Dernières actualités
Communiqué de presse
23 juin 2025
La nouvelle Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, Mme Rana Taha, a présenté aujourd’hui sa lettre de nomination à M. Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.
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Communiqué de presse
20 juin 2025
Dans une interview accordée à TAP : l’ONUDI réaffirme son engagement à soutenir la Tunisie dans sa transition vers un secteur industriel intelligent et durable.
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Communiqué de presse
16 juin 2025
Le Ministre de la Santé ouvre un atelier régional sur le traitement aux agonistes opioïdes en partenariat avec l’ONUDC et ONUSIDA
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Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
07 mai 2024
Stimuler l'ambition, Offrir la dignité, plaide la Vice-Secrétaire générale de l'ONU auprès de la Plateforme de Collaboration Régionale pour l'Afrique
La Vice-Secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina J. Mohammed, a appelé à faire preuve d’une plus grande ambition et à un leadership renforcé de la part des pays africains lors de son dialogue annuel avec les Directeurs régionaux des entités de l'ONU, lors de la réunion de la Plateforme de collaboration régionale pour l'Afrique (RCP) qui s'est tenue la semaine dernière à Addis-Abeba. Le dialogue de cette année, tenu en marge du 10e Forum régional africain sur le développement durable, visait non seulement à discuter des défis auxquels est confronté le continent, mais également à identifier les opportunités et à forger des voies claires pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.Mme Mohammed a souligné la nécessité de veiller à ce que chaque Africain puisse vivre une vie de dignité, soutenue par une approche collective et transformative de l'ONU, adaptée aux besoins uniques et diversifiés de chaque pays."Les gens disent souvent que l'Agenda 2030 est trop ambitieux et trop chargé, mais lorsque je le considère, je le vois comme la base sur laquelle vous devriez vous appuyer pour garantir une vie de dignité », a-t-elle exprimé..La RCP pour l'Afrique sert de plateforme continentale où les entités régionales de l'ONU convergent pour relever les défis qui dépassent les mandats individuels et les frontières nationales. Les membres de la Plateforme ont exploré toute une série de questions plus larges et interconnectées telles que l'action climatique, les systèmes alimentaires, la paix et la sécurité, s'alignant sur l'objectif de façonner une ONU plus réactive pour naviguer dans les complexités du monde d'aujourd'hui. La réunion a été modérée par Yacoub El-Hillo, le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement. L'un des deux Vice-Présidents de la RCP pour l'Afrique, Claver Gatete, qui est également le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU, a souligné que la RCP offre une opportunité de réflexion interne au sein du système de l'ONU, nous permettant d'évaluer ensemble notre collaboron et de prioriser les actions qui favorisent réellement les progrès vers la réalisation des ODD.Haut du formulaireUne réponse significative qui a émergé était le rôle des données dans la rationalisation de la mise en œuvre des ODD. La disponibilité et la qualité des données affectent tous les aspects du développement durable, car elles aident à prendre des décisions éclairées, à formuler des politiques efficaces et à concevoir des interventions ciblées.La Vice-Secrétaire générale adjointe a souligné un retard notable dans la réalisation des ODD en raison du manque de données fiables. "Nous prenons du retard sur les ODD. Il est difficile de savoir dans quelle mesure [...] parce que les références - les données - ne sont pas disponibles", a-t-elle déclaré, soulignant le rôle crucial des membres de la RCP pour l'Afrique dans l'amélioration de la disponibilité des données de référence.La RCP pour l'Afrique a déjà fait des progrès notables dans ce domaine, comme en témoigne le cas du Soudan, où des perturbations dans les structures régulières de l'ONU ont incité une équipe technique, facilitée par la RCP pour l'Afrique, à garantir la continuité de la collecte et de la disponibilité des données pour la planification du développement post-conflit. De plus, les discussions ont souligné l'importance de renforcer la capacité d'analyse des données des pays africains, en mettant l'accent sur l'engagement de nouveaux acteurs.L'impératif de "rester et de fournir" a été un autre thème significatif. Les Directeurs régionaux des entités des Nations Unies ont souligné l'engagement de l'ONU à maintenir sa présence et à poursuivre ses efforts de développement durable dans les régions touchées par les crises, plutôt que de se retirer en période difficile. L'autre Vice-Présidente de la RCP pour l'Afrique, Ahunna Eziakonwa, qui occupe aussi le poste de Directrice régionale pour l'Afrique du Programme de développement des Nations Unies, a souligné l'importance de veiller à ce que les jeunes en particulier soient en mesure de mener des vies productives malgré les crises en cours."On ne peut pas mettre en pause le développement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir l'engagement, même en période politiquement délicate", a déclaré Mme Eziakonwa.Pour accélérer les progrès vers les ODD et l'Agenda 2063 de l'UA, des investissements robustes sont essentiels. Plus précisément, la discussion a souligné l'importance critique de tirer parti du soutien du secteur privé pour les objectifs mondiaux.Les participants ont discuté de la nécessité d'un soutien financier et de ressources accrues pour l'Afrique afin de faire face efficacement au changement climatique, en mettant l'accent particulier sur le soutien aux femmes, qui sont souvent les plus durement touchées par les changements environnementaux.Le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, a aidé à contextualiser cela en vue du prochain Sommet de l'avenir, qui présente une opportunité unique de progresser vers un système multilatéral revigoré. Il a tiré la sonnette d'alarme en indiquant que la participation actuelle de l'Afrique à la phase de négociation du Pacte pour l'avenir est en deçà de ce que les enjeux exigent et de ce dont l'Afrique pourrait bénéficier, plaidant en faveur d'un Pacte pour l'avenir plus orienté vers l'action et ambitieux.La réunion de cette année a également été suivie par le Secrétaire général adjoint chargé de la Jeunesse, Felipe Paullier, qui a souligné l'impératif des efforts de collaboration transfrontaliers et inter-mandats, en mettant un accent particulier sur les voix des jeunes africains.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants. , filtered_html
