Dernières actualités
Communiqué de presse
23 mars 2023
La première conférence de l’ONU sur l’eau depuis 1977 est convoquée pour accélérer l’accès de tous à l’eau et sa gestion durable d’ici à 2030
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Communiqué de presse
22 mars 2023
Le Secrétaire Général : Message Vidéo Diffusé À L’occasion Du Début Du Ramadan
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Communiqué de presse
13 mars 2023
L'ONU célèbre la première Journée internationale contre l'islamophobie
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
12 octobre 2022
FAO Tunisie : Retour à la terre en Tunisie
Mohamed Ali Gaidi mène ses moutons paître au crépuscule. C’est son moment préféré de la journée: il marche avec ses bêtes et les observe pour s’assurer qu’elles sont en bonne santé. Il rentre ensuite chez lui, dans la maison où il habite avec ses parents et sa sœur, dans un petit village de la région de Béja, dans le nord-ouest de la Tunisie. Ayant grandi en milieu rural, dans l’une des régions les plus pauvres du pays, il a développé une passion pour l’élevage de moutons: «C’est aussi naturel pour moi que de respirer», assure-t-il.
Cette passion n’est pas le fruit du hasard. Mohamed vient d’une longue lignée d’agriculteurs spécialisés dans l’élevage de brebis laitières pour la fabrication de fromages. Il a tout appris auprès de son grand-père, du soin des animaux aux meilleures recettes de fromages.
À la mort du grand-père, la famille n’a pas pu conserver le troupeau et a perdu subitement sa principale source de revenus. Cela a été très douloureux pour Mohamed mais, à 24 ans, il n’avait pas les moyens de racheter des bêtes.
Face à la pauvreté et à l’absence de perspectives, Mohamed a décidé de s’installer à Tunis, la capitale, pour travailler comme ouvrier du bâtiment. C’est là une décision que doivent prendre de nombreux jeunes hommes et jeunes femmes vivant dans des zones rurales similaires. Beaucoup n’ont pas la possibilité de faire de bonnes études et d’avoir un emploi décent, et n’ont pas accès aux ressources et aux services de base. Partir pour la ville en quête de travail semble souvent la solution.
Mohamed a travaillé dur dans le bâtiment pour mettre de l’argent de côté. Après six ans passés dans la capitale, il est revenu dans son village pour réaliser son rêve: redémarrer l’élevage familial de brebis laitières et faire perdurer l’héritage de son grand-père.
À son retour, Mohamed a passé une certification relative à la fabrication de fromage et a acheté un troupeau pour pouvoir enfin commencer à produire son propre lait. Il a décidé de se concentrer sur l’élevage de moutons de race sicilo-sarde, typiques de la région où il vit. Cette race originaire du sud de l’Italie a été introduite en Tunisie au début du XXe siècle. Mais elle s’est affaiblie au fil du temps à cause de techniques d’élevage inadaptées. Aujourd’hui, elle est en voie de disparition car le nombre de troupeaux diminue régulièrement.
Mohamed sait combien il est important d’utiliser de bonnes techniques d’élevage pour sauver cette race. «Ma région a un patrimoine culturel et agricole qui est malheureusement sur le point de disparaître. Nous ne sommes plus que quelques-uns à le préserver», explique-t-il.
Son autre priorité est de maintenir la qualité de son lait, réputé. Il travaille en partenariat avec Fadi Hamzaoui, un ami d’enfance qui dirige une petite fabrique de fromage et un restaurant qui utilise des produits locaux.
Fadi est très proche de Mohamed. Il l’a toujours encouragé à progresser et à développer son activité. Il aide Mohamed à surmonter des difficultés quotidiennes, comme acheminer le lait à la fabrique. Dans la région de Béja, comme dans de nombreuses autres campagnes pauvres, les maisons isolées comme celle de Mohamed ne sont bien souvent pas reliées au réseau routier. Dans cette zone vallonnée, Mohamed transporte précautionneusement son lait sur un chemin à l’aide d’un âne. Mais chaque jour, Fadi l’attend à mi-chemin dans sa voiture.
