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Communiqué de presse
06 novembre 2024
ONUDI Tunisie - Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir : Les produits du terroir tunisien, véritables vecteurs du développement économique local et national
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Communiqué de presse
24 octobre 2024
Discours du Coordinateur résident des Nations Unies en Tunisie à l'occasion de la Journée des Nations Unies 24 octobre 2024
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Communiqué de presse
23 octobre 2024
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'ONU : MESSAGE DIFFUSÉ À L’OCCASION DE LA JOURNÉE DES NATIONS UNIES - Le 24 octobre 2024
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Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
07 mai 2024
Stimuler l'ambition, Offrir la dignité, plaide la Vice-Secrétaire générale de l'ONU auprès de la Plateforme de Collaboration Régionale pour l'Afrique
La Vice-Secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina J. Mohammed, a appelé à faire preuve d’une plus grande ambition et à un leadership renforcé de la part des pays africains lors de son dialogue annuel avec les Directeurs régionaux des entités de l'ONU, lors de la réunion de la Plateforme de collaboration régionale pour l'Afrique (RCP) qui s'est tenue la semaine dernière à Addis-Abeba. Le dialogue de cette année, tenu en marge du 10e Forum régional africain sur le développement durable, visait non seulement à discuter des défis auxquels est confronté le continent, mais également à identifier les opportunités et à forger des voies claires pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.Mme Mohammed a souligné la nécessité de veiller à ce que chaque Africain puisse vivre une vie de dignité, soutenue par une approche collective et transformative de l'ONU, adaptée aux besoins uniques et diversifiés de chaque pays."Les gens disent souvent que l'Agenda 2030 est trop ambitieux et trop chargé, mais lorsque je le considère, je le vois comme la base sur laquelle vous devriez vous appuyer pour garantir une vie de dignité », a-t-elle exprimé..La RCP pour l'Afrique sert de plateforme continentale où les entités régionales de l'ONU convergent pour relever les défis qui dépassent les mandats individuels et les frontières nationales. Les membres de la Plateforme ont exploré toute une série de questions plus larges et interconnectées telles que l'action climatique, les systèmes alimentaires, la paix et la sécurité, s'alignant sur l'objectif de façonner une ONU plus réactive pour naviguer dans les complexités du monde d'aujourd'hui. La réunion a été modérée par Yacoub El-Hillo, le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement. L'un des deux Vice-Présidents de la RCP pour l'Afrique, Claver Gatete, qui est également le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU, a souligné que la RCP offre une opportunité de réflexion interne au sein du système de l'ONU, nous permettant d'évaluer ensemble notre collaboron et de prioriser les actions qui favorisent réellement les progrès vers la réalisation des ODD.Haut du formulaireUne réponse significative qui a émergé était le rôle des données dans la rationalisation de la mise en œuvre des ODD. La disponibilité et la qualité des données affectent tous les aspects du développement durable, car elles aident à prendre des décisions éclairées, à formuler des politiques efficaces et à concevoir des interventions ciblées.La Vice-Secrétaire générale adjointe a souligné un retard notable dans la réalisation des ODD en raison du manque de données fiables. "Nous prenons du retard sur les ODD. Il est difficile de savoir dans quelle mesure [...] parce que les références - les données - ne sont pas disponibles", a-t-elle déclaré, soulignant le rôle crucial des membres de la RCP pour l'Afrique dans l'amélioration de la disponibilité des données de référence.La RCP pour l'Afrique a déjà fait des progrès notables dans ce domaine, comme en témoigne le cas du Soudan, où des perturbations dans les structures régulières de l'ONU ont incité une équipe technique, facilitée par la RCP pour l'Afrique, à garantir la continuité de la collecte et de la disponibilité des données pour la planification du développement post-conflit. De plus, les discussions ont souligné l'importance de renforcer la capacité d'analyse des données des pays africains, en mettant l'accent sur l'engagement de nouveaux acteurs.L'impératif de "rester et de fournir" a été un autre thème significatif. Les Directeurs régionaux des entités des Nations Unies ont souligné l'engagement de l'ONU à maintenir sa présence et à poursuivre ses efforts de développement durable dans les régions touchées par les crises, plutôt que de se retirer en période difficile. L'autre Vice-Présidente de la RCP pour l'Afrique, Ahunna Eziakonwa, qui occupe aussi le poste de Directrice régionale pour l'Afrique du Programme de développement des Nations Unies, a souligné l'importance de veiller à ce que les jeunes en particulier soient en mesure de mener des vies productives malgré les crises en cours."On ne peut pas mettre en pause le développement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir l'engagement, même en période politiquement délicate", a déclaré Mme Eziakonwa.Pour accélérer les progrès vers les ODD et l'Agenda 2063 de l'UA, des investissements robustes sont essentiels. Plus précisément, la discussion a souligné l'importance critique de tirer parti du soutien du secteur privé pour les objectifs mondiaux.Les participants ont discuté de la nécessité d'un soutien financier et de ressources accrues pour l'Afrique afin de faire face efficacement au changement climatique, en mettant l'accent particulier sur le soutien aux femmes, qui sont souvent les plus durement touchées par les changements environnementaux.Le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, a aidé à contextualiser cela en vue du prochain Sommet de l'avenir, qui présente une opportunité unique de progresser vers un système multilatéral revigoré. Il a tiré la sonnette d'alarme en indiquant que la participation actuelle de l'Afrique à la phase de négociation du Pacte pour l'avenir est en deçà de ce que les enjeux exigent et de ce dont l'Afrique pourrait bénéficier, plaidant en faveur d'un Pacte pour l'avenir plus orienté vers l'action et ambitieux.La réunion de cette année a également été suivie par le Secrétaire général adjoint chargé de la Jeunesse, Felipe Paullier, qui a souligné l'impératif des efforts de collaboration transfrontaliers et inter-mandats, en mettant un accent particulier sur les voix des jeunes africains.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants.
