Dernières actualités
Communiqué de presse
30 mai 2023
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en dialecte tunisien
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Communiqué de presse
22 mai 2023
Nouveau projet de la FAO et partenariat avec l’UMA pour préserver et développer l’apiculture dans les pays du Maghreb
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Communiqué de presse
11 mai 2023
Déclaration des Nations unies en Tunisie suite à l’attaque près de la Synagogue de la Ghriba à Djerba
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
12 octobre 2022
FAO Tunisie : Retour à la terre en Tunisie
Mohamed Ali Gaidi mène ses moutons paître au crépuscule. C’est son moment préféré de la journée: il marche avec ses bêtes et les observe pour s’assurer qu’elles sont en bonne santé. Il rentre ensuite chez lui, dans la maison où il habite avec ses parents et sa sœur, dans un petit village de la région de Béja, dans le nord-ouest de la Tunisie. Ayant grandi en milieu rural, dans l’une des régions les plus pauvres du pays, il a développé une passion pour l’élevage de moutons: «C’est aussi naturel pour moi que de respirer», assure-t-il.
Cette passion n’est pas le fruit du hasard. Mohamed vient d’une longue lignée d’agriculteurs spécialisés dans l’élevage de brebis laitières pour la fabrication de fromages. Il a tout appris auprès de son grand-père, du soin des animaux aux meilleures recettes de fromages.
À la mort du grand-père, la famille n’a pas pu conserver le troupeau et a perdu subitement sa principale source de revenus. Cela a été très douloureux pour Mohamed mais, à 24 ans, il n’avait pas les moyens de racheter des bêtes.
Face à la pauvreté et à l’absence de perspectives, Mohamed a décidé de s’installer à Tunis, la capitale, pour travailler comme ouvrier du bâtiment. C’est là une décision que doivent prendre de nombreux jeunes hommes et jeunes femmes vivant dans des zones rurales similaires. Beaucoup n’ont pas la possibilité de faire de bonnes études et d’avoir un emploi décent, et n’ont pas accès aux ressources et aux services de base. Partir pour la ville en quête de travail semble souvent la solution.
Mohamed a travaillé dur dans le bâtiment pour mettre de l’argent de côté. Après six ans passés dans la capitale, il est revenu dans son village pour réaliser son rêve: redémarrer l’élevage familial de brebis laitières et faire perdurer l’héritage de son grand-père.
À son retour, Mohamed a passé une certification relative à la fabrication de fromage et a acheté un troupeau pour pouvoir enfin commencer à produire son propre lait. Il a décidé de se concentrer sur l’élevage de moutons de race sicilo-sarde, typiques de la région où il vit. Cette race originaire du sud de l’Italie a été introduite en Tunisie au début du XXe siècle. Mais elle s’est affaiblie au fil du temps à cause de techniques d’élevage inadaptées. Aujourd’hui, elle est en voie de disparition car le nombre de troupeaux diminue régulièrement.
Mohamed sait combien il est important d’utiliser de bonnes techniques d’élevage pour sauver cette race. «Ma région a un patrimoine culturel et agricole qui est malheureusement sur le point de disparaître. Nous ne sommes plus que quelques-uns à le préserver», explique-t-il.
Son autre priorité est de maintenir la qualité de son lait, réputé. Il travaille en partenariat avec Fadi Hamzaoui, un ami d’enfance qui dirige une petite fabrique de fromage et un restaurant qui utilise des produits locaux.
Fadi est très proche de Mohamed. Il l’a toujours encouragé à progresser et à développer son activité. Il aide Mohamed à surmonter des difficultés quotidiennes, comme acheminer le lait à la fabrique. Dans la région de Béja, comme dans de nombreuses autres campagnes pauvres, les maisons isolées comme celle de Mohamed ne sont bien souvent pas reliées au réseau routier. Dans cette zone vallonnée, Mohamed transporte précautionneusement son lait sur un chemin à l’aide d’un âne. Mais chaque jour, Fadi l’attend à mi-chemin dans sa voiture.
Fadi a incité Mohamed à rejoindre avec lui le Pôle agri-accélérateur, une initiative lancée par la FAO avec l’Agence de promotion des investissements agricoles de la Tunisie et l’Institut national de la recherche agronomique, qui vise à aider des jeunes à créer de petites et moyennes entreprises respectueuses du développement durable grâce à des investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Il s’agit de favoriser la préservation des ressources naturelles pour avoir un impact positif sur l’environnement et les moyens de subsistance des populations rurales, en privilégiant les personnes dans des situations difficiles.
