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Communiqué de presse
19 février 2025
Renforcer la sécurité routière pour les personnes, la planète et la prospérité (Tribune co-signée par 16 personnalités de l'ONU)
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Communiqué de presse
11 février 2025
Combler le fossé : le Président de l'Assemblée générale sur les réformes de l'ONU et l'avenir numérique de l'Afrique
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Communiqué de presse
11 février 2025
Les Nations Unies offrent une plateforme efficace, transparente et inclusive pour la solidarité autour de l’intelligence artificielle
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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
Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
07 mai 2024
Stimuler l'ambition, Offrir la dignité, plaide la Vice-Secrétaire générale de l'ONU auprès de la Plateforme de Collaboration Régionale pour l'Afrique
La Vice-Secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina J. Mohammed, a appelé à faire preuve d’une plus grande ambition et à un leadership renforcé de la part des pays africains lors de son dialogue annuel avec les Directeurs régionaux des entités de l'ONU, lors de la réunion de la Plateforme de collaboration régionale pour l'Afrique (RCP) qui s'est tenue la semaine dernière à Addis-Abeba. Le dialogue de cette année, tenu en marge du 10e Forum régional africain sur le développement durable, visait non seulement à discuter des défis auxquels est confronté le continent, mais également à identifier les opportunités et à forger des voies claires pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.Mme Mohammed a souligné la nécessité de veiller à ce que chaque Africain puisse vivre une vie de dignité, soutenue par une approche collective et transformative de l'ONU, adaptée aux besoins uniques et diversifiés de chaque pays."Les gens disent souvent que l'Agenda 2030 est trop ambitieux et trop chargé, mais lorsque je le considère, je le vois comme la base sur laquelle vous devriez vous appuyer pour garantir une vie de dignité », a-t-elle exprimé..La RCP pour l'Afrique sert de plateforme continentale où les entités régionales de l'ONU convergent pour relever les défis qui dépassent les mandats individuels et les frontières nationales. Les membres de la Plateforme ont exploré toute une série de questions plus larges et interconnectées telles que l'action climatique, les systèmes alimentaires, la paix et la sécurité, s'alignant sur l'objectif de façonner une ONU plus réactive pour naviguer dans les complexités du monde d'aujourd'hui. La réunion a été modérée par Yacoub El-Hillo, le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement. L'un des deux Vice-Présidents de la RCP pour l'Afrique, Claver Gatete, qui est également le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU, a souligné que la RCP offre une opportunité de réflexion interne au sein du système de l'ONU, nous permettant d'évaluer ensemble notre collaboron et de prioriser les actions qui favorisent réellement les progrès vers la réalisation des ODD.Haut du formulaireUne réponse significative qui a émergé était le rôle des données dans la rationalisation de la mise en œuvre des ODD. La disponibilité et la qualité des données affectent tous les aspects du développement durable, car elles aident à prendre des décisions éclairées, à formuler des politiques efficaces et à concevoir des interventions ciblées.La Vice-Secrétaire générale adjointe a souligné un retard notable dans la réalisation des ODD en raison du manque de données fiables. "Nous prenons du retard sur les ODD. Il est difficile de savoir dans quelle mesure [...] parce que les références - les données - ne sont pas disponibles", a-t-elle déclaré, soulignant le rôle crucial des membres de la RCP pour l'Afrique dans l'amélioration de la disponibilité des données de référence.La RCP pour l'Afrique a déjà fait des progrès notables dans ce domaine, comme en témoigne le cas du Soudan, où des perturbations dans les structures régulières de l'ONU ont incité une équipe technique, facilitée par la RCP pour l'Afrique, à garantir la continuité de la collecte et de la disponibilité des données pour la planification du développement post-conflit. De plus, les discussions ont souligné l'importance de renforcer la capacité d'analyse des données des pays africains, en mettant l'accent sur l'engagement de nouveaux acteurs.L'impératif de "rester et de fournir" a été un autre thème significatif. Les Directeurs régionaux des entités des Nations Unies ont souligné l'engagement de l'ONU à maintenir sa présence et à poursuivre ses efforts de développement durable dans les régions touchées par les crises, plutôt que de se retirer en période difficile. L'autre Vice-Présidente de la RCP pour l'Afrique, Ahunna Eziakonwa, qui occupe aussi le poste de Directrice régionale pour l'Afrique du Programme de développement des Nations Unies, a souligné l'importance de veiller à ce que les jeunes en particulier soient en mesure de mener des vies productives malgré les crises en cours."On ne peut pas mettre en pause le développement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir l'engagement, même en période politiquement délicate", a déclaré Mme Eziakonwa.Pour accélérer les progrès vers les ODD et l'Agenda 2063 de l'UA, des investissements robustes sont essentiels. Plus précisément, la discussion a souligné l'importance critique de tirer parti du soutien du secteur privé pour les objectifs mondiaux.Les participants ont discuté de la nécessité d'un soutien financier et de ressources accrues pour l'Afrique afin de faire face efficacement au changement climatique, en mettant l'accent particulier sur le soutien aux femmes, qui sont souvent les plus durement touchées par les changements environnementaux.Le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, a aidé à contextualiser cela en vue du prochain Sommet de l'avenir, qui présente une opportunité unique de progresser vers un système multilatéral revigoré. Il a tiré la sonnette d'alarme en indiquant que la participation actuelle de l'Afrique à la phase de négociation du Pacte pour l'avenir est en deçà de ce que les enjeux exigent et de ce dont l'Afrique pourrait bénéficier, plaidant en faveur d'un Pacte pour l'avenir plus orienté vers l'action et ambitieux.La réunion de cette année a également été suivie par le Secrétaire général adjoint chargé de la Jeunesse, Felipe Paullier, qui a souligné l'impératif des efforts de collaboration transfrontaliers et inter-mandats, en mettant un accent particulier sur les voix des jeunes africains.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants. , filtered_html
