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Communiqué de presse
15 septembre 2024
Le Secrétaire général de l’ONU : Message publié à l’occasion de la journée internationale de la démocratie
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Communiqué de presse
12 septembre 2024
Le Secrétaire general de l’ONU : message diffusé à l’occasion de la journée des Nations unies pour la coopération Sud-Sud
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Communiqué de presse
11 septembre 2024
Deux cérémonies de remise de certificats de reconnaissance aux 75 premiers agriculteurs formés dans les Champs - Ecoles des Producteurs (CEP)
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Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
07 mai 2024
Stimuler l'ambition, Offrir la dignité, plaide la Vice-Secrétaire générale de l'ONU auprès de la Plateforme de Collaboration Régionale pour l'Afrique
La Vice-Secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina J. Mohammed, a appelé à faire preuve d’une plus grande ambition et à un leadership renforcé de la part des pays africains lors de son dialogue annuel avec les Directeurs régionaux des entités de l'ONU, lors de la réunion de la Plateforme de collaboration régionale pour l'Afrique (RCP) qui s'est tenue la semaine dernière à Addis-Abeba. Le dialogue de cette année, tenu en marge du 10e Forum régional africain sur le développement durable, visait non seulement à discuter des défis auxquels est confronté le continent, mais également à identifier les opportunités et à forger des voies claires pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.Mme Mohammed a souligné la nécessité de veiller à ce que chaque Africain puisse vivre une vie de dignité, soutenue par une approche collective et transformative de l'ONU, adaptée aux besoins uniques et diversifiés de chaque pays."Les gens disent souvent que l'Agenda 2030 est trop ambitieux et trop chargé, mais lorsque je le considère, je le vois comme la base sur laquelle vous devriez vous appuyer pour garantir une vie de dignité », a-t-elle exprimé..La RCP pour l'Afrique sert de plateforme continentale où les entités régionales de l'ONU convergent pour relever les défis qui dépassent les mandats individuels et les frontières nationales. Les membres de la Plateforme ont exploré toute une série de questions plus larges et interconnectées telles que l'action climatique, les systèmes alimentaires, la paix et la sécurité, s'alignant sur l'objectif de façonner une ONU plus réactive pour naviguer dans les complexités du monde d'aujourd'hui. La réunion a été modérée par Yacoub El-Hillo, le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement. L'un des deux Vice-Présidents de la RCP pour l'Afrique, Claver Gatete, qui est également le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU, a souligné que la RCP offre une opportunité de réflexion interne au sein du système de l'ONU, nous permettant d'évaluer ensemble notre collaboron et de prioriser les actions qui favorisent réellement les progrès vers la réalisation des ODD.Haut du formulaireUne réponse significative qui a émergé était le rôle des données dans la rationalisation de la mise en œuvre des ODD. La disponibilité et la qualité des données affectent tous les aspects du développement durable, car elles aident à prendre des décisions éclairées, à formuler des politiques efficaces et à concevoir des interventions ciblées.La Vice-Secrétaire générale adjointe a souligné un retard notable dans la réalisation des ODD en raison du manque de données fiables. "Nous prenons du retard sur les ODD. Il est difficile de savoir dans quelle mesure [...] parce que les références - les données - ne sont pas disponibles", a-t-elle déclaré, soulignant le rôle crucial des membres de la RCP pour l'Afrique dans l'amélioration de la disponibilité des données de référence.La RCP pour l'Afrique a déjà fait des progrès notables dans ce domaine, comme en témoigne le cas du Soudan, où des perturbations dans les structures régulières de l'ONU ont incité une équipe technique, facilitée par la RCP pour l'Afrique, à garantir la continuité de la collecte et de la disponibilité des données pour la planification du développement post-conflit. De plus, les discussions ont souligné l'importance de renforcer la capacité d'analyse des données des pays africains, en mettant l'accent sur l'engagement de nouveaux acteurs.L'impératif de "rester et de fournir" a été un autre thème significatif. Les Directeurs régionaux des entités des Nations Unies ont souligné l'engagement de l'ONU à maintenir sa présence et à poursuivre ses efforts de développement durable dans les régions touchées par les crises, plutôt que de se retirer en période difficile. L'autre Vice-Présidente de la RCP pour l'Afrique, Ahunna Eziakonwa, qui occupe aussi le poste de Directrice régionale pour l'Afrique du Programme de développement des Nations Unies, a souligné l'importance de veiller à ce que les jeunes en particulier soient en mesure de mener des vies productives malgré les crises en cours."On ne peut pas mettre en pause le développement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir l'engagement, même en période politiquement délicate", a déclaré Mme Eziakonwa.Pour accélérer les progrès vers les ODD et l'Agenda 2063 de l'UA, des investissements robustes sont essentiels. Plus précisément, la discussion a souligné l'importance critique de tirer parti du soutien du secteur privé pour les objectifs mondiaux.Les participants ont discuté de la nécessité d'un soutien financier et de ressources accrues pour l'Afrique afin de faire face efficacement au changement climatique, en mettant l'accent particulier sur le soutien aux femmes, qui sont souvent les plus durement touchées par les changements environnementaux.Le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, a aidé à contextualiser cela en vue du prochain Sommet de l'avenir, qui présente une opportunité unique de progresser vers un système multilatéral revigoré. Il a tiré la sonnette d'alarme en indiquant que la participation actuelle de l'Afrique à la phase de négociation du Pacte pour l'avenir est en deçà de ce que les enjeux exigent et de ce dont l'Afrique pourrait bénéficier, plaidant en faveur d'un Pacte pour l'avenir plus orienté vers l'action et ambitieux.La réunion de cette année a également été suivie par le Secrétaire général adjoint chargé de la Jeunesse, Felipe Paullier, qui a souligné l'impératif des efforts de collaboration transfrontaliers et inter-mandats, en mettant un accent particulier sur les voix des jeunes africains.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants.