Mohamed et Fadi, ainsi que plus d’une centaine de jeunes agri-entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans, ont été formés à la conception et à la mise en œuvre de leurs projets. Dans le cadre du sous-programme «Exploiter les instruments et produits de connaissance mondiaux», financé par le Mécanisme multidonateurs flexible de la FAO, le Pôle a aidé les jeunes investisseurs à affiner leur plan d’affaires grâce à un accompagnement personnalisé.
Dix-huit projets ont été sélectionnés pour recevoir un accompagnement pratique. Dix autres ont été sélectionnés pour recevoir un soutien matériel. Mohamed faisait partie des lauréats. Il a reçu du matériel pour sa production laitière afin de l’aider à mieux conserver et transporter le lait à la fabrique, dans le respect des normes de sécurité sanitaire les plus rigoureuses malgré le réseau routier limité.
La participation de Mohamed au Pôle l’a beaucoup aidé à améliorer son projet et à développer son entreprise. Il avait déjà des connaissances de base sur l’écologie et l’importance d’une nourriture saine, mais le programme lui a permis d’en apprendre davantage sur les pratiques agricoles respectueuses de la terre et de l’environnement.
Mohamed met en pratique ce qu’il a appris avec confiance. Il a mis au point sa propre recette pour nourrir les moutons en utilisant uniquement des ingrédients naturels. De plus, il a conçu un nouvel emballage pour ses fromages afin de remplacer le plastique par de la paille.
Du fait de sa réussite, d’autres jeunes le voient comme un exemple et viennent lui demander conseil. Il est toujours disposé à aider les autres en partageant ses connaissances et son expérience, car il sait que c’est un point essentiel au développement local.
Derrière les aliments que nous consommons, il y a toujours une personne qui a produit, semé, récolté, pêché ou acheminé cette nourriture. À l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation (16 octobre), nous tenons à remercier ces héros de l’alimentation (#HérosDelAlimentation) qui, en toutes circonstances, continuent de fournir des aliments à leur communauté et au-delà, sans laisser personne de côté.
Fadi est très proche de Mohamed. Il l’a toujours encouragé à progresser et à développer son activité. Il aide Mohamed à surmonter des difficultés quotidiennes, comme acheminer le lait à la fabrique. Dans la région de Béja, comme dans de nombreuses autres campagnes pauvres, les maisons isolées comme celle de Mohamed ne sont bien souvent pas reliées au réseau routier. Dans cette zone vallonnée, Mohamed transporte précautionneusement son lait sur un chemin à l’aide d’un âne. Mais chaque jour, Fadi l’attend à mi-chemin dans sa voiture.
Fadi a incité Mohamed à rejoindre avec lui le Pôle agri-accélérateur, une initiative lancée par la FAO avec l’Agence de promotion des investissements agricoles de la Tunisie et l’Institut national de la recherche agronomique, qui vise à aider des jeunes à créer de petites et moyennes entreprises respectueuses du développement durable grâce à des investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Il s’agit de favoriser la préservation des ressources naturelles pour avoir un impact positif sur l’environnement et les moyens de subsistance des populations rurales, en privilégiant les personnes dans des situations difficiles.
Mohamed et Fadi, ainsi que plus d’une centaine de jeunes agri-entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans, ont été formés à la conception et à la mise en œuvre de leurs projets. Dans le cadre du sous-programme «Exploiter les instruments et produits de connaissance mondiaux», financé par le Mécanisme multidonateurs flexible de la FAO, le Pôle a aidé les jeunes investisseurs à affiner leur plan d’affaires grâce à un accompagnement personnalisé.
Dix-huit projets ont été sélectionnés pour recevoir un accompagnement pratique. Dix autres ont été sélectionnés pour recevoir un soutien matériel. Mohamed faisait partie des lauréats. Il a reçu du matériel pour sa production laitière afin de l’aider à mieux conserver et transporter le lait à la fabrique, dans le respect des normes de sécurité sanitaire les plus rigoureuses malgré le réseau routier limité.
La participation de Mohamed au Pôle l’a beaucoup aidé à améliorer son projet et à développer son entreprise. Il avait déjà des connaissances de base sur l’écologie et l’importance d’une nourriture saine, mais le programme lui a permis d’en apprendre davantage sur les pratiques agricoles respectueuses de la terre et de l’environnement.