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants. , filtered_html
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Histoire
04 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD. Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'AvenirLes Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec lesinstitutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En conclusion, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.نائبة الأمين العام للأمم المتحدة تشجع تضامن المنسقين المقيمين مع الشباب الأفريقي من أجل تسريع أهداف التنمية المستدامة احتل موضوع الشباب والنساء في أفريقيا فحوى المناقشات خلال الاجتماع السنوي الذي عقدته نائبة الأمين العام للأمم المتحدة أمينة محمد مع المنسقين المقيمين من جميع أنحاء القارة. وقد تم التركيز خاصة على تسريع التقدم نحو أهداف التنمية المستدامة وضمان سماع صوت أفريقيا بوضوح في المفاوضات الدولية في قمة المستقبل المقبلة.فباعتبارها أحدث قارة على وجه الأرض، تواجه أفريقيا تحديات فريدة من نوعها من شأنها أن تبطئ التقدم في تحقيق أهداف التنمية المستدامة وتغذي خيبة الأمل بشأن جدوى السياسات الحالية وأهميتها للناس. وشددت السيدة أمينة محمد على الضرورة الملحة لاستعادة الأمل للشباب والشابات الأفارقة وجعل التنمية المستدامة حقيقة بالنسبة لهم. وقالت: "هذه هي القارة الأكثر تخلفا عن الركب، ولذا يتعين علينا أن ننهض بها"."يمكننا التغيير، وأمامنا ست سنوات من أجل ذلك، لكن علينا أن نعمل مع الشباب ومع النساء”.علما وأن الحوار الاستراتيجي لهذا العام التأم في العاصمة الإثيوبية أديس أبابا، على هامش المنتدى الإقليمي الإفريقي العاشر للتنمية المستدامة في الفترة من 23 إلى 25 أفريل 2024. وأدار الجلسة المدير الإقليمي لمكتب التنسيق الإنمائي التابع للأمم المتحدة في أفريقيا السيد يعقوب الحلو.وركزت نائبة الأمين العام أمينة محمد على ضرورة قيام الأمم المتحدة بتعبئة خبراتها ودعمها للحكومات الأفريقية. وأبرزت أن الجهود التعاونية يجب أن تضمن تسريع ترجمة أهداف التنمية المستدامة إلى قوانين وسياسات وبرامج تجعل المجتمعات قادرة على الصمود في وجه الأزمات وعلى توقع تأثيرها على أهداف التنمية المستدامة والاستجابة لها.كما أكدت في كلمتها أنه "علينا أن نتعامل مع حالة الطوارئ التنموية باستخدام أداة الوقاية، وأداة التعافي، وأداة السبب الجذري وغيرها من الأدوات لتسريع أهداف التنمية المستدامة". وجدد غاي رايدر وكيل الأمين العام لشؤون السياسات، دعوة السيدة أمينة محمد للعمل، وشدد على ضرورة إعطاء الأولوية للأصوات الأفريقية في عمليات صنع القرار العالمية التي تسبق قمة المستقبل المزمع انعقادها في سبتمبر. وقدم الخطوط العريضة للتقدم المحرز في ميثاق المستقبل، وهو الوثيقة الختامية للقمة. وبين ركائزها الخمس: تمويل التنمية؛ السلام والأمن الدوليين؛ العلوم والتكنولوجيا والابتكار؛ الشباب والأجيال القادمة؛ وتحويل الحوكمة العالمية. وقال أن " هذه القمة ومحتوى الاتفاقية مهمان للغاية بالنسبة لأفريقيا." وحذر من أن الروايات والأولويات الأفريقية غير ممثلة بشكل كافٍ في عملية التفاوض في نيويورك، ودعا المنسقين المقيمين لمزيد من الدعم للتأكد من وصول صوت أفريقيا.وتجدر الإشارة إلى أن قمة المستقبل ستعتمد على نتائج قمة أهداف التنمية المستدامة التي عقدت العام الماضي، حيث قدم الأمين العام للأمم المتحدة أنطونيو غوتيريش لقادة العالم ست مسارات تحويلية تهدف إلى معالجة المجالات الحيوية مثل النظم الغذائية، والحصول على الطاقة، والاتصال الرقمي، والتعليم، والوظائف، وتغير المناخ - وكلها تحديات مترابطة تتطلب تحولا منهجيا لتحقيق أهداف التنمية المستدامة.المنسقون المقيمون يرسمون المسار نحو قمة المستقبلخلال الاجتماع، تبادل المنسقون المقيمون الأفكار مع السيدة أمينة محمد حول النجاحات والتحديات في تسريع تنفيذ أهداف التنمية المستدامة ومناقشة المسارات الاستراتيجية لدعم الحكومات والشركاء.ومن بين العديد من المبادرات الرئيسية المختلفة التي تمت مشاركتها بين المنسقين المقيمين، قدم المنسق المقيم لإثيوبيا رامز الأكبروف، أمثلة على المبادرات التي تدمج أنظمة الأغذية الزراعية بالتكيف مع المناخ، وتدعم سبل عيش النساء والشباب في المجتمعات المهمشة. وأشارت المنسقة المقيمة في مصر إيلينا بانوفا إلى جهودها في إشراك المؤسسات المالية الدولية والقطاع الخاص في المناقشات مع الحكومة حول المسارات التحويلية والاستعدادات لقمة المستقبل.وقالت المنسقة المقيمة لليسوتو أماندا موكواشي إن مخصصات الميزانية الوطنية للحكومة تتماشى مع تعهدها السياسي فيما يتعلق بالتحول الرقمي والحصول على الطاقة ويمكن استخدامها كممارسة ناجحة في قمة المستقبل.قامت كابو فيردي أيضًا بمواءمة خطتها للتنمية الوطنية بشكل كامل مع تسريع أهداف التنمية المستدامة، مع التركيز على الوظائف والحماية الاجتماعية وتغير المناخ والاتصال الرقمي. وعلى نحو مماثل، نظمت غانا حواراً وطنياً مع الحكومة ومجموعات المجتمع المدني وغيرها من الشركاء لتساعد في دمج المساءلة عن التزام قمة أهداف التنمية المستدامة في المقترحات المقدمة لقمة المستقبل.وشدد المنسق المقيم لبوتسوانا ضياء شودري على نقص تمثيل الشباب في محادثات السياسة الأفريقية وضرورة إعادة إشراكهم كشركاء استراتيجيين. وقال "ما نريد القيام به هو تشجيع الشباب على رؤية التنمية باعتبارها ماراثون، وليس مجرد سباق سريع ينظم بضع مرات في السنة".أقرت المناقشات بالدور الحاسم الذي يلعبه صندوق أهداف التنمية المستدامة المشترك في الاستفادة من الشراكات والتمويل التحفيزي لأهداف التنمية المستدامة، إلا أن إصلاح الهيكل المالي لأهداف التنمية المستدامة يظل أمرًا أساسيًا وفي إعادة صياغة الحوار مع المؤسسات المالية الدولية بشأن تمويل أهداف التنمية المستدامة. وحضر الاجتماع عدد من كبار صناع القرار في الأمم المتحدة، منهم الممثل الخاص للأمين العام ورئيس مكتب الأمم المتحدة لدى الاتحاد الأفريقي بارفيه أونانغا-أنيانغا، والمستشارة الخاصة لشؤون أفريقيا كريستينا دوارتي، والمنسق الخاص للتنمية في منطقة الساحل بأفريقيا، عبدلاي مار ديي، والأمين العام المساعد لتنسيق التنمية أوسكار فرنانديز تارانكو والأمين العام المساعد للشباب فيليبي بولييه.وفي الختام، جددت نائبة الأمين العام عزم منظومة الأمم المتحدة للتنمية على تحقيق الأهداف الطموحة المنصوص عليها في أهداف التنمية المستدامة. وقالت: "أمامنا ست سنوات لدفع هذه الأجندة بسرعة كبيرة. نحن لا نتقاعس ولا نستسلم". , filtered_html
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Histoire
19 janvier 2024
L’OIM aide 392 migrants à rentrer chez eux depuis la Tunisie et à reconstruire leur vie
Au cours des trois derniers jours, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, de 392 migrants bloqués depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine, notamment : le Burkina Faso (163 personnes), la Gambie (165 personnes), la Guinée (7 personnes), le Libéria (1 personne), le Mali (33 personnes) et le Sénégal (23 personnes).