Fadi a incité Mohamed à rejoindre avec lui le Pôle agri-accélérateur, une initiative lancée par la FAO avec l’Agence de promotion des investissements agricoles de la Tunisie et l’Institut national de la recherche agronomique, qui vise à aider des jeunes à créer de petites et moyennes entreprises respectueuses du développement durable grâce à des investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Il s’agit de favoriser la préservation des ressources naturelles pour avoir un impact positif sur l’environnement et les moyens de subsistance des populations rurales, en privilégiant les personnes dans des situations difficiles.
Mohamed et Fadi, ainsi que plus d’une centaine de jeunes agri-entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans, ont été formés à la conception et à la mise en œuvre de leurs projets. Dans le cadre du sous-programme «Exploiter les instruments et produits de connaissance mondiaux», financé par le Mécanisme multidonateurs flexible de la FAO, le Pôle a aidé les jeunes investisseurs à affiner leur plan d’affaires grâce à un accompagnement personnalisé.
Dix-huit projets ont été sélectionnés pour recevoir un accompagnement pratique. Dix autres ont été sélectionnés pour recevoir un soutien matériel. Mohamed faisait partie des lauréats. Il a reçu du matériel pour sa production laitière afin de l’aider à mieux conserver et transporter le lait à la fabrique, dans le respect des normes de sécurité sanitaire les plus rigoureuses malgré le réseau routier limité.
La participation de Mohamed au Pôle l’a beaucoup aidé à améliorer son projet et à développer son entreprise. Il avait déjà des connaissances de base sur l’écologie et l’importance d’une nourriture saine, mais le programme lui a permis d’en apprendre davantage sur les pratiques agricoles respectueuses de la terre et de l’environnement.
Mohamed met en pratique ce qu’il a appris avec confiance. Il a mis au point sa propre recette pour nourrir les moutons en utilisant uniquement des ingrédients naturels. De plus, il a conçu un nouvel emballage pour ses fromages afin de remplacer le plastique par de la paille.
Du fait de sa réussite, d’autres jeunes le voient comme un exemple et viennent lui demander conseil. Il est toujours disposé à aider les autres en partageant ses connaissances et son expérience, car il sait que c’est un point essentiel au développement local.
Derrière les aliments que nous consommons, il y a toujours une personne qui a produit, semé, récolté, pêché ou acheminé cette nourriture. À l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation (16 octobre), nous tenons à remercier ces héros de l’alimentation (#HérosDelAlimentation) qui, en toutes circonstances, continuent de fournir des aliments à leur communauté et au-delà, sans laisser personne de côté.
Fadi est très proche de Mohamed. Il l’a toujours encouragé à progresser et à développer son activité. Il aide Mohamed à surmonter des difficultés quotidiennes, comme acheminer le lait à la fabrique. Dans la région de Béja, comme dans de nombreuses autres campagnes pauvres, les maisons isolées comme celle de Mohamed ne sont bien souvent pas reliées au réseau routier. Dans cette zone vallonnée, Mohamed transporte précautionneusement son lait sur un chemin à l’aide d’un âne. Mais chaque jour, Fadi l’attend à mi-chemin dans sa voiture.
Fadi a incité Mohamed à rejoindre avec lui le Pôle agri-accélérateur, une initiative lancée par la FAO avec l’Agence de promotion des investissements agricoles de la Tunisie et l’Institut national de la recherche agronomique, qui vise à aider des jeunes à créer de petites et moyennes entreprises respectueuses du développement durable grâce à des investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Il s’agit de favoriser la préservation des ressources naturelles pour avoir un impact positif sur l’environnement et les moyens de subsistance des populations rurales, en privilégiant les personnes dans des situations difficiles.
Mohamed et Fadi, ainsi que plus d’une centaine de jeunes agri-entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans, ont été formés à la conception et à la mise en œuvre de leurs projets. Dans le cadre du sous-programme «Exploiter les instruments et produits de connaissance mondiaux», financé par le Mécanisme multidonateurs flexible de la FAO, le Pôle a aidé les jeunes investisseurs à affiner leur plan d’affaires grâce à un accompagnement personnalisé.
