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Communiqué de presse
23 novembre 2023
Opportunités d'investissement pour l'huile d'olive tunisienne sur les marchés d'exportation internationaux
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Communiqué de presse
23 novembre 2023
Journées promotionnelles nationales : La Grenade de Gabès avec label AOC en vedette
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20 novembre 2023
L’UNICEF commémore la journée mondiale de l’enfance
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Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
07 novembre 2023
Les produits du terroir : un vecteur puissant de développement régional
Découlant de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir qui a été conçue en 2022, une nouvelle dynamique s’est créée à Kairouan et à Nabeul autour de leurs produits du terroir phares. Il s’agit de la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar, l’huile d’olive Oueslati, à Kairouan, de la harissa, l’eau de fleurs d’oranger bigaradier et des figues de barbarie de Bouargoub, à Nabeul.
En 2016, devant l’intérêt croissant des consommateurs pour des aliments de qualité, provenant d’un savoir-faire agricole traditionnel et de techniques de transformations ancestrales, un inventaire des produits du terroir tunisien a été réalisé. Ce travail engagé par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et le Ministère de l’Industrie et des PME avec l’appui du PAMPAT (Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), a identifié 220 produits typiques couvrant toute la Tunisie. S’en est suivi en 2017 la première édition du Concours Tunisien des Produits du Terroir mis en œuvre de façon bisannuelle par l´ l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) avec l´appui du PAMPAT www.concours-terroir.tn. Cet évènement, en particulier, qui est cette année 2023 à sa quatrième édition, présente à chaque fois une palette très diversifiée de produits susceptibles de créer une dynamique économique locale et nationale, d’autonomiser les femmes rurales, d’ancrer les populations dans leurs villes et villages et d’impulser un nouveau type de tourisme, fondé sur la gastronomie, le patrimoine culturel et les savoir-faire régionaux. Un tourisme alternatif pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie .
Dans un enchainement logique, et afin de mieux organiser, développer et pérenniser un large répertoire de trésors du goût jalonnant le pays, le Ministère de l ‘Agriculture et l´APIA avec l´appui du projet PAMPAT a lancé en 2022 la mise en œuvre de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir.
Une mobilisation régionale puissante
Le développement de cette Stratégie a été suivi par un comité de pilotage où sont représentés différents ministères, celui de l’Agriculture, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l´Economie, du Commerce, de l’Industrie ainsi que le Ministère de l’Environnement afin de garantir l’implication de toutes les parties prenantes dans cette nouvelle aventure.
Les deux régions pilotes choisies pour la mise en œuvre de la Stratégie ont été Kairouan et Nabeul. Dans ces deux gouvernorats, la machine s’est mise en marche pour réunir tous les acteurs concernés et mener ensemble une réflexion de fond sur la démarche à suivre .
« La mobilisation au niveau des régions a été forte. Si à Nabeul nos partenaires les plus engagés pour la concrétisation sur le terrain de la Stratégie viennent de la société civile, de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul notamment, à Kairouan nous avons travaillé surtout avec les institutions mais également avec les opérateurs privés», constate Dorsaf Ben Ahmed, sous-directeur des fruits à la Direction Générale de la Production Agricole au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
En effet, dans chacun des deux gouvernorats ont été choisis d’une manière collégiale trois produits agroalimentaires phares. Selon une approche de coopération publique-privée réunissant institutions et producteurs privés, Kairouan, a opté de travailler, dès le mois de juin 2022, sur la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar et l’huile d’olive Oueslati d’El Ala, Haffouz et Oueslatia. De son côté, Nabeul a initié en juillet 2022 un processus pour mettre sous les projecteurs ses trois produits du terroir phares : la harissa, l’eau de fleurs d’oranger et les figues de barbarie de Bouargoub.
« Nous voulons offrir aux agriculteurs et aux producteurs des accompagnements pour mieux se structurer, améliorer la qualité de leurs produits, renforcer leur compétitivité et accéder au marché national et international. Cette nouvelle démarche pourrait faire des produits du terroir le vecteur du développement régional », affirme Lemia Chekir Thabet, coordinatrice nationale du projet PAMPAT.
Un processus pour créer de la valeur ajoutée
Dans les deux régions pilotes tout le monde s´est activé pour promouvoir les produits du terroir phares. Les priorités énoncées dans la Stratégie nationale sont la valorisation des produits, l´appui à l’entreprenariat, la promotion et commercialisation, le marketing territorial et enfin l’instauration des bases d’une bonne gouvernance pour le nouveau sous-secteur des produits du terroir tunisien.
Un des premiers pas réalisés dans les régions pilotes a été d’identifier et de recenser tous les acteurs concernés et intéressés par ce secteur (agriculteurs, transformateurs artisans, groupements industriels, épiceries fines, maisons d’hôte, tables d’hôte, restaurants, pâtisseries,…) et de former les uns et les autres sur l´approche collective de valorisation territoriale. Cette démarche a ouvert l’horizon des possibles devant les agriculteurs, les femmes rurales et les petits producteurs du secteur agroalimentaire. Par ailleurs, elle facilite la commercialisation de leurs produits du terroir. Une commercialisation, qui ambitionne de s’étendre de l’espace régional, à celui national pour atteindre l’international.
La création d’évènements autour des produits, tel des ateliers, des festivals, des cooking-shows ou l’initiation de routes touristiques thématiques constituent quelques exemples des mécanismes mis en place pour élargir le rayonnement de l’enivrante fleur d’oranger de Nabeul, de sa savoureuse harissa à la notoriété désormais internationale, de la figue de barbarie de Bouargoub, sans épines et cultivée en arrière-saison, des mille et un dérivés des roses de Kairouan au parfum unique apparentée à la très recherchée espèce « rose de Damas », de l’huile d’olive Oueslati au caractère fruité ou encore du figuier de barbarie d’El Ala, connu pour ses fruits au gros calibre et au goût très sucré. Tous ces atouts rendent possible l’accès à des salons internationaux et permettent d’inscrire les produits phares de Nabeul et de Kairouan sur différentes plateformes de vente à l’international.
Zouhair Bellamine , Président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul qui organise une fois par an le festival de l’harissa et le festival de la fleur d’oranger déclare : « Avoir pris part à toute cette démarche, engagée l’été 2022, me réjouit beaucoup puisqu’ une synergie entre plusieurs acteurs est née autour de ce projet ». Il ajoute : « Nous avons étendu la promotion de la harissa et du zhar (eau de fleur d´oranger), grâce au PAMPAT, pendant toute l’année en prenant part à divers évènements dans plusieurs villes de la Tunisie. Nous avons gagné une plus grande visibilité en tapant à d’autres portes comme les restaurants et les maisons d’hôtes et en instaurant une collaboration pérenne avec des chefs de renommée».
Inoubliables sont les expériences immersives
Stratégique est l’axe d´intervention relatif au marketing territorial. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région grâce, en particulier, à des techniques de communication qui mettent la lumière sur les produits du terroir. Ici aussi les idées ne manquent pas. A titre d’exemples, nous citerons le développement d’un logo régional relatif au terroir, la formation au storytelling et la communication sur des recettes typiques. Pour faire de ces deux régions pilotes des destinations gastronomiques, chaque acteur a son rôle à jouer pour l’intégration des produits dans les circuits touristiques, la mise en place de nouveaux évènements et concours culinaires, l´organisation d´ateliers thématiques vivants pour les touristes dans les maisons d’hôtes et gites ruraux et la conception d’une nouvelle offre attractive. En coordination avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), le projet PAMPAT a organisé récemment un circuit autour de la thématique de l’eau de fleur d’oranger, l’harissa et la figue de barbarie. Des journalistes et des représentants d’agences de voyage allemandes ont visité une distillerie et rempli eux-mêmes leurs bouteilles de zhar, ont préparé leur pot de harissa et ont testé l’huile de pépins de figue de barbarie fraichement pressé . Une expérience immersive qui semble les avoir marqués.