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Histoire
04 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD. Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'AvenirLes Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec lesinstitutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En conclusion, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.نائبة الأمين العام للأمم المتحدة تشجع تضامن المنسقين المقيمين مع الشباب الأفريقي من أجل تسريع أهداف التنمية المستدامة احتل موضوع الشباب والنساء في أفريقيا فحوى المناقشات خلال الاجتماع السنوي الذي عقدته نائبة الأمين العام للأمم المتحدة أمينة محمد مع المنسقين المقيمين من جميع أنحاء القارة. وقد تم التركيز خاصة على تسريع التقدم نحو أهداف التنمية المستدامة وضمان سماع صوت أفريقيا بوضوح في المفاوضات الدولية في قمة المستقبل المقبلة.فباعتبارها أحدث قارة على وجه الأرض، تواجه أفريقيا تحديات فريدة من نوعها من شأنها أن تبطئ التقدم في تحقيق أهداف التنمية المستدامة وتغذي خيبة الأمل بشأن جدوى السياسات الحالية وأهميتها للناس. وشددت السيدة أمينة محمد على الضرورة الملحة لاستعادة الأمل للشباب والشابات الأفارقة وجعل التنمية المستدامة حقيقة بالنسبة لهم. وقالت: "هذه هي القارة الأكثر تخلفا عن الركب، ولذا يتعين علينا أن ننهض بها"."يمكننا التغيير، وأمامنا ست سنوات من أجل ذلك، لكن علينا أن نعمل مع الشباب ومع النساء”.علما وأن الحوار الاستراتيجي لهذا العام التأم في العاصمة الإثيوبية أديس أبابا، على هامش المنتدى الإقليمي الإفريقي العاشر للتنمية المستدامة في الفترة من 23 إلى 25 أفريل 2024. وأدار الجلسة المدير الإقليمي لمكتب التنسيق الإنمائي التابع للأمم المتحدة في أفريقيا السيد يعقوب الحلو.وركزت نائبة الأمين العام أمينة محمد على ضرورة قيام الأمم المتحدة بتعبئة خبراتها ودعمها للحكومات الأفريقية. وأبرزت أن الجهود التعاونية يجب أن تضمن تسريع ترجمة أهداف التنمية المستدامة إلى قوانين وسياسات وبرامج تجعل المجتمعات قادرة على الصمود في وجه الأزمات وعلى توقع تأثيرها على أهداف التنمية المستدامة والاستجابة لها.كما أكدت في كلمتها أنه "علينا أن نتعامل مع حالة الطوارئ التنموية باستخدام أداة الوقاية، وأداة التعافي، وأداة السبب الجذري وغيرها من الأدوات لتسريع أهداف التنمية المستدامة". وجدد غاي رايدر وكيل الأمين العام لشؤون السياسات، دعوة السيدة أمينة محمد للعمل، وشدد على ضرورة إعطاء الأولوية للأصوات الأفريقية في عمليات صنع القرار العالمية التي تسبق قمة المستقبل المزمع انعقادها في سبتمبر. وقدم الخطوط العريضة للتقدم المحرز في ميثاق المستقبل، وهو الوثيقة الختامية للقمة. وبين ركائزها الخمس: تمويل التنمية؛ السلام والأمن الدوليين؛ العلوم والتكنولوجيا والابتكار؛ الشباب والأجيال القادمة؛ وتحويل الحوكمة العالمية. وقال أن " هذه القمة ومحتوى الاتفاقية مهمان للغاية بالنسبة لأفريقيا." وحذر من أن الروايات والأولويات الأفريقية غير ممثلة بشكل كافٍ في عملية التفاوض في نيويورك، ودعا المنسقين المقيمين لمزيد من الدعم للتأكد من وصول صوت أفريقيا.وتجدر الإشارة إلى أن قمة المستقبل ستعتمد على نتائج قمة أهداف التنمية المستدامة التي عقدت العام الماضي، حيث قدم الأمين العام للأمم المتحدة أنطونيو غوتيريش لقادة العالم ست مسارات تحويلية تهدف إلى معالجة المجالات الحيوية مثل النظم الغذائية، والحصول على الطاقة، والاتصال الرقمي، والتعليم، والوظائف، وتغير المناخ - وكلها تحديات مترابطة تتطلب تحولا منهجيا لتحقيق أهداف التنمية المستدامة.المنسقون المقيمون يرسمون المسار نحو قمة المستقبلخلال الاجتماع، تبادل المنسقون المقيمون الأفكار مع السيدة أمينة محمد حول النجاحات والتحديات في تسريع تنفيذ أهداف التنمية المستدامة ومناقشة المسارات الاستراتيجية لدعم الحكومات والشركاء.ومن بين العديد من المبادرات الرئيسية المختلفة التي تمت مشاركتها بين المنسقين المقيمين، قدم المنسق المقيم لإثيوبيا رامز الأكبروف، أمثلة على المبادرات التي تدمج أنظمة الأغذية الزراعية بالتكيف مع المناخ، وتدعم سبل عيش النساء والشباب في المجتمعات المهمشة. وأشارت المنسقة المقيمة في مصر إيلينا بانوفا إلى جهودها في إشراك المؤسسات المالية الدولية والقطاع الخاص في المناقشات مع الحكومة حول المسارات التحويلية والاستعدادات لقمة المستقبل.وقالت المنسقة المقيمة لليسوتو أماندا موكواشي إن مخصصات الميزانية الوطنية للحكومة تتماشى مع تعهدها السياسي فيما يتعلق بالتحول الرقمي والحصول على الطاقة ويمكن استخدامها كممارسة ناجحة في قمة المستقبل.قامت كابو فيردي أيضًا بمواءمة خطتها للتنمية الوطنية بشكل كامل مع تسريع أهداف التنمية المستدامة، مع التركيز على الوظائف والحماية الاجتماعية وتغير المناخ والاتصال الرقمي. وعلى نحو مماثل، نظمت غانا حواراً وطنياً مع الحكومة ومجموعات المجتمع المدني وغيرها من الشركاء لتساعد في دمج المساءلة عن التزام قمة أهداف التنمية المستدامة في المقترحات المقدمة لقمة المستقبل.وشدد المنسق المقيم لبوتسوانا ضياء شودري على نقص تمثيل الشباب في محادثات السياسة الأفريقية وضرورة إعادة إشراكهم كشركاء استراتيجيين. وقال "ما نريد القيام به هو تشجيع الشباب على رؤية التنمية باعتبارها ماراثون، وليس مجرد سباق سريع ينظم بضع مرات في السنة".أقرت المناقشات بالدور الحاسم الذي يلعبه صندوق أهداف التنمية المستدامة المشترك في الاستفادة من الشراكات والتمويل التحفيزي لأهداف التنمية المستدامة، إلا أن إصلاح الهيكل المالي لأهداف التنمية المستدامة يظل أمرًا أساسيًا وفي إعادة صياغة الحوار مع المؤسسات المالية الدولية بشأن تمويل أهداف التنمية المستدامة. وحضر الاجتماع عدد من كبار صناع القرار في الأمم المتحدة، منهم الممثل الخاص للأمين العام ورئيس مكتب الأمم المتحدة لدى الاتحاد الأفريقي بارفيه أونانغا-أنيانغا، والمستشارة الخاصة لشؤون أفريقيا كريستينا دوارتي، والمنسق الخاص للتنمية في منطقة الساحل بأفريقيا، عبدلاي مار ديي، والأمين العام المساعد لتنسيق التنمية أوسكار فرنانديز تارانكو والأمين العام المساعد للشباب فيليبي بولييه.وفي الختام، جددت نائبة الأمين العام عزم منظومة الأمم المتحدة للتنمية على تحقيق الأهداف الطموحة المنصوص عليها في أهداف التنمية المستدامة. وقالت: "أمامنا ست سنوات لدفع هذه الأجندة بسرعة كبيرة. نحن لا نتقاعس ولا نستسلم".