Dix-huit projets ont été sélectionnés pour recevoir un accompagnement pratique. Dix autres ont été sélectionnés pour recevoir un soutien matériel. Mohamed faisait partie des lauréats. Il a reçu du matériel pour sa production laitière afin de l’aider à mieux conserver et transporter le lait à la fabrique, dans le respect des normes de sécurité sanitaire les plus rigoureuses malgré le réseau routier limité.
La participation de Mohamed au Pôle l’a beaucoup aidé à améliorer son projet et à développer son entreprise. Il avait déjà des connaissances de base sur l’écologie et l’importance d’une nourriture saine, mais le programme lui a permis d’en apprendre davantage sur les pratiques agricoles respectueuses de la terre et de l’environnement.
Mohamed met en pratique ce qu’il a appris avec confiance. Il a mis au point sa propre recette pour nourrir les moutons en utilisant uniquement des ingrédients naturels. De plus, il a conçu un nouvel emballage pour ses fromages afin de remplacer le plastique par de la paille.
Du fait de sa réussite, d’autres jeunes le voient comme un exemple et viennent lui demander conseil. Il est toujours disposé à aider les autres en partageant ses connaissances et son expérience, car il sait que c’est un point essentiel au développement local.
Derrière les aliments que nous consommons, il y a toujours une personne qui a produit, semé, récolté, pêché ou acheminé cette nourriture. À l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation (16 octobre), nous tenons à remercier ces héros de l’alimentation (#HérosDelAlimentation) qui, en toutes circonstances, continuent de fournir des aliments à leur communauté et au-delà, sans laisser personne de côté.
Pour la version arabe, consultez ce lien : https://www.fao.org/fao-stories/article/ar/c/1607943/
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Histoire
04 octobre 2022
UNODC : Création en Tunisie de la première Master Class sur les Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) en milieu pénitentiaire
Signature, le lundi 3 octobre 2022, d’un accord de partenariat entre l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime (ONUDC), le Comité Général des Prisons et de la Rééducation (CGPR) et la Faculté de Médecine de Tunis (FMT) pour la création de la première Master Class sur les Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) en milieu pénitentiaire, une psychothérapie dont les études scientifiques ont prouvé l’efficacité en matière de prise en charge des problèmes de santé mentale, de violences, d’addiction et de prévention des récidives chez les personnes en détention.
Le lancement officiel de cette Master Class permettra un renforcement continu des capacités du personnel médical du CGPR (Médecins et Psychologues) au sein de la Faculté de Médecine qui a mobilisé un groupe de chercheurs et experts hospitalo-universitaires en TCC avec un appui technique de l’ONUDC.
La cérémonie d’échange du cadre de partenariat a été présidée par Mr. Kameleddine Ben Hassan Chef de Cabinet du Ministère de la Justice, Mr. Sami Ennar, Président par intérim du CGPR, Mr. Justin Brown Directeur pays du bureau international chargé de la lutte contre les stupéfiants et de l’application des lois (INL) de l’ambassade des Etats Unis, de Mme. Caroline Burgers Cheffe de bureau de l’ONUDC en Tunisie et de Mr. Mohamed Jouini Doyen de la Faculté de Médecine de Tunis au cours de l’ouverture du 3ème Comité de Pilotage du projet.
« Thérapies Cognitives et Comportementales dans les prisons Tunisiennes », initié en Septembre 2021 par le bureau de l’ONUDC est une initiative pilote dans la région MENA, plaçant la Tunisie comme un pays leader dans le recours à cette technique de psychothérapie dans la prévention des récidives. Une initiative appelée à être élargie et partagée avec d’autres pays de la région.
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Histoire
13 décembre 2022
Engageons-nous à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et faire taire les discours de haine en prônant le respect de la diversité et de l’inclusion.
Les discours de haine incitent à la violence, sapent la diversité et la cohésion sociale, et menacent les valeurs et principes communs qui nous rassemblent.
Ils alimentent le racisme, la xénophobie et la misogynie ; ils déshumanisent les individus et les communautés ; enfin, ils compromettent les efforts que nous déployons pour promouvoir la paix et la sécurité, les droits humains et le développement durable.