Imed Atig, qui vit et travaille à Nabeul , est producteur de harissa de la marque “Terroirs de Tunisie” et fait partie des acteurs fortement impliqués dans la valorisation des produits de la région. Il témoigne : « Le projet PAMPAT a renforcé nos capacités de production et nous a ouvert sur le monde en nous invitant à participer aux salons internationaux. Introduire le logo « Produits du terroirs de Nabeul » représente à mon avis le plus beau cadeau. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer encore davantage la dimension du tourisme culturel ».
Par ailleurs, la journée promotionnelle organisée à Kairouan autour de la rose, incluant des visites du marché des roses, de distilleries et de champs de rosiers, ainsi qu’une expo-vente des produits alimentaires et cosmétiques à base de rose a permis à un groupe de journalistes de découvrir cette fleur emblématique de la région. Ce sont les premiers pas vers la mise en place d’une route touristique de la rose qui se mettent en place à Kairouan.
L’huile d’olive Oueslati, grâce à son arôme unique, est elle aussi en phase de devenir un produit d’appel de la région de Kairouan pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs qui cherche à vivre de nouvelles expériences riches en saveurs et en découvertes.
Moez Naïri, expert national en monitoring et appui au développement territorial, qui travaille sur le projet PAMPAT exprime ses espoirs pour la reproduction du modèle appliqué à Nabeul et à Kairouan dans d’autres lieux de la Tunisie : « Il s’agit pour nous de concevoir les grandes lignes d’une approche de valorisation des produits de terroir, qui pourra être dupliquée dans toutes les régions de la Tunisie en l’adaptant à chaque fois aux spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque gouvernorat et aux particularités des produits locaux ».
Plusieurs défis restent à relever par tous les partenaires pour garantir la réussite de cette Stratégie nationale et en faire un nouveau modèle économique qui s’articulent autour des produits du terroir dans chacune des régions de la Tunisie. La route est longue mais les premiers jalons sont en train d’être mis pour baliser la voie.
Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org
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Histoire
16 octobre 2023
L'Engagement Inébranlable du Programme Alimentaire Mondial envers l'Autonomisation des Femmes Rurales en Tunisie
Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes Rurales, nous mettons en lumière l'engagement profond et continu du Programme Alimentaire Mondial (PAM) envers l'autonomisation des femmes rurales en Tunisie. Ces femmes, les fondatrices silencieuses d'un changement économique, environnemental et social, jouent un rôle essentiel dans la promotion du développement durable. Le PAM s'est engagé à créer un environnement propice pour l'autonomisation économique des femmes rurales, reconnaissant que leur indépendance est cruciale pour le bien-être individuel, familial et communautaire, et pour l'atteinte des objectifs du Programme 2030.
Cependant, ces femmes sont confrontées à des obstacles importants, entravant leur participation complète dans des activités économiques rentables et équitables. L'accès limité aux ressources et aux services, qu'il s'agisse de terres, de finances, de soins médicaux, d'éducation, d'informations sur les marchés, d'intrants agricoles ou de technologie, est exacerbé par des barrières systémiques plus larges. Ces défis sont encore plus aigus en période de conflit, de crise alimentaire, économique et environnementale.
Le PAM, en collaboration avec des partenaires, a entrepris un effort continu pour éliminer ces obstacles. Une approche globale, englobant les domaines sociaux, économiques et politiques de l'autonomisation, a été adoptée. Cette initiative repose sur les connaissances complémentaires et l'expertise en genre de plusieurs agences de l'ONU qui contribuent avec leurs connaissances techniques et expériences dans le co-financement de programmes d'investissement rural et dans la lutte contre les inégalités de genre au niveau familial, organisationnel et communautaire. Le PAM apporte son expertise en matière de sécurité alimentaire et de programmation nutritionnelle, tandis qu'ONU Femmes enrichit le partenariat avec ses connaissances techniques et son expertise mondiale, régionale et nationale en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
L'objectif ultime de cette initiative est de garantir les moyens de subsistance, les droits et la résilience des femmes rurales dans le contexte du développement durable et des Objectifs de Développement Durable.
Il est impératif de s'attaquer aux racines profondes de l'inégalité entre les sexes. Cela implique de lutter contre les systèmes patriarcaux et les normes sociales discriminatoires ancrées dans la société. Le PAM s'efforce de lever les contraintes spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes rurales pour accéder aux ressources et aux opportunités économiques. Des mesures concrètes sont prises pour renforcer leur pouvoir d'action en tant qu'agricultrices, entrepreneures et leaders.
Ces réalisations ne sont que le début d'un voyage continu vers un avenir où chaque femme rurale peut s'épanouir, contribuer pleinement à la société et être un moteur de changement dans sa communauté. Le PAM s'engage fermement à poursuivre cet effort, créant ainsi un impact durable pour les générations futures.
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Histoire
18 août 2023
السكن والأرض والملكية في تونس: عن قصص نجاح نساء يضمنّ حقوقهنّ
إلهام ونجاح يتجسّدان في قصصهنّ الملهمة، سوسن ووئام نساء تونسيات يضمنّ حقوقهنّ في السكن والأرض والملكية فيديو يسلط الضوء على #قصص_نجاح نساء استثنائيات، والتي تثبت أنّ ضمان هذه الحقوق يعود بالنفع على الوضع الاقتصادي والاجتماعي للمرأة.
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Histoire
31 juillet 2023
Soutien aux groupes vulnérables et aux migrants face aux problèmes de sécurité alimentaire en Tunisie
Siwar Arfaoui est une jeune chercheuse en droit international et droits de l'homme et membre du Club culturel Ali Belhouane (CCAB), une association de jeunes, à but non lucratif à Tunis. Siwar et les membres du CCAB ont participé à la plantation d'un potager urbain dans le parc du Belvédère, dans la ville de Tunis, dans le cadre du projet de l'ONU-Habitat en Tunisie avec UNECA (Bureau de la CEA pour l'Afrique du Nord) , sur la sécurité alimentaire dans les villes.
"Cette initiative est formidable. Elle encourage les jeunes à participer à la création d'un potager urbain qui assure la sécurité alimentaire des gens, en particulier dans la situation critique actuelle", a déclaré Siwar lors d'une des journées de plantation du potager dans le parc du Belvédère, qui s'est tenue avec les membres de la communauté bénéficiant du projet.
"Découvrir les effets de la guerre russo-ukrainienne : Anticiper et se préparer à l'impact de la guerre russo-ukrainienne sur la sécurité alimentaire en Tunisie" est le projet de sécurité alimentaire d'ONU-Habitat Tunisie lancé en 2023 visant à sensibiliser les décideurs locaux, la société civile et les citoyens à l'importance de la crise alimentaire dans les villes, et à soutenir la réponse aux besoins alimentaires, principalement des sans-abri et des populations migrantes, dans deux municipalités (Tunis et La Marsa).
En outre, le projet organise la distribution de l'aide alimentaire dans le cadre d'un processus transparent et inclusif utilisant la numérisation et une application web développée pour mettre en relation les populations vulnérables avec la sources d’approvisionnement.
Depuis 2022, UN-Habitat en Tunisie et la Commission économique pour l'Afrique des Nations unies (UNECA) agissent conjointement, avec la coordination du Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies, pour aider le gouvernement tunisien à évaluer la situation de la sécurité alimentaire dans le Grand Tunis, dans les deux municipalités souffrant de taux élevés de pauvreté et de vulnérabilité, et où la guerre et les effets de la pandémie ont fortement affecté les populations vulnérables telles que les sans-abri et les migrants.
"Dans un contexte de crise mondiale, la Tunisie est confrontée à des défis de sécurité alimentaire, d'énergie et de pénurie d'eau. Pour relever ces défis, il est urgent de revoir nos systèmes de production et de consommation", a déclaré Mme Samia Hamouda, experte au Bureau pour l'Afrique du Nord de la Commission économique pour l'Afrique (CEA).
Les principaux partenaires de ce projet sont les municipalités de Tunis et de La Marsa ainsi que l’UNECA. Jusqu'à présent, le projet a aidé environ 1000 personnes appartenant à des groupes vulnérables et des migrants qui sont contactés même par l'intermédiaire de l'application web ou identifiés par des organisations non gouvernementales locales.