Mohamed met en pratique ce qu’il a appris avec confiance. Il a mis au point sa propre recette pour nourrir les moutons en utilisant uniquement des ingrédients naturels. De plus, il a conçu un nouvel emballage pour ses fromages afin de remplacer le plastique par de la paille.
Du fait de sa réussite, d’autres jeunes le voient comme un exemple et viennent lui demander conseil. Il est toujours disposé à aider les autres en partageant ses connaissances et son expérience, car il sait que c’est un point essentiel au développement local.
Derrière les aliments que nous consommons, il y a toujours une personne qui a produit, semé, récolté, pêché ou acheminé cette nourriture. À l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation (16 octobre), nous tenons à remercier ces héros de l’alimentation (#HérosDelAlimentation) qui, en toutes circonstances, continuent de fournir des aliments à leur communauté et au-delà, sans laisser personne de côté.
Pour la version arabe, consultez ce lien : https://www.fao.org/fao-stories/article/ar/c/1607943/
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Histoire
04 octobre 2022
UNODC : Création en Tunisie de la première Master Class sur les Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) en milieu pénitentiaire
Signature, le lundi 3 octobre 2022, d’un accord de partenariat entre l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime (ONUDC), le Comité Général des Prisons et de la Rééducation (CGPR) et la Faculté de Médecine de Tunis (FMT) pour la création de la première Master Class sur les Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) en milieu pénitentiaire, une psychothérapie dont les études scientifiques ont prouvé l’efficacité en matière de prise en charge des problèmes de santé mentale, de violences, d’addiction et de prévention des récidives chez les personnes en détention.
Le lancement officiel de cette Master Class permettra un renforcement continu des capacités du personnel médical du CGPR (Médecins et Psychologues) au sein de la Faculté de Médecine qui a mobilisé un groupe de chercheurs et experts hospitalo-universitaires en TCC avec un appui technique de l’ONUDC.
La cérémonie d’échange du cadre de partenariat a été présidée par Mr. Kameleddine Ben Hassan Chef de Cabinet du Ministère de la Justice, Mr. Sami Ennar, Président par intérim du CGPR, Mr. Justin Brown Directeur pays du bureau international chargé de la lutte contre les stupéfiants et de l’application des lois (INL) de l’ambassade des Etats Unis, de Mme. Caroline Burgers Cheffe de bureau de l’ONUDC en Tunisie et de Mr. Mohamed Jouini Doyen de la Faculté de Médecine de Tunis au cours de l’ouverture du 3ème Comité de Pilotage du projet.
« Thérapies Cognitives et Comportementales dans les prisons Tunisiennes », initié en Septembre 2021 par le bureau de l’ONUDC est une initiative pilote dans la région MENA, plaçant la Tunisie comme un pays leader dans le recours à cette technique de psychothérapie dans la prévention des récidives. Une initiative appelée à être élargie et partagée avec d’autres pays de la région.
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Histoire
13 décembre 2022
Engageons-nous à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et faire taire les discours de haine en prônant le respect de la diversité et de l’inclusion.
Les discours de haine incitent à la violence, sapent la diversité et la cohésion sociale, et menacent les valeurs et principes communs qui nous rassemblent.
Ils alimentent le racisme, la xénophobie et la misogynie ; ils déshumanisent les individus et les communautés ; enfin, ils compromettent les efforts que nous déployons pour promouvoir la paix et la sécurité, les droits humains et le développement durable.
Les mots, transformés en armes, peuvent mener à la violence physique. L’escalade du discours haineux à la violence a été un élément déterminant dans les crimes les plus atroces et les plus tragiques de l’époque moderne : l’antisémitisme qui a conduit à l’Holocauste ou encore le génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda.
Internet et les médias sociaux ont attisé les discours de haine et leur a permis de se répandre comme une traînée de poudre par-delà les frontières. Pendant la pandémie de COVID-19, les discours de haine contre les minorités se sont propagés, ce qui prouve une fois de plus que de nombreuses sociétés sont par trop perméables à la stigmatisation, à la discrimination et aux théories du complot qu’ils entraînent.
Pour contrer cette menace grandissante, j’ai lancé, il y a trois ans, la Stratégie et Plan d’action des Nations Unies pour la lutte contre les discours de haine. Cette initiative nous fournit un cadre pour aider les États Membres à combattre ce fléau tout en respectant la liberté d’expression et d’opinion, en collaboration avec la société civile, les médias, les entreprises technologiques et les plateformes de médias sociaux.