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Histoire
04 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD. Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'AvenirLes Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec lesinstitutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En conclusion, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.نائبة الأمين العام للأمم المتحدة تشجع تضامن المنسقين المقيمين مع الشباب الأفريقي من أجل تسريع أهداف التنمية المستدامة احتل موضوع الشباب والنساء في أفريقيا فحوى المناقشات خلال الاجتماع السنوي الذي عقدته نائبة الأمين العام للأمم المتحدة أمينة محمد مع المنسقين المقيمين من جميع أنحاء القارة. وقد تم التركيز خاصة على تسريع التقدم نحو أهداف التنمية المستدامة وضمان سماع صوت أفريقيا بوضوح في المفاوضات الدولية في قمة المستقبل المقبلة.فباعتبارها أحدث قارة على وجه الأرض، تواجه أفريقيا تحديات فريدة من نوعها من شأنها أن تبطئ التقدم في تحقيق أهداف التنمية المستدامة وتغذي خيبة الأمل بشأن جدوى السياسات الحالية وأهميتها للناس. وشددت السيدة أمينة محمد على الضرورة الملحة لاستعادة الأمل للشباب والشابات الأفارقة وجعل التنمية المستدامة حقيقة بالنسبة لهم. وقالت: "هذه هي القارة الأكثر تخلفا عن الركب، ولذا يتعين علينا أن ننهض بها"."يمكننا التغيير، وأمامنا ست سنوات من أجل ذلك، لكن علينا أن نعمل مع الشباب ومع النساء”.علما وأن الحوار الاستراتيجي لهذا العام التأم في العاصمة الإثيوبية أديس أبابا، على هامش المنتدى الإقليمي الإفريقي العاشر للتنمية المستدامة في الفترة من 23 إلى 25 أفريل 2024. وأدار الجلسة المدير الإقليمي لمكتب التنسيق الإنمائي التابع للأمم المتحدة في أفريقيا السيد يعقوب الحلو.وركزت نائبة الأمين العام أمينة محمد على ضرورة قيام الأمم المتحدة بتعبئة خبراتها ودعمها للحكومات الأفريقية. وأبرزت أن الجهود التعاونية يجب أن تضمن تسريع ترجمة أهداف التنمية المستدامة إلى قوانين وسياسات وبرامج تجعل المجتمعات قادرة على الصمود في وجه الأزمات وعلى توقع تأثيرها على أهداف التنمية المستدامة والاستجابة لها.كما أكدت في كلمتها أنه "علينا أن نتعامل مع حالة الطوارئ التنموية باستخدام أداة الوقاية، وأداة التعافي، وأداة السبب الجذري وغيرها من الأدوات لتسريع أهداف التنمية المستدامة". وجدد غاي رايدر وكيل الأمين العام لشؤون السياسات، دعوة السيدة أمينة محمد للعمل، وشدد على ضرورة إعطاء الأولوية للأصوات الأفريقية في عمليات صنع القرار العالمية التي تسبق قمة المستقبل المزمع انعقادها في سبتمبر. وقدم الخطوط العريضة للتقدم المحرز في ميثاق المستقبل، وهو الوثيقة الختامية للقمة. وبين ركائزها الخمس: تمويل التنمية؛ السلام والأمن الدوليين؛ العلوم والتكنولوجيا والابتكار؛ الشباب والأجيال القادمة؛ وتحويل الحوكمة العالمية. وقال أن " هذه القمة ومحتوى الاتفاقية مهمان للغاية بالنسبة لأفريقيا." وحذر من أن الروايات والأولويات الأفريقية غير ممثلة بشكل كافٍ في عملية التفاوض في نيويورك، ودعا المنسقين المقيمين لمزيد من الدعم للتأكد من وصول صوت أفريقيا.وتجدر الإشارة إلى أن قمة المستقبل ستعتمد على نتائج قمة أهداف التنمية المستدامة التي عقدت العام الماضي، حيث قدم الأمين العام للأمم المتحدة أنطونيو غوتيريش لقادة العالم ست مسارات تحويلية تهدف إلى معالجة المجالات الحيوية مثل النظم الغذائية، والحصول على الطاقة، والاتصال الرقمي، والتعليم، والوظائف، وتغير المناخ - وكلها تحديات مترابطة تتطلب تحولا منهجيا لتحقيق أهداف التنمية المستدامة.المنسقون المقيمون يرسمون المسار نحو قمة المستقبلخلال الاجتماع، تبادل المنسقون المقيمون الأفكار مع السيدة أمينة محمد حول النجاحات والتحديات في تسريع تنفيذ أهداف التنمية المستدامة ومناقشة المسارات الاستراتيجية لدعم الحكومات والشركاء.