"La guerre russo-ukrainienne a aggravé le problème de la sécurité alimentaire en Tunisie, particulièrement dans les villes. Il est temps de créer des systèmes de production et de consommation plus responsables et plus résilients afin de garantir la disponibilité de la nourriture", a déclaré Aida Robbana, chef du bureau d'ONU-Habitat en Tunisie, lors de l'atelier de diffusion en mai 2023.
Ce projet répond directement aux Objectifs de Développement Durable 1, 2, 5 et 11 et est en ligne avec les résultats connexes du Cadre Stratégique Pays pour la Tunisie : Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2021-2025.
Dans le cadre de sa politique d'inclusion urbaine, ONU-Habitat Tunisie accorde une attention particulière à ne laisser personne de côté, notamment les sans-abris et les migrants, qui sont de véritables acteurs du changement et de la cohésion au sein de leur communauté.
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Histoire
12 octobre 2022
FAO Tunisie : Retour à la terre en Tunisie
Mohamed Ali Gaidi mène ses moutons paître au crépuscule. C’est son moment préféré de la journée: il marche avec ses bêtes et les observe pour s’assurer qu’elles sont en bonne santé. Il rentre ensuite chez lui, dans la maison où il habite avec ses parents et sa sœur, dans un petit village de la région de Béja, dans le nord-ouest de la Tunisie. Ayant grandi en milieu rural, dans l’une des régions les plus pauvres du pays, il a développé une passion pour l’élevage de moutons: «C’est aussi naturel pour moi que de respirer», assure-t-il.
Cette passion n’est pas le fruit du hasard. Mohamed vient d’une longue lignée d’agriculteurs spécialisés dans l’élevage de brebis laitières pour la fabrication de fromages. Il a tout appris auprès de son grand-père, du soin des animaux aux meilleures recettes de fromages.
À la mort du grand-père, la famille n’a pas pu conserver le troupeau et a perdu subitement sa principale source de revenus. Cela a été très douloureux pour Mohamed mais, à 24 ans, il n’avait pas les moyens de racheter des bêtes.
Face à la pauvreté et à l’absence de perspectives, Mohamed a décidé de s’installer à Tunis, la capitale, pour travailler comme ouvrier du bâtiment. C’est là une décision que doivent prendre de nombreux jeunes hommes et jeunes femmes vivant dans des zones rurales similaires. Beaucoup n’ont pas la possibilité de faire de bonnes études et d’avoir un emploi décent, et n’ont pas accès aux ressources et aux services de base. Partir pour la ville en quête de travail semble souvent la solution.
Mohamed a travaillé dur dans le bâtiment pour mettre de l’argent de côté. Après six ans passés dans la capitale, il est revenu dans son village pour réaliser son rêve: redémarrer l’élevage familial de brebis laitières et faire perdurer l’héritage de son grand-père.
À son retour, Mohamed a passé une certification relative à la fabrication de fromage et a acheté un troupeau pour pouvoir enfin commencer à produire son propre lait. Il a décidé de se concentrer sur l’élevage de moutons de race sicilo-sarde, typiques de la région où il vit. Cette race originaire du sud de l’Italie a été introduite en Tunisie au début du XXe siècle. Mais elle s’est affaiblie au fil du temps à cause de techniques d’élevage inadaptées. Aujourd’hui, elle est en voie de disparition car le nombre de troupeaux diminue régulièrement.
Mohamed sait combien il est important d’utiliser de bonnes techniques d’élevage pour sauver cette race. «Ma région a un patrimoine culturel et agricole qui est malheureusement sur le point de disparaître. Nous ne sommes plus que quelques-uns à le préserver», explique-t-il.
Son autre priorité est de maintenir la qualité de son lait, réputé. Il travaille en partenariat avec Fadi Hamzaoui, un ami d’enfance qui dirige une petite fabrique de fromage et un restaurant qui utilise des produits locaux.
Fadi est très proche de Mohamed. Il l’a toujours encouragé à progresser et à développer son activité. Il aide Mohamed à surmonter des difficultés quotidiennes, comme acheminer le lait à la fabrique. Dans la région de Béja, comme dans de nombreuses autres campagnes pauvres, les maisons isolées comme celle de Mohamed ne sont bien souvent pas reliées au réseau routier. Dans cette zone vallonnée, Mohamed transporte précautionneusement son lait sur un chemin à l’aide d’un âne. Mais chaque jour, Fadi l’attend à mi-chemin dans sa voiture.
Fadi a incité Mohamed à rejoindre avec lui le Pôle agri-accélérateur, une initiative lancée par la FAO avec l’Agence de promotion des investissements agricoles de la Tunisie et l’Institut national de la recherche agronomique, qui vise à aider des jeunes à créer de petites et moyennes entreprises respectueuses du développement durable grâce à des investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Il s’agit de favoriser la préservation des ressources naturelles pour avoir un impact positif sur l’environnement et les moyens de subsistance des populations rurales, en privilégiant les personnes dans des situations difficiles.
Mohamed et Fadi, ainsi que plus d’une centaine de jeunes agri-entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans, ont été formés à la conception et à la mise en œuvre de leurs projets. Dans le cadre du sous-programme «Exploiter les instruments et produits de connaissance mondiaux», financé par le Mécanisme multidonateurs flexible de la FAO, le Pôle a aidé les jeunes investisseurs à affiner leur plan d’affaires grâce à un accompagnement personnalisé.
Dix-huit projets ont été sélectionnés pour recevoir un accompagnement pratique. Dix autres ont été sélectionnés pour recevoir un soutien matériel. Mohamed faisait partie des lauréats. Il a reçu du matériel pour sa production laitière afin de l’aider à mieux conserver et transporter le lait à la fabrique, dans le respect des normes de sécurité sanitaire les plus rigoureuses malgré le réseau routier limité.
La participation de Mohamed au Pôle l’a beaucoup aidé à améliorer son projet et à développer son entreprise. Il avait déjà des connaissances de base sur l’écologie et l’importance d’une nourriture saine, mais le programme lui a permis d’en apprendre davantage sur les pratiques agricoles respectueuses de la terre et de l’environnement.
Mohamed met en pratique ce qu’il a appris avec confiance. Il a mis au point sa propre recette pour nourrir les moutons en utilisant uniquement des ingrédients naturels. De plus, il a conçu un nouvel emballage pour ses fromages afin de remplacer le plastique par de la paille.
Du fait de sa réussite, d’autres jeunes le voient comme un exemple et viennent lui demander conseil. Il est toujours disposé à aider les autres en partageant ses connaissances et son expérience, car il sait que c’est un point essentiel au développement local.
Derrière les aliments que nous consommons, il y a toujours une personne qui a produit, semé, récolté, pêché ou acheminé cette nourriture. À l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation (16 octobre), nous tenons à remercier ces héros de l’alimentation (#HérosDelAlimentation) qui, en toutes circonstances, continuent de fournir des aliments à leur communauté et au-delà, sans laisser personne de côté.
Fadi est très proche de Mohamed. Il l’a toujours encouragé à progresser et à développer son activité. Il aide Mohamed à surmonter des difficultés quotidiennes, comme acheminer le lait à la fabrique. Dans la région de Béja, comme dans de nombreuses autres campagnes pauvres, les maisons isolées comme celle de Mohamed ne sont bien souvent pas reliées au réseau routier. Dans cette zone vallonnée, Mohamed transporte précautionneusement son lait sur un chemin à l’aide d’un âne. Mais chaque jour, Fadi l’attend à mi-chemin dans sa voiture.
Fadi a incité Mohamed à rejoindre avec lui le Pôle agri-accélérateur, une initiative lancée par la FAO avec l’Agence de promotion des investissements agricoles de la Tunisie et l’Institut national de la recherche agronomique, qui vise à aider des jeunes à créer de petites et moyennes entreprises respectueuses du développement durable grâce à des investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Il s’agit de favoriser la préservation des ressources naturelles pour avoir un impact positif sur l’environnement et les moyens de subsistance des populations rurales, en privilégiant les personnes dans des situations difficiles.