En étroite collaboration avec le gouvernement tunisien, à travers ses autorités représentatives dans les gouvernorats de Médenine, Sfax et Tataouine, et des partenaires clés tels que le Croissant-Rouge tunisien (CRT), et en coordination avec les bureaux de l'OIM dans les pays d'origine et les bureaux régionaux de l'OIM, l'OIM fournit une assistance sur mesure aux migrants souhaitant rentrer, y compris des services avant le départ et après l'arrivée par le biais des programmes d'aide au retour volontaire et à la réintégration.
À leur retour, les 392 migrants bénéficieront d’une aide à la réintégration sur mesure pour reconstruire leur vie et réintégrer leur communauté.
« J'ai quitté mon mari et mon garçon de 11 ans en Gambie alors que j'étais enceinte de 3 mois. De retour chez moi, j'espère faire quelque chose de significatif et pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et me reconstruire. L'OIM m'aidera à relancer et rénover ma petite boutique qui vend et achète des produits pour femmes (vêtements, parfums et chaussures), » partage Awa, 30 ans, avant d'embarquer.
Le retour dans le pays d'origine représente souvent un défi important pour les migrants, car ils peuvent rencontrer des difficultés à reconstruire leurs réseaux sociaux et économiques et à se réintégrer dans leur communauté d'origine.
Tout au long du processus global de retour et de réintégration, l’OIM propose différents types de soutien à plusieurs niveaux (économique, social et psychosocial), en tenant compte de la nature multidimensionnelle du processus de réintégration.
« Une fois au Mali, les migrants de retour bénéficient d’une assistance complète et durable à la réintégration. Cela comprend un soutien économique, tel que la formation professionnelle et le développement de petites entreprises, pour aider les migrants à se doter de moyens de subsistance stables. En outre, l’OIM propose un soutien psychosocial et des initiatives communautaires visant à favoriser la cohésion sociale et à relever les défis auxquels les migrants de retour sont confrontés pour réintégrer leur communauté, » déclare Olivier Grosjean, Chef de mission par intérim de l’OIM au Mali.
En 2023, l'OIM a aidé 2 557 migrants à rentrer volontairement depuis la Tunisie vers leur pays d'origine, ce qui représente une augmentation de 45 % par rapport à 2022, où 1 614 migrants avaient reçu une assistance au retour volontaire et à la réintégration.
« L’assistance au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM a toujours été une bouée de sauvetage pour les migrants qui souhaitent rentrer chez eux mais n’en ont pas les moyens. Cette assistance humanitaire aide les migrants non seulement à rentrer en toute sécurité, mais également à améliorer leur statut social, psychosocial et économique au sein de leurs communautés, » témoigne Dawda Njie, Assistant à la Réintégration de l'OIM en Gambie.
Grâce à une approche intégrée de la réintégration qui soutient à la fois les migrants et leurs communautés, les migrants de retour ont le potentiel de contribuer au développement local et d'atténuer certains facteurs de migration irrégulière.
Moussa, de retour au Burkina Faso, a reçu une formation professionnelle en soudage d'une durée de six mois, du matériel de soudage et une aide pour la location d'un logement.
« Aujourd’hui, mon travail me rapporte bien et il profite à ma famille. Cela me donne parfois l’occasion d’aider d’autres personnes, » déclare-t-il.
Ces retours ont été rendus possibles grâce au programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique du Nord (MPRR-NA), financé par l'Union européenne. Lancé en janvier 2023, l'objectif global de ce programme est de contribuer au renforcement de la protection des migrants et des systèmes de réintégration durable en Afrique du Nord, tout en améliorant le soutien aux migrants bloqués ainsi qu'en renforçant les systèmes nationaux de retour et de réintégration dans toute la région de l'Afrique du Nord.
Pour plus d'information veuillez contacter :
En Tunisie: iomtunispublicinfo@iom.int
Au Caire: telyan@iom.int
À Dakar: hdjigo@iom.int
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Histoire
07 novembre 2023
Les produits du terroir : un vecteur puissant de développement régional
Découlant de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir qui a été conçue en 2022, une nouvelle dynamique s’est créée à Kairouan et à Nabeul autour de leurs produits du terroir phares. Il s’agit de la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar, l’huile d’olive Oueslati, à Kairouan, de la harissa, l’eau de fleurs d’oranger bigaradier et des figues de barbarie de Bouargoub, à Nabeul.
En 2016, devant l’intérêt croissant des consommateurs pour des aliments de qualité, provenant d’un savoir-faire agricole traditionnel et de techniques de transformations ancestrales, un inventaire des produits du terroir tunisien a été réalisé. Ce travail engagé par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et le Ministère de l’Industrie et des PME avec l’appui du PAMPAT (Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), a identifié 220 produits typiques couvrant toute la Tunisie. S’en est suivi en 2017 la première édition du Concours Tunisien des Produits du Terroir mis en œuvre de façon bisannuelle par l´ l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) avec l´appui du PAMPAT www.concours-terroir.tn. Cet évènement, en particulier, qui est cette année 2023 à sa quatrième édition, présente à chaque fois une palette très diversifiée de produits susceptibles de créer une dynamique économique locale et nationale, d’autonomiser les femmes rurales, d’ancrer les populations dans leurs villes et villages et d’impulser un nouveau type de tourisme, fondé sur la gastronomie, le patrimoine culturel et les savoir-faire régionaux. Un tourisme alternatif pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie .
Dans un enchainement logique, et afin de mieux organiser, développer et pérenniser un large répertoire de trésors du goût jalonnant le pays, le Ministère de l ‘Agriculture et l´APIA avec l´appui du projet PAMPAT a lancé en 2022 la mise en œuvre de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir.
Une mobilisation régionale puissante
Le développement de cette Stratégie a été suivi par un comité de pilotage où sont représentés différents ministères, celui de l’Agriculture, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l´Economie, du Commerce, de l’Industrie ainsi que le Ministère de l’Environnement afin de garantir l’implication de toutes les parties prenantes dans cette nouvelle aventure.
Les deux régions pilotes choisies pour la mise en œuvre de la Stratégie ont été Kairouan et Nabeul. Dans ces deux gouvernorats, la machine s’est mise en marche pour réunir tous les acteurs concernés et mener ensemble une réflexion de fond sur la démarche à suivre .
« La mobilisation au niveau des régions a été forte. Si à Nabeul nos partenaires les plus engagés pour la concrétisation sur le terrain de la Stratégie viennent de la société civile, de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul notamment, à Kairouan nous avons travaillé surtout avec les institutions mais également avec les opérateurs privés», constate Dorsaf Ben Ahmed, sous-directeur des fruits à la Direction Générale de la Production Agricole au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
En effet, dans chacun des deux gouvernorats ont été choisis d’une manière collégiale trois produits agroalimentaires phares. Selon une approche de coopération publique-privée réunissant institutions et producteurs privés, Kairouan, a opté de travailler, dès le mois de juin 2022, sur la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar et l’huile d’olive Oueslati d’El Ala, Haffouz et Oueslatia. De son côté, Nabeul a initié en juillet 2022 un processus pour mettre sous les projecteurs ses trois produits du terroir phares : la harissa, l’eau de fleurs d’oranger et les figues de barbarie de Bouargoub.
« Nous voulons offrir aux agriculteurs et aux producteurs des accompagnements pour mieux se structurer, améliorer la qualité de leurs produits, renforcer leur compétitivité et accéder au marché national et international. Cette nouvelle démarche pourrait faire des produits du terroir le vecteur du développement régional », affirme Lemia Chekir Thabet, coordinatrice nationale du projet PAMPAT.
Un processus pour créer de la valeur ajoutée
Dans les deux régions pilotes tout le monde s´est activé pour promouvoir les produits du terroir phares. Les priorités énoncées dans la Stratégie nationale sont la valorisation des produits, l´appui à l’entreprenariat, la promotion et commercialisation, le marketing territorial et enfin l’instauration des bases d’une bonne gouvernance pour le nouveau sous-secteur des produits du terroir tunisien.
Un des premiers pas réalisés dans les régions pilotes a été d’identifier et de recenser tous les acteurs concernés et intéressés par ce secteur (agriculteurs, transformateurs artisans, groupements industriels, épiceries fines, maisons d’hôte, tables d’hôte, restaurants, pâtisseries,…) et de former les uns et les autres sur l´approche collective de valorisation territoriale. Cette démarche a ouvert l’horizon des possibles devant les agriculteurs, les femmes rurales et les petits producteurs du secteur agroalimentaire. Par ailleurs, elle facilite la commercialisation de leurs produits du terroir. Une commercialisation, qui ambitionne de s’étendre de l’espace régional, à celui national pour atteindre l’international.
La création d’évènements autour des produits, tel des ateliers, des festivals, des cooking-shows ou l’initiation de routes touristiques thématiques constituent quelques exemples des mécanismes mis en place pour élargir le rayonnement de l’enivrante fleur d’oranger de Nabeul, de sa savoureuse harissa à la notoriété désormais internationale, de la figue de barbarie de Bouargoub, sans épines et cultivée en arrière-saison, des mille et un dérivés des roses de Kairouan au parfum unique apparentée à la très recherchée espèce « rose de Damas », de l’huile d’olive Oueslati au caractère fruité ou encore du figuier de barbarie d’El Ala, connu pour ses fruits au gros calibre et au goût très sucré. Tous ces atouts rendent possible l’accès à des salons internationaux et permettent d’inscrire les produits phares de Nabeul et de Kairouan sur différentes plateformes de vente à l’international.
Zouhair Bellamine , Président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul qui organise une fois par an le festival de l’harissa et le festival de la fleur d’oranger déclare : « Avoir pris part à toute cette démarche, engagée l’été 2022, me réjouit beaucoup puisqu’ une synergie entre plusieurs acteurs est née autour de ce projet ». Il ajoute : « Nous avons étendu la promotion de la harissa et du zhar (eau de fleur d´oranger), grâce au PAMPAT, pendant toute l’année en prenant part à divers évènements dans plusieurs villes de la Tunisie. Nous avons gagné une plus grande visibilité en tapant à d’autres portes comme les restaurants et les maisons d’hôtes et en instaurant une collaboration pérenne avec des chefs de renommée».
Inoubliables sont les expériences immersives
Stratégique est l’axe d´intervention relatif au marketing territorial. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région grâce, en particulier, à des techniques de communication qui mettent la lumière sur les produits du terroir. Ici aussi les idées ne manquent pas. A titre d’exemples, nous citerons le développement d’un logo régional relatif au terroir, la formation au storytelling et la communication sur des recettes typiques. Pour faire de ces deux régions pilotes des destinations gastronomiques, chaque acteur a son rôle à jouer pour l’intégration des produits dans les circuits touristiques, la mise en place de nouveaux évènements et concours culinaires, l´organisation d´ateliers thématiques vivants pour les touristes dans les maisons d’hôtes et gites ruraux et la conception d’une nouvelle offre attractive. En coordination avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), le projet PAMPAT a organisé récemment un circuit autour de la thématique de l’eau de fleur d’oranger, l’harissa et la figue de barbarie. Des journalistes et des représentants d’agences de voyage allemandes ont visité une distillerie et rempli eux-mêmes leurs bouteilles de zhar, ont préparé leur pot de harissa et ont testé l’huile de pépins de figue de barbarie fraichement pressé . Une expérience immersive qui semble les avoir marqués.
