en œuvre de leurs projets. Dans le cadre du sous-programme «Exploiter les instruments et produits de connaissance mondiaux», financé par le Mécanisme multidonateurs flexible de la FAO, le Pôle a aidé les jeunes investisseurs à affiner leur plan d’affaires grâce à un accompagnement personnalisé.
Dix-huit projets ont été sélectionnés pour recevoir un accompagnement pratique. Dix autres ont été sélectionnés pour recevoir un soutien matériel. Mohamed faisait partie des lauréats. Il a reçu du matériel pour sa production laitière afin de l’aider à mieux conserver et transporter le lait à la fabrique, dans le respect des normes de sécurité sanitaire les plus rigoureuses malgré le réseau routier limité.
La participation de Mohamed au Pôle l’a beaucoup aidé à améliorer son projet et à développer son entreprise. Il avait déjà des connaissances de base sur l’écologie et l’importance d’une nourriture saine, mais le programme lui a permis d’en apprendre davantage sur les pratiques agricoles respectueuses de la terre et de l’environnement.
Mohamed met en pratique ce qu’il a appris avec confiance. Il a mis au point sa propre recette pour nourrir les moutons en utilisant uniquement des ingrédients naturels. De plus, il a conçu un nouvel emballage pour ses fromages afin de remplacer le plastique par de la paille.
Du fait de sa réussite, d’autres jeunes le voient comme un exemple et viennent lui demander conseil. Il est toujours disposé à aider les autres en partageant ses connaissances et son expérience, car il sait que c’est un point essentiel au développement local.
Derrière les aliments que nous consommons, il y a toujours une personne qui a produit, semé, récolté, pêché ou acheminé cette nourriture. À l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation (16 octobre), nous tenons à remercier ces héros de l’alimentation (#HérosDelAlimentation) qui, en toutes circonstances, continuent de fournir des aliments à leur communauté et au-delà, sans laisser personne de côté.
Fadi est très proche de Mohamed. Il l’a toujours encouragé à progresser et à développer son activité. Il aide Mohamed à surmonter des difficultés quotidiennes, comme acheminer le lait à la fabrique. Dans la région de Béja, comme dans de nombreuses autres campagnes pauvres, les maisons isolées comme celle de Mohamed ne sont bien souvent pas reliées au réseau routier. Dans cette zone vallonnée, Mohamed transporte précautionneusement son lait sur un chemin à l’aide d’un âne. Mais chaque jour, Fadi l’attend à mi-chemin dans sa voiture.
Fadi a incité Mohamed à rejoindre avec lui le Pôle agri-accélérateur, une initiative lancée par la FAO avec l’Agence de promotion des investissements agricoles de la Tunisie et l’Institut national de la recherche agronomique, qui vise à aider des jeunes à créer de petites et moyennes entreprises respectueuses du développement durable grâce à des investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Il s’agit de favoriser la préservation des ressources naturelles pour avoir un impact positif sur l’environnement et les moyens de subsistance des populations rurales, en privilégiant les personnes dans des situations difficiles.
Mohamed et Fadi, ainsi que plus d’une centaine de jeunes agri-entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans, ont été formés à la conception et à la mise en œuvre de leurs projets. Dans le cadre du sous-programme «Exploiter les instruments et produits de connaissance mondiaux», financé par le Mécanisme multidonateurs flexible de la FAO, le Pôle a aidé les jeunes investisseurs à affiner leur plan d’affaires grâce à un accompagnement personnalisé.
Dix-huit projets ont été sélectionnés pour recevoir un accompagnement pratique. Dix autres ont été sélectionnés pour recevoir un soutien matériel. Mohamed faisait partie des lauréats. Il a reçu du matériel pour sa production laitière afin de l’aider à mieux conserver et transporter le lait à la fabrique, dans le respect des normes de sécurité sanitaire les plus rigoureuses malgré le réseau routier limité.
La participation de Mohamed au Pôle l’a beaucoup aidé à améliorer son projet et à développer son entreprise. Il avait déjà des connaissances de base sur l’écologie et l’importance d’une nourriture saine, mais le programme lui a permis d’en apprendre davantage sur les pratiques agricoles respectueuses de la terre et de l’environnement.
Mohamed met en pratique ce qu’il a appris avec confiance. Il a mis au point sa propre recette pour nourrir les moutons en utilisant uniquement des ingrédients naturels. De plus, il a conçu un nouvel emballage pour ses fromages afin de remplacer le plastique par de la paille.