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Histoire
19 janvier 2024
L’OIM aide 392 migrants à rentrer chez eux depuis la Tunisie et à reconstruire leur vie
Au cours des trois derniers jours, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, de 392 migrants bloqués depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine, notamment : le Burkina Faso (163 personnes), la Gambie (165 personnes), la Guinée (7 personnes), le Libéria (1 personne), le Mali (33 personnes) et le Sénégal (23 personnes).
En étroite collaboration avec le gouvernement tunisien, à travers ses autorités représentatives dans les gouvernorats de Médenine, Sfax et Tataouine, et des partenaires clés tels que le Croissant-Rouge tunisien (CRT), et en coordination avec les bureaux de l'OIM dans les pays d'origine et les bureaux régionaux de l'OIM, l'OIM fournit une assistance sur mesure aux migrants souhaitant rentrer, y compris des services avant le départ et après l'arrivée par le biais des programmes d'aide au retour volontaire et à la réintégration.
À leur retour, les 392 migrants bénéficieront d’une aide à la réintégration sur mesure pour reconstruire leur vie et réintégrer leur communauté.
« J'ai quitté mon mari et mon garçon de 11 ans en Gambie alors que j'étais enceinte de 3 mois. De retour chez moi, j'espère faire quelque chose de significatif et pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et me reconstruire. L'OIM m'aidera à relancer et rénover ma petite boutique qui vend et achète des produits pour femmes (vêtements, parfums et chaussures), » partage Awa, 30 ans, avant d'embarquer.
Le retour dans le pays d'origine représente souvent un défi important pour les migrants, car ils peuvent rencontrer des difficultés à reconstruire leurs réseaux sociaux et économiques et à se réintégrer dans leur communauté d'origine.
Tout au long du processus global de retour et de réintégration, l’OIM propose différents types de soutien à plusieurs niveaux (économique, social et psychosocial), en tenant compte de la nature multidimensionnelle du processus de réintégration.
« Une fois au Mali, les migrants de retour bénéficient d’une assistance complète et durable à la réintégration. Cela comprend un soutien économique, tel que la formation professionnelle et le développement de petites entreprises, pour aider les migrants à se doter de moyens de subsistance stables. En outre, l’OIM propose un soutien psychosocial et des initiatives communautaires visant à favoriser la cohésion sociale et à relever les défis auxquels les migrants de retour sont confrontés pour réintégrer leur communauté, » déclare Olivier Grosjean, Chef de mission par intérim de l’OIM au Mali.
En 2023, l'OIM a aidé 2 557 migrants à rentrer volontairement depuis la Tunisie vers leur pays d'origine, ce qui représente une augmentation de 45 % par rapport à 2022, où 1 614 migrants avaient reçu une assistance au retour volontaire et à la réintégration.
« L’assistance au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM a toujours été une bouée de sauvetage pour les migrants qui souhaitent rentrer chez eux mais n’en ont pas les moyens. Cette assistance humanitaire aide les migrants non seulement à rentrer en toute sécurité, mais également à améliorer leur statut social, psychosocial et économique au sein de leurs communautés, » témoigne Dawda Njie, Assistant à la Réintégration de l'OIM en Gambie.
Grâce à une approche intégrée de la réintégration qui soutient à la fois les migrants et leurs communautés, les migrants de retour ont le potentiel de contribuer au développement local et d'atténuer certains facteurs de migration irrégulière.
Moussa, de retour au Burkina Faso, a reçu une formation professionnelle en soudage d'une durée de six mois, du matériel de soudage et une aide pour la location d'un logement.
« Aujourd’hui, mon travail me rapporte bien et il profite à ma famille. Cela me donne parfois l’occasion d’aider d’autres personnes, » déclare-t-il.
Ces retours ont été rendus possibles grâce au programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique du Nord (MPRR-NA), financé par l'Union européenne. Lancé en janvier 2023, l'objectif global de ce programme est de contribuer au renforcement de la protection des migrants et des systèmes de réintégration durable en Afrique du Nord, tout en améliorant le soutien aux migrants bloqués ainsi qu'en renforçant les systèmes nationaux de retour et de réintégration dans toute la région de l'Afrique du Nord.
Pour plus d'information veuillez contacter :
En Tunisie: iomtunispublicinfo@iom.int
Au Caire: telyan@iom.int
À Dakar: hdjigo@iom.int
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Histoire
07 novembre 2023
Les produits du terroir : un vecteur puissant de développement régional
Découlant de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir qui a été conçue en 2022, une nouvelle dynamique s’est créée à Kairouan et à Nabeul autour de leurs produits du terroir phares. Il s’agit de la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar, l’huile d’olive Oueslati, à Kairouan, de la harissa, l’eau de fleurs d’oranger bigaradier et des figues de barbarie de Bouargoub, à Nabeul.
En 2016, devant l’intérêt croissant des consommateurs pour des aliments de qualité, provenant d’un savoir-faire agricole traditionnel et de techniques de transformations ancestrales, un inventaire des produits du terroir tunisien a été réalisé. Ce travail engagé par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et le Ministère de l’Industrie et des PME avec l’appui du PAMPAT (Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), a identifié 220 produits typiques couvrant toute la Tunisie. S’en est suivi en 2017 la première édition du Concours Tunisien des Produits du Terroir mis en œuvre de façon bisannuelle par l´ l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) avec l´appui du PAMPAT www.concours-terroir.tn. Cet évènement, en particulier, qui est cette année 2023 à sa quatrième édition, présente à chaque fois une palette très diversifiée de produits susceptibles de créer une dynamique économique locale et nationale, d’autonomiser les femmes rurales, d’ancrer les populations dans leurs villes et villages et d’impulser un nouveau type de tourisme, fondé sur la gastronomie, le patrimoine culturel et les savoir-faire régionaux. Un tourisme alternatif pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie .
Dans un enchainement logique, et afin de mieux organiser, développer et pérenniser un large répertoire de trésors du goût jalonnant le pays, le Ministère de l ‘Agriculture et l´APIA avec l´appui du projet PAMPAT a lancé en 2022 la mise en œuvre de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir.
Une mobilisation régionale puissante
Le développement de cette Stratégie a été suivi par un comité de pilotage où sont représentés différents ministères, celui de l’Agriculture, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l´Economie, du Commerce, de l’Industrie ainsi que le Ministère de l’Environnement afin de garantir l’implication de toutes les parties prenantes dans cette nouvelle aventure.