Imed Atig, qui vit et travaille à Nabeul , est producteur de harissa de la marque “Terroirs de Tunisie” et fait partie des acteurs fortement impliqués dans la valorisation des produits de la région. Il témoigne : « Le projet PAMPAT a renforcé nos capacités de production et nous a ouvert sur le monde en nous invitant à participer aux salons internationaux. Introduire le logo « Produits du terroirs de Nabeul » représente à mon avis le plus beau cadeau. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer encore davantage la dimension du tourisme culturel ».
Par ailleurs, la journée promotionnelle organisée à Kairouan autour de la rose, incluant des visites du marché des roses, de distilleries et de champs de rosiers, ainsi qu’une expo-vente des produits alimentaires et cosmétiques à base de rose a permis à un groupe de journalistes de découvrir cette fleur emblématique de la région. Ce sont les premiers pas vers la mise en place d’une route touristique de la rose qui se mettent en place à Kairouan.
L’huile d’olive Oueslati, grâce à son arôme unique, est elle aussi en phase de devenir un produit d’appel de la région de Kairouan pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs qui cherche à vivre de nouvelles expériences riches en saveurs et en découvertes.
Moez Naïri, expert national en monitoring et appui au développement territorial, qui travaille sur le projet PAMPAT exprime ses espoirs pour la reproduction du modèle appliqué à Nabeul et à Kairouan dans d’autres lieux de la Tunisie : « Il s’agit pour nous de concevoir les grandes lignes d’une approche de valorisation des produits de terroir, qui pourra être dupliquée dans toutes les régions de la Tunisie en l’adaptant à chaque fois aux spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque gouvernorat et aux particularités des produits locaux ».
Plusieurs défis restent à relever par tous les partenaires pour garantir la réussite de cette Stratégie nationale et en faire un nouveau modèle économique qui s’articulent autour des produits du terroir dans chacune des régions de la Tunisie. La route est longue mais les premiers jalons sont en train d’être mis pour baliser la voie.
Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org
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Histoire
16 octobre 2023
L'Engagement Inébranlable du Programme Alimentaire Mondial envers l'Autonomisation des Femmes Rurales en Tunisie
Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes Rurales, nous mettons en lumière l'engagement profond et continu du Programme Alimentaire Mondial (PAM) envers l'autonomisation des femmes rurales en Tunisie. Ces femmes, les fondatrices silencieuses d'un changement économique, environnemental et social, jouent un rôle essentiel dans la promotion du développement durable. Le PAM s'est engagé à créer un environnement propice pour l'autonomisation économique des femmes rurales, reconnaissant que leur indépendance est cruciale pour le bien-être individuel, familial et communautaire, et pour l'atteinte des objectifs du Programme 2030.
Cependant, ces femmes sont confrontées à des obstacles importants, entravant leur participation complète dans des activités économiques rentables et équitables. L'accès limité aux ressources et aux services, qu'il s'agisse de terres, de finances, de soins médicaux, d'éducation, d'informations sur les marchés, d'intrants agricoles ou de technologie, est exacerbé par des barrières systémiques plus larges. Ces défis sont encore plus aigus en période de conflit, de crise alimentaire, économique et environnementale.
Le PAM, en collaboration avec des partenaires, a entrepris un effort continu pour éliminer ces obstacles. Une approche globale, englobant les domaines sociaux, économiques et politiques de l'autonomisation, a été adoptée. Cette initiative repose sur les connaissances complémentaires et l'expertise en genre de plusieurs agences de l'ONU qui contribuent avec leurs connaissances techniques et expériences dans le co-financement de programmes d'investissement rural et dans la lutte contre les inégalités de genre au niveau familial, organisationnel et communautaire. Le PAM apporte son expertise en matière de sécurité alimentaire et de programmation nutritionnelle, tandis qu'ONU Femmes enrichit le partenariat avec ses connaissances techniques et son expertise mondiale, régionale et nationale en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
L'objectif ultime de cette initiative est de garantir les moyens de subsistance, les droits et la résilience des femmes rurales dans le contexte du développement durable et des Objectifs de Développement Durable.
Il est impératif de s'attaquer aux racines profondes de l'inégalité entre les sexes. Cela implique de lutter contre les systèmes patriarcaux et les normes sociales discriminatoires ancrées dans la société. Le PAM s'efforce de lever les contraintes spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes rurales pour accéder aux ressources et aux opportunités économiques. Des mesures concrètes sont prises pour renforcer leur pouvoir d'action en tant qu'agricultrices, entrepreneures et leaders.
Ces réalisations ne sont que le début d'un voyage continu vers un avenir où chaque femme rurale peut s'épanouir, contribuer pleinement à la société et être un moteur de changement dans sa communauté. Le PAM s'engage fermement à poursuivre cet effort, créant ainsi un impact durable pour les générations futures.
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Communiqué de presse
24 juin 2025
La nouvelle Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, Mme Rana Taha, a présenté aujourd’hui sa lettre de nomination à M. Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.
Lors de cet entretien, les échanges ont porté sur le renforcement du partenariat entre les Nations Unies et la Tunisie en faveur du développement durable. Mme Taha a réaffirmé l’engagement de l’Organisation à accompagner la Tunisie dans la mise en œuvre de ses priorités nationales.Mme Rana Taha possède plus de 20 ans d’expérience au sein des Nations Unies, notamment dans les domaines du développement et du maintien de la paix.Avant sa nomination en Tunisie, elle était cheffe d’équipe et conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya. Elle a occupé divers postes au siège des Nations Unies entre 2015 et 2019, supervisant notamment le programme régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Elle a également servi au Liban et au Soudan entre 2007 et 2015, ainsi que dans les territoires palestiniens occupés entre 2003 et 2007.Mme Taha est diplômée en relations internationales, politiques publiques et sociologie. Elle est mariée et mère d’un fils. , filtered_html
Elle a également servi au Liban et au Soudan entre 2007 et 2015, ainsi que dans les territoires palestiniens occupés entre 2003 et 2007.Mme Taha est diplômée en relations internationales, politiques publiques et sociologie. Elle est mariée et mère d’un fils. , filtered_html
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Communiqué de presse
20 juin 2025
Dans une interview accordée à TAP : l’ONUDI réaffirme son engagement à soutenir la Tunisie dans sa transition vers un secteur industriel intelligent et durable.