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants. , filtered_html
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Histoire
04 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD. Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'AvenirLes Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec lesinstitutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En conclusion, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.نائبة الأمين العام للأمم المتحدة تشجع تضامن المنسقين المقيمين مع الشباب الأفريقي من أجل تسريع أهداف التنمية المستدامة احتل موضوع الشباب والنساء في أفريقيا فحوى المناقشات خلال الاجتماع السنوي الذي عقدته نائبة الأمين العام للأمم المتحدة أمينة محمد مع المنسقين المقيمين من جميع أنحاء القارة. وقد تم التركيز خاصة على تسريع التقدم نحو أهداف التنمية المستدامة وضمان سماع صوت أفريقيا بوضوح في المفاوضات الدولية في قمة المستقبل المقبلة.فباعتبارها أحدث قارة على وجه الأرض، تواجه أفريقيا تحديات فريدة من نوعها من شأنها أن تبطئ التقدم في تحقيق أهداف التنمية المستدامة وتغذي خيبة الأمل بشأن جدوى السياسات الحالية وأهميتها للناس. وشددت السيدة أمينة محمد على الضرورة الملحة لاستعادة الأمل للشباب والشابات الأفارقة وجعل التنمية المستدامة حقيقة بالنسبة لهم. وقالت: "هذه هي القارة الأكثر تخلفا عن الركب، ولذا يتعين علينا أن ننهض بها"."يمكننا التغيير، وأمامنا ست سنوات من أجل ذلك، لكن علينا أن نعمل مع الشباب ومع النساء”.علما وأن الحوار الاستراتيجي لهذا العام التأم في العاصمة الإثيوبية أديس أبابا، على هامش المنتدى الإقليمي الإفريقي العاشر للتنمية المستدامة في الفترة من 23 إلى 25 أفريل 2024. وأدار الجلسة المدير الإقليمي لمكتب التنسيق الإنمائي التابع للأمم المتحدة في أفريقيا السيد يعقوب الحلو.وركزت نائبة الأمين العام أمينة محمد على ضرورة قيام الأمم المتحدة بتعبئة خبراتها ودعمها للحكومات الأفريقية. وأبرزت أن الجهود التعاونية يجب أن تضمن تسريع ترجمة أهداف التنمية المستدامة إلى قوانين وسياسات وبرامج تجعل المجتمعات قادرة على الصمود في وجه الأزمات وعلى توقع تأثيرها على أهداف التنمية المستدامة والاستجابة لها.كما أكدت في كلمتها أنه "علينا أن نتعامل مع حالة الطوارئ التنموية باستخدام أداة الوقاية، وأداة التعافي، وأداة السبب الجذري وغيرها من الأدوات لتسريع أهداف التنمية المستدامة". وجدد غاي رايدر وكيل الأمين العام لشؤون السياسات، دعوة السيدة أمينة محمد للعمل، وشدد على ضرورة إعطاء الأولوية للأصوات الأفريقية في عمليات صنع القرار العالمية التي تسبق قمة المستقبل المزمع انعقادها في سبتمبر. وقدم الخطوط العريضة للتقدم المحرز في ميثاق المستقبل، وهو الوثيقة الختامية للقمة. وبين ركائزها الخمس: تمويل التنمية؛ السلام والأمن الدوليين؛ العلوم والتكنولوجيا والابتكار؛ الشباب والأجيال القادمة؛ وتحويل الحوكمة العالمية. وقال أن " هذه القمة ومحتوى الاتفاقية مهمان للغاية بالنسبة لأفريقيا." وحذر من أن الروايات والأولويات الأفريقية غير ممثلة بشكل كافٍ في عملية التفاوض في نيويورك، ودعا المنسقين المقيمين لمزيد من الدعم للتأكد من وصول صوت أفريقيا.وتجدر الإشارة إلى أن قمة المستقبل ستعتمد على نتائج قمة أهداف التنمية المستدامة التي عقدت العام الماضي، حيث قدم الأمين العام للأمم المتحدة أنطونيو غوتيريش لقادة العالم ست مسارات تحويلية تهدف إلى معالجة المجالات الحيوية مثل النظم الغذائية، والحصول على الطاقة، والاتصال الرقمي، والتعليم، والوظائف، وتغير المناخ - وكلها تحديات مترابطة تتطلب تحولا منهجيا لتحقيق أهداف التنمية المستدامة.المنسقون المقيمون يرسمون المسار نحو قمة المستقبلخلال الاجتماع، تبادل المنسقون المقيمون الأفكار مع السيدة أمينة محمد حول النجاحات والتحديات في تسريع تنفيذ أهداف التنمية المستدامة ومناقشة المسارات الاستراتيجية لدعم الحكومات والشركاء.ومن بين العديد من المبادرات الرئيسية المختلفة التي تمت مشاركتها بين المنسقين المقيمين، قدم المنسق المقيم لإثيوبيا رامز الأكبروف، أمثلة على المبادرات التي تدمج أنظمة الأغذية الزراعية بالتكيف مع المناخ، وتدعم سبل عيش النساء والشباب في المجتمعات المهمشة. وأشارت المنسقة المقيمة في مصر إيلينا بانوفا إلى جهودها في إشراك المؤسسات المالية الدولية والقطاع الخاص في المناقشات مع الحكومة حول المسارات التحويلية والاستعدادات لقمة المستقبل.وقالت المنسقة المقيمة لليسوتو أماندا موكواشي إن مخصصات الميزانية الوطنية للحكومة تتماشى مع تعهدها السياسي فيما يتعلق بالتحول الرقمي والحصول على الطاقة ويمكن استخدامها كممارسة ناجحة في قمة المستقبل.قامت كابو فيردي أيضًا بمواءمة خطتها للتنمية الوطنية بشكل كامل مع تسريع أهداف التنمية المستدامة، مع التركيز على الوظائف والحماية الاجتماعية وتغير المناخ والاتصال الرقمي. وعلى نحو مماثل، نظمت غانا حواراً وطنياً مع الحكومة ومجموعات المجتمع المدني وغيرها من الشركاء لتساعد في دمج المساءلة عن التزام قمة أهداف التنمية المستدامة في المقترحات المقدمة لقمة المستقبل.وشدد المنسق المقيم لبوتسوانا ضياء شودري على نقص تمثيل الشباب في محادثات السياسة الأفريقية وضرورة إعادة إشراكهم كشركاء استراتيجيين. وقال "ما نريد القيام به هو تشجيع الشباب على رؤية التنمية باعتبارها ماراثون، وليس مجرد سباق سريع ينظم بضع مرات في السنة".أقرت المناقشات بالدور الحاسم الذي يلعبه صندوق أهداف التنمية المستدامة المشترك في الاستفادة من الشراكات والتمويل التحفيزي لأهداف التنمية المستدامة، إلا أن إصلاح الهيكل المالي لأهداف التنمية المستدامة يظل أمرًا أساسيًا وفي إعادة صياغة الحوار مع المؤسسات المالية الدولية بشأن تمويل أهداف التنمية المستدامة. وحضر الاجتماع عدد من كبار صناع القرار في الأمم المتحدة، منهم الممثل الخاص للأمين العام ورئيس مكتب الأمم المتحدة لدى الاتحاد الأفريقي بارفيه أونانغا-أنيانغا، والمستشارة الخاصة لشؤون أفريقيا كريستينا دوارتي، والمنسق الخاص للتنمية في منطقة الساحل بأفريقيا، عبدلاي مار ديي، والأمين العام المساعد لتنسيق التنمية أوسكار فرنانديز تارانكو والأمين العام المساعد للشباب فيليبي بولييه.وفي الختام، جددت نائبة الأمين العام عزم منظومة الأمم المتحدة للتنمية على تحقيق الأهداف الطموحة المنصوص عليها في أهداف التنمية المستدامة. وقالت: "أمامنا ست سنوات لدفع هذه الأجندة بسرعة كبيرة. نحن لا نتقاعس ولا نستسلم". , filtered_html
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
Histoire
19 janvier 2024
L’OIM aide 392 migrants à rentrer chez eux depuis la Tunisie et à reconstruire leur vie
Au cours des trois derniers jours, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, de 392 migrants bloqués depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine, notamment : le Burkina Faso (163 personnes), la Gambie (165 personnes), la Guinée (7 personnes), le Libéria (1 personne), le Mali (33 personnes) et le Sénégal (23 personnes).
En étroite collaboration avec le gouvernement tunisien, à travers ses autorités représentatives dans les gouvernorats de Médenine, Sfax et Tataouine, et des partenaires clés tels que le Croissant-Rouge tunisien (CRT), et en coordination avec les bureaux de l'OIM dans les pays d'origine et les bureaux régionaux de l'OIM, l'OIM fournit une assistance sur mesure aux migrants souhaitant rentrer, y compris des services avant le départ et après l'arrivée par le biais des programmes d'aide au retour volontaire et à la réintégration.
À leur retour, les 392 migrants bénéficieront d’une aide à la réintégration sur mesure pour reconstruire leur vie et réintégrer leur communauté.