Les deux régions pilotes choisies pour la mise en œuvre de la Stratégie ont été Kairouan et Nabeul. Dans ces deux gouvernorats, la machine s’est mise en marche pour réunir tous les acteurs concernés et mener ensemble une réflexion de fond sur la démarche à suivre .
« La mobilisation au niveau des régions a été forte. Si à Nabeul nos partenaires les plus engagés pour la concrétisation sur le terrain de la Stratégie viennent de la société civile, de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul notamment, à Kairouan nous avons travaillé surtout avec les institutions mais également avec les opérateurs privés», constate Dorsaf Ben Ahmed, sous-directeur des fruits à la Direction Générale de la Production Agricole au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
En effet, dans chacun des deux gouvernorats ont été choisis d’une manière collégiale trois produits agroalimentaires phares. Selon une approche de coopération publique-privée réunissant institutions et producteurs privés, Kairouan, a opté de travailler, dès le mois de juin 2022, sur la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar et l’huile d’olive Oueslati d’El Ala, Haffouz et Oueslatia. De son côté, Nabeul a initié en juillet 2022 un processus pour mettre sous les projecteurs ses trois produits du terroir phares : la harissa, l’eau de fleurs d’oranger et les figues de barbarie de Bouargoub.
« Nous voulons offrir aux agriculteurs et aux producteurs des accompagnements pour mieux se structurer, améliorer la qualité de leurs produits, renforcer leur compétitivité et accéder au marché national et international. Cette nouvelle démarche pourrait faire des produits du terroir le vecteur du développement régional », affirme Lemia Chekir Thabet, coordinatrice nationale du projet PAMPAT.
Un processus pour créer de la valeur ajoutée
Dans les deux régions pilotes tout le monde s´est activé pour promouvoir les produits du terroir phares. Les priorités énoncées dans la Stratégie nationale sont la valorisation des produits, l´appui à l’entreprenariat, la promotion et commercialisation, le marketing territorial et enfin l’instauration des bases d’une bonne gouvernance pour le nouveau sous-secteur des produits du terroir tunisien.
Un des premiers pas réalisés dans les régions pilotes a été d’identifier et de recenser tous les acteurs concernés et intéressés par ce secteur (agriculteurs, transformateurs artisans, groupements industriels, épiceries fines, maisons d’hôte, tables d’hôte, restaurants, pâtisseries,…) et de former les uns et les autres sur l´approche collective de valorisation territoriale. Cette démarche a ouvert l’horizon des possibles devant les agriculteurs, les femmes rurales et les petits producteurs du secteur agroalimentaire. Par ailleurs, elle facilite la commercialisation de leurs produits du terroir. Une commercialisation, qui ambitionne de s’étendre de l’espace régional, à celui national pour atteindre l’international.
La création d’évènements autour des produits, tel des ateliers, des festivals, des cooking-shows ou l’initiation de routes touristiques thématiques constituent quelques exemples des mécanismes mis en place pour élargir le rayonnement de l’enivrante fleur d’oranger de Nabeul, de sa savoureuse harissa à la notoriété désormais internationale, de la figue de barbarie de Bouargoub, sans épines et cultivée en arrière-saison, des mille et un dérivés des roses de Kairouan au parfum unique apparentée à la très recherchée espèce « rose de Damas », de l’huile d’olive Oueslati au caractère fruité ou encore du figuier de barbarie d’El Ala, connu pour ses fruits au gros calibre et au goût très sucré. Tous ces atouts rendent possible l’accès à des salons internationaux et permettent d’inscrire les produits phares de Nabeul et de Kairouan sur différentes plateformes de vente à l’international.
Zouhair Bellamine , Président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul qui organise une fois par an le festival de l’harissa et le festival de la fleur d’oranger déclare : « Avoir pris part à toute cette démarche, engagée l’été 2022, me réjouit beaucoup puisqu’ une synergie entre plusieurs acteurs est née autour de ce projet ». Il ajoute : « Nous avons étendu la promotion de la harissa et du zhar (eau de fleur d´oranger), grâce au PAMPAT, pendant toute l’année en prenant part à divers évènements dans plusieurs villes de la Tunisie. Nous avons gagné une plus grande visibilité en tapant à d’autres portes comme les restaurants et les maisons d’hôtes et en instaurant une collaboration pérenne avec des chefs de renommée».
Inoubliables sont les expériences immersives
Stratégique est l’axe d´intervention relatif au marketing territorial. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région grâce, en particulier, à des techniques de communication qui mettent la lumière sur les produits du terroir. Ici aussi les idées ne manquent pas. A titre d’exemples, nous citerons le développement d’un logo régional relatif au terroir, la formation au storytelling et la communication sur des recettes typiques. Pour faire de ces deux régions pilotes des destinations gastronomiques, chaque acteur a son rôle à jouer pour l’intégration des produits dans les circuits touristiques, la mise en place de nouveaux évènements et concours culinaires, l´organisation d´ateliers thématiques vivants pour les touristes dans les maisons d’hôtes et gites ruraux et la conception d’une nouvelle offre attractive. En coordination avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), le projet PAMPAT a organisé récemment un circuit autour de la thématique de l’eau de fleur d’oranger, l’harissa et la figue de barbarie. Des journalistes et des représentants d’agences de voyage allemandes ont visité une distillerie et rempli eux-mêmes leurs bouteilles de zhar, ont préparé leur pot de harissa et ont testé l’huile de pépins de figue de barbarie fraichement pressé . Une expérience immersive qui semble les avoir marqués.
Imed Atig, qui vit et travaille à Nabeul , est producteur de harissa de la marque “Terroirs de Tunisie” et fait partie des acteurs fortement impliqués dans la valorisation des produits de la région. Il témoigne : « Le projet PAMPAT a renforcé nos capacités de production et nous a ouvert sur le monde en nous invitant à participer aux salons internationaux. Introduire le logo « Produits du terroirs de Nabeul » représente à mon avis le plus beau cadeau. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer encore davantage la dimension du tourisme culturel ».
Par ailleurs, la journée promotionnelle organisée à Kairouan autour de la rose, incluant des visites du marché des roses, de distilleries et de champs de rosiers, ainsi qu’une expo-vente des produits alimentaires et cosmétiques à base de rose a permis à un groupe de journalistes de découvrir cette fleur emblématique de la région. Ce sont les premiers pas vers la mise en place d’une route touristique de la rose qui se mettent en place à Kairouan.
L’huile d’olive Oueslati, grâce à son arôme unique, est elle aussi en phase de devenir un produit d’appel de la région de Kairouan pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs qui cherche à vivre de nouvelles expériences riches en saveurs et en découvertes.