Les mots, transformés en armes, peuvent mener à la violence physique. L’escalade du discours haineux à la violence a été un élément déterminant dans les crimes les plus atroces et les plus tragiques de l’époque moderne : l’antisémitisme qui a conduit à l’Holocauste ou encore le génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda.
Internet et les médias sociaux ont attisé les discours de haine et leur a permis de se répandre comme une traînée de poudre par-delà les frontières. Pendant la pandémie de COVID-19, les discours de haine contre les minorités se sont propagés, ce qui prouve une fois de plus que de nombreuses sociétés sont par trop perméables à la stigmatisation, à la discrimination et aux théories du complot qu’ils entraînent.
Pour contrer cette menace grandissante, j’ai lancé, il y a trois ans, la Stratégie et Plan d’action des Nations Unies pour la lutte contre les discours de haine. Cette initiative nous fournit un cadre pour aider les États Membres à combattre ce fléau tout en respectant la liberté d’expression et d’opinion, en collaboration avec la société civile, les médias, les entreprises technologiques et les plateformes de médias sociaux.
L’an dernier, l’Assemblée générale s’est réunie pour que soit adoptée une résolution appelant au dialogue interculturel et interreligieux en vue de contrer les discours de haine – et a proclamé pour la première fois la Journée internationale que nous célébrons aujourd’hui.
Le danger des discours de haine nous concernant tous et toutes, c’est à chacun et chacune de nous de les combattre. Cette première Journée internationale de la lutte contre les discours de haine est un appel à l’action. Engageons-nous une fois encore à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et faire taire les discours de haine en prônant le respect de la diversité et de l’inclusion.
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Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
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Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
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En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
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La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
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HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
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Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
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Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
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En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
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La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
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HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
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Communiqué de presse
24 mars 2023
La première conférence de l’ONU sur l’eau depuis 1977 est convoquée pour accélérer l’accès de tous à l’eau et sa gestion durable d’ici à 2030
La Conférence des Nations Unies consacrée à l’examen approfondi à mi-parcours de la réalisation des objectifs de la Décennie internationale d’action sur le thème « L’eau et le développement durable » (2018-2028), s’est ouverte ce matin, en même temps que la Journée mondiale de l’eau. Coorganisée par le Royaume des Pays-Bas et le Tadjikistan, elle appelle les intervenants à insister sur la gestion intégrée et durable des ressources en eau à des fins sociales, économiques et environnementales, et sur le renforcement de la coopération et les partenariats à tous les niveaux, et vise à parvenir à un Programme d’action pour l’eau.
En attendant, a tempêté le Secrétaire général de l’ONU, « nous avons brisé le cycle de l’eau, détruit les écosystèmes et contaminé les eaux souterraines ». Aujourd’hui, a souligné M. António Guterres, près de trois catastrophes naturelles sur quatre sont liées à l’eau. Une personne sur quatre vit sans services d’eau gérés de manière sûre ou sans eau potable. Plus de 1,7 milliard de personnes ne disposent pas de systèmes d’assainissement de base. « Nous n’avons pas une minute à perdre », a pressé le Secrétaire général, pour qui cette conférence est bien plus qu’une conférence sur l’eau. « C’est une conférence sur le monde contemporain, vu sous l’angle de sa ressource la plus importante. »
« Nous ne pouvons pas faire face à cette urgence du XXIe siècle avec des infrastructures d’un autre âge », a martelé le Secrétaire général. Il s’agit de faire de la résilience une priorité et d’opérer un changement radical. Il faut aller « au-delà des solutions conventionnelles », a renchéri le Président de l’Assemblée générale, M. Csaba Kőrösi, qui a préconisé un système mondial d’information sur l’eau et défendu un pacte pour l’éducation. À mi-parcours du Programme 2030, le monde est à un tournant décisif, a-t-il encore averti.
« 2030, c’est dans sept ans », a appuyé le Roi Willem-Alexander des Pays-Bas. Le temps est venu de dépasser les intérêts partiels et sectoriels, d’avoir une vision d’ensemble et de passer à l’action, a-t-il déclaré. Il a appelé à prendre exemple sur le partenariat formé par son pays avec le Tadjikistan, deux nations que tout oppose géographiquement et qui pourtant représentent virtuellement à elles deux « le monde de l’eau ». La conférence d’aujourd’hui est historique en ce qu’elle permet de promouvoir et de comprendre clairement les défis liés à l’eau et de rechercher des solutions efficaces, a fait valoir à son tour M. Emomali Rahmon, Président du Tadjikistan.
Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires économiques et sociales et Secrétaire général de la Conférence, M. Li Junhua, a prévenu qu’une gestion durable des systèmes hydriques sera nécessaire pour l’adaptation et l’atténuation aux changements climatiques. Beaucoup a été fait mais avec une population mondiale multipliée par deux, dans de nombreuses régions, l’accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène pour tous (WASH) demeure un rêve, a regretté la Présidente du Conseil économique et social (ECOSOC). Chaque jour, a-t-elle noté, deux millions d’heures sont consacrées par les femmes et les filles à la corvée d’eau. Mme Lachezara Stoeva a demandé qu’il soit fait preuve d’audace sur le thème de l’eau pour pouvoir réaliser les ODD, encourageant à écouter davantage les groupes marginalisés et défavorisés concernant leur accès à l’eau.
Pour ce faire, plusieurs délégations ont, à l’instar de la Bolivie, la Namibie, l’Allemagne, le Portugal ou encore la Slovénie, appelé, lors du débat général, à nommer un envoyé spécial des Nations Unies pour l’eau.
Conscients que les voyants sont au rouge pour atteindre l’ODD 6, les petits États insulaires en développement (PEID) du Pacifique, ont plaidé pour un soutien accru en termes de partenariat, de financement et de transfert de technologies. Une approche appuyée par la délégation libyenne qui a prié les pays développés de considérer très sérieusement l’utilisation de leurs connaissances et de leurs capacités technologiques pour le dessalement, ainsi « nous n’aurons pas besoin de chercher de l’eau sur une autre planète ».
Alors inspirez-vous des idées innovantes des jeunes et de leur audace pour soutenir la mise en œuvre des engagements de l’action mondiale en faveur de l’eau, a lancé une déléguée de la jeunesse néerlandaise. Il faut léguer des solutions à la jeunesse, a soutenu la Suisse.
En début de séance, il a été procédé à l’examen de toutes les questions de procédure et d’organisation, dont l’adoption du règlement intérieur et de l’ordre du jour, l’élection des deux présidents de la Conférence et du Bureau, la création éventuelle d’organes subsidiaires, la nomination des membres de la Commission de vérification des pouvoirs et l’examen les dispositions concernant l’établissement du rapport de la Conférence.
Cinq dialogues interactifs sont organisés au cours de cet évènement marqué par la publication du rapport ONU-Eau édition 2023 intitulé « Accélérer le changement: partenariats et coopération ».
En raison de circonstances exceptionnelles, la couverture du dernier segment de la plénière n’a pas pu être assurée.
La Conférence reprendra ses travaux demain, jeudi 23 mars, à partir de 10 heures.
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Communiqué de presse
23 mars 2023
Le Secrétaire Général : Message Vidéo Diffusé À L’occasion Du Début Du Ramadan
C’est un moment pour réfléchir et pour apprendre.
Un moment pour se rassembler, unis par notre humanité commune, dans un esprit d’entente et de compassion.
Œuvrer au dialogue, à l’unité et à la paix, telle est aussi la mission de l’Organisation des Nations Unies.
En ces temps difficiles, mes pensées vont à celles et à ceux qui doivent faire face aux conflits, aux déplacements, à la souffrance.
Je me joins à tous ceux et celles qui observent le Ramadan, afin de lancer un appel à la paix, au respect mutuel et à la solidarité.
Tirons inspiration de ce mois sacré, pour bâtir un monde plus juste et plus équitable pour tous.
Ramadan karim.
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Communiqué de presse
13 mars 2023
L'ONU célèbre la première Journée internationale contre l'islamophobie
Cette observation fait suite à l'adoption à l'unanimité d'une résolution de l'Assemblée qui l'année dernière a proclamé le 15 mars la Journée internationale de lutte contre l'islamophobie, appelant à un dialogue mondial pour promouvoir la tolérance, la paix et le respect des droits de l'homme et de la diversité religieuse.