« J'ai quitté mon mari et mon garçon de 11 ans en Gambie alors que j'étais enceinte de 3 mois. De retour chez moi, j'espère faire quelque chose de significatif et pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et me reconstruire. L'OIM m'aidera à relancer et rénover ma petite boutique qui vend et achète des produits pour femmes (vêtements, parfums et chaussures), » partage Awa, 30 ans, avant d'embarquer.
Le retour dans le pays d'origine représente souvent un défi important pour les migrants, car ils peuvent rencontrer des difficultés à reconstruire leurs réseaux sociaux et économiques et à se réintégrer dans leur communauté d'origine.
Tout au long du processus global de retour et de réintégration, l’OIM propose différents types de soutien à plusieurs niveaux (économique, social et psychosocial), en tenant compte de la nature multidimensionnelle du processus de réintégration.
« Une fois au Mali, les migrants de retour bénéficient d’une assistance complète et durable à la réintégration. Cela comprend un soutien économique, tel que la formation professionnelle et le développement de petites entreprises, pour aider les migrants à se doter de moyens de subsistance stables. En outre, l’OIM propose un soutien psychosocial et des initiatives communautaires visant à favoriser la cohésion sociale et à relever les défis auxquels les migrants de retour sont confrontés pour réintégrer leur communauté, » déclare Olivier Grosjean, Chef de mission par intérim de l’OIM au Mali.
En 2023, l'OIM a aidé 2 557 migrants à rentrer volontairement depuis la Tunisie vers leur pays d'origine, ce qui représente une augmentation de 45 % par rapport à 2022, où 1 614 migrants avaient reçu une assistance au retour volontaire et à la réintégration.
« L’assistance au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM a toujours été une bouée de sauvetage pour les migrants qui souhaitent rentrer chez eux mais n’en ont pas les moyens. Cette assistance humanitaire aide les migrants non seulement à rentrer en toute sécurité, mais également à améliorer leur statut social, psychosocial et économique au sein de leurs communautés, » témoigne Dawda Njie, Assistant à la Réintégration de l'OIM en Gambie.
Grâce à une approche intégrée de la réintégration qui soutient à la fois les migrants et leurs communautés, les migrants de retour ont le potentiel de contribuer au développement local et d'atténuer certains facteurs de migration irrégulière.
Moussa, de retour au Burkina Faso, a reçu une formation professionnelle en soudage d'une durée de six mois, du matériel de soudage et une aide pour la location d'un logement.
« Aujourd’hui, mon travail me rapporte bien et il profite à ma famille. Cela me donne parfois l’occasion d’aider d’autres personnes, » déclare-t-il.
Ces retours ont été rendus possibles grâce au programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique du Nord (MPRR-NA), financé par l'Union européenne. Lancé en janvier 2023, l'objectif global de ce programme est de contribuer au renforcement de la protection des migrants et des systèmes de réintégration durable en Afrique du Nord, tout en améliorant le soutien aux migrants bloqués ainsi qu'en renforçant les systèmes nationaux de retour et de réintégration dans toute la région de l'Afrique du Nord.
Pour plus d'information veuillez contacter :
En Tunisie: iomtunispublicinfo@iom.int
Au Caire: telyan@iom.int
À Dakar: hdjigo@iom.int
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Histoire
07 novembre 2023
Les produits du terroir : un vecteur puissant de développement régional
Découlant de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir qui a été conçue en 2022, une nouvelle dynamique s’est créée à Kairouan et à Nabeul autour de leurs produits du terroir phares. Il s’agit de la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar, l’huile d’olive Oueslati, à Kairouan, de la harissa, l’eau de fleurs d’oranger bigaradier et des figues de barbarie de Bouargoub, à Nabeul.
En 2016, devant l’intérêt croissant des consommateurs pour des aliments de qualité, provenant d’un savoir-faire agricole traditionnel et de techniques de transformations ancestrales, un inventaire des produits du terroir tunisien a été réalisé. Ce travail engagé par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et le Ministère de l’Industrie et des PME avec l’appui du PAMPAT (Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), a identifié 220 produits typiques couvrant toute la Tunisie. S’en est suivi en 2017 la première édition du Concours Tunisien des Produits du Terroir mis en œuvre de façon bisannuelle par l´ l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) avec l´appui du PAMPAT www.concours-terroir.tn. Cet évènement, en particulier, qui est cette année 2023 à sa quatrième édition, présente à chaque fois une palette très diversifiée de produits susceptibles de créer une dynamique économique locale et nationale, d’autonomiser les femmes rurales, d’ancrer les populations dans leurs villes et villages et d’impulser un nouveau type de tourisme, fondé sur la gastronomie, le patrimoine culturel et les savoir-faire régionaux. Un tourisme alternatif pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie .
Dans un enchainement logique, et afin de mieux organiser, développer et pérenniser un large répertoire de trésors du goût jalonnant le pays, le Ministère de l ‘Agriculture et l´APIA avec l´appui du projet PAMPAT a lancé en 2022 la mise en œuvre de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir.
Une mobilisation régionale puissante
Le développement de cette Stratégie a été suivi par un comité de pilotage où sont représentés différents ministères, celui de l’Agriculture, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l´Economie, du Commerce, de l’Industrie ainsi que le Ministère de l’Environnement afin de garantir l’implication de toutes les parties prenantes dans cette nouvelle aventure.
Les deux régions pilotes choisies pour la mise en œuvre de la Stratégie ont été Kairouan et Nabeul. Dans ces deux gouvernorats, la machine s’est mise en marche pour réunir tous les acteurs concernés et mener ensemble une réflexion de fond sur la démarche à suivre .
« La mobilisation au niveau des régions a été forte. Si à Nabeul nos partenaires les plus engagés pour la concrétisation sur le terrain de la Stratégie viennent de la société civile, de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul notamment, à Kairouan nous avons travaillé surtout avec les institutions mais également avec les opérateurs privés», constate Dorsaf Ben Ahmed, sous-directeur des fruits à la Direction Générale de la Production Agricole au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
En effet, dans chacun des deux gouvernorats ont été choisis d’une manière collégiale trois produits agroalimentaires phares. Selon une approche de coopération publique-privée réunissant institutions et producteurs privés, Kairouan, a opté de travailler, dès le mois de juin 2022, sur la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar et l’huile d’olive Oueslati d’El Ala, Haffouz et Oueslatia. De son côté, Nabeul a initié en juillet 2022 un processus pour mettre sous les projecteurs ses trois produits du terroir phares : la harissa, l’eau de fleurs d’oranger et les figues de barbarie de Bouargoub.
« Nous voulons offrir aux agriculteurs et aux producteurs des accompagnements pour mieux se structurer, améliorer la qualité de leurs produits, renforcer leur compétitivité et accéder au marché national et international. Cette nouvelle démarche pourrait faire des produits du terroir le vecteur du développement régional », affirme Lemia Chekir Thabet, coordinatrice nationale du projet PAMPAT.
Un processus pour créer de la valeur ajoutée
Dans les deux régions pilotes tout le monde s´est activé pour promouvoir les produits du terroir phares. Les priorités énoncées dans la Stratégie nationale sont la valorisation des produits, l´appui à l’entreprenariat, la promotion et commercialisation, le marketing territorial et enfin l’instauration des bases d’une bonne gouvernance pour le nouveau sous-secteur des produits du terroir tunisien.