Mohamed et Fadi, ainsi que plus d’une centaine de jeunes agri-entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans, ont été formés à la conception et à la mise en œuvre de leurs projets. Dans le cadre du sous-programme «Exploiter les instruments et produits de connaissance mondiaux», financé par le Mécanisme multidonateurs flexible de la FAO, le Pôle a aidé les jeunes investisseurs à affiner leur plan d’affaires grâce à un accompagnement personnalisé.
Dix-huit projets ont été sélectionnés pour recevoir un accompagnement pratique. Dix autres ont été sélectionnés pour recevoir un soutien matériel. Mohamed faisait partie des lauréats. Il a reçu du matériel pour sa production laitière afin de l’aider à mieux conserver et transporter le lait à la fabrique, dans le respect des normes de sécurité sanitaire les plus rigoureuses malgré le réseau routier limité.
La participation de Mohamed au Pôle l’a beaucoup aidé à améliorer son projet et à développer son entreprise. Il avait déjà des connaissances de base sur l’écologie et l’importance d’une nourriture saine, mais le programme lui a permis d’en apprendre davantage sur les pratiques agricoles respectueuses de la terre et de l’environnement.
Mohamed met en pratique ce qu’il a appris avec confiance. Il a mis au point sa propre recette pour nourrir les moutons en utilisant uniquement des ingrédients naturels. De plus, il a conçu un nouvel emballage pour ses fromages afin de remplacer le plastique par de la paille.
Du fait de sa réussite, d’autres jeunes le voient comme un exemple et viennent lui demander conseil. Il est toujours disposé à aider les autres en partageant ses connaissances et son expérience, car il sait que c’est un point essentiel au développement local.
Derrière les aliments que nous consommons, il y a toujours une personne qui a produit, semé, récolté, pêché ou acheminé cette nourriture. À l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation (16 octobre), nous tenons à remercier ces héros de l’alimentation (#HérosDelAlimentation) qui, en toutes circonstances, continuent de fournir des aliments à leur communauté et au-delà, sans laisser personne de côté.
Pour la version arabe, consultez ce lien : https://www.fao.org/fao-stories/article/ar/c/1607943/
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Communiqué de presse
23 novembre 2023
Opportunités d'investissement pour l'huile d'olive tunisienne sur les marchés d'exportation internationaux
Depuis 2013, le Gouvernement tunisien s'efforce de libérer le potentiel de son huile d'olive de qualité par le biais d'un programme de coopération avec la BERD et la FAO. Une combinaison d'investissements agroalimentaires, de marketing innovant et d'activités de renforcement des capacités tout au long de la chaîne de valeur vise à stimuler une transition de la production de masse vers des huiles en bouteille.
«Nous avons eu des discussions productives avec des parties prenantes privées pour voir comment, avec le Ministère et d'autres autorités publiques, nous pouvons mettre l'huile d'olive tunisienne sur la carte internationale, aider les producteurs locaux à accéder à des marchés d'exportation à forte valeur ajoutée et améliorer la qualité du produit, tout en aidant le secteur à être résilient face au changement climatique.» a affirmé Lisa Paglietti, économiste à la FAO, qui dirige le projet, en résumé les réalisations du projet FAO-BERD
Une empreinte verte pour l'avenir de l'huile d'olive tunisienne
Les pratiques agricoles durables ont également figuré en bonne place à l'ordre du jour de la conférence, compte tenu des activités du projet sur les pratiques de production respectueuses de l'environnement permettant au secteur d'être plus résistant au climat et de réduire l'empreinte de l'industrie, y compris la gestion efficace des ressources en eau et en énergie, la conservation de la biodiversité et l'élimination des déchets de manière responsable. Les activités de renforcement des capacités menées dans le cadre du projet comprenaient une série d'affiches et d'initiatives de formation portant notamment sur la biosécurité sur le terrain, la production durable, la transformation et la conservation.
Les pratiques agricoles durables figuraient également en bonne place à l'ordre du jour de la conférence, car le projet comportait des activités sur les pratiques de production respectueuses de l'environnement permettant au secteur d'être plus résilient au climat et de réduire l'empreinte de l'industrie, notamment par la gestion efficace des ressources en eau et en énergie, la conservation de la biodiversité et l'élimination responsable des déchets. Les activités de renforcement des capacités durant le projet comprenaient une série d'affiches et d'initiatives de formation portant notamment sur la biosécurité sur le terrain, la production durable, la transformation et la conservation.
Un menu de présentations et de discussions aboutissant à l'établissement des priorités
Lisa Paglietti a expliqué le potentiel de numérisation du secteur à l'appui de la gestion durable des ressources naturelles, de l'efficacité de la production, du contrôle de la qualité et de la sécurité alimentaire. Elle a également souligné comment les entreprises tunisiennes du secteur de l’huile d'olive pourraient tirer parti des mégadonnées et des technologies telles que l'intelligence artificielle et les SIG pour améliorer les processus de production et répondre à l'évolution des demandes des consommateurs. Mauro Meloni, directeur du consortium italien CQverde, a souligné l'importance d'améliorer la qualité des olives livrées aux moulins et d'introduire des incitations à la mise en œuvre de bonnes pratiques de production. Ces priorités ont été identifiées pour le secteur en Tunisie grâce à un exercice de cartographie des moulins visant à identifier les domaines clés d'investissement dans le secteur. Le professeur Ayadi, expert en huile d'olive à l'université de Liège, a présenté l'importance de la diversification des marchés, de l’image de marque et de la certification pour accroître la reconnaissance du marché et la compétitivité du secteur. Un avenir construit sur des fondements culturels anciens
Le secteur oléicole tunisien remonte à l'époque préromaine. Aujourd'hui, avec de bons investissements, des stratégies d'exportation, des mesures de sécurité alimentaire et une bonne image de marque, il est à l'aube d'une renaissance. « En identifiant et en exploitant les opportunités du secteur, la Tunisie peut promouvoir un développement économique durable, stimuler l'innovation agricole et renforcer sa position comme premier fournisseur mondial de produits oléicoles de qualité », a commenté le directeur associé, chef du service conseil/agro-industrie à la BERD. Affirmant que cette conférence a stimulé un dialogue ouvert entre les parties prenantes privées et les autorités gouvernementales sur les investissements nécessaires pour encourager l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement, la production d'huile d'olive de qualité et le développement de ce secteur stratégiquement important pour la Tunisie.
Lisa Paglietti a expliqué le potentiel de numérisation du secteur à l'appui de la gestion durable des ressources naturelles, de l'efficacité de la production, du contrôle de la qualité et de la sécurité alimentaire. Elle a également souligné comment les entreprises tunisiennes du secteur de l’huile d'olive pourraient tirer parti des mégadonnées et des technologies telles que l'intelligence artificielle et les SIG pour améliorer les processus de production et répondre à l'évolution des demandes des consommateurs. Mauro Meloni, directeur du consortium italien CQverde, a souligné l'importance d'améliorer la qualité des olives livrées aux moulins et d'introduire des incitations à la mise en œuvre de bonnes pratiques de production. Ces priorités ont été identifiées pour le secteur en Tunisie grâce à un exercice de cartographie des moulins visant à identifier les domaines clés d'investissement dans le secteur. Le professeur Ayadi, expert en huile d'olive à l'université de Liège, a présenté l'importance de la diversification des marchés, de l’image de marque et de la certification pour accroître la reconnaissance du marché et la compétitivité du secteur. Un avenir construit sur des fondements culturels anciens
Le secteur oléicole tunisien remonte à l'époque préromaine. Aujourd'hui, avec de bons investissements, des stratégies d'exportation, des mesures de sécurité alimentaire et une bonne image de marque, il est à l'aube d'une renaissance. « En identifiant et en exploitant les opportunités du secteur, la Tunisie peut promouvoir un développement économique durable, stimuler l'innovation agricole et renforcer sa position comme premier fournisseur mondial de produits oléicoles de qualité », a commenté le directeur associé, chef du service conseil/agro-industrie à la BERD. Affirmant que cette conférence a stimulé un dialogue ouvert entre les parties prenantes privées et les autorités gouvernementales sur les investissements nécessaires pour encourager l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement, la production d'huile d'olive de qualité et le développement de ce secteur stratégiquement important pour la Tunisie.