ومن بين العديد من المبادرات الرئيسية المختلفة التي تمت مشاركتها بين المنسقين المقيمين، قدم المنسق المقيم لإثيوبيا رامز الأكبروف، أمثلة على المبادرات التي تدمج أنظمة الأغذية الزراعية بالتكيف مع المناخ، وتدعم سبل عيش النساء والشباب في المجتمعات المهمشة. وأشارت المنسقة المقيمة في مصر إيلينا بانوفا إلى جهودها في إشراك المؤسسات المالية الدولية والقطاع الخاص في المناقشات مع الحكومة حول المسارات التحويلية والاستعدادات لقمة المستقبل.وقالت المنسقة المقيمة لليسوتو أماندا موكواشي إن مخصصات الميزانية الوطنية للحكومة تتماشى مع تعهدها السياسي فيما يتعلق بالتحول الرقمي والحصول على الطاقة ويمكن استخدامها كممارسة ناجحة في قمة المستقبل.قامت كابو فيردي أيضًا بمواءمة خطتها للتنمية الوطنية بشكل كامل مع تسريع أهداف التنمية المستدامة، مع التركيز على الوظائف والحماية الاجتماعية وتغير المناخ والاتصال الرقمي. وعلى نحو مماثل، نظمت غانا حواراً وطنياً مع الحكومة ومجموعات المجتمع المدني وغيرها من الشركاء لتساعد في دمج المساءلة عن التزام قمة أهداف التنمية المستدامة في المقترحات المقدمة لقمة المستقبل.وشدد المنسق المقيم لبوتسوانا ضياء شودري على نقص تمثيل الشباب في محادثات السياسة الأفريقية وضرورة إعادة إشراكهم كشركاء استراتيجيين. وقال "ما نريد القيام به هو تشجيع الشباب على رؤية التنمية باعتبارها ماراثون، وليس مجرد سباق سريع ينظم بضع مرات في السنة".أقرت المناقشات بالدور الحاسم الذي يلعبه صندوق أهداف التنمية المستدامة المشترك في الاستفادة من الشراكات والتمويل التحفيزي لأهداف التنمية المستدامة، إلا أن إصلاح الهيكل المالي لأهداف التنمية المستدامة يظل أمرًا أساسيًا وفي إعادة صياغة الحوار مع المؤسسات المالية الدولية بشأن تمويل أهداف التنمية المستدامة. وحضر الاجتماع عدد من كبار صناع القرار في الأمم المتحدة، منهم الممثل الخاص للأمين العام ورئيس مكتب الأمم المتحدة لدى الاتحاد الأفريقي بارفيه أونانغا-أنيانغا، والمستشارة الخاصة لشؤون أفريقيا كريستينا دوارتي، والمنسق الخاص للتنمية في منطقة الساحل بأفريقيا، عبدلاي مار ديي، والأمين العام المساعد لتنسيق التنمية أوسكار فرنانديز تارانكو والأمين العام المساعد للشباب فيليبي بولييه.وفي الختام، جددت نائبة الأمين العام عزم منظومة الأمم المتحدة للتنمية على تحقيق الأهداف الطموحة المنصوص عليها في أهداف التنمية المستدامة. وقالت: "أمامنا ست سنوات لدفع هذه الأجندة بسرعة كبيرة. نحن لا نتقاعس ولا نستسلم".
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Histoire
19 janvier 2024
L’OIM aide 392 migrants à rentrer chez eux depuis la Tunisie et à reconstruire leur vie
Au cours des trois derniers jours, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, de 392 migrants bloqués depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine, notamment : le Burkina Faso (163 personnes), la Gambie (165 personnes), la Guinée (7 personnes), le Libéria (1 personne), le Mali (33 personnes) et le Sénégal (23 personnes).
En étroite collaboration avec le gouvernement tunisien, à travers ses autorités représentatives dans les gouvernorats de Médenine, Sfax et Tataouine, et des partenaires clés tels que le Croissant-Rouge tunisien (CRT), et en coordination avec les bureaux de l'OIM dans les pays d'origine et les bureaux régionaux de l'OIM, l'OIM fournit une assistance sur mesure aux migrants souhaitant rentrer, y compris des services avant le départ et après l'arrivée par le biais des programmes d'aide au retour volontaire et à la réintégration.
À leur retour, les 392 migrants bénéficieront d’une aide à la réintégration sur mesure pour reconstruire leur vie et réintégrer leur communauté.