Comme l'a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, les près de deux milliards de musulmans dans le monde - qui viennent de tous les coins de la planète – « reflètent l'humanité dans toute sa magnifique diversité ». Pourtant, ils sont souvent confrontés au sectarisme et aux préjugés simplement à cause de leur foi.
En outre, les femmes musulmanes peuvent également subir une « triple discrimination » en raison de leur sexe, de leur origine ethnique et de leur religion.
« Épidémie » d’islamophobie
L'événement de haut niveau a été co-organisé par le Pakistan, dont le ministre des Affaires étrangères, Bilawal Bhutto Zardari, a souligné que l'islam est une religion de paix, de tolérance et de pluralisme.
Selon lui, bien que l'islamophobie ne soit pas nouvelle, elle est « une triste réalité de notre temps » qui ne fait qu'augmenter et se propager.
« Depuis la tragédie du 11 septembre, l'animosité et la suspicion institutionnelle à l'égard des musulmans et de l'islam à travers le monde n'ont fait que prendre des proportions épidémiques. Un récit a été élaboré et diffusé qui associe les communautés musulmanes et leur religion à la violence et au danger », a déclaré M. Zardari, qui est également Président du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
Depuis la tragédie du 11 septembre, l'animosité et la suspicion institutionnelle à l'égard des musulmans et de l'islam à travers le monde n'ont fait que prendre des proportions épidémiques.
« Ce récit islamophobe ne se limite pas à la propagande extrémiste et marginale, mais a malheureusement été accepté par des sections des médias grand public, des universités, des décideurs politiques et de l'appareil d'État », a-t-il regretté.
Nous avons chacun un rôle
Pour sa part, le Président de l'Assemblée générale de l’ONU, Csaba Kőrösi, a noté que l'islamophobie est enracinée dans la xénophobie, ou la peur des étrangers et de ce qui est méconnu, et se traduit par des pratiques discriminatoires, telles les interdictions de voyager, les discours de haine, les brimades et le ciblage de l’Autre.
Il a exhorté les pays à respecter la liberté de religion ou de conviction, qui est garantie par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
« Nous avons tous la responsabilité de défier l'islamophobie ou tout phénomène similaire, de dénoncer l'injustice et de condamner la discrimination fondée sur la religion ou la conviction - ou leur absence », a-t-il ajouté.
M. Kőrösi a déclaré que l'éducation est essentielle pour comprendre pourquoi ces phobies existent, et qu'elle peut être « transformatrice » en changeant la façon dont les gens se comprennent.
La haine à la hausse
La haine croissante à laquelle les musulmans sont confrontés n'est pas un développement isolé, a à son tour estimé le Secrétaire général de l'ONU.
« C'est une partie inexorable de la résurgence de l'ethno-nationalisme, des idéologies suprématistes blanches néo-nazies et de la violence ciblant les populations vulnérables, notamment les musulmans, les juifs, certaines communautés chrétiennes minoritaires et d'autres », a affirmé António Guterres.
« La discrimination nous diminue tous et il nous incombe à tous de nous y opposer. Nous ne devons jamais être les spectateurs du sectarisme », a continué M.Guterres.
« Nous devons renforcer nos défenses », a ajouté M. Guterres citant en exemple les mesures onusiennes telles que le plan d'action pour la sauvegarde des sites religieux. Le chef de l’ONU a également appelé à intensifier les investissements politiques, culturels et économiques dans la cohésion sociale.
Freiner le sectarisme en ligne
« Et nous devons affronter le sectarisme partout et chaque fois qu'il pointe sa tête hideuse. Cela inclut de lutter contre la haine qui se répand comme une traînée de poudre sur Internet », a-t-il fait valoir.
À cette fin, l'ONU travaille avec les gouvernements, les régulateurs, les entreprises technologiques et les médias « pour mettre en place des garde-fous et les faire respecter ».
Bienveillance et solidarité
Parmi les autres politiques déjà lancées, il a cité une stratégie et un plan d'action contre le discours de haine et le rapport Our Common Agenda, qui décrit un cadre pour un « avenir numérique » plus inclusif et plus sûr pour tous.