Moez Naïri, expert national en monitoring et appui au développement territorial, qui travaille sur le projet PAMPAT exprime ses espoirs pour la reproduction du modèle appliqué à Nabeul et à Kairouan dans d’autres lieux de la Tunisie : « Il s’agit pour nous de concevoir les grandes lignes d’une approche de valorisation des produits de terroir, qui pourra être dupliquée dans toutes les régions de la Tunisie en l’adaptant à chaque fois aux spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque gouvernorat et aux particularités des produits locaux ».
Plusieurs défis restent à relever par tous les partenaires pour garantir la réussite de cette Stratégie nationale et en faire un nouveau modèle économique qui s’articulent autour des produits du terroir dans chacune des régions de la Tunisie. La route est longue mais les premiers jalons sont en train d’être mis pour baliser la voie.
Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org
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Histoire
16 octobre 2023
L'Engagement Inébranlable du Programme Alimentaire Mondial envers l'Autonomisation des Femmes Rurales en Tunisie
Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes Rurales, nous mettons en lumière l'engagement profond et continu du Programme Alimentaire Mondial (PAM) envers l'autonomisation des femmes rurales en Tunisie. Ces femmes, les fondatrices silencieuses d'un changement économique, environnemental et social, jouent un rôle essentiel dans la promotion du développement durable. Le PAM s'est engagé à créer un environnement propice pour l'autonomisation économique des femmes rurales, reconnaissant que leur indépendance est cruciale pour le bien-être individuel, familial et communautaire, et pour l'atteinte des objectifs du Programme 2030.
Cependant, ces femmes sont confrontées à des obstacles importants, entravant leur participation complète dans des activités économiques rentables et équitables. L'accès limité aux ressources et aux services, qu'il s'agisse de terres, de finances, de soins médicaux, d'éducation, d'informations sur les marchés, d'intrants agricoles ou de technologie, est exacerbé par des barrières systémiques plus larges. Ces défis sont encore plus aigus en période de conflit, de crise alimentaire, économique et environnementale.
Le PAM, en collaboration avec des partenaires, a entrepris un effort continu pour éliminer ces obstacles. Une approche globale, englobant les domaines sociaux, économiques et politiques de l'autonomisation, a été adoptée. Cette initiative repose sur les connaissances complémentaires et l'expertise en genre de plusieurs agences de l'ONU qui contribuent avec leurs connaissances techniques et expériences dans le co-financement de programmes d'investissement rural et dans la lutte contre les inégalités de genre au niveau familial, organisationnel et communautaire. Le PAM apporte son expertise en matière de sécurité alimentaire et de programmation nutritionnelle, tandis qu'ONU Femmes enrichit le partenariat avec ses connaissances techniques et son expertise mondiale, régionale et nationale en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
L'objectif ultime de cette initiative est de garantir les moyens de subsistance, les droits et la résilience des femmes rurales dans le contexte du développement durable et des Objectifs de Développement Durable.
Il est impératif de s'attaquer aux racines profondes de l'inégalité entre les sexes. Cela implique de lutter contre les systèmes patriarcaux et les normes sociales discriminatoires ancrées dans la société. Le PAM s'efforce de lever les contraintes spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes rurales pour accéder aux ressources et aux opportunités économiques. Des mesures concrètes sont prises pour renforcer leur pouvoir d'action en tant qu'agricultrices, entrepreneures et leaders.
Ces réalisations ne sont que le début d'un voyage continu vers un avenir où chaque femme rurale peut s'épanouir, contribuer pleinement à la société et être un moteur de changement dans sa communauté. Le PAM s'engage fermement à poursuivre cet effort, créant ainsi un impact durable pour les générations futures.
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Communiqué de presse
30 août 2024
Le Secrétaire général de l’ONU : Message publié à l’occasion de la journée internationale de la démocratie
Cette question revêt une importance toute particulière en cette année où plus de 50 pays – qui comptent pour la moitié de la population mondiale – vont tenir des élections.Pourtant, ces droits et ces valeurs sont mis à mal dans le monde entier. Les libertés sont battues en brèche. L’espace civique se contracte. La polarisation s’intensifie. Et la méfiance s’enracine. Cette année, la Journée de la démocratie met l’accent sur l’intelligence artificielle en tant qu’outil de bonne gouvernance.En l’absence de contrôle, les dangers suscités par cette technologie pourraient avoir de graves répercussions sur la démocratie, la paix et la stabilité. Cela pourrait tout d’abord se traduire par une prolifération de la mésinformation et de la désinformation, la diffusion de discours haineux et l’utilisation de ce que l’on appelle les hypertrucages.Or, l’intelligence artificielle a le potentiel de promouvoir et d’améliorer la participation pleine et active de la population, l’égalité, la sécurité et le développement humain. Elle peut favoriser la sensibilisation des esprits aux mécanismes démocratiques et dessiner des espaces civiques plus inclusifs où chacun et chacune a son mot à dire sur les décisions prises et peut amener les décideurs à rendre compte de leurs actes. Pour tirer parti de ces possibilités, il est essentiel de mettre en place des modalités de gouvernance efficaces de l’intelligence artificielle à tous les niveaux, y compris à l’échelle internationale. L’Organe consultatif de haut niveau sur l’intelligence artificielle, caractérisé par son esprit d’ouverture et la représentation géographique diverse de ses membres, a publié un rapport contenant des recommandations sur la manière d’exploiter les avantages de l’intelligence artificielle tout en atténuant les risques y relatifs. Le message est clair : l’intelligence artificielle doit servir l’humanité de manière équitable et sûre. Le Sommet de l’avenir, qui se tiendra ce mois-ci, représente une occasion capitale de renforcer la coopération internationale, d’instaurer un climat de confiance et de protéger les générations d’aujourd’hui et de demain. En cette Journée internationale de la démocratie, continuons d’œuvrer à l’édification d’un monde plus inclusif, plus juste et plus égalitaire.
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Communiqué de presse
30 août 2024
Le Secrétaire general de l’ONU : message diffusé à l’occasion de la journée des Nations unies pour la coopération Sud-Sud
Nous nous remémorons que ce n’est qu’ensemble que les pays peuvent mettre à profit l’appui multilatéral pour assurer une prospérité collective. La coopération Sud-Sud ne dispense pas les nations les plus riches de participer à la lutte contre les inégalités mondiales. Elle ne remplace pas la coopération Nord-Sud. Mais des partenariats Sud-Sud solides, tout comme la coopération triangulaire, sont indispensables pour bâtir un avenir meilleur pour l’humanité. Ils peuvent favoriser l’avènement d’un système financier mondial plus juste et plus inclusif, qui réponde aux difficultés auxquelles se heurtent les pays en développement. Ils peuvent contribuer à libérer le potentiel de la transition numérique, des données et des solutions scientifiques au service du développement durable. Ils peuvent aider à améliorer la qualité de vie des générations actuelles et futures en renforçant la résilience et l’autonomie des femmes et des jeunes.Le Sommet de l’avenir, en septembre, sera l’occasion de réaffirmer notre attachement à la coopération Sud-Sud et à la coopération triangulaire en faisant nôtres les principes de solidarité et de soutien mutuel. En mettant en commun ressources, savoir-faire et expérience, nous pouvons créer un monde plus équitable pour toutes et tous.