Du fait de sa réussite, d’autres jeunes le voient comme un exemple et viennent lui demander conseil. Il est toujours disposé à aider les autres en partageant ses connaissances et son expérience, car il sait que c’est un point essentiel au développement local.
Derrière les aliments que nous consommons, il y a toujours une personne qui a produit, semé, récolté, pêché ou acheminé cette nourriture. À l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation (16 octobre), nous tenons à remercier ces héros de l’alimentation (#HérosDelAlimentation) qui, en toutes circonstances, continuent de fournir des aliments à leur communauté et au-delà, sans laisser personne de côté.
Pour la version arabe, consultez ce lien : https://www.fao.org/fao-stories/article/ar/c/1607943/
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Histoire
04 octobre 2022
UNODC : Création en Tunisie de la première Master Class sur les Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) en milieu pénitentiaire
Signature, le lundi 3 octobre 2022, d’un accord de partenariat entre l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime (ONUDC), le Comité Général des Prisons et de la Rééducation (CGPR) et la Faculté de Médecine de Tunis (FMT) pour la création de la première Master Class sur les Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) en milieu pénitentiaire, une psychothérapie dont les études scientifiques ont prouvé l’efficacité en matière de prise en charge des problèmes de santé mentale, de violences, d’addiction et de prévention des récidives chez les personnes en détention.
Le lancement officiel de cette Master Class permettra un renforcement continu des capacités du personnel médical du CGPR (Médecins et Psychologues) au sein de la Faculté de Médecine qui a mobilisé un groupe de chercheurs et experts hospitalo-universitaires en TCC avec un appui technique de l’ONUDC.
La cérémonie d’échange du cadre de partenariat a été présidée par Mr. Kameleddine Ben Hassan Chef de Cabinet du Ministère de la Justice, Mr. Sami Ennar, Président par intérim du CGPR, Mr. Justin Brown Directeur pays du bureau international chargé de la lutte contre les stupéfiants et de l’application des lois (INL) de l’ambassade des Etats Unis, de Mme. Caroline Burgers Cheffe de bureau de l’ONUDC en Tunisie et de Mr. Mohamed Jouini Doyen de la Faculté de Médecine de Tunis au cours de l’ouverture du 3ème Comité de Pilotage du projet.
« Thérapies Cognitives et Comportementales dans les prisons Tunisiennes », initié en Septembre 2021 par le bureau de l’ONUDC est une initiative pilote dans la région MENA, plaçant la Tunisie comme un pays leader dans le recours à cette technique de psychothérapie dans la prévention des récidives. Une initiative appelée à être élargie et partagée avec d’autres pays de la région.
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Histoire
13 décembre 2022
Engageons-nous à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et faire taire les discours de haine en prônant le respect de la diversité et de l’inclusion.
Les discours de haine incitent à la violence, sapent la diversité et la cohésion sociale, et menacent les valeurs et principes communs qui nous rassemblent.
Ils alimentent le racisme, la xénophobie et la misogynie ; ils déshumanisent les individus et les communautés ; enfin, ils compromettent les efforts que nous déployons pour promouvoir la paix et la sécurité, les droits humains et le développement durable.
Les mots, transformés en armes, peuvent mener à la violence physique. L’escalade du discours haineux à la violence a été un élément déterminant dans les crimes les plus atroces et les plus tragiques de l’époque moderne : l’antisémitisme qui a conduit à l’Holocauste ou encore le génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda.
Internet et les médias sociaux ont attisé les discours de haine et leur a permis de se répandre comme une traînée de poudre par-delà les frontières. Pendant la pandémie de COVID-19, les discours de haine contre les minorités se sont propagés, ce qui prouve une fois de plus que de nombreuses sociétés sont par trop perméables à la stigmatisation, à la discrimination et aux théories du complot qu’ils entraînent.
Pour contrer cette menace grandissante, j’ai lancé, il y a trois ans, la Stratégie et Plan d’action des Nations Unies pour la lutte contre les discours de haine. Cette initiative nous fournit un cadre pour aider les États Membres à combattre ce fléau tout en respectant la liberté d’expression et d’opinion, en collaboration avec la société civile, les médias, les entreprises technologiques et les plateformes de médias sociaux.