Un des premiers pas réalisés dans les régions pilotes a été d’identifier et de recenser tous les acteurs concernés et intéressés par ce secteur (agriculteurs, transformateurs artisans, groupements industriels, épiceries fines, maisons d’hôte, tables d’hôte, restaurants, pâtisseries,…) et de former les uns et les autres sur l´approche collective de valorisation territoriale. Cette démarche a ouvert l’horizon des possibles devant les agriculteurs, les femmes rurales et les petits producteurs du secteur agroalimentaire. Par ailleurs, elle facilite la commercialisation de leurs produits du terroir. Une commercialisation, qui ambitionne de s’étendre de l’espace régional, à celui national pour atteindre l’international.
La création d’évènements autour des produits, tel des ateliers, des festivals, des cooking-shows ou l’initiation de routes touristiques thématiques constituent quelques exemples des mécanismes mis en place pour élargir le rayonnement de l’enivrante fleur d’oranger de Nabeul, de sa savoureuse harissa à la notoriété désormais internationale, de la figue de barbarie de Bouargoub, sans épines et cultivée en arrière-saison, des mille et un dérivés des roses de Kairouan au parfum unique apparentée à la très recherchée espèce « rose de Damas », de l’huile d’olive Oueslati au caractère fruité ou encore du figuier de barbarie d’El Ala, connu pour ses fruits au gros calibre et au goût très sucré. Tous ces atouts rendent possible l’accès à des salons internationaux et permettent d’inscrire les produits phares de Nabeul et de Kairouan sur différentes plateformes de vente à l’international.
Zouhair Bellamine , Président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul qui organise une fois par an le festival de l’harissa et le festival de la fleur d’oranger déclare : « Avoir pris part à toute cette démarche, engagée l’été 2022, me réjouit beaucoup puisqu’ une synergie entre plusieurs acteurs est née autour de ce projet ». Il ajoute : « Nous avons étendu la promotion de la harissa et du zhar (eau de fleur d´oranger), grâce au PAMPAT, pendant toute l’année en prenant part à divers évènements dans plusieurs villes de la Tunisie. Nous avons gagné une plus grande visibilité en tapant à d’autres portes comme les restaurants et les maisons d’hôtes et en instaurant une collaboration pérenne avec des chefs de renommée».
Inoubliables sont les expériences immersives
Stratégique est l’axe d´intervention relatif au marketing territorial. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région grâce, en particulier, à des techniques de communication qui mettent la lumière sur les produits du terroir. Ici aussi les idées ne manquent pas. A titre d’exemples, nous citerons le développement d’un logo régional relatif au terroir, la formation au storytelling et la communication sur des recettes typiques. Pour faire de ces deux régions pilotes des destinations gastronomiques, chaque acteur a son rôle à jouer pour l’intégration des produits dans les circuits touristiques, la mise en place de nouveaux évènements et concours culinaires, l´organisation d´ateliers thématiques vivants pour les touristes dans les maisons d’hôtes et gites ruraux et la conception d’une nouvelle offre attractive. En coordination avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), le projet PAMPAT a organisé récemment un circuit autour de la thématique de l’eau de fleur d’oranger, l’harissa et la figue de barbarie. Des journalistes et des représentants d’agences de voyage allemandes ont visité une distillerie et rempli eux-mêmes leurs bouteilles de zhar, ont préparé leur pot de harissa et ont testé l’huile de pépins de figue de barbarie fraichement pressé . Une expérience immersive qui semble les avoir marqués.
Imed Atig, qui vit et travaille à Nabeul , est producteur de harissa de la marque “Terroirs de Tunisie” et fait partie des acteurs fortement impliqués dans la valorisation des produits de la région. Il témoigne : « Le projet PAMPAT a renforcé nos capacités de production et nous a ouvert sur le monde en nous invitant à participer aux salons internationaux. Introduire le logo « Produits du terroirs de Nabeul » représente à mon avis le plus beau cadeau. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer encore davantage la dimension du tourisme culturel ».
Par ailleurs, la journée promotionnelle organisée à Kairouan autour de la rose, incluant des visites du marché des roses, de distilleries et de champs de rosiers, ainsi qu’une expo-vente des produits alimentaires et cosmétiques à base de rose a permis à un groupe de journalistes de découvrir cette fleur emblématique de la région. Ce sont les premiers pas vers la mise en place d’une route touristique de la rose qui se mettent en place à Kairouan.
L’huile d’olive Oueslati, grâce à son arôme unique, est elle aussi en phase de devenir un produit d’appel de la région de Kairouan pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs qui cherche à vivre de nouvelles expériences riches en saveurs et en découvertes.
Moez Naïri, expert national en monitoring et appui au développement territorial, qui travaille sur le projet PAMPAT exprime ses espoirs pour la reproduction du modèle appliqué à Nabeul et à Kairouan dans d’autres lieux de la Tunisie : « Il s’agit pour nous de concevoir les grandes lignes d’une approche de valorisation des produits de terroir, qui pourra être dupliquée dans toutes les régions de la Tunisie en l’adaptant à chaque fois aux spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque gouvernorat et aux particularités des produits locaux ».
Plusieurs défis restent à relever par tous les partenaires pour garantir la réussite de cette Stratégie nationale et en faire un nouveau modèle économique qui s’articulent autour des produits du terroir dans chacune des régions de la Tunisie. La route est longue mais les premiers jalons sont en train d’être mis pour baliser la voie.
Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org
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Histoire
16 octobre 2023
L'Engagement Inébranlable du Programme Alimentaire Mondial envers l'Autonomisation des Femmes Rurales en Tunisie
Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes Rurales, nous mettons en lumière l'engagement profond et continu du Programme Alimentaire Mondial (PAM) envers l'autonomisation des femmes rurales en Tunisie. Ces femmes, les fondatrices silencieuses d'un changement économique, environnemental et social, jouent un rôle essentiel dans la promotion du développement durable. Le PAM s'est engagé à créer un environnement propice pour l'autonomisation économique des femmes rurales, reconnaissant que leur indépendance est cruciale pour le bien-être individuel, familial et communautaire, et pour l'atteinte des objectifs du Programme 2030.
Cependant, ces femmes sont confrontées à des obstacles importants, entravant leur participation complète dans des activités économiques rentables et équitables. L'accès limité aux ressources et aux services, qu'il s'agisse de terres, de finances, de soins médicaux, d'éducation, d'informations sur les marchés, d'intrants agricoles ou de technologie, est exacerbé par des barrières systémiques plus larges. Ces défis sont encore plus aigus en période de conflit, de crise alimentaire, économique et environnementale.
Le PAM, en collaboration avec des partenaires, a entrepris un effort continu pour éliminer ces obstacles. Une approche globale, englobant les domaines sociaux, économiques et politiques de l'autonomisation, a été adoptée. Cette initiative repose sur les connaissances complémentaires et l'expertise en genre de plusieurs agences de l'ONU qui contribuent avec leurs connaissances techniques et expériences dans le co-financement de programmes d'investissement rural et dans la lutte contre les inégalités de genre au niveau familial, organisationnel et communautaire. Le PAM apporte son expertise en matière de sécurité alimentaire et de programmation nutritionnelle, tandis qu'ONU Femmes enrichit le partenariat avec ses connaissances techniques et son expertise mondiale, régionale et nationale en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
L'objectif ultime de cette initiative est de garantir les moyens de subsistance, les droits et la résilience des femmes rurales dans le contexte du développement durable et des Objectifs de Développement Durable.