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Communiqué de presse
12 septembre 2024
Deux cérémonies de remise de certificats de reconnaissance aux 75 premiers agriculteurs formés dans les Champs - Ecoles des Producteurs (CEP)
C’est, suite à une formation des facilitateurs, organisée en septembre 2023, que la FAO a créé trois champs - écoles des producteurs en Tunisie, plus précisément dans les régions de Deben Metlaoui à Gafsa et Nefta et Jehim à Tozeur. Les deux régions ont rassemblé plus de 25 agriculteurs à Deben Metlaoui et 50 agriculteurs à Tozeur pour participer à des cérémonies de remise de leurs certificats de reconnaissance après une première année de formation. La FAO est, depuis 1989, pionnière dans l’approche de ces champs-écoles des producteurs. Aujourd’hui, ces écoles sont déployées dans plus de 90 pays. Dans le cadre du programme régional d'éradication du charançon rouge du palmier pour l'Afrique du Nord et le Proche-Orient, la formation d'environ 320 animateurs et superviseurs de champs-écoles des producteurs a été menée dans plusieurs pays de la région tels que l'Égypte, la Jordanie, l'Irak, la Tunisie, la Libye, le Maroc, l'Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Koweït. Environ 47 champs-écoles des producteurs ont été mises en place. On en compte en Égypte 20, en Jordanie 8, aux Émirats Arabes Unis 5, en Irak 7, en Arabie saoudite 5 et en Tunisie 3. Lors des deux cérémonies, les agriculteurs ont exprimé leur adhésion et conviction quant au rôle et impacts de ces écoles-champs producteurs qui ont permis de créer une nouvelle dynamique d’échanges d’expériences et de partage des informations, en rapport avec le palmier. « Il faut le dire, les agriculteurs ont toujours travaillé chacun de son côté, et chacun avait des pratiques qui n’étaient pas bonnes et, ce manque de communication nuit beaucoup à la qualité et la durabilité de nos productions. Depuis qu’on assite à ces champs-écoles des producteurs, nous sommes plus soudés et moins isolés. » affirme Khaled agriculteur. La mise en œuvre de ces trois écoles-champs producteur repose sur une approche qui se base essentiellement sur un apprentissage par la pratique, des échanges de connaissances et des savoirs faire entre générations d’agriculteurs. Elles ont favorisé des pratiques participatives et encouragé la prise de conscience des agriculteurs sur leur rôle crucial dans la prévention et la gestion des risques d’infestation de tout parasite des oasis dans le sud de la Tunisie. Un des agriculteurs déclare avoir découvert l’importance du toilettage des palmiers, pratique négligée, qui permet d’éliminer de potentiels parasites et prévenir des infestations. Dans ces écoles, la pollinisation aussi a été expérimentée autrement soit, manuellement, soit avec une machine, et dans la durée, elle est observée, elle est comparée et les récoltes expérimentales permettent d’orienter les agriculteurs pour l'adoption de pratiques et de techniques agricoles durables, de partager les expériences communes et des connaissances acquises par eux-mêmes et validées par les experts et facilitateurs qui les encadrent. Cette approche a permis de développer de nouvelles compétences et d'élaborer, voire inventer des solutions novatrices, adaptées à leur contexte local.
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Communiqué de presse
11 septembre 2024
L’Assemblée générale clôt sa soixante-dix-huitième session marquée par le conflit à Gaza, la relance des ODD et les préparatifs du Sommet de l’avenir
Cette session n’aura pas été « de tout repos », a reconnu M. Francis, rappelant que, dès septembre 2023, la semaine de haut niveau a été suivie du Sommet sur les objectifs de développement durable (ODD) et du Dialogue de haut niveau sur le financement du développement, deux événements dont il a attribué le succès à la diplomatie multilatérale. Il a également rappelé l’organisation en avril de la toute première Semaine du développement durable, dans le but de donner une dynamique nouvelle aux efforts de développement avant le Sommet de l’avenir prévu dans quelques jours. M. Francis a déclaré avoir donné la priorité, au cours de sa présidence, à l’égalité entre les femmes et les hommes, avec notamment le rétablissement du Conseil consultatif pour l’égalité des genres. Il a dit avoir pris en compte les préoccupations légitimes des États vulnérables et s’est félicité de la création des liens de confiance et de solidarité entre les États Membres pour prendre à bras-le-corps des questions globales pressantes. Évoquant ses visites dans 31 pays, notamment en Haïti, au Soudan et en Ukraine, le Président sortant a dit avoir passé un message de solidarité et d’appui inébranlable. Il a regretté, compte tenu des circonstances sur le terrain, de ne pas avoir pu rencontrer des Israéliens et des Palestiniens sur le théâtre des événements actuels. Confiant avoir discuté de cette situation avec un grand nombre de dirigeants, il a souhaité que les efforts en cours permettent d’aboutir à un cessez-le-feu à Gaza, « même temporaire », et conduisent à un processus politique visant à établir une paix durable pour le bien des peuples de la région. Soucieux de la pleine mise en œuvre des résolutions de l’Assemblée générale, M. Francis a tout particulièrement exhorté la Fédération de Russie à respecter le droit international en Ukraine. Il a par ailleurs rappelé que, sous sa présidence, a été lancée l’initiative relative au droit de veto, qui a permis d’entendre les voix des États Membres lorsque le Conseil de sécurité se trouve paralysé. Le Président sortant a aussi souligné la nécessité de respecter les droits humains et a formé le vœu que soit proclamée une deuxième Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (la première couvrait la période 2015-2024), avec un accent sur la justice réparatrice. Alors que de nombreux États sont pris au piège de l’endettement et contraints de choisir entre les plans d’avenir et la prévention des risques de catastrophes produites par les dérèglements climatiques, M. Francis a appelé à se concentrer sur le financement du développement et à aller au-delà du simple PIB par habitant pour mesurer la santé économique d’un pays. Il s’est cependant réjoui de l’adoption de la résolution sur l’indice de vulnérabilité multidimensionnelle, « étape cruciale vers une évaluation plus équitable ». Déplorant que le monde soit « loin d’être sur la bonne voie pour atteindre les ODD d’ici à 2030 », il a également averti que, si l’objectif de 1,5 °degré Celsius n’est pas respecté, « des millions de personnes se trouveront dans une situation vulnérable aux quatre coins du monde ». Il a dit compter sur la réunion plénière de haut niveau sur les menaces existentielles liées à l'élévation du niveau de la mer, prévue le 25 septembre, pour avancer sur ces questions alors que « notre marge de manœuvre se réduit comme peau de chagrin ». À ses yeux, seule la durabilité permettra d’assurer l’avenir de notre planète commune. L’engagement de M. Francis tout au long de cette soixante-dix-huitième