Le Secrétaire général a exprimé sa gratitude aux chefs religieux du monde entier qui se sont unis pour promouvoir le dialogue et l'harmonie interconfessionnelle.
Il a décrit la déclaration de 2019 sur la « Fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble " - co-écrite par Sa Sainteté le Pape François et Son Eminence le Grand Imam d'Al-Azhar Cheikh Ahmed El Tayeb - comme « un modèle de compassion et de solidarité humaine ».
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Communiqué de presse
10 mars 2023
Atelier de lancement du projet sur « La protection sociale des pêcheurs artisans en Tunisie : Vers une meilleure couverture sociale » - Tunis, 9 mars 2023
Le projet La protection sociale des pêcheurs artisans en Tunisie : vers une meilleure couverture sociale est l’objet d’un atelier de lancement organisé sous l’égide de Monsieur Malek Ezzahi Ministre des Affaires Sociales et de Monsieur Abdelmonem Belaâti, Ministre de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche. La FAO et le Centre des Recherches et d’Etudes Sociales (CRES) relevant du Ministère des Affaires Sociales collaborent étroitement dans le cadre de ce projet.
Ce projet financé par l’Agence norvégienne de coopération au développement (NORAD), s’inscrit dans un projet international plus large, relatif à l’utilisation responsable des ressources de la pêche et de l'aquaculture pour le développement durable. La composante 4, consacrée à la protection sociale pour la pêche des pêcheurs artisans et l'aquaculture est mise en œuvre en Tunisie, mais aussi en Colombie et au Paraguay.
Dans son rapport sur la protection sociale et la pêcherie artisanale intitulé « Rapport sur la protection sociale et les pêcheries artisanales dans la région de la Méditerranée », la CGPM-FAO estime le nombre de pêcheurs artisans en Tunisie à près de 36 000. Dans son allocution, M. Philippe Ankers, Coordinateur de la FAO en Afrique du Nord et Représentant pour la Tunisie a souligné la diversité de la pêche dite artisanale en Tunisie et son importance sur le plan économique et social. « Ce secteur met en valeur les ressources locales, conserve des techniques ancestrales de pêche qui font partie du patrimoine culturel tunisien, contribue de façon notable aux exportations agricoles en Tunisie, mais surtout, génère des revenus pour plus de 90% des pêcheurs dans le pays. »
Mme Maha Mezrioui, Directrice Générale du CRES a abordé la question de la résilience des travailleurs de la pêche en leur garantissant l’accès à une protection sociale adéquate et affirmé l’engagement du ministère des affaires sociales à améliorer l’accès à la protection sociale pour toutes et tous, y compris celles et ceux travaillant de manière informelle. Elle a précisé que le ministère a inscrit parmi ses priorités dans les plans de développement, la réforme des programmes d’assistance sociale destinée aux catégories pauvres et vulnérables, ainsi que la révision des régimes de sécurité sociale pour plus d’équité.
L’atelier a présenté les résultats d’une étude exploratoire qui a pour objectif d’élaborer un diagnostic permettant d’identifier les défis auxquels les pêcheurs artisans font face en relation avec la protection sociale.
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Communiqué de presse
08 mars 2023
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL : EDITORIAL PUBLIÉ À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES
Aujourd’hui, les femmes et les filles sont les premières et les plus durement touchées par les crises qui s’enchaînent, de la guerre en Ukraine à l’urgence climatique. Sur fond de recul mondial de la démocratie, les droits des femmes de disposer de leur corps et d’avoir le contrôle de leur vie sont remis en question et bafoués.
Deux statistiques témoignent très clairement de notre échec.
D’une part, toutes les dix minutes, une femme ou une fille est assassinée par un membre de sa famille ou un partenaire intime.
D’autre part, toutes les deux minutes, une femme meurt pendant la grossesse ou l’accouchement. La plupart de ces décès pourraient parfaitement être évités.
En cette journée internationale des femmes, nous devons nous engager à faire mieux. Nous devons inverser ces terribles tendances et lutter afin de préserver la vie et les droits des femmes et des filles partout dans le monde.