Il est impératif de s'attaquer aux racines profondes de l'inégalité entre les sexes. Cela implique de lutter contre les systèmes patriarcaux et les normes sociales discriminatoires ancrées dans la société. Le PAM s'efforce de lever les contraintes spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes rurales pour accéder aux ressources et aux opportunités économiques. Des mesures concrètes sont prises pour renforcer leur pouvoir d'action en tant qu'agricultrices, entrepreneures et leaders.
Ces réalisations ne sont que le début d'un voyage continu vers un avenir où chaque femme rurale peut s'épanouir, contribuer pleinement à la société et être un moteur de changement dans sa communauté. Le PAM s'engage fermement à poursuivre cet effort, créant ainsi un impact durable pour les générations futures.
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Communiqué de presse
19 février 2025
Renforcer la sécurité routière pour les personnes, la planète et la prospérité (Tribune co-signée par 16 personnalités de l'ONU)
Si vous deviez deviner la principale cause de décès des enfants et des jeunes dans le monde, que diriez-vous ? Le paludisme ? La pneumonie ? Le suicide ? Ils sont tous là, mais non, ce sont les accidents de la route. Les voitures existent depuis plus de 120 ans et nous savons comment prévenir ces tragédies. Pourtant, les accidents de la route font encore plus de deux morts par minute et près de 1,2 million de morts par an. Si ces décès étaient causés par un virus, on parlerait de pandémie et le monde s'empresserait de mettre au point des vaccins pour les prévenir. Pourtant, la réduction du nombre de tués sur les routes a longtemps été négligée, mal comprise et insuffisamment financée. Les gens commettront toujours des erreurs sur les routes, mais nous disposons de solutions éprouvées qui garantissent que nos systèmes de transport peuvent absorber ces erreurs d'une manière qui réduit considérablement le risque de décès. Dans le cadre des objectifs de développement durable des Nations unies et de la Décennie d'action des Nations unies pour la sécurité routière 2021-2030, le monde s'est fixé l'objectif ambitieux de réduire de moitié le nombre de morts sur les routes d'ici à 2030. Dix pays seulement - dont certains pays à revenu faible ou intermédiaire durement touchés - sont parvenus à réduire la mortalité routière de plus de 50 % en dix ans, et plus de 30 pays les suivent de près. Cela montre que l'objectif peut être atteint, mais qu'il est loin d'être suffisant. Nous avons besoin d'une action urgente. La clé pour atteindre cet objectif est la décision de concevoir et de construire nos systèmes de transport pour les personnes - et non pour les véhicules à moteur - et de donner à la sécurité une place prépondérante dans toutes les décisions et actions. Cela est particulièrement important pour les usagers de la route les plus vulnérables, tels que les piétons, les cyclistes et les motocyclistes, qui sont souvent dangereusement exposés. L'amélioration de la sécurité routière est cruciale en soi, mais elle est également essentielle au développement durable dans son ensemble. Le monde connaît une vague de motorisation sans précédent. Plus d'un milliard de véhicules circulent sur les routes. Nous devons donc nous concentrer sur le déplacement des personnes, et non sur celui des voitures, des motos et des camions. Les transports sont responsables d'un quart des émissions mondiales de carbone et alimentent la congestion dans nos villes. Pourtant, lorsque la mobilité est rendue sûre et accessible, les gens choisissent les options plus écologiques que sont les transports publics, la marche et le vélo.Concevoir les villes autour du transport durable - avec des pistes cyclables, des zones piétonnes et des transports publics accessibles - renforce également les communautés en rendant les espaces plus sûrs et plus agréables à vivre, tout en améliorant l'accès à un logement adéquat et aux services de base pour tous. Des routes sûres stimulent les économies. Les décès sur les routes peuvent coûter aux pays entre 3 et 5 % de leur PIB, et le fait de veiller à ce que davantage de personnes puissent se rendre en toute sécurité à leur travail, à l'école et aux services vitaux stimule le développement. Des transports sûrs, accessibles et abordables éliminent également les obstacles à l'emploi, à l'école et aux opportunités pour les groupes défavorisés. Cela permet à chacun de réaliser son potentiel.Il en va de même pour l'égalité des sexes. Dans certains pays, jusqu'à 80 % des femmes déclarent avoir été victimes de harcèlement dans les transports publics.La sécurité routière est l'affaire de tous et, pour réussir, nous avons besoin de l'implication de toute une série de secteurs. Les urbanistes et les ingénieurs doivent veiller à ce que la sécurité soit intégrée dans les infrastructures. Le monde universitaire et la société civile peuvent produire des preuves. Les médias peuvent approfondir ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et pourquoi. Le secteur privé a une influence considérable. Les entreprises peuvent contribuer à une mobilité sûre et durable en appliquant des principes et des pratiques éprouvés tout au long de leur chaîne de valeur. Elles ne doivent vendre que des véhicules conformes aux normes de sécurité des Nations unies. Cependant, le rôle des gouvernements est primordial. Les gouvernements doivent mettre en place des approches stratégiques et bien coordonnées, des cadres politiques et juridiques solides pour faire respecter les normes de sécurité et les comportements sûrs, ainsi qu'un financement suffisant. L'application de la loi et l'éducation sont également essentielles. Cette vision est au cœur du plan mondial pour la Décennie d'action des Nations unies pour la sécurité routière 2021-2030, qui propose aux gouvernements un plan d'action pour réduire le nombre de tués sur les routes.Cette semaine, les dirigeants du monde entier se réuniront pour une conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière au Maroc. Ils évalueront les progrès accomplis, partageront leurs connaissances et feront avancer les actions visant à réduire de moitié le nombre de morts sur les routes d'ici à 2030.Ils devraient adopter une nouvelle déclaration de Marrakech, qui reconnaît que la sécurité routière est une priorité urgente en matière de santé publique et de développement, et que nos efforts doivent être guidés par les principes d'équité, d'accessibilité et de durabilité. La déclaration appelle les dirigeants à intensifier leurs efforts pour mettre en œuvre le plan mondial de la Décennie d'action des Nations unies pour la sécurité routière. Nous avons besoin d'un changement radical de la volonté politique, d'un sentiment d'urgence, de stratégies fondées sur des données probantes, chiffrées et mises en œuvre, d'une coordination forte et d'un financement adéquat. La sécurité routière est une crise qui n'a que trop duré. Aucun décès sur les routes n'est nécessaire ou acceptable. Mais il s'agit aussi de bien plus que cela. Une mobilité sûre et durable peut être le moteur d'un avenir meilleur pour nous tous. , filtered_html
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Communiqué de presse
12 février 2025
Les Nations Unies offrent une plateforme efficace, transparente et inclusive pour la solidarité autour de l’intelligence artificielle