L’an dernier, l’Assemblée générale s’est réunie pour que soit adoptée une résolution appelant au dialogue interculturel et interreligieux en vue de contrer les discours de haine – et a proclamé pour la première fois la Journée internationale que nous célébrons aujourd’hui.
Le danger des discours de haine nous concernant tous et toutes, c’est à chacun et chacune de nous de les combattre. Cette première Journée internationale de la lutte contre les discours de haine est un appel à l’action. Engageons-nous une fois encore à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et faire taire les discours de haine en prônant le respect de la diversité et de l’inclusion.
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Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
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Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
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En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
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La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
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HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
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Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
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Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
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En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
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La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
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HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
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Communiqué de presse
30 mai 2023
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en dialecte tunisien
Dans le cadre de la célébration du soixante-quinzième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, le Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme en Tunisie vous raconte l'histoire de la Déclaration, les jalons historiques les plus importants. L'idée est de rappeler l'universalité et de l'indivisibilité des droits humains.
« Ensemble, faisons revivre la Déclaration universelle des droits de l'homme, en montrant comment elle peut répondre aux besoins de notre temps et faire avancer les promesses de liberté, d'égalité et de justice pour tous »
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de la trente-septième session du Salon international du livre de Tunis.
اجاو نحكيلكم على قصة الاعلان العالمي متع حقوق الإنسان
في إطار الاحتفال بالذكرى الخامسة والسبعين للإعلان العالمي لحقوق الإنسان، تروي لكم المفوضية السامية لحقوق الإنسان في تونس قصة الإعلان , اهم المحطات التاريخية و للتذكير بكونية حقوق الانسان و عدم القبول بتجزئتها
"فلنُعِد معًا إحياء الإعلان العالمي لحقوق الإنسان، ونبين كيف يمكنه تلبية احتياجات عصرنا والنهوض بوعود الحرية والمساواة والعدالة للجميع » تم إنتاج هذا الفيديو في إطار الدورة السابعة والثلاثين من معرض الدولي للكتاب بتونس.
"فلنُعِد معًا إحياء الإعلان العالمي لحقوق الإنسان، ونبين كيف يمكنه تلبية احتياجات عصرنا والنهوض بوعود الحرية والمساواة والعدالة للجميع » تم إنتاج هذا الفيديو في إطار الدورة السابعة والثلاثين من معرض الدولي للكتاب بتونس.
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Communiqué de presse
23 mai 2023
Nouveau projet de la FAO et partenariat avec l’UMA pour préserver et développer l’apiculture dans les pays du Maghreb
C’est en marge de la Journée Mondiale des Abeilles (20 mai) que le bureau sous régional de la FAO en Tunisie a donné le coup d’envoi pour un nouveau projet formulé dans le cadre de la bonne collaboration existante entre l’Union du Maghreb Arabe et la FAO. La mise en œuvre de ce projet implique les cinq ministères de l’agriculture des pays de l’Afrique du Nord. Un budget de près de 500 000 USD a été alloué afin de renforcer la contribution millénaire de l’apiculture aussi bien à la biodiversité qu’à l’économie rurale.
L’abeille est partie intégrante de notre environnement qu’elles façonnent et maintiennent. Leur butinage joue un rôle crucial dans la pollinisation des plantes et garantit la reproduction de nombreuses espèces végétales, sans oublier son impact quant à la préservation des écosystèmes. Dans son allocution d’ouverture, M. Philippe Ankers a souligné que « l'apiculture, est une alliance subtile entre l'homme et l'abeille. C’est bien plus qu'une simple activité économique. L’apiculture est un symbole de fertilité, de prospérité et de durabilité. Depuis des siècles, nos ancêtres ont su entretenir une relation harmonieuse avec les abeilles, conscients des bienfaits qu'elles apportent à nos écosystèmes et à notre société. Et l'Afrique du Nord, avec sa diversité de climats, de flore et de paysages, offre un environnement propice au développement de l'apiculture. De la Mauritanie à la Libye, en passant par le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, la région regorge de ressources naturelles qui soutiennent la vie des abeilles et favorisent la production de miel et d’autres produits de la ruche d'une qualité exceptionnelle ».