L’an dernier, l’Assemblée générale s’est réunie pour que soit adoptée une résolution appelant au dialogue interculturel et interreligieux en vue de contrer les discours de haine – et a proclamé pour la première fois la Journée internationale que nous célébrons aujourd’hui.
Le danger des discours de haine nous concernant tous et toutes, c’est à chacun et chacune de nous de les combattre. Cette première Journée internationale de la lutte contre les discours de haine est un appel à l’action. Engageons-nous une fois encore à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et faire taire les discours de haine en prônant le respect de la diversité et de l’inclusion.
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Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
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Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
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En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
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La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
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HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
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Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
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Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
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En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
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La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
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HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
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Communiqué de presse
03 novembre 2022
Message du Coordinateur Résident Arnaud Peral à l'occasion de la journée des Nations Unies - Hôtel de ville de Tunis, 24 Octobre 2022
Son Excellence Monsieur Othman Jerandi, Ministre des affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l'étranger
Madame Souad Abderrahim, Mairesse de Tunis,
Excellences, représentants/es du corps diplomatique
Chères et chers collègues des Nations Unies
Mesdames et Messieurs les invités, groupe Angel’s Voices, scout Yosr Baaziz
Il y a 77 ans, un petit groupe de 51 États a voulu rompre avec les horreurs de la Seconde Guerre mondiale et s'est uni pour promouvoir la paix, les droits humains et le développement.
Depuis, ce nombre est passé à 193 États membres
La Tunisie est membre de l’ONU depuis le 13 novembre 1956 et a démontré à plusieurs reprises son attachement à la Charte de Nations Unies et au multilatéralisme.
Son élection au Conseil de Sécurité pour la période 2020-2021 et le soutien du gouvernement tunisien à la mission Onusienne pour la Libye sont des démonstrations fortes de l’engagement international de la diplomatie tunisienne.
La Vision 2035 de la Tunisie va s'aligner sur la Décennie d'action pour la réalisation des ODD que le Secrétaire Général nous appelle aujourd’hui à sauver face aux multiples crises actuelles
ONU en Tunisie
En Tunisie 28 entités Onusiennes dont 20 résidentes apportent aujourd’hui leur soutien et appui pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 avec ses 17 ODD pour ne laisser personne de côté.
Grace à l’appui des Etats membres, une nouvelle structure de coordination ONU a été mise en place afin d’assurer une plus grande efficacité, efficience et plus d’impact de l’action onusienne. Merci à tous les pays ici présents qui soutiennent notre action.
Depuis 2019 les Coordinateurs/rices de l’ONU représentent directement le Secrétaire général et s’appuie sur une équipe pays qui travaillent ensemble pour aider à construire des solutions durables et inclusives.
Nous aidons également à connecter les défis globaux avec les réalités de chaque pays.
Global
En réponse à la pandémie de COVID-19, une structure d’urgence de vaccination a été mise en place au niveau global avec un instrument en particulier, COVAX, qui a permis d’acheminer plus de 6 millions de doses à la Tunisie avec l’appui de l’OMS et UNICEF.
Un autre exemple qui démontre le pouvoir de négociation et de création de consensus que les Nations unies peuvent déployer, est l’Initiative céréalière de la mer Noire.
Cette initiative, négociée par les Nations Unies et la Türkiye, a été mise en place pour rétablir les exportations vitales d'aliments et d'engrais de l’Ukraine via un couloir humanitaire maritime sûr depuis trois ports ukrainiens clés.
Ces exportations contribuent à assurer l’approvisionnement en céréales et autres denrées alimentaires et à limiter l’inflation des prix alimentaires.
La Tunisie en bénéficie. Jeudi dernier, le premier d’une série de 8 navires en route de l’Ukraine a amené une cargaison de blé dur en Tunisie. Au total, ces navires apporteront environ 2.5 mois de besoins annuels d’importation de blé dur pour la Tunisie, ainsi que du maïs et de l’huile de soja, et contribueront ainsi à lutter contre la pénurie des produits de base.
Jeunesse
Notre priorité ultime est la jeunesse. On leur doit car ils sont nos enfants et ils méritent d’avoir au moins les mêmes chances que leurs parents.
Malheureusement ce n’est pas toujours le cas. Nous avons accumulé des dettes et hypothéqué leur avenir.
Dettes financières, dettes sociales, dettes climatiques et pire des pertes Environnementales irréversibles.
Aujourd’hui je vous appelle tous à regarder ce que nous offrons à cette jeunesse et à faire plus, encore plus pour eux.