L’entretien a mis en lumière qu’en 2024, l’ONUDI a mis en œuvre des projets dans 119 pays, avec un portefeuille total dépassant 1,09 milliard de dollars américains. Ces efforts ont contribué à la réduction de plus de 82 millions de tonnes d’émissions de CO₂, grâce à des interventions axées sur l’innovation, l’emploi et les industries propres. Le Représentant de l’ONUDI a souligné l’engagement de l’organisation en faveur de l’autonomisation des femmes et des jeunes, ainsi que du soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) pour une transition juste et inclusive.En Tunisie, l’ONUDI met actuellement en œuvre 15 projets de développement d’une valeur d’environ 40 millions de dollars, financés par l’Union européenne, l’Italie, l’Allemagne, la Suisse, le Japon, Monaco, le Fonds pour l’environnement mondial, et le Fonds multilatéral. Depuis leur lancement jusqu’en 2024, ces projets ont permis de créer ou de préserver plus de 6 000 emplois, de soutenir 565 PME, et de former des milliers de bénéficiaires dans les domaines du design, de l’innovation et des chaînes de valeur.Les initiatives couvrent les secteurs des créations artisanales, des produits cosmétiques et pharmaceutiques, des industries agroalimentaires, des produits du terroir, du textile, et des industries 4.0, avec un accent particulier sur les régions intérieures et l’autonomisation économique des femmes à travers le renforcement des capacités.
Sur le plan environnemental, les interventions de l’ONUDI en Tunisie ont permis une réduction de 13,3 millions de tonnes équivalent CO₂ grâce à des projets liés au Protocole de Montréal et à l’Amendement de Kigali, en plus d’initiatives dans la mobilité électrique et l’économie circulaire. Par ailleurs, 68 000 tonnes de déchets textiles en denim ont été recyclées dans le cadre du projet « Circular Textile », aboutissant à la production de 224 000 jeans en denim recyclé et à l’élaboration d’une feuille de route nationale pour minimiser et recycler les déchets textiles.
M. Lassaad Ben Hassine a indiqué que des consultations ont été engagées avec le ministère de l’Industrie en vue de préparer le nouveau Programme de partenariat pays entre la République tunisienne et l’ONUDI, en parfaite adéquation avec le Plan quinquennal 2026–2030. Ce programme ciblera des secteurs à fort potentiel d’emploi et d’investissement, tels que l’agroalimentaire, le textile, les composants automobiles, la décarbonation, l’économie circulaire, la transformation numérique et les zones industrielles écologiques. Il inclura également un appui à la coopération Sud-Sud, à l’autonomisation des jeunes et des femmes, ainsi qu’au renforcement des capacités institutionnelles.M. Ben Hassine a également salué les avantages compétitifs de la Tunisie, soulignant que 99 % des personnels en charge des projets de l’ONUDI dans le pays sont des experts nationaux — un indicateur de l’efficacité de l’investissement dans le capital humain.En conclusion, M. Lassaad Ben Hassine a exprimé sa profonde gratitude au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, principal partenaire de l’ONUDI en Tunisie, ainsi qu’à ses institutions affiliées, notamment l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation. Il a également remercié le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’Économie et de la Planification, tous les ministères techniques, ainsi que les pays et institutions donateurs, dont le Japon, l’Union européenne, l’Allemagne, l’Italie, Monaco, la Suisse, le Fonds pour l’environnement mondial et le Fonds du Protocole de Montréal.Il a conclu en saluant les efforts du Coordonnateur résident des Nations Unies et de toutes les agences onusiennes opérant en Tunisie pour leur coordination efficace dans la promotion des Objectifs de Développement Durable.Pour visionner l’interview en arabe, veuillez cliquer sur le lien suivant :
https://www.youtube.com/watch?v=j6OWDUlM5Y4, filtered_html
Sur le plan environnemental, les interventions de l’ONUDI en Tunisie ont permis une réduction de 13,3 millions de tonnes équivalent CO₂ grâce à des projets liés au Protocole de Montréal et à l’Amendement de Kigali, en plus d’initiatives dans la mobilité électrique et l’économie circulaire. Par ailleurs, 68 000 tonnes de déchets textiles en denim ont été recyclées dans le cadre du projet « Circular Textile », aboutissant à la production de 224 000 jeans en denim recyclé et à l’élaboration d’une feuille de route nationale pour minimiser et recycler les déchets textiles.
M. Lassaad Ben Hassine a indiqué que des consultations ont été engagées avec le ministère de l’Industrie en vue de préparer le nouveau Programme de partenariat pays entre la République tunisienne et l’ONUDI, en parfaite adéquation avec le Plan quinquennal 2026–2030. Ce programme ciblera des secteurs à fort potentiel d’emploi et d’investissement, tels que l’agroalimentaire, le textile, les composants automobiles, la décarbonation, l’économie circulaire, la transformation numérique et les zones industrielles écologiques. Il inclura également un appui à la coopération Sud-Sud, à l’autonomisation des jeunes et des femmes, ainsi qu’au renforcement des capacités institutionnelles.M. Ben Hassine a également salué les avantages compétitifs de la Tunisie, soulignant que 99 % des personnels en charge des projets de l’ONUDI dans le pays sont des experts nationaux — un indicateur de l’efficacité de l’investissement dans le capital humain.En conclusion, M. Lassaad Ben Hassine a exprimé sa profonde gratitude au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, principal partenaire de l’ONUDI en Tunisie, ainsi qu’à ses institutions affiliées, notamment l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation. Il a également remercié le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’Économie et de la Planification, tous les ministères techniques, ainsi que les pays et institutions donateurs, dont le Japon, l’Union européenne, l’Allemagne, l’Italie, Monaco, la Suisse, le Fonds pour l’environnement mondial et le Fonds du Protocole de Montréal.Il a conclu en saluant les efforts du Coordonnateur résident des Nations Unies et de toutes les agences onusiennes opérant en Tunisie pour leur coordination efficace dans la promotion des Objectifs de Développement Durable.Pour visionner l’interview en arabe, veuillez cliquer sur le lien suivant :
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Communiqué de presse
16 juin 2025
Le Ministre de la Santé ouvre un atelier régional sur le traitement aux agonistes opioïdes en partenariat avec l’ONUDC et ONUSIDA