De son côté, M. Mohammed Bengoumi, Expert international sur la santé et la production animale à la FAO a précisé que « l’Afrique du Nord est le berceau de l’apiculture qui demeure depuis des générations une activité très répandue. Cette filière prioritaire pour le développement rural, a connu ces dernières années, des fluctuations en termes d’effectif total des ruches et de production. En 2020, la production de miel en Algérie, Lybie, au Maroc et en Tunisie a été estimée respectivement à 5376, 764, 8334 et 3645 tonnes de miel (FAO, 2021). Outre les produits de la ruche à savoir le miel, la gelée royale, la cire, la propolis, le venin d’abeilles... la filière apicole voit émerger de nouveaux produits et services au tour de l’activité apicole qui représentent des opportunités pour la création de nouvelles niches d’emploi et de nouvelles sources génératrices de revenu. »
Ce nouveau projet va soutenir les acteurs concernés dans les pays membres pour développer et promouvoir l'apiculture, comme une activité économique rentable tout en mettant l'accent sur les pratiques durables et la préservation de la biodiversité. Une assistance technique sera fournie aux institutions impliquées dans le secteur ainsi qu’aux organisations apicoles pour améliorer les pratiques et renforcer les capacités des apiculteurs et apicultrices, pour faciliter l'accès aux marchés des produits apicoles et promouvoir leur commercialisation. Le projet sera aussi l’occasion de travailler sur le cadre institutionnel et la mise en place d’une stratégie cohérente pour le développement d’une apiculture durable en Afrique du Nord.
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Communiqué de presse
12 mai 2023
Déclaration des Nations unies en Tunisie suite à l’attaque près de la Synagogue de la Ghriba à Djerba
Les Nations unies condamnent l'attaque odieuse contre la synagogue El Ghriba à Djerba mardi soir, 9 mai, au cours de laquelle plusieurs personnes ont été tuées et blessées. Il est particulièrement affligeant que l'attaque se soit produite devant un lieu de culte.
Nous exprimons nos sincères condoléances aux familles des victimes et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés. L’ONU se tient aux côtés de la Tunisie dans ces moments difficiles.
Tunis, le 11 mai 2023
بيان الأمم المتحدة في تونس إثر الهجوم الذي وقع بالقرب من معبد الغريبة في جربة
تدين الأمم المتحدة الهجوم الشنيع الذي استهدف معبد الغريبة في جربة مساء الثلاثاء 9 ماي والذي أسفر عن مقتل وجرح عدد من الأشخاص. إنه لأمر مؤلم خاصة وأن الهجوم وقع أمام مكان عبادة.
وتعرب الأمم المتحدة عن خالص تعازيها لأسر الضحايا وتتمنى الشفاء العاجل للمصابين كما تشدد على وقوفها إلى جانب تونس في هذه الأوقات الصعبة."
تونس في 11 ماي 2023
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Communiqué de presse
01 mai 2023
Atelier de Dissémination par ONU-Habitat Tunisie et la Commission économique pour l’Afrique (CEA)
En partenariat avec le Bureau du Coordinateur Résident en Tunisie, le Bureau Maghreb de l’ONU-Habitat et le Bureau de la CEA pour l’Afrique du Nord organisent un atelier de dissémination autour du projet « Débusquer les effets de la guerre russo-ukrainienne : Comment anticiper et se préparer aux retombées de la guerre russo-ukrainienne sur la sécurité alimentaire en Tunisie ? ».
L’atelier aura pour objectifs de :
Faire connaitre les enjeux de la sécurité alimentaire en Tunisie ;
Présenter les simulations de l’impact de la guerre sur la croissance, le budget et sur les ménages ainsi que les mesures de mitigation ;
Présenter des pistes pour atténuer les effets de la crise
Partager les expériences des communes et des divers participants en matière de sécurité alimentaire ;
Présenter l’expérience des jardins communautaires : exemples de Tunis et de la Marsa.
Les représentants des médias sont invités à couvrir l'événement.
Date : Jeudi 04 mai 2023
Heure : 9h00
Lieu : Hôtel Movempick, Lac 1, Tunis, Tunisie
Organisée par : ONU-Habitat en Tunisie (Bureau Maghreb) et le Bureau de la CEA en Afrique du Nord
Pour toute information, veuillez contacter :
Asma Shili, Chargée de la Communication | le bureau Maghreb de l’ONU-Habitat Tel : +216 22976374 ; WhatsApp : +216 22976374 ; Courriel: asma.shili@un.org I Web site: https://unhabitat.org/fr/tunisie - Follow Us: Facebook | Twitter | LinkedIn | Instagram | YouTube
Houda Filali-Ansary, Commission Economique pour l’Afrique | filali-ansary@un.org |Mob & Whatsapp : (+212) (0) 673 734 462 │Twitter : @ECA_SRO_NA │Youtube!│www.uneca.org
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Communiqué de presse
26 avril 2023
FAO Tunisie : Colloque National sur « Les pesticides à usage agricole et les méthodes de lutte alternatives »
Une pléiade d’experts, de hauts cadres du ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, des scientifiques et universitaires de haut niveau prennent part à un colloque national afin de rendre compte de l’état des lieux des méthodes de lutte utilisées en Tunisie. Ces spécialistes de la protection des végétaux ont confronté leurs informations, les résultats de leurs enquêtes et recherches sur la question de l’utilisation des pesticides à usage agricole en Tunisie. La finalité étant de définir les approches et méthodes de lutte alternatives, identifier les filières prioritaires où l’utilisation des pesticides est importante et répondre à l’objectif du projet « Appui aux Services de Contrôles Officiels des Produits Animaux et Végétaux » financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par la FAO, en partenariat avec la Direction Générale de la Santé Végétale et du Contrôle des Intrants Agricoles (DGSVCIA).