session a été salué par le Secrétaire général, M. António Guterres, qui a rappelé le rôle inestimable qu’il a joué dans le succès du Sommet sur les ODD, son leadership dans les préparatifs du Sommet de l’avenir, ainsi que son plaidoyer inlassable en faveur de l’égalité des sexes et de la participation des jeunes. Après l’observation d’une minute de prière ou de méditation silencieuse, le Président élu pour la soixante-dix-neuvième session a prêté serment devant l’Assemblée. M. Yang s’est engagé à exercer les fonctions qui lui sont confiées en toute loyauté, discrétion et conscience, dans le seul intérêt des Nations Unies et conformément à la Charte des Nations Unies et au code de conduite du Président de l’Assemblée générale. La soixante-dix-neuvième session de l’Assemblée s’ouvrira cet après-midi à 15 heures. CLÔTURE DE LA SOIXANTE-DIX-HUITIÈME SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALEDéclarations M. ANTÓNIO GUTERRES, Secrétaire général de l’ONU, a constaté que la soixante-dix-huitième session de l’Assemblée générale s’achève au terme d’une année tumultueuse, « une année de pauvreté, d’inégalité et d’injustice persistantes », mais aussi « une année de division, de violence et de conflit ». Une année qui a été « encore une fois la plus chaude jamais enregistrée », a-t-il ajouté, notant toutefois que cette session se termine également « à un moment d’espoir et d’inspiration croissants quant à ce que nous pouvons réaliser si nous travaillons ensemble ». Cet esprit de solidarité transparaît dans les réalisations de cette Assemblée au cours de l’année écoulée, a observé M. Guterres, pour qui, grâce aux outils intemporels de la diplomatie, du dialogue et du débat, cette soixante-dix-huitième session a travaillé pour apporter des solutions et de l’espoir aux peuples et à la planète. Le Chef de l’ONU a profité de cette déclaration de clôture pour rendre un hommage appuyé à M. Dennis Francis, Président sortant de l’Assemblée générale, qui, sous le thème « Paix, prospérité, progrès et durabilité », a non seulement porté les besoins des petits États insulaires en développement comme le sien -Trinité-et-Tobago- mais aussi convoqué la réunion de haut niveau sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies en septembre dernier. M. Francis a également joué un rôle inestimable dans le succès du Sommet sur les objectifs de développement durable (ODD), qui a abouti à une forte démonstration de soutien politique en faveur d’une relance des ODD et d’une réforme de l’architecture financière mondiale afin qu’elle serve mieux les pays en développement, et n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme et d’inspirer des actions contre l’élévation du niveau de la mer. Il a par ailleurs convoqué la toute première Semaine du développement durable à l’Assemblée générale, a rappelé M. Guterres, avant de louer le leadership du Président sortant dans les préparatifs du Sommet de l’avenir de ce mois-ci, ainsi que son plaidoyer inlassable en faveur de l’égalité des sexes et de la participation des jeunes. Après avoir remercié M. Francis, au nom de toute la « famille des Nations Unies », pour ses efforts au cours de l’année écoulée, le Secrétaire général s’est dit impatient de collaborer avec son successeur, M. Philémon Yang, du Cameroun, pour faire avancer ces travaux au cours de la prochaine session. L’efficacité de l’ONU et du système multilatéral lui-même dépend de l’engagement des États Membres à son égard, a-t-il souligné, appelant à considérer la soixante-dix-neuvième session comme « un moment où le monde peut apporter la confiance, les solutions et la paix dont notre monde a besoin ». M. DENNIS FRANCIS, Président de la soixante-dix-huitième session de l’Assemblée générale, a déclaré que cette session n’a pas été de tout repos. Elle a commencé au mois de septembre 2023 avec la semaine de haut niveau suivie du Sommet sur les objectifs de développement durable (ODD) et le Dialogue de haut niveau sur le financement du développement. Il a attribué cette réussite à la diplomatie multilatérale qui a accouché d’une déclaration politique historique visant notamment à éradiquer la pauvreté et la faim, à combattre les inégalités et ériger des sociétés pacifiques, à ne laisser personne sur le côté, à prévenir les pandémies et à lutter contre la tuberculose. Le Président a aussi rappelé la semaine du développement durable et les événements parallèles qui visaient à enclencher une dynamique nouvelle plus forte avant le Sommet de l’avenir. Il s’est réjoui d’une présidence qui a donné la priorité à l’égalité entre les femmes et les hommes avec notamment le rétablissement du Conseil consultatif pour l’égalité des genres. Il a dit avoir pris en compte les préoccupations légitimes des États vulnérables et s’est félicité de la création des liens de confiance et de solidarité entre les États Membres pour prendre à bras-le-corps des questions globales pressantes. M. Francis s’est dit très heureux d’avoir continué cette année avec le programme de bourse de la présidence de l’Assemblée générale qui a permis aux pays sous-représentés de travailler au sein du système des Nations Unies et du multilatéralisme et aussi d’améliorer leur participation effective et concrète aux négociations multilatérales.L’Assemblée générale doit rester pertinente vis-à-vis des 8 milliards d’êtres humains qui vivent sur cette planète, a exhorté son Président estimant que les États Membres « sont profondément endettés vis-à-vis de tous ceux qui œuvrent en première ligne et qui travaillent sur le terrain malgré les contraintes budgétaires et autres sources de frustration ». En servant avec fierté et abnégation sous l’étendard des Nations Unies, ils apportent du secours, de l’espoir et un appui aux personnes du monde entier y compris les personnes les plus marginalisées. S’agissant d’Haïti et de l’Ukraine, deux pays où il faut sauver des vies, le Président a dit avoir pu passer un message de solidarité et d’appui inébranlable. Il a regretté, en raison des circonstances rencontrées sur le terrain, de ne pas avoir pu rencontrer des Israéliens et des Palestiniens sur le théâtre des événements actuels. Il a affirmé avoir discuté de la situation, y compris avec le pape François. Les efforts qui sont en cours devront permettre d’aboutir à un cessez-le-feu, a-t-il espéré. En Haïti, au Moyen-Orient, en Afrique et en particulier dans la bande de Gaza, il a appelé à la pleine mise en œuvre des résolutions de l’Assemblée générale et à la remise en liberté immédiate et sans condition de tous les otages. Il a exhorté la Fédération de Russie à respecter le droit international en Ukraine conformément aux résolutions de l’Assemblée générale. Par ailleurs, la mise en œuvre de l’initiative relative au droit de veto a permis d’accroître la transparence du travail du Conseil de sécurité, a-t-il apprécié. Le Président a aussi souligné la nécessité de respecter les droits humains et a exhorté à protéger les droits des personnes d’ascendance africaine. Il s’est indigné que des millions