Le Ministre de la Santé, Monsieur Mustafa El Ferjani, a donné ce lundi 16 juin 2025 le mot d’ouverture de l’atelier régional sur le traitement aux agonistes opioïdes, organisé par le Ministère de la Santé, en partenariat avec l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et le Bureau ONUSIDA Tunisie, en marge des événements marquant la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues.L’atelier a réuni des représentants des Ministères de la Santé de Tunisie, Égypte, Maroc, Liban et Jordanie, autour de l’objectif commun de renforcer les capacités de 20 professionnels de santé tunisiens dans la mise en œuvre du traitement des usagers de drogues par les agonistes opioïdes, ainsi que de favoriser le partage d’expériences et d’expertises entre pays de la région. À cette occasion, Monsieur le Ministre s’est entretenu avec Mme Cristina Albertin, Représentante régionale de l’ONUDC pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, accompagnée du Dr Ilyes Kessal, Chef du Bureau de l’ONUDC pour la Tunisie, et de M. Lassaad Soua, Directeur de l’ONUSIDA Tunisie. Étaient également présents Mme Charfi, Ministre Plénipotentiaire au Ministère des Affaires Étrangères, ainsi que des experts de l’ONUDC.Dans son discours, le Ministre a souligné l’engagement fort de la Tunisie en faveur de la prévention de l’usage de drogues et de la protection de la jeunesse, à travers des politiques basées sur les droits humains et centrées sur la personne. Il a salué les efforts de coopération régionale en matière de santé publique et de réduction des risques.Mme Albertin a, quant à elle, félicité le Ministère de la Santé tunisien pour le développement d’une stratégie nationale intersectorielle axée sur la prévention, la réduction des risques et la prise en charge des troubles liés à l’usage de substances psychoactives illicites. Elle a également salué le lancement du projet pilote de traitement par la méthadone en 2025, positionnant la Tunisie comme un modèle pour la région. Le Dr Kessal a exprimé sa reconnaissance pour la coopération exemplaire avec le Ministère de la Santé et a réaffirmé l’engagement de l’ONUDC à soutenir la Tunisie dans ses efforts de prévention et de prise en charge de l’usage de drogues, notamment chez les jeunes et les populations les plus vulnérables. , filtered_html
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Communiqué de presse
12 juin 2025
Dérivés de dattes de Tunisie : Les exportations ont triplé en cinq ans
La Tunisie figure aujourd’hui parmi les trois plus grands exportateurs de dattes au monde en termes de valeur. Dans les zones oasiennes, les revenus de la majorité de la population dépendent du palmier dattier, en particulier de la variété Deglet Nour, véritable produit de terroir et source de fierté nationale.Ces dernières années, la Tunisie s’emploie également à devenir un acteur majeur dans l’exportation de produits dérivés de la datte. Ces produits à forte valeur ajoutée ciblent notamment les marchés de niche, où ils peuvent être proposés comme alternatives naturelles au sucre.Dans ce cadre, un programme de promotion public-privé a été lancé fin 2020 sous le logo « Made from Dates – Origin Tunisia », à l’initiative du groupement GIDATTES en collaboration avec la Direction Générale des Industries Alimentaires au Ministère de l’Industrie et le CEPEX avec l’appui du projet PAMPAT, mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et financé par le Secrétariat d'État à l’Économie Suisse (SECO). Ce programme a permis d’offrir une visibilité accrue aux produits dérivés de dattes sur la scène internationale, grâce à des participations à des salons agroalimentaires en Allemagne et en France, à des rencontres de mise en relation commerciale en Italie, en Suède et en Norvège, ainsi qu’à des actions gastronomiques menées avec des chefs de renommée internationale. Des campagnes médiatiques ciblées dans la presse spécialisée agroalimentaire ont également été réalisées. Grâce à ce dynamisme et d’après une enquête menée auprès de 47 entreprises, les exportations de dérivés de datte ont triplé en cinq ans, positionnant la filière comme un sous-secteur stratégique en pleine expansion. « Nous assistons à une véritable explosion de la filière depuis 2020 » témoigne Monsieur Noureddine Saidi, gérant de la société « Bio Origin Fruits ». « La demande est grandissante sur nos produits et nous estimons que les exportations de dérivés de dattes tunisiennes vont encore tripler à l’horizon 2030. » précise encore Monsieur Saidi. Depuis 2020, les investissements réalisés dans cette filière naissante ont avoisiné les 15 millions de dinars. Ils ont été réalisés à la fois par de nouvelles entreprises spécialisées dans la valorisation et la transformation des dattes, ainsi que par des stations de conditionnement de dattes existantes souhaitant intégrer cette activité dans leurs plans d’affaires. En l’espace de cinq ans, le nombre de sociétés engagées dans cette chaîne de valeur a plus que doublé. Ce développement a généré plus de 900 emplois, dont 85 % occupés par des femmes.Les produits dérivés de dattes sont majoritairement issus des écarts de tri des dattes fraîches, qui représentent aujourd’hui environ 30 % de la production. Avec les effets du changement climatique, la qualité des dattes est en train de changer, ce qui augmente la disponibilité de matière première pour la transformation. Ces écarts, acquis à des prix très bas, peuvent voir leur valeur multipliée par cinq après transformation. La chaîne de valeur des produits dérivés s’avère ainsi beaucoup plus rentable à l´exportation que celle des dattes fraîches. De plus, la durée de conservation prolongée des dattes transformées offre une plus grande flexibilité en matière de stockage et de commercialisation, renforçant davantage l’attractivité économique de cette filière en pleine croissance.« Il y a quelques années, la transformation des dattes était juste un moyen pour valoriser les écarts de tri des dattes de la variété Deglet Nour au niveau des stations de conditionnement. » affirme Mme Jezia Lahmar, gérante de la société Imen Robb. « Aujourd’hui, c’est devenu une industrie à part entière qui a ouvert de nouveaux horizons pour valoriser également des variétés communes à valeur marchande moyenne mais à fort potentiel de transformation telles que la variété Alig ou la variété Kenkichi qui commence à avoir plus de valeur et susciter de nouveau l’intérêt des agriculteurs lors de l’installation de nouvelles palmeraies, ce qui est certainement en faveur de la biodiversité » souligne-t-elle.La filière ne se contente plus de diversifier les intrants, elle élargit également sa gamme de produits finis. Longtemps centrée sur quelques références classiques comme la pâte de dattes, le sirop, la poudre ou les dattes coupées, elle connaît aujourd’hui une évolution marquée vers une offre plus variée. Cette diversification, appuyée par le PAMPAT à travers du coaching et des formations, a permis le développement de produits innovants tels que des crèmes à tartiner, des confitures, du