En Tunisie, je suis chaque jour inspiré et motivé par la créativité et le sens de la justice sociale des jeunes femmes et hommes de ce pays.
J'ai vu des jeunes avec tant de potentiel, avides de connaissances et d’avoir l'occasion de faire leurs preuves sans que nous pensions pour eux et leur disions ce qu'ils doivent faire.
J’ai aussi rencontré des entrepreneuses et entrepreneurs, de jeunes inventeurs et des militants et militantes passionnées, des chercheuses et chercheurs qui trouvent, créant des solutions qui brillent en Tunisie et au-delà des frontières.
Wafa Loumi est par exemple une jeune entrepreneuse porteuse d’handicap. Son atelier de couture a durement été touché lors du Covid, malgré tout elle a cousu des milliers de masques qu’elle et son équipe de jeunes ont distribué gratuitement aux hôpitaux et forces de police lors de la pandémie.
Je pourrais également mentionner Oussama Bou Ajila qui a décidé de prendre action contre la discrimination à l’égard des migrants. Son initiative de rassembler des centaines de tunisiens et de migrants pour lutter ensemble en faveur des personnes les plus touchées par la pandémie a renforcé la cohésion sociale au sein de sa communauté et a créé des liens forts d’amitié et d’entraide entre différentes nationalités.
Il y a des dizaines de milliers de « Wafa » et de « Oussama » en Tunisie, et ils réclament l’espace et la reconnaissance qu’ils méritent.
Les stratégies et plans nationaux du gouvernement reflètent ces besoins, et nous espérons que les investissements et l’allocation de ressources publiques dans les secteurs du développement humain, notamment la santé, l’éducation, l’emploi et la protection sociale, se poursuivront.
Dans le contexte actuel en Tunisie et partout dans le monde, il est tout aussi important de concevoir des politiques et des services sociaux inclusifs qui adoptent une approche fondée sur le principe de « ne laisser personne pour compte » (ou bien comment l’on dit en anglais, leave no one behind).
Les Nations unies sont là pour vous accompagner et vous soutenir.
Parmi les initiatives stratégiques sur lesquelles l’ONU en Tunisie va s’engager est la création d’un Fonds pour la jeunesse et l’emploi, un partenariat fort entre les Nations unies, le Gouvernement tunisien et ses partenaires internationaux en soutien des nouvelles générations de la Tunisie.
Pour conclure, j'aimerais souligner avec une grande reconnaissance le soutien que le gouvernement tunisien a apportées et continue d'apporter aux Nations unies.
J’adresse également tous mes remerciements à la Mairie de Tunis pour nous accueillir aujourd’hui et pour l’étroite collaboration avec le SNU.
Je voudrais également prendre un moment pour reconnaître l’effort et remercier notre personnel des Nations Unies pour son engagement et son travail inlassable.
Merci encore à toutes et à tous de vous joindre à nous pour célébrer la Journée des Nations Unies.
Je vous souhaite à tous une agréable soirée.
شكراً
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Communiqué de presse
19 janvier 2023
Clôture des sessions de renforcement des capacités en planification stratégique au profit de l'ENA
Le Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies en Tunisie a organisé les 10-11 et 17-18 janvier 2023, une session de renforcement des capacités en planification stratégique au profit des cadres de l’Ecole Nationale d’Administration de Tunis.
Une précédente session de 4 jours a été réservée aux élèves de l’ENA pendant le mois de décembre autour de la même thématique.
La cérémonie de clôture a été organisée hier en l’honneur des participants avec la présence de M. Nabil Ben Nacef, Chef du Bureau du Coordonnateur Résident.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du partenariat entre les deux institutions et qui a pour objectif d’œuvrer ensemble pour une vision et une planification stratégique en conformité avec l’agenda 2030 et ses objectifs de développement durable.
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Communiqué de presse
19 janvier 2023
A Davos, le chef de l’ONU dénonce « l’état déplorable » du monde, de la crise climatique aux guerres
« Je ne suis pas ici pour édulcorer l’ampleur de ce défi - ou l’état déplorable de notre monde », a dit le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres, relevant que le monde est en proie à une tempête parfaite sur plusieurs fronts. De nombreuses régions du monde sont en récession et le monde entier est confronté à un ralentissement.