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Communiqué de presse
23 novembre 2023
Journées promotionnelles nationales : La Grenade de Gabès avec label AOC en vedette
Du 16 au 19 Novembre dernier, le GIFRUITS a célébré la Grenade de Tunisie en invitant les producteurs des plus importantes régions de production (Gabes, Testour et Nabeul) pour exposer et faire connaître les différentes variétés de leurs grenades au grand public. Cette année la Grenade de Gabès avec label AOC était mise sous les projecteurs.
La deuxième édition de la Semaine de la Grenade de Tunisie a été organisée au centre commercial Tunis City par le GIFRUITS avec l’appui du « Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir » (PAMPAT) qui est mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture avec un financement du Secrétariat d’Etat à l’Economie Suisse (SECO).
Les visiteurs ont eu l’occasion de déguster des grenades authentiques et de découvrir une large gamme de produits dérivés de la grenade comme les confitures, la mélasse (robb), le jus et également le sorbet à base de grenades parfumé à l’eau de fleur d’oranger ou à la rose qui constitue une nouveauté.
Des rencontres avec les producteurs locaux était une occasion d’offrir aux visiteurs l'opportunité de découvrir les hommes et les femmes qui se cachent derrière ces fruits délicieux. Les producteurs partagent leur passion, leur expertise et leur engagement envers la préservation de la tradition et de la qualité.
Les amateurs de grenades, quant à eux, ont eu l´opportunité d'acquérir directement les fruits et leurs savoureux dérivés pendant l'événement. Chaque grenade acquise, chaque produit qui en dérive représente un lien direct entre le consommateur et le terroir d’origine et une expérience sensorielle unique.
Mise à l’honneur à l’occasion de cet événement, la Grenade de Gabés est un fruit issu d'un savoir-faire ancestral et de conditions climatiques idéales propres à la région d´origine. La combinaison unique de terroir, de climat et de techniques de culture oasiennes traditionnelles confère à ces grenades une saveur spéciale, une robe éclatante, et une qualité gustative exceptionnelle.
La grenade est un fruit millénaire étroitement liée à l’histoire de Gabès. Aujourd’hui ce fruit est devenu l’emblème et la fierté de toute la région. L’unicité de la Grenade de Gabès a été officiellement reconnue par l’Etat tunisien à travers l’octroi d’une appellation d’origine contrôlée (AOC) en avril 2021. L’AOC est un label officiel certifiant la conformité du fruit aux exigences spécifiques de qualité, d’origine, de savoir-faire et de traçabilité. Seul les grenades produites et conditionnées dans le gouvernorat de Gabès qui sont conformes au cahier des charges AOC peuvent être labélisées. La mise en œuvre de l’AOC a été possible grâce à une collaboration aussi bien au niveau régional qu’au niveau national. Un groupe d’appui public-privé autour de l’AOC Grenade de Gabès a été constitué avec l’appui du projet PAMPAT pour planifier les activités visant à assurer la labellisation et la traçabilité de ce fruit phare. Aujourd´hui derrière l’AOC se cachent plusieurs sociétés mutuelles des services agricoles, associations, entreprises et producteurs individuels de grenade.
La Semaine de la Grenade représente désormais chaque année un rendez -vous incontournable pour mettre en avant la spécificité des produits de chaque région de la Tunisie et valoriser la diversité de l’offre en produits dérivés de plus en plus recherchés par les consommateurs.
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Communiqué de presse
20 novembre 2023
L’UNICEF commémore la journée mondiale de l’enfance
Dans son discours, M. Michel Le Pechoux, a commencé par reconnaître l'importance historique de la Journée mondiale de l'enfance. Il a souligné les efforts de collaboration avec les partenaires en Tunisie pour renforcer et défendre les droits de chaque enfant.
Soulignant l'importance de la Convention relative aux droits de l'enfant, le représentant de l’UNICEF a réitéré l’engagement de l’organisation à promouvoir et à protéger les droits énoncés dans ses 54 articles. Pour l’UNICEF, le 20 novembre est une date significative et une occasion pour évaluer les progrès accomplis, de célébrer les réalisations et de renouveler l'engagement collectif à faire progresser les droits de l'enfant.
Cependant, M. Michel Le Pechoux, a noté la triste réalité que la commémoration de cette année coïncide avec une période où les droits fondamentaux des enfants dans les pays déchirés par la guerre sont gravement menacés. Une minute de silence a été observée en signe de solidarité avec les enfants et les familles touchés à Gaza.
En Tunisie, la Journée mondiale de l'enfance a été commémorée sous le thème de la campagne de sensibilisation contre la violence à l'égard des enfants : "Il grandira, mais il n'oubliera pas". M. Le Pechoux, a fait référence à l'article 19 de la Convention, soulignant l'importance des mesures législatives, administratives, sociales et éducatives pour protéger les enfants contre toutes les formes de violence.
L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec le gouvernement tunisien sur un ensemble de programmes visant à prévenir et à combattre la violence à l'égard des enfants.
Avec le ministère, de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des Séniors, l’UNICEF soutient un certain nombre d'initiatives et de programmes visant à prévenir la violence et à y répondre. Le plan d'action est actif à différents niveaux, depuis la génération d’évidences et le renforcement des capacités jusqu'à la sensibilisation et la défense des droits.
En même temps, il reste des défis à relever, au niveau législatif, stratégique, budgétaire, structurel et procédural. L'UNICEF ne manquera pas d'apporter le soutien nécessaire pour y parvenir et saisit cette occasion pour appeler à l'accélération de l'adoption de la Politique Publique Intégrée de Prévention et de Protection des enfants, et réitère son engagement à soutenir l'amendement du code de protection de l'enfant.
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Communiqué de presse
07 novembre 2023
Bouargoub s’habille aux couleurs de ses figues de Barbarie
Bouargoub reprendra ses coutumes et fêtera les journées promotionnelles de la figue de Barbarie du jeudi 9 novembre au samedi 11 novembre 2023. Au programme de cet événement, des cooking shows, des expo-ventes et des conférences scientifiques. Ces journées promotionnelles de la figue de barbarie de Bouargoub reflètent l´importance culturelle de ce fruit dans la région. Plus de 1500 agriculteurs de la délégation de Bouargoub produisent ce fruit en arrière-saison d´excellente qualité sur une période de 6 mois. Les exportations des figues de barbarie fraîches de Bouargoub représentent la part du lion des exportations nationales. Cet événement sera organisé par l´UTAP, le GIFRUITS et la Maison de Jeunes de Bouargoub avec l´appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO).
Nabeul, 06 novembre 2023 – Bouargoub reprendra ses coutumes et fêtera les journées promotionnelles de la figue de Barbarie du jeudi 9 novembre au samedi 11 novembre 2023. C’est l’Union Tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche (UTAP) qui organise ces journées en collaboration avec le Groupement Interprofessionnel des Fruits (GIFruits) et la Maison de Jeunes de Bouargoub. La manifestation sera également appuyée par le projet PAMPAT (Projet d’Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir), qui est mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO).
Durant ces journées, la ville de Bouargoub s’habillera aux couleurs de ses figues de barbarie avec les variétés Rossa, Gialla et Bianca à la pulpe molle et juteuse ayant une saveur unique qui est chaque fois plus recherchée.
L’événement auquel prendront part plusieurs invités notamment des acheteurs et des représentants des médias sera doté d’un programme varié avec un cooking show au restaurant “El Ksar” lors du coup d’envoi. Des conférences scientifiques baptisées “Figue de barbarie de Bouargoub, un levier de développement régional” occuperont la deuxième journée.