C’est l’une de mes principales priorités et un élément central du travail de l’Organisation des Nations Unies dans le monde entier.
Du Soudan du Sud au Myanmar, nous soutenons les femmes et les filles dans les situations de crise et veillons à ce que leurs voix soient entendues dans les processus de paix.
La Vice-Secrétaire générale, Amina Mohammed, s’est récemment rendue en Afghanistan avec un message pour les autorités : les femmes et les filles ont des droits humains fondamentaux et nous ne cesserons jamais de les défendre.
Cette année, la Journée internationale des femmes a pour thème principal la réduction des disparités entre femmes et hommes dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation. À l’échelle mondiale, les hommes ont 21 % de chances de plus que les femmes d’être en ligne – un écart qui dépasse 50 % dans les pays à faible revenu.
Mais même les pays les plus riches paient le prix des stéréotypes liés au genre et des préjugés hérités du passé. Dans le secteur des technologies, les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes. Dans le domaine de l’intelligence artificielle, la proportion s’élève à cinq contre une.
Les big data sont devenues un bien précieux et un élément essentiel à la prise des décisions politiques et économiques. Mais elles prennent rarement en compte les différences entre les genres – voire le genre féminin tout court.
Nous devrions tous être alarmés par le fait que des produits et services intègrent, dès leur conception, la marque de l’inégalité entre les genres et font entrer le patriarcat et la misogynie dans la sphère numérique. Les Silicon Valleys de ce monde ne doivent pas se transformer en vallées de la mort pour les droits des femmes.
Les décisions médicales fondées sur des données relatives au corps masculin peuvent être dangereuses lorsqu’elles s’appliquent à une femme. Pire, elles peuvent être mortelles.
La discrimination que subissent les femmes dans le domaine de la science et de la technologie est le résultat de siècles de patriarcat, d’inégalités et de stéréotypes néfastes. Les femmes ne représentent que 3 % des personnes récompensées par un prix Nobel dans les catégories scientifiques depuis 1901. Par ailleurs, les femmes en ligne, notamment les scientifiques et les journalistes, sont souvent la cible de discours haineux et d’agressions sexistes qui visent à les dénigrer et à les réduire au silence.
Mais elles continueront de faire entendre leur voix. Partout, les femmes et les filles réclament leurs droits, et leurs paroles résonnent dans le monde entier.
Nous devons agir sur plusieurs fronts pour faire en sorte que les femmes et les filles puissent contribuer pleinement au savoir universel sur les plans scientifique et technologique.
Nous devons faire tomber les barrières, qu’il s’agisse de données discriminatoires ou de stéréotypes qui détournent les filles des disciplines scientifiques dès leur plus jeune âge.
Les décideurs de tous bords doivent élargir la participation des femmes et leur accès aux plus hautes responsabilités dans le domaine de la science et de la technologie, au moyen de quotas si nécessaire.
Ils doivent être créatifs, élargir leur vivier de recrutement et sélectionner des candidatures en fonction des compétences requises. Ils doivent aussi être persévérants. L’égalité des genres n’arrivera pas toute seule : il faut en faire une priorité et une aspiration. Cette approche donne des résultats à l’ONU, où nous avons mis en place une stratégie pour la parité des genres au sein de notre personnel.
Nous devons également agir pour offrir aux femmes un environnement numérique sûr et mettre fin à l’impunité des auteurs d’agressions en ligne et des plateformes numériques qui leur permettent de perpétrer de tels actes.
L’Organisation des Nations Unies travaille avec les États, la société civile, le secteur privé et d’autres à l’élaboration d’un Code de conduite visant à réduire la malveillance et l’impunité qui règnent sur les plateformes numériques, tout en défendant la liberté d’expression.
Les droits des femmes ne sont pas un luxe dont nous pourrions nous passer en attendant d’avoir enrayé la crise climatique, mis fin à la pauvreté et créé un monde meilleur.
Investir en faveur des femmes et des filles est le moyen le plus sûr d’améliorer le sort de toutes les personnes, communautés et pays, et de mener à bien le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ensemble, construisons un monde plus inclusif, plus juste et plus prospère pour les femmes et les filles, les hommes et les garçons, partout dans le monde.
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