A a réunion de Davos, il a dressé un sombre tableau de la planète, avec des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement et une pénurie d’énergie. Une situation marquée par une flambée des prix et de l’inflation alors que des niveaux d’endettement élevés frappent les pays vulnérables.
Ajoutez à tout cela les effets persistants de la pandémie de Covid-19.
Davos lui a donné aussi l’occasion de réitérer son plaidoyer pour la protection de la planète et la lutte contre le changement climatique, afin de mettre fin « à notre guerre autodestructrice contre la nature » au moment où la planète flirte avec « la catastrophe climatique ». « Si nous ne prenons pas de nouvelles mesures, nous nous dirigeons vers une augmentation de 2,8 degrés Celsius », a prévenu le chef de l’ONU à propos du réchauffement de la planète.
Le « grand mensonge » des géants pétroliers sur la crise climatique
Pour y mettre fin, il importe de combler le fossé des émissions de gaz à effet de serre, d’éliminer progressivement le charbon et d’accélérer la révolution des énergies renouvelables, estime M. Guterres qui en a profité pour dénoncer « le grand mensonge de l’industrie pétrolière ».
« Nous avons appris la semaine dernière que certains producteurs d’énergies fossiles étaient parfaitement conscients dans les années 1970 que leur produit phare allait faire brûler la planète. Mais comme l’industrie du tabac, ils ont fait peu de cas de leur propre science. Certains géants pétroliers ont colporté le grand mensonge », a-t-il fait valoir, relevant que « les responsables doivent être poursuivis » comme les cigarettiers l’ont été.
En attendant, ce n’est pas la direction que prend apparemment l’industrie pétrolière, se désole le chef de l’ONU : « aujourd’hui, les producteurs de combustibles fossiles et ceux qui les soutiennent continuent de se battre pour accroître la production, tout en sachant pertinemment que leur modèle économique est incompatible avec la survie de l’humanité ». « Cette folie relève de la science-fiction, mais nous savons que l’effondrement de l’écosystème est un fait scientifique indéniable », a-t-il martelé.
« Ajoutez à ce mélange toxique un autre facteur combustible - le conflit, la violence, la guerre », a-t-il dit pour rappeler les conséquences de la guerre en Ukraine et ses effets sur les prix alimentaires et de l'énergie.
Sur un autre plan, le Secrétaire général de l’ONU a appelé à nouveau à éviter une nouvelle Guerre froide entre Occidentaux et Chinois qui détériorerait encore la situation.
« Le Fonds monétaire internationale (FMI) a indiqué que la division de l’économie mondiale en deux blocs pourrait réduire le PIB mondial d’un montant considérable de 1.400 milliards de dollars (…). Pour les historiens qui pourraient nous écouter : Nous devons éviter une suite au 21e siècle du "piège de Thucydide" », a-t-il fait remarquer. Le piège de Thucydide est un concept de relations internationales qui désigne une situation où une puissance dominante entre en guerre avec une puissance émergente, la première étant poussée par la peur que suscite chez elle cette dernière du fait de sa montée en puissance.
Autre problème, les tensions entre pays riches et en développement augmentent. « Je ne suis pas convaincu que le monde plus riche et ses dirigeants saisissent vraiment le degré de frustration et même de colère dans le Sud », a dit António Guterres, appelant à œuvrer pour mettre un terme à la colère des seconds sur la pandémie, le climat ou les questions financières.
Instaurer la confiance et adopter le multilatéralisme
Le chef de l'ONU a ainsi mis en garde contre les effets de cette « frustration et colère face à un système financier en faillite morale dans lequel les inégalités systémiques amplifient les inégalités sociétales ». Un système dans lequel la plupart des pays les plus pauvres du monde ont vu le service de leur dette monter en flèche de 35% rien que l’année dernière.
Plus globalement, la planète est loin d’être « dans le meilleur des mondes - et le monde est loin d’être uni ». Face aux « graves niveaux de division géopolitique et de méfiance jamais vus depuis des générations », il a estimé qu’il n’y avait pas « de solution parfaite dans une tempête parfaite ».
Mais le monde peut désormais « s’efforcer de limiter les dégâts et de saisir les opportunités qui se présentent ».
« Plus que jamais, il est temps de forger les voies de la coopération dans notre monde fragmenté », a conclu le Secrétaire général de l’ONU, exhortant la communauté internationale « d’adopter des institutions multilatérales, d’instaurer la confiance là où elle fait cruellement défaut, car le monde ne peut attendre ».