« J'ai quitté mon mari et mon garçon de 11 ans en Gambie alors que j'étais enceinte de 3 mois. De retour chez moi, j'espère faire quelque chose de significatif et pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et me reconstruire. L'OIM m'aidera à relancer et rénover ma petite boutique qui vend et achète des produits pour femmes (vêtements, parfums et chaussures), » partage Awa, 30 ans, avant d'embarquer.
Le retour dans le pays d'origine représente souvent un défi important pour les migrants, car ils peuvent rencontrer des difficultés à reconstruire leurs réseaux sociaux et économiques et à se réintégrer dans leur communauté d'origine.
Tout au long du processus global de retour et de réintégration, l’OIM propose différents types de soutien à plusieurs niveaux (économique, social et psychosocial), en tenant compte de la nature multidimensionnelle du processus de réintégration.
« Une fois au Mali, les migrants de retour bénéficient d’une assistance complète et durable à la réintégration. Cela comprend un soutien économique, tel que la formation professionnelle et le développement de petites entreprises, pour aider les migrants à se doter de moyens de subsistance stables. En outre, l’OIM propose un soutien psychosocial et des initiatives communautaires visant à favoriser la cohésion sociale et à relever les défis auxquels les migrants de retour sont confrontés pour réintégrer leur communauté, » déclare Olivier Grosjean, Chef de mission par intérim de l’OIM au Mali.
En 2023, l'OIM a aidé 2 557 migrants à rentrer volontairement depuis la Tunisie vers leur pays d'origine, ce qui représente une augmentation de 45 % par rapport à 2022, où 1 614 migrants avaient reçu une assistance au retour volontaire et à la réintégration.
« L’assistance au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM a toujours été une bouée de sauvetage pour les migrants qui souhaitent rentrer chez eux mais n’en ont pas les moyens. Cette assistance humanitaire aide les migrants non seulement à rentrer en toute sécurité, mais également à améliorer leur statut social, psychosocial et économique au sein de leurs communautés, » témoigne Dawda Njie, Assistant à la Réintégration de l'OIM en Gambie.
Grâce à une approche intégrée de la réintégration qui soutient à la fois les migrants et leurs communautés, les migrants de retour ont le potentiel de contribuer au développement local et d'atténuer certains facteurs de migration irrégulière.
Moussa, de retour au Burkina Faso, a reçu une formation professionnelle en soudage d'une durée de six mois, du matériel de soudage et une aide pour la location d'un logement.
« Aujourd’hui, mon travail me rapporte bien et il profite à ma famille. Cela me donne parfois l’occasion d’aider d’autres personnes, » déclare-t-il.
Ces retours ont été rendus possibles grâce au programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique du Nord (MPRR-NA), financé par l'Union européenne. Lancé en janvier 2023, l'objectif global de ce programme est de contribuer au renforcement de la protection des migrants et des systèmes de réintégration durable en Afrique du Nord, tout en améliorant le soutien aux migrants bloqués ainsi qu'en renforçant les systèmes nationaux de retour et de réintégration dans toute la région de l'Afrique du Nord.
Pour plus d'information veuillez contacter :
En Tunisie: iomtunispublicinfo@iom.int
Au Caire: telyan@iom.int
À Dakar: hdjigo@iom.int
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Histoire
07 novembre 2023
Les produits du terroir : un vecteur puissant de développement régional
Découlant de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir qui a été conçue en 2022, une nouvelle dynamique s’est créée à Kairouan et à Nabeul autour de leurs produits du terroir phares. Il s’agit de la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar, l’huile d’olive Oueslati, à Kairouan, de la harissa, l’eau de fleurs d’oranger bigaradier et des figues de barbarie de Bouargoub, à Nabeul.
En 2016, devant l’intérêt croissant des consommateurs pour des aliments de qualité, provenant d’un savoir-faire agricole traditionnel et de techniques de transformations ancestrales, un inventaire des produits du terroir tunisien a été réalisé. Ce travail engagé par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et le Ministère de l’Industrie et des PME avec l’appui du PAMPAT (Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), a identifié 220 produits typiques couvrant toute la Tunisie. S’en est suivi en 2017 la première édition du Concours Tunisien des Produits du Terroir mis en œuvre de façon bisannuelle par l´ l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) avec l´appui du PAMPAT www.concours-terroir.tn. Cet évènement, en particulier, qui est cette année 2023 à sa quatrième édition, présente à chaque fois une palette très diversifiée de produits susceptibles de créer une dynamique économique locale et nationale, d’autonomiser les femmes rurales, d’ancrer les populations dans leurs villes et villages et d’impulser un nouveau type de tourisme, fondé sur la gastronomie, le patrimoine culturel et les savoir-faire régionaux. Un tourisme alternatif pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie .
Dans un enchainement logique, et afin de mieux organiser, développer et pérenniser un large répertoire de trésors du goût jalonnant le pays, le Ministère de l ‘Agriculture et l´APIA avec l´appui du projet PAMPAT a lancé en 2022 la mise en œuvre de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir.