Permettez-moi tout d’abord de remercier le Président Macron et le Premier ministre Modi d’avoir organisé ce Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle. Allons droit au but. Regardons le monde qui nous entoure au-delà de ceux qui sont dans cette salle.Notre réunion pose une question fondamentale sur notre rapport à l’intelligence artificielle. Sommes-nous prêts pour l’avenir? La réponse s’impose d’elle-même. Non. Nous ne sommes peut-être même pas prêts pour le présent.En un battement de cils, l’intelligence artificielle a quitté l’univers de la science-fiction pour devenir une force puissante qui révolutionne notre monde. Transformant nos modes de vie, de travail et d’interaction. Alimentant des avancées majeures dans l’éducation, la santé, l’agriculture... Mais mettant également à l’épreuve nos valeurs communes et nos droits fondamentaux.Le pouvoir de l’intelligence artificielle impose d’immenses responsabilités. Aujourd’hui, ce pouvoir est entre les mains d’une poignée de personnes. Tandis que certaines entreprises et certains pays se lancent dans une course effrénée avec des investissements sans précédent, la plupart des nations en développement se retrouvent laissées pour compte. Cette concentration grandissante des capacités en matière d’intelligence artificielle menace d’aggraver les clivages géopolitiques.Nous devons empêcher l’émergence d’un monde de « nantis » et de « démunis » de l’intelligence artificielle. Nous tous devons travailler ensemble pour que l’Intelligence Artificielle puissent combler le fossé entre les pays développés et les pays en développement – et non le creuser. Elle doit accélérer le développement durable – au lieu de perpétuer les inégalités.The United Nations offers an inclusive, transparent and effective platform for AI solidarity. And we are working to strengthen that platform. The Global Digital Compact, adopted at the Summit of the Future, established the first universal agreement on the governance of AI.It brings the world together around a shared vision: One where technology serves humanity, not the other way around. The creation of an Independent International Scientific Panel on AI will be central to translating this vision into reality.By pooling global expertise, this Scientific Panel will promote a common understanding of AI risks, benefits, opportunities and capabilities, and help bridge knowledge gaps. I urge everyone to support its creation without delay.Member States also agreed to establish a Global Dialogue on AI Governance — within the United Nations — to ensure that all countries have a voice in shaping the future of AI. Through the Global Dialogue, we can align governance efforts around the world and reinforce their interoperability, uphold human rights in AI applications and prevent misuse.The UN provides an inclusive forum for cooperation, complementing existing mechanisms such as the Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD) AI Principles, Group of 7 (G7) and the Global Partnership on AI — as well as regional efforts by the African Union, European Union, Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) and the Council of Europe. And I am confident that discussions at this Summit will help enrich this Dialogue.The Compact also calls for building AI capacity in developing nations. This is not only about technology diffusion. We need concerted efforts to build sustainable digital infrastructure at an unprecedented scale; foster talent and train workforces to develop, deploy and maintain AI systems; and ultimately, empower peoples and nations to become not just users, but active participants in the AI revolution.A global AI capacity-building network, as proposed by my High-Level Advisory Body on AI, is an economic necessity and a moral imperative. Today’s launch of the AI Foundation for Public Interest is an important contribution.I will soon present a report on innovative voluntary financing models and capacity-building initiatives to help all countries harness AI as a force for good.Finally, we know that AI can be a force for climate action and energy efficiency. But, we also know AI power-intensive systems are already placing an unsustainable strain on our planet. So, it is crucial to design AI algorithms and infrastructures that consume less energy and integrate AI into smart grids to optimize power use. From data centres to training models, AI must run on sustainable energy so that it fuels a more sustainable future.I began with a question. Let me end with a few more. Who decides what problems AI should or should not solve? Who benefits most from its deployment? Who bears the cost of its mistakes? These questions affect everyone — so the answers must also involve everyone.It is in all our interests for Governments and technology leaders to commit to global guardrails, share best practices and shape fair policy and business models. The whole world benefits when development banks and the philanthropic community provide catalytic funding to jumpstart capacity-building worldwide. And we all stand to gain when academia and thought leaders help us navigate through this complex landscape.AI is not standing still. Neither can we. Let us move for an AI that is shaped by all of humanity, for all of humanity. In other words, let’s make sure we are ready for the future. Right now.
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Communiqué de presse
12 février 2025
Combler le fossé : le Président de l'Assemblée générale sur les réformes de l'ONU et l'avenir numérique de l'Afrique
Dans une interview accordée à ONU Info, le Président de l'Assemblée générale, Philémon Yang, se dit particulièrement préoccupé par les défis auxquels sont confrontés les pays africains et par la nécessité de combler le fossé qui sépare les pays du Sud des pays développés en matière de développement.L'entretien a eu lieu au lendemain d’une réunion du Conseil de sécurité sur la lutte contre le terrorisme en Afrique, au cours de laquelle la Vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, a qualifié le continent - qui compte 59 % de tous les décès liés au terrorisme dans le monde - d'« épicentre du terrorisme mondial ».M. Yang, ancien Premier ministre du Cameroun, a suggéré que l'une des réponses pourrait être le déploiement d'opérations de paix dirigées par l'Union africaine et financées par les Nations Unies. ONU Info lui a d'abord demandé pourquoi il était favorable à ce modèle.Cet entretien a été édité pour des raisons de clarté et de longueur.Philémon Yang : La Charte des Nations Unies prévoit que des organisations régionales ou sous-régionales peuvent se voir confier une mission spécifique, et l'une de ces organisations régionales est l'Union africaine, qui est capable de mener des missions de paix.Je suis convaincu que, lorsque les questions de paix en Afrique sont complexes, l'Union africaine, qui comprend très bien un grand nombre de ces questions, pourrait se voir confier l'autorité, l'autorisation et le financement des Nations Unies pour mener à bien une telle mission.Ces missions ne sont pas encore bien établies, mais je suis convaincu que si le Conseil de sécurité de l’ONU accorde sa confiance à l'Union africaine, de très nombreuses choses pourraient être faites de la bonne manière à l'avenir.ONU Info : Comment pensez-vous que l'Afrique peut combler la fracture numérique, à savoir le manque relatif de technologie numérique en Afrique ?Philémon Yang : La possession d'un ordinateur, d'un smartphone ou l'accès à l'Internet sont liés au développement. Le Pacte pour l'avenir [un plan adopté par les États membres de l'ONU en 2024 pour un avenir meilleur] fait spécifiquement référence à l'Afrique.L'initiative « Tombouctou » du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) vise à réduire l'écart en aidant les pays africains à développer les processus numériques plus rapidement qu'ils ne l'ont fait par le passé. Il faut que cela fonctionne, car si nous ne réduisons pas le fossé, beaucoup de jeunes en Afrique n'auront pas la possibilité de se développer.ONU Info : Vous avez qualifié l'Assemblée générale de « grand baobab sous lequel les nations harmonisent leurs points de vue ». Vous envisagez d'organiser des « dialogues sous l'arbre à palabres ». Comment fonctionneront-ils ?Philémon Yang : L'idée n'est pas tout à fait nouvelle. Mes prédécesseurs organisaient des dialogues informels, non scriptés, de simples conversations sans discours écrits, sans remarques écrites.En Afrique, les arbres à palabres sont des endroits où les gens s'assoient et parlent librement. Ils soulèvent des questions qui les préoccupent et, très souvent, ils ne sont pas obligés de trouver une solution immédiatement.Les discussions sont détendues, ce qui favorise un discours productif. Nous pourrions ainsi créer un sentiment de confiance entre les pays.ONU Info : De nombreux pays africains sont confrontés à d'énormes problèmes financiers, tels que le remboursement de la dette et des taux d'intérêt élevés, qui entravent leur développement. Vous organisez une réunion avec l'Union interparlementaire sur la réforme de l'architecture financière internationale. Quels sont vos objectifs ?Philémon Yang : Il faut adapter le comportement et les pratiques des institutions financières internationales au monde moderne.Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain a créé le plan Marshall, qui a apporté une aide financière considérable à l'Europe occidentale. Ce plan a très bien fonctionné. Si l'on devait rétablir le plan Marshall aujourd'hui, il faudrait l'adapter à l'évolution des circonstances.La réforme de l'architecture financière internationale est essentielle pour nous, et nous nous réjouissons de pouvoir en discuter avec l'Union interparlementaire, mais aussi lors de la conférence sur le financement du développement qui se tiendra en juin. La réforme permettra au monde de continuer à se développer et à aller de l'avant.ONU Info : Dans quelle mesure l'ONU, cette institution vieille de 80 ans, est-elle encore pertinente ?Philémon Yang : Si l'ONU n'existait pas, nous la créerions aujourd'hui parce qu'il y a tellement de problèmes, tellement de défis qu'un seul pays ne peut relever.Quatre-vingts ans, c'est long dans la vie d'un être humain, mais pas dans la vie d'un pays ou d'une organisation. L'ONU n'est pas parfaite, mais nous ne pouvons pas créer une organisation parfaite.L'ONU reste pertinente et très importante, mais des réformes sont nécessaires.Lorsqu'elle a été créée en 1945, la plupart des pays qui sont aujourd'hui membres de l'Assemblée générale n'existaient pas. Il serait injuste de continuer à utiliser toutes les règles mises en place en 1945, car elles ne s'appliquent plus facilement.Je peux prendre un exemple simple. Le droit de veto des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. Tout le monde admet la nécessité d'une réforme, et des voix s'élèvent pour demander la création de deux sièges permanents au Conseil pour les pays africains.Les réformes ne sont pas dangereuses. Elles ne tuent personne. Et elles ne feraient que rendre les Nations Unies mieux équipées pour faire face à tous les problèmes mondiaux auxquels nous sommes confrontés, que ce soit à Gaza, en Ukraine, au Soudan ou ailleurs. Il est dans l'intérêt de tous que les Nations Unies soient plus performantes., filtered_html
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Communiqué de presse
04 février 2025
ONU Habitat : Production d’électricité à partir de déchets ménagers : Un projet modèle à la décharge contrôlée du gouvernorat de Sousse
Ce projet pilote vise à exploiter et valoriser le gaz biométhane extrait des déchets ménagers, en le transformant en énergie renouvelable. Il représente un modèle efficace, à petite échelle, pour appliquer les principes de l’économie circulaire à la gestion des déchets.L’initiative cherche à atténuer la dégradation de l’environnement, soutenir le développement durable et la transition écologique, promouvoir les technologies de traitement des déchets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à traiter les risques sanitaires et à contribuer à la réduction du déficit énergétique.Ce projet s'inscrit dans le cadre de la coopération entre les gouvernements de la Tunisie et du Japon, mis en œuvre par UN-Habitat Tunisie, et s’inscrit dans le suivi de la Déclaration de Tunis adoptée à la 8éme Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), tenue à Tunis les 27 et 28 août 2022 , dans laquelle les Chefs d'Etat et de gouvernement ont souligné le besoin urgent de traiter les questions environnementales, notamment le changement climatique et les défis qui y sont liés, y compris la gestion des déchets. Dans le même cadre, UN-Habitat, en collaboration avec le Gouvernement du Japon, met également en œuvre des projets de gestion des déchets ménagers et plastiques ainsi que de recyclage en Tunisie. Ces efforts se concentrent sur l’adoption de technologies innovantes et facilitent les échanges de connaissances entre les pays africains. De plus, des campagnes de nettoyage à grande échelle ont été organisées dans le Jardin Japonais de Tunis, ainsi que dans les gouvernorats de Nabeul et de Sousse, dans le cadre de l’initiative "Villes Propres Tunisie" de l`Ambassade du Japon en Tunisie. Ces campagnes, soutenues par l'Agence de Coopération Internationale du Japon (JICA), l'ANGED, et le Centre International Tunisien des Technologies de l'Environnement (CITET), contribuent à la mise en œuvre des recommandations de la Plateforme des Villes Propres Africaines (ACCP).Cette unité de production d'énergie a été conçue et fabriquée avec l'expertise tunisienne et constitue la première unité pilote en Tunisie produisant de l’électricité à partir des déchets par la valorisation du biométhane. En réduisant les émissions, elle établit un modèle de résilience et de durabilité, servant d’initiative exemplaire pour encourager les acteurs en Tunisie et au-delà à répliquer de tels projets.Cette initiative s'inscrit dans les stratégies mondiales et nationales visant à rechercher des solutions innovantes et alternatives pour préserver les ressources environnementales, protéger les écosystèmes et relever efficacement les défis liés au changement climatique.« Transformer les déchets en énergie renouvelable permet non seulement de réduire les émissions, mais aussi d’établir un modèle de résilience et de durabilité qui peut inspirer des efforts similaires à travers la Tunisie et au-delà. Cette initiative reflète l'engagement d'UN-Habitat Tunisie pour des solutions innovantes qui répondent aux défis environnementaux tout en faisant progresser le développement urbain durable. Nous sommes honorés de collaborer avec le Ministère de l’Environnement, la STEG, le gouvernorat de Sousse, l'ANGED et l'Ambassade du Japon, dont l'engagement a permis de concrétiser ce projet," a déclaré UN-Habitat Tunisie.« Ce projet marque la première initiative en Tunisie visant à convertir les déchets en énergie renouvelable. Je suis très content et fier de voir la recommandation de la Déclaration de Tunis de la TICAD 8 se concrétiser en Tunisie en collaboration avec nos partenaires fiables, notamment UN-Habitat, le Ministère de l’Environnement, la STEG, le gouvernorat de Sousse et l’ANGED. Je suis d’autant plus heureux de ce fait parce que cette année, les pays africains se réuniront de nouveau en août pour la TICAD 9 à Yokohama pour discuter des réalisations depuis la TICAD précédente. J'ai hâte de voir cette initiative pionnière être partagée non seulement en Tunisie mais aussi avec les autres pays du continent africain. » a déclaré M. Takeshi OSUGA, Ambassadeur du Japon en Tunisie. Ce projet révolutionnaire met en lumière la puissance de la collaboration internationale et l’importance des solutions durables pour relever les défis environnementaux. L’utilisation des technologies avancées et la création de partenariats préparent le terrain pour un avenir plus lumineux et plus durable pour la Tunisie et la communauté mondiale. Nous sommes convaincus que cette initiative inspirera davantage d’efforts pour promouvoir la gestion durable de l’environnement en Tunisie et contribuera à la réalisation des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. , filtered_html
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Communiqué de presse
03 février 2025
Journée culinaire autour des trois produits de terroir phares kairouanais : « A la découverte des saveurs du terroir kairounais »