d’individus continuent de vivre dans une pauvreté terrifiante, dans le désespoir et dans l’indignité, en souffrant de privation et de faim. Se désolant du « piège de l’endettement » des pays en développement, il a fait remarquer qu’il leur est impossible de choisir entre les plans de développement pour garantir leur avenir et les mesures à prendre pour faire face aux risques de catastrophes produites par le dérèglement climatique. Appelant à se concentrer avec détermination sur le financement du développement, le Président a recommandé de ne pas utiliser uniquement la mesure du produit intérieur brut (PIB) par habitant pour évaluer la santé économique d’un pays, car beaucoup de nations doivent consacrer une bonne part de leurs ressources à la riposte face aux chocs. Il a donc salué l’adoption de la résolution prévoyant l’utilisation d’un indice de vulnérabilité multidimensionnelle. Le Président a également misé sur les avancées dans les domaines de l’intelligence artificielle, des technologies numériques ou de l’innovation scientifique, qui sont des promesses d’avenir meilleur et de conditions de vie plus prospères pour tout le monde. Le Président a insisté sur l’importance de la durabilité, de la paix et de la prospérité avant de déplorer la lenteur des progrès qui nous a mis sur une mauvaise voie pour atteindre les ODD d’ici à 2030. Si l’objectif de 1,5°degré Celsius n’est pas respecté, si l’Accord de Paris sur le climat n’est pas réalisé, des millions de personnes se trouveront dans une situation vulnérable aux quatre coins du monde et souffriront des effets dévastateurs des changements climatiques, a-t-il prédit. Il a espéré que les dirigeants du monde examinent ces questions de manière approfondie, lors de la réunion plénière de haut niveau sur les menaces existentielles liées à l’élévation du niveau de la mer qui aura lieu le 25 septembre, au moment où notre marge de manœuvre pour éviter les pires répercussions du réchauffement climatique se réduit comme peau de chagrin. « La durabilité est le fil rouge qui connecte tous les aspects de nos travaux. » Le Président a donc exhorté à choisir la durabilité, qui permettra de garantir notre avenir sur cette planète partagée. M. Francis a terminé sa déclaration en réitérant l’importance du système multilatéral que représentante l’ONU, celle-ci demeurant « l’une des plus grandes forces positives au monde ».
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Communiqué de presse
11 septembre 2024
Coup d’envoi de la nouvelle session de l’Assemblée générale des Nations Unies
Dans un discours, le Président de cette 79e session, Philémon Yang, du Cameroun, a énuméré les nombreux défis auxquels le monde est confronté, qu’il s’agisse du changement climatique, des conflits qui font rage au Soudan, en Haïti, en Ukraine et à Gaza, de la pauvreté et de la faim, et des discours de haine.« La liste s’allonge, semant le doute sur notre capacité collective à nous unir pour le bien commun », a-t-il estimé.Coopération internationale« Nous devons répondre à ces doutes par un appel clair à l’action, en nous inspirant de la Charte des Nations Unies et des principes du multilatéralisme. Nous devons démontrer que la coopération internationale reste l’outil le plus efficace à notre disposition pour répondre aux problèmes profonds et sans frontières auxquels nous sommes confrontés », a affirmé Philémon Yang. « Car le multilatéralisme est ce qui nous permet de mobiliser nos ressources et notre ingéniosité collectives pour réaliser les plus grandes aspirations de l’humanité : la paix, la justice et le développement durable, entre autres ».Selon lui, l’Assemblée générale, avec sa composition quasi universelle de 193 États membres, constitue « notre plateforme la plus puissante pour concrétiser pleinement sa promesse ». « Il nous appartient de veiller à ce que les bénéfices du multilatéralisme et de la coopération internationale soient partagés régulièrement et équitablement, sans laisser personne de côté », a-t-il ajouté.Philémon Yang a souligné que les priorités de sa Présidence, qui dure un an, inclueront la croissance économique durable, la paix et la sécurité, les droits de l’homme, la coordination des efforts humanitaires, et la lutte contre le terrorisme.Le Secrétaire général de l'ONU promet son soutienLe Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a noté que Philémon Yang apportait à sa nouvelle fonction « une riche expérience », notamment ses années en tant que Premier ministre du Cameroun. Il lui a promis son « plein soutien » au cours de l’année à venir.« Alors que nous ouvrons cette 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, nous sommes confrontés à un monde en difficulté. Mais la bonne nouvelle est que nous pouvons faire quelque chose pour y remédier », a estimé le Secrétaire général.« Depuis le premier jour, les Nations Unies sont le lieu des solutions multilatérales, fondées sur la collaboration, le dialogue, la diplomatie et la Charte des Nations Unies. Et c’est le lieu où le respect de l’autre, de la dignité et des droits de l’homme qui appartiennent à chaque membre de la famille humaine, prend vie », a-t-il ajouté.Selon M. Guterres, c’est au sein de cette Assemblée que des solutions sont élaborées. « Et nous avons besoin de solutions à tous les niveaux », a-t-il dit, citant le développement durable, la pauvreté et les inégalités, le progrès économique et la création d’emplois pour tous, les conflits, la catastrophe climatique et l’intelligence artificielle.« Face aux défis qui nous attendent, l’Assemblée générale des Nations Unies reste un outil indispensable et une voie vitale vers un avenir pacifique et juste pour tous », a affirmé le Secrétaire général. Clôture de la 78e sessionPlus tôt dans la journée, l’Assemblée générale a clos sa 78e session, le chef de l’ONU notant que l’année écoulée avait été marquée par la pauvreté, les inégalités et les conflits persistants, et soulignant qu’il s’agissait également de l’année la plus chaude jamais enregistrée.M. Guterres a salué le leadership du Président de cette 78e session, Dennis Francis, de Trinité-et-Tobago.Ce dernier a souligné les principales réalisations de la 78e session et de sa Présidence et a rappelé aux Etats membres que si les défis auxquels la communauté internationale est confrontée sont complexes, « ils ne sont certainement pas au-delà de nos capacités à les surmonter ».Il a souligné l’importance de l’unité, exhortant les nations à faire face aux défis mondiaux avec toutes les ressources disponibles pour construire un avenir plus sûr, réitérant l’importance des Nations Unies comme « l’une des plus grandes forces du bien dans le monde » et estimant qu'il fallait « travailler dur pour assurer sa longévité ».Lors de la clôture de cette 78e session, Philémon Yang, Président élu de la 79e session a prêté serment, déclarant qu’il s’acquitterait honnêtement de ses fonctions de Président de l’Assemblée générale, en agissant « en toute loyauté, discrétion et conscience ».
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