Une mobilisation régionale puissante
Le développement de cette Stratégie a été suivi par un comité de pilotage où sont représentés différents ministères, celui de l’Agriculture, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l´Economie, du Commerce, de l’Industrie ainsi que le Ministère de l’Environnement afin de garantir l’implication de toutes les parties prenantes dans cette nouvelle aventure.
Les deux régions pilotes choisies pour la mise en œuvre de la Stratégie ont été Kairouan et Nabeul. Dans ces deux gouvernorats, la machine s’est mise en marche pour réunir tous les acteurs concernés et mener ensemble une réflexion de fond sur la démarche à suivre .
« La mobilisation au niveau des régions a été forte. Si à Nabeul nos partenaires les plus engagés pour la concrétisation sur le terrain de la Stratégie viennent de la société civile, de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul notamment, à Kairouan nous avons travaillé surtout avec les institutions mais également avec les opérateurs privés», constate Dorsaf Ben Ahmed, sous-directeur des fruits à la Direction Générale de la Production Agricole au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
En effet, dans chacun des deux gouvernorats ont été choisis d’une manière collégiale trois produits agroalimentaires phares. Selon une approche de coopération publique-privée réunissant institutions et producteurs privés, Kairouan, a opté de travailler, dès le mois de juin 2022, sur la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar et l’huile d’olive Oueslati d’El Ala, Haffouz et Oueslatia. De son côté, Nabeul a initié en juillet 2022 un processus pour mettre sous les projecteurs ses trois produits du terroir phares : la harissa, l’eau de fleurs d’oranger et les figues de barbarie de Bouargoub.
« Nous voulons offrir aux agriculteurs et aux producteurs des accompagnements pour mieux se structurer, améliorer la qualité de leurs produits, renforcer leur compétitivité et accéder au marché national et international. Cette nouvelle démarche pourrait faire des produits du terroir le vecteur du développement régional », affirme Lemia Chekir Thabet, coordinatrice nationale du projet PAMPAT.
Un processus pour créer de la valeur ajoutée
Dans les deux régions pilotes tout le monde s´est activé pour promouvoir les produits du terroir phares. Les priorités énoncées dans la Stratégie nationale sont la valorisation des produits, l´appui à l’entreprenariat, la promotion et commercialisation, le marketing territorial et enfin l’instauration des bases d’une bonne gouvernance pour le nouveau sous-secteur des produits du terroir tunisien.
Un des premiers pas réalisés dans les régions pilotes a été d’identifier et de recenser tous les acteurs concernés et intéressés par ce secteur (agriculteurs, transformateurs artisans, groupements industriels, épiceries fines, maisons d’hôte, tables d’hôte, restaurants, pâtisseries,…) et de former les uns et les autres sur l´approche collective de valorisation territoriale. Cette démarche a ouvert l’horizon des possibles devant les agriculteurs, les femmes rurales et les petits producteurs du secteur agroalimentaire. Par ailleurs, elle facilite la commercialisation de leurs produits du terroir. Une commercialisation, qui ambitionne de s’étendre de l’espace régional, à celui national pour atteindre l’international.
La création d’évènements autour des produits, tel des ateliers, des festivals, des cooking-shows ou l’initiation de routes touristiques thématiques constituent quelques exemples des mécanismes mis en place pour élargir le rayonnement de l’enivrante fleur d’oranger de Nabeul, de sa savoureuse harissa à la notoriété désormais internationale, de la figue de barbarie de Bouargoub, sans épines et cultivée en arrière-saison, des mille et un dérivés des roses de Kairouan au parfum unique apparentée à la très recherchée espèce « rose de Damas », de l’huile d’olive Oueslati au caractère fruité ou encore du figuier de barbarie d’El Ala, connu pour ses fruits au gros calibre et au goût très sucré. Tous ces atouts rendent possible l’accès à des salons internationaux et permettent d’inscrire les produits phares de Nabeul et de Kairouan sur différentes plateformes de vente à l’international.
Zouhair Bellamine , Président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul qui organise une fois par an le festival de l’harissa et le festival de la fleur d’oranger déclare : « Avoir pris part à toute cette démarche, engagée l’été 2022, me réjouit beaucoup puisqu’ une synergie entre plusieurs acteurs est née autour de ce projet ». Il ajoute : « Nous avons étendu la promotion de la harissa et du zhar (eau de fleur d´oranger), grâce au PAMPAT, pendant toute l’année en prenant part à divers évènements dans plusieurs villes de la Tunisie. Nous avons gagné une plus grande visibilité en tapant à d’autres portes comme les restaurants et les maisons d’hôtes et en instaurant une collaboration pérenne avec des chefs de renommée».