Les exposants et les agriculteurs seront présents pour accueillir les visiteurs de la ville avec une panoplie de produits allant du fruit frais jusqu’aux multiples produits transformés issus de cette plante ancestrale. En effet, les recettes à base de la figue de barbarie font partie des traditions de Bouargoub et aujourd´hui, les producteurs locaux offrent une large gamme de produits à usage alimentaire.
Au niveau cosmétique, le produit phare incontesté est bien l’huile de pépins de figue de barbarie; plusieurs entreprises nabeuliennes produisent cet élixir de beauté connu pour ces effets anti-âge.
Les journées promotionnelles de figue de barbarie de Bouargoub reflètent l´importance culturelle de ce fruit dans la région. La Figue de Barbarie a été introduite par les andalous en Tunisie il y a plusieurs siècles et fait aujourd’hui partie intégrante du paysage du pays, mais l’ancrage historique dans le gouvernorat de Nabeul a toujours été particulièrement fort. Plus de 1500 agriculteurs de la délégation de Bouargoub produisent des fruits en arrière-saison d´excellente qualité sur une période de 6 mois allant du mois de septembre jusqu’au mois de février. Aujourd’hui, Bouargoub exporte environ 700 tonnes de fruits par an, constituant ainsi la part du lion des exportations nationales des figues de barbarie fraîches.
Au vue de l´importance socio-économique du patrimoine immatériel lié à la figue de barbarie de Bouargoub, ce fruit a été sélectionnée comme produit phare dans le cadre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits de Terroir qui a été lancée en 2022 par le Ministère de l´Agriculture avec l´appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) et qui est mise en œuvre dans le gouvernorat de Nabeul par un ensemble d´acteurs publiques et privés.Afin de mieux fédérer tous les acteurs impliqués dans la Stratégie nationale, une identité visuelle commune a été élaborée pour chaque produit phare.
Prendre part aux festivités organisées autour de ce produit ancestral sera non seulement une occasion de découvrir une riche diversité gustative des figues de barbarie de Bouargoub, mais également une opportunité unique de valoriser un patrimoine immatériel tunisien qui représente un véritable élément fédérateur dans la région.
Site web : www.pampat.tn
Pour plus d´informations: pampattunis@unido.org
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Communiqué de presse
25 octobre 2023
Conflit Israël-Hamas:aucun belligérant « n'est au-dessus du droit international », rappelle Antonio Guterres النسخة العربية لملاحظات الأمين العام أمام جلسة مجلس الأمن بشأن الحالة الشرق الأوسط في الأسفل
Premier intervenant, le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réitéré son appel à un cessez-le-feu humanitaire et a martelé qu'« aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international ».
« Même la guerre a des règles », a-t-il ajouté, exigeant de toutes les parties qu'elles respectent leurs obligations en vertu du droit humanitaire international, qu'elles veillent constamment à épargner les civils dans la conduite des opérations militaires, qu'elles respectent et protègent les hôpitaux et qu'elles respectent l'inviolabilité des installations de l'ONU, où s'abritent aujourd'hui plus de 600 000 Palestiniens.
Se réjouissant qu'une partie de l'aide humanitaire parvienne enfin à Gaza, il a néanmoins pointé qu'il ne s'agissait que d' « une goutte d'eau dans un océan de besoins », et que les réserves de carburant de l'ONU à Gaza seraient épuisées dans quelques jours, ce qui pourrait entraîner une autre catastrophe.
Libérer les otages
Le chef de l'ONU a ajouté que rien ne justifiait l'assassinat, les blessures et l'enlèvement délibérés de civils, ni le lancement de roquettes contre des cibles civiles.
Quant aux otages retenus par le Hamas, ceux-ci doivent être traités avec humanité, libérés immédiatement et sans conditions, a-t-il réclamé.
Ceci dit, M. Guterres a jugé important de reconnaître que les attaques du Hamas s'étaient produites dans le contexte « d'une occupation étouffante » de 56 ans.
« Le peuple palestinien a vu ses terres régulièrement dévorées par les colonies et en proie à la violence, son économie étouffée, ses habitants déplacés et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d'une solution politique à leur situation se sont évanouis. Mais les griefs du peuple palestinien ne peuvent justifier les attaques effroyables du Hamas. Et ces attaques effroyables ne peuvent justifier la punition collective du peuple palestinien ».
M. Guterres s'est enfin exprimé en mémoire des 35 collègues de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, déjà tués dans les bombardements sur Gaza au cours des deux dernières semaines.
Participation de chefs de la diplomatie
C'est la quatrième fois que le Conseil se réunit depuis le début des violences mais aucun accord n'a pour l'instant été trouvé pour alléger les souffrances des civils pris dans l'engrenage du conflit entre Israël et les militants du Hamas, qui contrôlent l'enclave où vivent plus de 2 millions de Palestiniens.
Le Conseil a déjà rejeté deux projets de résolution. Le premier, présenté par la Russie, appelait à un cessez-le-feu immédiat, mais n'a pas recueilli suffisamment de voix.
Un second projet, présenté par le Brésil - qui préside le Conseil ce mois d'octobre - a été retoqué par un veto des États-Unis, opposés au fait que le projet brésilien ne mentionne pas le droit d'Israël à se défendre.
L'humanité peut prévaloir
Dans un exposé par vidéoconférence ce mardi, la Coordonnatrice humanitaire pour le Territoire palestinien occupé, Lynn Hastings, a déclaré que l'accord sur la reprise des livraisons d'aide humanitaire par le point de passage de Rafah, en Égypte, ainsi que la libération d'un petit nombre d'otages au cours des derniers jours « montrent que, par la diplomatie et la négociation, l'humanité peut prévaloir et que nous pouvons trouver des solutions humanitaires, même au plus profond d'un conflit ».
Elle a exhorté à faciliter l'acheminement rapide et sans entrave de l'aide humanitaire et à rétablir les connexions d'eau et d'électricité. 20 camions supplémentaires devraient passer par le point de passage de Rafah aujourd'hui, « bien qu'ils soient actuellement retardés ».
Le bilan humain est très lourd : côté israélien, le nombre de morts est plus de trois fois supérieur au nombre cumulé d’Israéliens tués depuis que l'ONU a commencé à recenser les victimes en 2005. À Gaza, en quelques jours de frappes, le nombre de victimes a dépassé celui des Gazaouis tués lors de la guerre de 2014, qui avait duré 50 jours.
Quant au nombre de déplacés à Gaza, il est passé à 1,4 million de personnes. Quelque 600 000 d'entre eux ont trouvé refuge dans les installations de l’UNRWA, dans des conditions de plus en plus difficiles. Les abris débordent. « Il n’y a nulle part où trouver refuge à Gaza. Lorsqu’il s’agit de décider s’ils doivent fuir ou non, les civils sont condamnés quoi qu'ils fassent », a prévenu Mme Hastings.
Ne pouvant pas subvenir à leurs besoins fondamentaux dans le sud, les familles déplacées retourneront dans le nord faire face aux bombardements, a prévenu la Coordinatrice.
« Enjeux astronomiques »
Face au risque actuel d'extension du conflit à l'ensemble de la région, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a déclaré que le Secrétaire général de l'ONU et lui-même recherchaient « toutes les opportunités » pour remédier à la situation sur le terrain et épargner les civils.
Parlant d’ « enjeux astronomiques », M. Wennesland a appelé tous les acteurs concernés à agir de manière responsable, toute erreur de calcul pouvant avoir des « conséquences incalculables », compte tenu de leur perméabilité au contexte plus large des territoires palestiniens occupés, d’Israël et de la région entière.
Depuis une génération, l’espoir est perdu, a-t-il déploré, alors que « seule une solution politique nous fera avancer ». Les mesures face à cette crise doivent faire avancer un projet de paix négociée qui réponde aux aspirations nationales légitimes des Palestiniens et des Israéliens – la vision de deux États de longue date, conformément aux résolutions de l’ONU, au droit international ainsi qu’aux accords antérieurs, a-t-il remarqué.