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Communiqué de presse
11 janvier 2023
Accélérer le progrès vers l’autonomisation économique des femmes en milieu rural en Tunisie
Ce projet conjoint a fait l’objet d’un atelier de démarrage aujourd’hui en présence de M. Arnaud Peral, Coordinateur Résident du système des Nations Unies en Tunisie, M. Philippe Ankers, Coordinateur de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en Afrique du Nord et Représentant pour la Tunisie et M. Abderraouf Laajimi, Directeur Général du Financement, des Investissements et des Organismes Professionnels (DGFIOP) représentant le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime.
Ce projet sera mis en œuvre sur cinq ans et est financé à hauteur de 5 millions de dollars par la Norvège et la Suède. Il implique des départements ministériels clés à savoir : le Ministère de l’Agriculture des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime, le Ministère des Affaires Sociales et le Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées. La FAO agence lead travaillera avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), l’ONU Femme et le Fond International pour le Développement Agricole (FIDA).
M. Arnaud Peral a souligné l’importance pour le système des Nations Unies de ces projets conjoints, mettant en avant son adéquation avec la politique de l’agenda 2030 de ne laisser personne de côté « Leave No One Behind ». Il a félicité cette collaboration inter agences onusiennes pour une réponse efficace à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) en Tunisie, notamment, à travers ce projet, l’ODD 1, 2, 5, 8 et 17.
M. Philippe Ankers, Représentant de la FAO, a précisé que ce projet cible 3000 bénéficiaires en Tunisie, plus précisément, 2220 femmes et 780 hommes. Il vise à appuyer l’autonomisation des femmes rurales en garantissant leurs moyens de subsistances, leurs droits et l’amélioration de leur résilience aux chocs. « Il va permettre de fournir une assistance institutionnelle, technique et matérielle pour appuyer le renforcement de cette autonomisation économique des femmes en milieu rural. Le projet contribuera à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des femmes et de leurs ménages, à garantir leur autonomie économique, à favoriser une participation égale au sein des organisations professionnelles et de la communauté. Enfin, ce projet qui porte la dimension genre, renforcera les cadres juridiques et les politiques sensibles au genre de la Tunisie ».
Selon le Ministère de l’Agriculture des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime, le pourcentage des femmes en milieu rural est de 32,4%. Elles constituent des acteurs de développement incontournables et jouent un rôle stratégique dans la sécurité alimentaire nationale. Présentes et actives tout au long de la chaine de production agricole, elles sont considérées comme une ressources humaines capables d’occuper des rôles importants dans le développement du pays. Néanmoins, « nous constatons que les femmes doivent encore faire face à de nombreuses restrictions et obstacles qui les empêchent de devenir des protagonistes économiques aussi compétitives que les hommes, capables d’offrir à leur famille et à elles-mêmes une vie meilleure et contribuer pleinement à la croissance de leurs communautés et de leur pays…Ce projet conjoint vient répondre à cet impératif et envisage d’accélérer le progrès vers une autonomisation des femmes ».
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Communiqué de presse
28 décembre 2022
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL de L'ONU : MESSAGE DE VOEUX 2023
Chaque nouvelle année est une renaissance.
Balayées les cendres de l’an passé, nous nous préparons pour des jours meilleurs.
De fait, pour des millions de personnes dans le monde, 2022 gardera un goût de cendre.
En Ukraine, en Afghanistan, en République démocratique du Congo et ailleurs, des femmes et des hommes ont dû abandonner leur foyer et leur vie en ruines, à la recherche d’un avenir meilleur.
A travers le monde, une centaine de millions de personnes ont été déplacées, fuyant la guerre, les incendies, la sécheresse, la pauvreté ou la faim.
En 2023, plus que jamais, nous devons faire régner la paix.
La paix entre les êtres humains, par le dialogue, pour mettre fin aux conflits.
La paix avec la nature et le climat, pour construire un monde plus durable.
La paix dans les foyers, pour que les femmes et les filles puissent vivre en toute sécurité et dans la dignité.
La paix dans nos rues et nos communautés, avec une pleine protection de tous les droits humains.
La paix dans les lieux de culte, dans le respect des croyances de chacun.
La paix en ligne, sans discours de haine ni insultes.
En 2023, que la paix soit au cœur de nos paroles – et de nos actes.
Ensemble, faisons de 2023 une année de paix, dans nos vies, dans nos foyers, dans notre monde.
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