Inoubliables sont les expériences immersives
Stratégique est l’axe d´intervention relatif au marketing territorial. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région grâce, en particulier, à des techniques de communication qui mettent la lumière sur les produits du terroir. Ici aussi les idées ne manquent pas. A titre d’exemples, nous citerons le développement d’un logo régional relatif au terroir, la formation au storytelling et la communication sur des recettes typiques. Pour faire de ces deux régions pilotes des destinations gastronomiques, chaque acteur a son rôle à jouer pour l’intégration des produits dans les circuits touristiques, la mise en place de nouveaux évènements et concours culinaires, l´organisation d´ateliers thématiques vivants pour les touristes dans les maisons d’hôtes et gites ruraux et la conception d’une nouvelle offre attractive. En coordination avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), le projet PAMPAT a organisé récemment un circuit autour de la thématique de l’eau de fleur d’oranger, l’harissa et la figue de barbarie. Des journalistes et des représentants d’agences de voyage allemandes ont visité une distillerie et rempli eux-mêmes leurs bouteilles de zhar, ont préparé leur pot de harissa et ont testé l’huile de pépins de figue de barbarie fraichement pressé . Une expérience immersive qui semble les avoir marqués.
Imed Atig, qui vit et travaille à Nabeul , est producteur de harissa de la marque “Terroirs de Tunisie” et fait partie des acteurs fortement impliqués dans la valorisation des produits de la région. Il témoigne : « Le projet PAMPAT a renforcé nos capacités de production et nous a ouvert sur le monde en nous invitant à participer aux salons internationaux. Introduire le logo « Produits du terroirs de Nabeul » représente à mon avis le plus beau cadeau. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer encore davantage la dimension du tourisme culturel ».
Par ailleurs, la journée promotionnelle organisée à Kairouan autour de la rose, incluant des visites du marché des roses, de distilleries et de champs de rosiers, ainsi qu’une expo-vente des produits alimentaires et cosmétiques à base de rose a permis à un groupe de journalistes de découvrir cette fleur emblématique de la région. Ce sont les premiers pas vers la mise en place d’une route touristique de la rose qui se mettent en place à Kairouan.
L’huile d’olive Oueslati, grâce à son arôme unique, est elle aussi en phase de devenir un produit d’appel de la région de Kairouan pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs qui cherche à vivre de nouvelles expériences riches en saveurs et en découvertes.
Moez Naïri, expert national en monitoring et appui au développement territorial, qui travaille sur le projet PAMPAT exprime ses espoirs pour la reproduction du modèle appliqué à Nabeul et à Kairouan dans d’autres lieux de la Tunisie : « Il s’agit pour nous de concevoir les grandes lignes d’une approche de valorisation des produits de terroir, qui pourra être dupliquée dans toutes les régions de la Tunisie en l’adaptant à chaque fois aux spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque gouvernorat et aux particularités des produits locaux ».
Plusieurs défis restent à relever par tous les partenaires pour garantir la réussite de cette Stratégie nationale et en faire un nouveau modèle économique qui s’articulent autour des produits du terroir dans chacune des régions de la Tunisie. La route est longue mais les premiers jalons sont en train d’être mis pour baliser la voie.
Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org
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Histoire
16 octobre 2023
L'Engagement Inébranlable du Programme Alimentaire Mondial envers l'Autonomisation des Femmes Rurales en Tunisie
Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes Rurales, nous mettons en lumière l'engagement profond et continu du Programme Alimentaire Mondial (PAM) envers l'autonomisation des femmes rurales en Tunisie. Ces femmes, les fondatrices silencieuses d'un changement économique, environnemental et social, jouent un rôle essentiel dans la promotion du développement durable. Le PAM s'est engagé à créer un environnement propice pour l'autonomisation économique des femmes rurales, reconnaissant que leur indépendance est cruciale pour le bien-être individuel, familial et communautaire, et pour l'atteinte des objectifs du Programme 2030.
Cependant, ces femmes sont confrontées à des obstacles importants, entravant leur participation complète dans des activités économiques rentables et équitables. L'accès limité aux ressources et aux services, qu'il s'agisse de terres, de finances, de soins médicaux, d'éducation, d'informations sur les marchés, d'intrants agricoles ou de technologie, est exacerbé par des barrières systémiques plus larges. Ces défis sont encore plus aigus en période de conflit, de crise alimentaire, économique et environnementale.
Le PAM, en collaboration avec des partenaires, a entrepris un effort continu pour éliminer ces obstacles. Une approche globale, englobant les domaines sociaux, économiques et politiques de l'autonomisation, a été adoptée. Cette initiative repose sur les connaissances complémentaires et l'expertise en genre de plusieurs agences de l'ONU qui contribuent avec leurs connaissances techniques et expériences dans le co-financement de programmes d'investissement rural et dans la lutte contre les inégalités de genre au niveau familial, organisationnel et communautaire. Le PAM apporte son expertise en matière de sécurité alimentaire et de programmation nutritionnelle, tandis qu'ONU Femmes enrichit le partenariat avec ses connaissances techniques et son expertise mondiale, régionale et nationale en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
L'objectif ultime de cette initiative est de garantir les moyens de subsistance, les droits et la résilience des femmes rurales dans le contexte du développement durable et des Objectifs de Développement Durable.