Transformer les mauvaises utilisations et pratiques par des approches efficientes et durables
L’usage agricole des pesticides serait-il un mal nécessaire ? Leurs incidences néfastes sur la santé humaine et l’environnement sont à l’origine des inconvénients reconnus. Durant les travaux, le Pr. Mohamed Lahbib BEN JAMAA a brillamment précisé comment « sans eux, la moitié des récoltes serait perdue, la qualité sanitaire des denrées agricoles serait compromise et l’on ne pourrait pas répondre à la demande alimentaire mondiale ». Mieux, dans leurs diversités, que ce soit les produits insecticides, fongicides, herbicides ou autres, ceux-ci ont pour rôle de permettre de sécuriser les récoltes, préserver la qualité des récoltes et protéger les cultures contre leurs bio-agresseurs. Si rien n’est fait, pas de produits agricoles. Pas moyen de préserver les récoltes et de protéger les cultures contre les agresseurs biologiques tels que les ravageurs, et insectes parasites.
Dans son allocution, Mr. Mohamed ElHady Sidatt, responsable de la production et protection des végétaux à la FAO, a rappelé l’urgence de prendre des dispositions pour réduire l’impact négatif des pesticides sur la santé humaine et l’environnement. La FAO promeut l’utilisation rationnelle des pesticides et encourage le recours aux méthodes alternatives à la lutte chimique tels que la lutte intégrée et l’approche champ école paysan (CEP). M. Sidatt a également précisé l’importance de l’élaboration des guides phytosanitaires pour les filières prioritaires en Tunisie.
En Tunisie l’utilisation des pesticides est règlementée suite à la loi 92-72 du 3 aout 1992, portant sur l’organisation de la protection des végétaux. Deux articles sont à retenir : un (Art 16) portant sur l’obligation d’une homologation ou d’une autorisation provisoire de vente pour tout pesticides à usage agricole avant d’être commercialisé ou utilisé. L’autre (Art 17) relatif à l’obligation d’une autorisation préalable du ministère chargé de l’agriculture pour toute activité concernant le secteur des pesticides à usage agricole (agrément). Il convient aussi de souligner l’obligation de répondre aux dispositions d’un cahier des charges pour tout usager, pour l’importation, pour les opérations de stockage, pour la distribution et la mise en vente. Les débats et échanges ont mis en avant les pratiques non conformes observées sur le terrain telles que la non utilisations des équipements de protection par les agriculteurs et agricultrices, l’usage non conforme de certains équipements, et plus grave, les pollutions provoquées par les récipients et matériaux après utilisation et l’impact de ces déchets sur l’environnement.
Cette problématique majeure a été débattue durant ce colloque et des pistes de réflexion ont été suivies sur la remise en question de l'utilisation non rationnelle des pesticides et la nécessaire prise de conscience des risques qu'ils peuvent générer pour l'environnement, voire pour la santé de l'homme et sur le développement durable.
En Tunisie, le recours aux méthodes de lutte alternatives à l’utilisation des pesticides conventionnels est de nos jours admise en tant que principal levier de la sécurité alimentaire, la santé du consommateur et le respect de l’environnement. Aussi, la Direction Générale de la Santé Végétale et du Contrôle des Intrants Agricoles, promeut des méthodes de lutte préventives afin de réduire les effets néfastes des pesticides. Il s’agit de promouvoir l’approche agro écologique et la lutte intégrée contre les ennemis des cultures pour assurer une agriculture durable. Ce qui permettra de remplacer autant que possible les intrants extérieurs par des processus naturels de régulation à favoriser.
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