Le gouvernorat de Kairouan s’est toujours distingué par sa richesse patrimoniale et ses produits du terroir ancestraux faisant de cette région une destination de choix pour les amateurs de saveurs authentiques. L'huile d'olive Oueslati, la rose de Kairouan et la figue de barbarie d'El Ala sont les produits de terroir phares par excellence. Depuis quelques années un partenariat public-privé a été mis en place au niveau local pour mettre sous les projecteurs ses trois produits qui font la fierté de toute la région et pour promouvoir le tourisme gastronomique. Dans ce contexte, une journée gastronomique avec des Chefs de renommée a été organisée le vendredi 31 janvier 2025 en partenariat avec la maison d’hôtes « Paul Klee » à Kairouan sous le thème : « A la découverte des saveurs du terroir kairounais ». L’objectif de cette journée, dédiée aux professionnels de la gastronomie et de la pâtisserie, était de mettre en avant les produits du terroir phares de Kairouan en les intégrant dans différentes recettes. Cette journée a vu la présence de plus de 50 participants, dont des restaurants touristiques et des maisons d'hôtes et des gîtes ainsi qu'un grand nombre de professionnels de la gastronomie et de la pâtisserie. Plusieurs chaînes de radio et de télévision étaient également présentes. La société civile impliquée dans la valorisation des produits du terroir et le tourisme alternatif a également pris part à cet événementPendant l´événement, les chefs ont animé des démonstrations culinaires au cours desquelles plusieurs plats ont été préparés avec l’huile d’olive Oueslati, la rose de Kairouan et la figue de barbarie d’El Ala. « Remarquez bien que les produits locaux que nous avons utilisés ont nettement rehaussé les plats que nous venons de concocter et leur ont donné une saveur spécifique » précise le Chef Raouf Belhadj « Les spécificités organoleptiques et la typicité de nos produits, ainsi que les savoir-faire ancestraux font de ces produits un allié de réussite dans la cuisine » ajoute-t-il. Des chefs pâtissiers ont aussi participé à cette journée avec des recettes innovantes en intégrant les trois produits dans des glaces, des chocolats ou encore des truffes et des cheesecakes. « Notre région est profondément rattachée au Makroudh, cette pâtisserie dont la rose et ses dérivés constituent des ingrédients essentiels. Mais aujourd’hui, les pâtissiers kairouanais ont développé une large gamme en intégrant la rose, l’huile d’olive Oueslati et la figue de barbarie d’El Ala dans plusieurs recettes pâtissières » précise le Chef pâtissier Wissem Soufi.Vue leur importance économique et leur fort potentiel de valorisation touristique, les trois produits cités ont été sélectionnés pour être appuyés dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie tunisienne de valorisation et de promotion des produits du terroir. Cette Stratégie a été lancée en mai 2022 par le Ministre de l´Agriculture (DGPA, APIA) sous le logo « Terroirs de nos Régions » et vise à promouvoir une toute nouvelle approche de développement régional multisectoriel autour des produits de terroir phares. Au niveau national, la Stratégie est portée par un comité de pilotage multi-institutionnel, qui regroupe sept ministères et les principales organisations patronales. À Kairouan les partenaires principaux sont le Commissariat Régional au Développement Agricole (CRDA), l´Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA), le Commissariat Régionalau Tourisme (CRT), le Commissariat Régional aux Affaires Culturelles (CRAC), l’Union Nationale de la Femme Tunisienne etc. Le développement et la mise en œuvre de cette Stratégie tunisienne reçoit l´appui du Projet d’Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir (PAMPAT), qui est mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et financé par le Secrétariat d’Etat à l’Economie Suisse (SECO).Les axes d’appui concernent la valorisation des produits phares locaux, l´accès aux marchés et le marketing territorial. « Nous considérons que le marketing territorial, le tourisme, la gastronomie et la promotion culturelle autour des produits de terroir constituent des axes d’intervention principaux. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région » précise Monsieur Farouk Ben Salah, expert ONUDI du projet PAMPAT.Depuis le lancement de cette Stratégie, les initiatives de valorisation et de promotion des produits de terroir phares se suivent et ne se ressemblent pas à Kairouan. Aujourd´hui les entreprises et petits entrepreneurs mettent en valeur la rose de Kairouan, l´huile d´olive Oueslati et la figue de barbarie d´El Ala sous toutes leurs formes. Les opérateurs kairouanais produisent des sirops, confitures, glaces, gâteaux, épices ainsi que des produits cosmétiques comme les savons, shampoings, crèmes et lotions. En parallèle, de nouveaux événements culturels lancés récemment permettent de mettre davantage sous les projecteurs le patrimoine agroalimentaire kairouanais. Le festival de la rose de Kairouan dont la deuxième édition se tiendra en avril 2025 a été l´événement phare de l´année dernière. Les festivités ont permis de rendre hommage à cette fleur emblématique, qui commence à se positionner comme un produit d’appel du gouvernorat pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs. Des festivals et journées promotionnelles autour de l´huile d´olive Oueslati ou de la figue de barbarie d´El Ala sont également organisés chaque année. Grâce à cette effervescence, la mise en place des routes touristiques autour des produits phares est actuellement au cœur du débat. Monsieur Mourad Alouini, le Commissaire Régional au Tourisme au gouvernorat de Kairouan explique « Les routes thématiques constituent un dispositif idéal pour la valorisation territoriale. C’est un moyen de diversifier l’offre touristique en proposant aux visiteurs de nouveaux produits, la découverte des sites de production ou encore la participation à des expériences immersives. = dans un futur proche ».Afin d´attirer un plus grand nombre de visiteurs intéressés par les richesses du terroir kairouanais, le projet PAMPAT offre de l´assistance aux opérateurs touristiques pour qu´ils développent une nouvelle offre touristique autour des trois produits phares.- Aujourd’hui, les maisons d’hôtes et les restaurants, accueillent les visiteurs avec des rituels de bienvenue à base des produits phares, offrent de nouveaux brunchs et menus thématiques, proposent des séances de dégustations et des ateliers de production immersives et exposent de nouveaux produits de soin et articles de souvenir, le tout à base des produits phares. Ainsi, à Kairouan, le visiteur peut découvrir les saveurs de la rose, de l’huile d’olive Oueslati ou encore de la figue de barbarie d’El Ala dans les glaces et les gâteaux, ou vivre des expériences immersives comme la participation à la cueillette et la trituration artisanale des olives ou les ateliers de distillation des roses.La journée gastronomique qui vient d´être clôturée s´inscrit dans le cadre de cette grande initiative ambitieuse de valorisation du patrimoine agroalimentaire de Kairouan, qui cherche à suivre une approche multisectorielle et multi-institutionnelle. Ainsi, parallèlement aux démonstrations culinaires, une séance d’échange a été organisée autour des spécificités de l’huile d’olive Oueslati et la rose de Kairouan. Madame Imen Oueslati, chercheuse au Centre de Biotechnologie de Borj Cedria a présenté les spécificités organoleptiques et physicochimiques de l’huile d’olive Oueslati particulièrement fruitée et riche en aromes. De sa part, Madame Lemia Krichene, chercheuse à l’Institut Supérieur des Sciences Biologiques Appliquées de Tunis a mis l’accent sur les spécificités de la rose de Kairouan. « Les travaux de recherche que nous avons mené récemment sur cette espèce, Rosa Damascuna, dans plusieurs régions en Tunisie, montrent que le rendement de ces fleurs en huile essentielle ainsi que la qualité du parfum sont nettement meilleurs lorsque ce rosier est cultivé au gouvernorat de Kairouan, précisément dans les localités de Khazazia et Dhraa Ettammar. Ceci est dû surtout au microclimat propice. » a-t-elle précisé lors de son intervention. Cette journée a été aussi marquée par la participation de plusieurs producteurs kairouanais qui ont exposé une large gamme de produits alimentaires et cosmétiques à base des trois produits phares et ont eu l´opportunité d´échanger avec les professionnels de la gastronomie sur les possibilités de collaboration.La journée fut couronnée par une séance de dégustation des produits phares et des créations gastronomiques préparées par les Chefs, permettant aux participants de savourer des spécialités du terroir kairouanais. Un livret de recettes sera développé à la suite de cette journée et servira de source d'inspiration pour concocter de nouveaux menus avec l'huile d'olive Oueslati, la rose de Kairouan et la figue de barbarie d'El Ala afin d’offrir une expérience culinaire unique à tous les visiteurs de la région.Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org, filtered_html
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