Il est impératif de s'attaquer aux racines profondes de l'inégalité entre les sexes. Cela implique de lutter contre les systèmes patriarcaux et les normes sociales discriminatoires ancrées dans la société. Le PAM s'efforce de lever les contraintes spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes rurales pour accéder aux ressources et aux opportunités économiques. Des mesures concrètes sont prises pour renforcer leur pouvoir d'action en tant qu'agricultrices, entrepreneures et leaders.
Ces réalisations ne sont que le début d'un voyage continu vers un avenir où chaque femme rurale peut s'épanouir, contribuer pleinement à la société et être un moteur de changement dans sa communauté. Le PAM s'engage fermement à poursuivre cet effort, créant ainsi un impact durable pour les générations futures.
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Communiqué de presse
06 novembre 2024
ONUDI Tunisie - Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir : Les produits du terroir tunisien, véritables vecteurs du développement économique local et national
La Stratégie, qui a été développée grâce à la collaboration (public-privé) de sept ministères (Agriculture, Tourisme, Industrie, Affaires Culturelles, Economie, Commerce et Environnement) et les patronats du secteur privé (UTAP, UTICA, CONECT) regroupés au sein d’un Comité de Pilotage multi-institutionnel est actuellement en train d´être mise en œuvre dans les régions pilotes de Kairouan et Nabeul. Rehaussée par la présence de la Directrice générale de l'APIA, les représentants de la DGPA, de l’ONUDI, du SECO, ainsi que des journalistes, cette manifestation a été une opportunité pour rencontrer ces exposants et les membres des institutions du Comité de pilotage, et pour participer aux séances de dégustation animées par le chef Mounir El Arem.Sous le logo « Terroirs de nos Régions », une sélection d’opérateurs des deux gouvernorats ont exposé leurs gammes de produits de terroir dans un stand dédié à la Stratégie. Une approche novatrice du développement local et de croissance multisectorielle dans les régions de la TunisieDevant l’intérêt croissant des consommateurs pour les produits du terroir, la Tunisie mise chaque fois plus sur la valorisation intégrale de son patrimoine agroalimentaire. Aujourd´hui l´ambition est d´aller plus loin et de proposer des expériences immersives où les clients locaux et étrangers peuvent découvrir le patrimoine lié aux produits du terroir tunisien, selon une approche multisensorielle.Pour ce faire, les institutions tunisiennes ont déployé ces dernières années beaucoup d’efforts pour positionner les produits du terroir sur les marchés et les transformer en véritables vecteurs du développement économique local et national.En ce sens, le ministère de l’Agriculture (DGPA-APIA) a lancé officiellement, en mai 2022, la première Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir, visant à promouvoir le développement régional autour des produits du terroir et positionner la Tunisie en tant que destination touristique gourmande, riche en traditions et coutumes. Le processus de développement de cette Stratégie a été appuyé par le Projet d´Accès aux Marchés de Produits Agroalimentaires et de Terroir - phase II (PAMPAT 2) qui a pour objectif la reconnaissance et l’institutionnalisation du sous-secteur tunisien des produits du terroir ; Le projet est mis en œuvre par l´Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et financé par le Secrétariat d´État à l´Economie de la Confédération Suisse (SECO). De ce fait, la Stratégie propose des orientations pour pouvoir exploiter tout le potentiel de croissance qui émane des produits du terroir et qui va bien au-delà de la vente de denrées traditionnelles. Le but ultime de la valorisation des produits du terroir est la création d’emplois et des revenus, qui découlent notamment de la création d’activités économiques annexes, tels que l’agrotourisme, les festivals culturels, la gastronomie, l´artisanat et le développement de nouveaux produits transformés à partir des produits phares de chaque région. Un plan d’action national Le plan d’action national qui fait partie de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir se concentre sur quatre axes-clés :Production agricole et valorisation des produits du terroir :Commercialisation des produits du terroir ;Marketing territorial, patrimoine immatériel et tourisme autour des produits du terroir ;Gouvernance et structuration du sous-secteur des produits du terroir.En effet, la Stratégie est mise en œuvre dans deux régions pilotes en Tunisie, à savoir Kairouan et Nabeul où des produits phares ont été sélectionnés : la rose, l’huile d'olive Oueslati et la figue de barbarie d’El Ala pour Kairouan ; la harissa, la fleur d’oranger et la figue de barbarie de Bouargoub pour Nabeul. Dans ces deux régions, les institutions ne soutiennent pas moins de 250 opérateurs, qui cherchent à valoriser ensemble les trois produits de terroir phares de leurs régions. Parmi ces bénéficiaires, on trouve des producteurs de produits de terroir, des agriculteurs, des hôtels, des gîtes, des maisons d´hôtes, des restaurants, des tables d´hôtes, des pâtisseries, des glaciers, des épiceries fines, des agences de voyages ainsi que des associations culturelles. Grâce à cette dynamique, une quarantaine d´opérateurs