Plusieurs ministres des Affaires étrangères d'Etats membres des Nations Unies, ainsi que le chef de la diplomatie de la Palestine, ont participé à ce débat. Au total, plus de 90 orateurs devaient s'exprimer.
« Arrêtez l’effusion de sang » - Palestine
Le ministre des Affaires étrangères de l'État de Palestine, Riad Al-Malki, s'adresse à la réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
Le ministre des Affaires étrangères de l'État de Palestine, Riyad al-Maliki, a dénoncé l’échec persistant du Conseil, qu’il a jugé « inexcusable », rappelant que ce dernier, ainsi que la communauté internationale, avaient le devoir et l'obligation de sauver des vies.
« Davantage d'injustice et de tueries ne rendront pas Israël plus sûr », a-t-il martelé. « Aucune quantité d'armes, aucune alliance ne lui apportera la sécurité. Seule la paix le fera. La paix avec la Palestine et son peuple », dont le sort ne peut se limiter « à la dépossession, au déplacement, au déni des droits et à la mort ».
« C’est notre liberté qui est la condition d'une paix et d'une sécurité partagées », a-t-il argumenté. Afin d'éviter une catastrophe humanitaire encore plus grande et une contagion régionale du conflit, il a appelé à mettre immédiatement fin à la guerre israélienne lancée contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza : « Arrêtez l'effusion de sang », s’est-il exclamé.
« Pas de juste milieu » - Israël
Le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen s'adresse à la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a déclaré que les otages du Hamas vivaient un « cauchemar éveillé » et appelé à leur libération inconditionnelle. « Israël a le droit et le devoir de se défendre », a-t-il aussi tranché, ajoutant qu’il ne s’agissait pas seulement de la guerre d'Israël mais de « la guerre du monde libre ».
Selon lui, le monde fait face à un « choix moral clair » où « il n'y a pas de juste milieu ». Si tous les pays ne soutiennent pas sans réserve la mission d'Israël d’« éliminer les monstres de la surface de la Terre », il s'agira, selon lui, de « l'heure la plus sombre des Nations Unies », qui n'auraient alors « plus aucune justification morale d’exister ».
L'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan a appelé le Secrétaire général de l'ONU à « démissionner immédiatement » dans un message sur la plateforme de réseaux sociaux X. Devant les journalistes, il a argumenté que le chef de l'ONU « justifiait le terrorisme » en soulignant que les attaques du Hamas se produisaient dans le contexte de l’occupation par Israël de territoires palestiniens. Le ministre des Affaires étrangères a annoncé qu'il ne rencontrerait pas M. Guterres pour une réunion bilatérale prévue ce mardi.
« Chaque minute compte » - France
La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a déclaré que la France se tenait fermement aux côtés d'Israël et soutenait son droit à se défendre « dans le respect du droit international humanitaire ».
Elle a dans le même temps réclamé un accès sûr et rapide à l’aide vers Gaza : « chaque minute compte », a-t-elle formulé, appelant à des pauses humanitaires ainsi qu’à une trêve pour conduire à une paix durable. La seule solution viable aux yeux de la France est celle à deux États, a-t-elle aussi souligné.
Sans solution à deux États, point de salut - Russie
Vasily Nebenzya, l'Ambassadeur de Russie auprès de l'ONU, a déclaré que les « actes terribles » du 7 octobre et les « événements tragiques » ultérieurs étaient la conséquence du sabotage par les États-Unis des solutions potentielles au conflit.
La crise démontre une fois de plus que sans un règlement équitable du conflit, dans la droite ligne des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, et sur la base d’une solution à deux États, la stabilisation régionale sera hors de portée.
La manière de se défendre compte – États-Unis
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a estimé que chaque État Membre avait une responsabilité dans la défaite du terrorisme. Il a souligné la nécessité vitale de protéger les civils, ajoutant qu’Israël avait le « droit et l’obligation » de se défendre, mais que la manière dont Israël le ferait comptait beaucoup.
Il a ajouté que le Hamas ne représentait pas le peuple palestinien et que les civils palestiniens n’étaient pas responsables du « carnage » du 7 octobre. Israël doit donc pour M. Blinken prendre toutes les précautions possibles pour éviter de nuire aux civils ; la nourriture, l'eau, les médicaments et toute autre aide humanitaire doivent pouvoir affluer vers Gaza et vers les personnes qui en ont besoin, a-t-il souligné, en pointant la nécessité de pauses humanitaires.
Une obligation légale et morale de protéger les Gazaouis - Brésil
Le Brésil assume ce mois-ci la Présidence du Conseil. Son ministre des Affaires étrangères, Maura Viera, a souligné qu'Israël, puissance occupante, avait l'obligation légale et morale de protéger la population de Gaza.
Notant que la quantité d'aide arrivant à Gaza via le terminal de Rafah était insuffisante et que le manque d'électricité faisait obstacle au bon fonctionnement des hôpitaux, il a appelé les parties à respecter strictement leurs obligations en vertu du droit international, interpellant le Conseil sur les principes de proportionnalité et de précaution et d’humanité concernant la riposte.
Source : UN News : https://news.un.org/fr/story/2023/10/1139957
Conflit Israël-Hamas : aucun belligérant « n'est au-dessus du droit international », rappelle Guterres
Le Conseil de sécurité des Nations Unies s'est réuni toute la journée de mardi au siège de l'ONU à New York pour un débat sur la situation au Moyen-Orient, dix-sept jours après l'attaque surprise du Hamas contre Israël et alors que la crise humanitaire s'aggrave à Gaza, en raison des bombardements israéliens.
Premier intervenant, le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réitéré son appel à un cessez-le-feu humanitaire et a martelé qu'« aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international ».
« Même la guerre a des règles », a-t-il ajouté, exigeant de toutes les parties qu'elles respectent leurs obligations en vertu du droit humanitaire international, qu'elles veillent constamment à épargner les civils dans la conduite des opérations militaires, qu'elles respectent et protègent les hôpitaux et qu'elles respectent l'inviolabilité des installations de l'ONU, où s'abritent aujourd'hui plus de 600 000 Palestiniens.
Se réjouissant qu'une partie de l'aide humanitaire parvienne enfin à Gaza, il a néanmoins pointé qu'il ne s'agissait que d' « une goutte d'eau dans un océan de besoins », et que les réserves de carburant de l'ONU à Gaza seraient épuisées dans quelques jours, ce qui pourrait entraîner une autre catastrophe.
Libérer les otages
Le chef de l'ONU a ajouté que rien ne justifiait l'assassinat, les blessures et l'enlèvement délibérés de civils, ni le lancement de roquettes contre des cibles civiles.
Quant aux otages retenus par le Hamas, ceux-ci doivent être traités avec humanité, libérés immédiatement et sans conditions, a-t-il réclamé.
Ceci dit, M. Guterres a jugé important de reconnaître que les attaques du Hamas s'étaient produites dans le contexte « d'une occupation étouffante » de 56 ans.
« Le peuple palestinien a vu ses terres régulièrement dévorées par les colonies et en proie à la violence, son économie étouffée, ses habitants déplacés et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d'une solution politique à leur situation se sont évanouis. Mais les griefs du peuple palestinien ne peuvent justifier les attaques effroyables du Hamas. Et ces attaques effroyables ne peuvent justifier la punition collective du peuple palestinien ».
M. Guterres s'est enfin exprimé en mémoire des 35 collègues de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, déjà tués dans les bombardements sur Gaza au cours des deux dernières semaines.
Participation de chefs de la diplomatie
C'est la quatrième fois que le Conseil se réunit depuis le début des violences mais aucun accord n'a pour l'instant été trouvé pour alléger les souffrances des civils pris dans l'engrenage du conflit entre Israël et les militants du Hamas, qui contrôlent l'enclave où vivent plus de 2 millions de Palestiniens.
Le Conseil a déjà rejeté deux projets de résolution. Le premier, présenté par la Russie, appelait à un cessez-le-feu immédiat, mais n'a pas recueilli suffisamment de voix.
Un second projet, présenté par le Brésil - qui préside le Conseil ce mois d'octobre - a été retoqué par un veto des États-Unis, opposés au fait que le projet brésilien ne mentionne pas le droit d'Israël à se défendre.