vinaigre, des barres énergétiques, et bien d’autres encore. Le potentiel de la datte s’étend également au secteur cosmétique, où l’huile de noyaux de dattes suscite un intérêt croissant en tant que véritable élixir de beauté. Mme M’barka MBARKI, fondatrice de la marque « OASISSIA » spécialisée dans l’extraction de l’huile de noyaux de dattes témoigne : « Les noyaux de dattes étaient considérés comme déchets, mais pour moi ils sont de vrais trésors. J’ai fondé ma marque en 2020 et je propose une huile de noyaux de dattes extraite à froid de très haute qualité. Mon produit est très demandé par les entreprises de la cosmétique et les établissements touristiques qui la proposent à leurs clients comme un produit de soin aux bienfaits multiples. »La Tunisie a pleinement reconnu le potentiel stratégique de cette filière émergente et s’engage résolument sur la voie de la qualité, de l’innovation et du respect de l’environnement. En 2021, elle est ainsi devenue le premier pays au monde à publier une norme technique pour la poudre de dattes, une initiative pionnière qui témoigne de sa volonté de structurer durablement le secteur. La disponibilité croissante de matière première, la demande internationale en constante progression et l’engagement des entreprises tunisiennes à conquérir de nouveaux marchés chaque année sont autant d’indicateurs prometteurs. Tous les signaux sont réunis pour faire des dérivés de dattes un levier de développement durable, d’emploi et de valorisation du patrimoine agricole tunisien.Pour plus d’informations : pampattunis@unido.orgwww.pampat.tn, filtered_html
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Communiqué de presse
10 juin 2025
Conférence sur l’océan: développer la coopération scientifique pour appuyer la santé de l’océan*
Les délégations ont été nombreuses à constater que la plupart des États ne disposent toujours pas des capacités technologiques et humaines nécessaires, alors que la coopération scientifique reste en deçà des besoins. Pourtant la pollution plastique des océans, leur acidification, leur réchauffement et la perte de la biodiversité marine sont bien réels. « Il est donc temps d’agir rapidement et de façon coordonnée », a souligné le Ministre de l’agriculture et de la pêche du Portugal, M. José Manuel Fernandes, qui Coprésidait cette table ronde, aux côtés du Ministre des affaires étrangères du Panama, M. Javier Martínez-Acha Vásquez. C’est d’autant plus pertinent que l’océan est au cœur des 17 objectifs de développement durable et un allié indispensable à l’action climatique, a fait remarquer le Directeur général de Mercator Ocean International, un organisme qui a pour mission de fournir des données océaniques accessibles à tous. C’est d’autant plus urgent, qu’à ce jour, seuls 26% des fonds marins sont cartographiés et qu’on ne connaît que 25% de la biodiversité marine, a indiqué M. Pierre Bahurel. Il reste donc encore beaucoup à faire en termes de données océaniques pour pouvoir mieux comprendre et mieux prévoir les dynamiques liées à l’océan, a fait valoir le Secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO. C’est essentiel pour avoir une gouvernance marine durable, basée sur des connaissances scientifiques. L’impératif de la mise en commun des données a également été souligné par M. Li Jiabiao du Ministère des ressources naturelles de la Chine, qui a appelé à créer une plateforme de partage de données océaniques à l’échelle mondiale et des centres de données régionaux pour parvenir à une normalisation du partage afin de pouvoir institutionnaliser la gouvernance des systèmes océaniques complexes. Selon lui, il convient également de promouvoir la recherche conjointe entre les différentes régions et la formation des talents en matière de gouvernance mondiale des océans qui représentent 71% de la surface de la planète. Pour relever ces défis il faut « abattre les frontières cognitives » et envisager des solutions novatrices ensemble. Évoquant les vagues de chaleur marine de 2024 qui ont touché une surface quatre fois plus grande que l’Europe et du continent américain réunis, la Secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a souligné qu’il ne sera possible d’inverser ces tendances qu’à travers plus de coopération et d’échanges scientifiques. Il ne s’agit pas seulement de phénomènes météorologiques mais bien de menaces existentielles, a-t-elle alerté, signalant que le canal de Panama est à son plus bas niveau avec un impact direct sur le transport maritime. Mme Celeste Saulo a annoncé que l’OMM va lancer à Nice, l’initiative « 10 000 bateaux pour l’observation des océans ».Sur ce point, le Secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO a rappelé que seul 1% de l’aide publique au développement est aujourd’hui alloué à l’observation des océans. Il faut donc mobiliser les gouvernements, le secteur privé et les philanthropes pour obtenir les ressources nécessaires. Si M. Vidar Helgesen de l’UNESCO s’est alarmé de voir certains politiques douter de la science, le co-PDG et directeur scientifique du navire OceanX, a estimé que pour y remédier il faut rendre la science plus visible. C’est pour cela qu’Ocean X promeut l’éducation bleue, a expliqué M. Vincent Pieribone, et que ses expéditions sont coorganisées avec les gouvernements et les institutions locales. Pour ce qui est du renforcement des capacités et de l’accès aux technologies, OceanX veille à former des scientifiques locaux lors de ses expéditions.Sur ce point, l’Alliance des petits États insulaires a martelé que les sciences océaniques ne sont pas un luxe académique, mais bien une nécessité existentielle pour ces nations qui sont les gardiennes de plus de 30% de l’océan sous juridiction nationale. Elle a donc appelé à mettre en place des partenariats authentiques et équitables pour renforcer leurs capacités en sciences marines. Il faut un rééquilibrage fondamental du leadership en matière de sciences océaniques, notamment des mécanismes de financement dédiés et un soutien institutionnel pour garantir que les instituts de recherche des petits États insulaires en développement puissent mener des initiatives qui répondent à leurs défis spécifiques. De son côté, le Danemark a annoncé la tenue d’une conférence internationale sur les océans axée sur la connectivité dans les régions subarctiques et hautement arctiques, qui se tiendra aux Îles Féroé en mai 2026, avec pour objectif de faire le point entre les connaissances scientifiques et les perspectives autochtones. *Développer la coopération scientifique, les connaissances, le renforcement des capacités, les technologies marines et l’éducation dans le domaine océanographique en vue de renforcer l’interface sciences-politiques pour la santé de l’océan. , filtered_html
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