L'humanité peut prévaloir
Dans un exposé par vidéoconférence ce mardi, la Coordonnatrice humanitaire pour le Territoire palestinien occupé, Lynn Hastings, a déclaré que l'accord sur la reprise des livraisons d'aide humanitaire par le point de passage de Rafah, en Égypte, ainsi que la libération d'un petit nombre d'otages au cours des derniers jours « montrent que, par la diplomatie et la négociation, l'humanité peut prévaloir et que nous pouvons trouver des solutions humanitaires, même au plus profond d'un conflit ».
Elle a exhorté à faciliter l'acheminement rapide et sans entrave de l'aide humanitaire et à rétablir les connexions d'eau et d'électricité. 20 camions supplémentaires devraient passer par le point de passage de Rafah aujourd'hui, « bien qu'ils soient actuellement retardés ».
Le bilan humain est très lourd : côté israélien, le nombre de morts est plus de trois fois supérieur au nombre cumulé d’Israéliens tués depuis que l'ONU a commencé à recenser les victimes en 2005. À Gaza, en quelques jours de frappes, le nombre de victimes a dépassé celui des Gazaouis tués lors de la guerre de 2014, qui avait duré 50 jours.
Quant au nombre de déplacés à Gaza, il est passé à 1,4 million de personnes. Quelque 600 000 d'entre eux ont trouvé refuge dans les installations de l’UNRWA, dans des conditions de plus en plus difficiles. Les abris débordent. « Il n’y a nulle part où trouver refuge à Gaza. Lorsqu’il s’agit de décider s’ils doivent fuir ou non, les civils sont condamnés quoi qu'ils fassent », a prévenu Mme Hastings.
Ne pouvant pas subvenir à leurs besoins fondamentaux dans le sud, les familles déplacées retourneront dans le nord faire face aux bombardements, a prévenu la Coordinatrice.
« Enjeux astronomiques »
Face au risque actuel d'extension du conflit à l'ensemble de la région, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a déclaré que le Secrétaire général de l'ONU et lui-même recherchaient « toutes les opportunités » pour remédier à la situation sur le terrain et épargner les civils.
Parlant d’ « enjeux astronomiques », M. Wennesland a appelé tous les acteurs concernés à agir de manière responsable, toute erreur de calcul pouvant avoir des « conséquences incalculables », compte tenu de leur perméabilité au contexte plus large des territoires palestiniens occupés, d’Israël et de la région entière.
Depuis une génération, l’espoir est perdu, a-t-il déploré, alors que « seule une solution politique nous fera avancer ». Les mesures face à cette crise doivent faire avancer un projet de paix négociée qui réponde aux aspirations nationales légitimes des Palestiniens et des Israéliens – la vision de deux États de longue date, conformément aux résolutions de l’ONU, au droit international ainsi qu’aux accords antérieurs, a-t-il remarqué.
Plusieurs ministres des Affaires étrangères d'Etats membres des Nations Unies, ainsi que le chef de la diplomatie de la Palestine, ont participé à ce débat. Au total, plus de 90 orateurs devaient s'exprimer.
« Arrêtez l’effusion de sang » - Palestine
Le ministre des Affaires étrangères de l'État de Palestine, Riad Al-Malki, s'adresse à la réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
Le ministre des Affaires étrangères de l'État de Palestine, Riyad al-Maliki, a dénoncé l’échec persistant du Conseil, qu’il a jugé « inexcusable », rappelant que ce dernier, ainsi que la communauté internationale, avaient le devoir et l'obligation de sauver des vies.
« Davantage d'injustice et de tueries ne rendront pas Israël plus sûr », a-t-il martelé. « Aucune quantité d'armes, aucune alliance ne lui apportera la sécurité. Seule la paix le fera. La paix avec la Palestine et son peuple », dont le sort ne peut se limiter « à la dépossession, au déplacement, au déni des droits et à la mort ».
« C’est notre liberté qui est la condition d'une paix et d'une sécurité partagées », a-t-il argumenté. Afin d'éviter une catastrophe humanitaire encore plus grande et une contagion régionale du conflit, il a appelé à mettre immédiatement fin à la guerre israélienne lancée contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza : « Arrêtez l'effusion de sang », s’est-il exclamé.
« Pas de juste milieu » - Israël
Le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen s'adresse à la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a déclaré que les otages du Hamas vivaient un « cauchemar éveillé » et appelé à leur libération inconditionnelle. « Israël a le droit et le devoir de se défendre », a-t-il aussi tranché, ajoutant qu’il ne s’agissait pas seulement de la guerre d'Israël mais de « la guerre du monde libre ».
Selon lui, le monde fait face à un « choix moral clair » où « il n'y a pas de juste milieu ». Si tous les pays ne soutiennent pas sans réserve la mission d'Israël d’« éliminer les monstres de la surface de la Terre », il s'agira, selon lui, de « l'heure la plus sombre des Nations Unies », qui n'auraient alors « plus aucune justification morale d’exister ».
L'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan a appelé le Secrétaire général de l'ONU à « démissionner immédiatement » dans un message sur la plateforme de réseaux sociaux X. Devant les journalistes, il a argumenté que le chef de l'ONU « justifiait le terrorisme » en soulignant que les attaques du Hamas se produisaient dans le contexte de l’occupation par Israël de territoires palestiniens. Le ministre des Affaires étrangères a annoncé qu'il ne rencontrerait pas M. Guterres pour une réunion bilatérale prévue ce mardi.
« Chaque minute compte » - France
La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a déclaré que la France se tenait fermement aux côtés d'Israël et soutenait son droit à se défendre « dans le respect du droit international humanitaire ».
Elle a dans le même temps réclamé un accès sûr et rapide à l’aide vers Gaza : « chaque minute compte », a-t-elle formulé, appelant à des pauses humanitaires ainsi qu’à une trêve pour conduire à une paix durable. La seule solution viable aux yeux de la France est celle à deux États, a-t-elle aussi souligné.
Sans solution à deux États, point de salut - Russie
Vasily Nebenzya, l'Ambassadeur de Russie auprès de l'ONU, a déclaré que les « actes terribles » du 7 octobre et les « événements tragiques » ultérieurs étaient la conséquence du sabotage par les États-Unis des solutions potentielles au conflit.
La crise démontre une fois de plus que sans un règlement équitable du conflit, dans la droite ligne des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, et sur la base d’une solution à deux États, la stabilisation régionale sera hors de portée.
La manière de se défendre compte – États-Unis
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a estimé que chaque État Membre avait une responsabilité dans la défaite du terrorisme. Il a souligné la nécessité vitale de protéger les civils, ajoutant qu’Israël avait le « droit et l’obligation » de se défendre, mais que la manière dont Israël le ferait comptait beaucoup.
Il a ajouté que le Hamas ne représentait pas le peuple palestinien et que les civils palestiniens n’étaient pas responsables du « carnage » du 7 octobre. Israël doit donc pour M. Blinken prendre toutes les précautions possibles pour éviter de nuire aux civils ; la nourriture, l'eau, les médicaments et toute autre aide humanitaire doivent pouvoir affluer vers Gaza et vers les personnes qui en ont besoin, a-t-il souligné, en pointant la nécessité de pauses humanitaires.
Une obligation légale et morale de protéger les Gazaouis - Brésil
Le Brésil assume ce mois-ci la Présidence du Conseil. Son ministre des Affaires étrangères, Maura Viera, a souligné qu'Israël, puissance occupante, avait l'obligation légale et morale de protéger la population de Gaza.
Notant que la quantité d'aide arrivant à Gaza via le terminal de Rafah était insuffisante et que le manque d'électricité faisait obstacle au bon fonctionnement des hôpitaux, il a appelé les parties à respecter strictement leurs obligations en vertu du droit international, interpellant le Conseil sur les principes de proportionnalité et de précaution et d’humanité concernant la riposte.
Source : UN News : https://news.un.org/fr/story/2023/10/1139957
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