ont déjà commencé à proposer une offre touristique immersive autour des trois produits de terroir phares. Sur le salon, 6 opérateurs de chaque région étaient présents sur le stand pour présenter leurs nouvelles offres de produits et de services développés dans le cadre du projet.Selon Madame Sana Ezzine , représentante du Hub design de Nabeul ,partenaire du projet , la valorisation des produits du terroir à travers l’artisanat est un axe stratégique de la démarche qui contribuera au renforcement de l’identité de la région et à la création d’une offre spécifique.De son côté, Madame Bochra Laouani, représentante de la marque Bahia Cosmétique et basée à Kairouan témoigne de la nouvelle dynamique qui s’est mise en place dans la région grâce à cette approche qui a permis de mettre en contact les acteurs touristiques avec les producteurs de produits du terroir. « Aujourd’hui, nous offrons plus qu’un produit, nous partageons des expériences et des histoires, nous dit-elle »Par ailleurs, 5 producteurs médaillés d'excellence de la quatrième édition du concours des produits du terroir ont été également présents pour échanger avec les médias.Le Chef Mounir El AREM a apporté sa touche à l’événement en sublimant les différents produits phares de Nabeul et Kairouan à travers des recettes inédites. « Les produits du terroir sont devenus nos ingrédients phares qui apportent une touche d’originalité dans nos plats » affirme le Chef. En conclusion, le secteur des produits du terroir tunisien est en phase de dévoiler toutes ses potentialités grâce à la première Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir, qui ambitionne aujourd’hui de généraliser un nouveau modèle de développement local inclusif, où tous les acteurs ont un rôle à jouer pour engendrer de nouvelles perspectives pour la destination Tunisie.
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Communiqué de presse
25 octobre 2024
Discours du Coordinateur résident des Nations Unies en Tunisie à l'occasion de la Journée des Nations Unies 24 octobre 2024
Cher M. Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger
Cher M. Mohamed Ben Ayed, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger
Chers Ambassadeurs, Ambassadrices et représentants du Corps Diplomatique et leur conjoints
Chère Badr El Boudour Zahmoul, membre du conseil consultatif de la Jeunesse
Cher M. Riadh Dridi, Directeur de l’Académie Diplomatique
Chers Collègues du Système des Nations Unies et leurs conjoints
Chers étudiants et étudiantes de l’Académie
Mesdames et Messieurs,
En tout premier lieu, je souhaite vous remercier M. le Ministre et M. le Directeur pour avoir accepté de nous accueillir au sein de la prestigieuse Académie Diplomatique de Tunisie pour cet évènement important.
En mon nom, celui de Cécilia mon épouse et de mes collègues Représentants des Agences Onusiennes, j’ai donc le plaisir de vous accueillir aujourd’hui, à l’occasion de la Journée des Nations Unies, une journée symbolique qui célèbre l’anniversaire de la création de l’ONU en 1945.
Cette journée est une opportunité précieuse de réfléchir à l'importance du multilatéralisme et à la manière dont nous pouvons, ensemble, trouver des solutions aux défis complexes auxquels notre monde multipolaire et fragmenté est confronté.
Mais avant de parler d’espoir, il faut reconnaître aussi nos échecs, dont certains ont pris la forme de conflits atroces qui ont détruit et continue de détruire des vies humaines irremplaçables. Je vous demande donc une minute de silence pour tous les morts de ces conflits en Palestine, au Liban, en Ukraine, au Soudan et dans bien d’autres endroits dans le monde.
Je vous remercie.
Le Secrétaire général des Nations Unies nous rappelle que « l’ONU a été créée par le monde, pour le monde ». Elle incarne depuis près de huit décennies l’espoir, l’action collective et la solidarité internationale. Aujourd’hui plus que jamais, notre monde a besoin de cette coopération et de cet engagement commun pour répondre aux enjeux qui traversent nos sociétés, ici en Tunisie comme ailleurs.
Nous vivons à une époque marquée par des défis inédits : les conflits persistent, la pauvreté demeure un fléau, les migrations augmentent, le changement climatique menace nos communautés, et de nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle transforment radicalement notre manière de vivre et de travailler.
Face à cette complexité, il est facile de se sentir submergé par les mauvaises nouvelles, les images insoutenables, les discours de haine et le désespoir. Mais l’espoir ne meurt jamais et il est toujours porté par la jeunesse qui proteste haut et fort ses désaccords et réclame des actions concrètes.
En septembre dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté des accords historiques : le Pacte pour l’avenir, le Pacte numérique mondial, et la Déclaration sur les générations futures qui vise en particulier à donner aux jeunes une place à la table des décisions. Vous trouverez ces documents dans cette salle en version anglaise.
Ces accords ouvrent une nouvelle voie pour que notre système multilatéral évolue, se réforme et se rajeunisse afin de répondre plus efficacement aux réalités contemporaines.
On peut avoir des doutes mais « le renforcement du multilatéralisme n'est pas un choix, c’est une nécessité ».
Ici en Tunisie, le Système des Nations Unies travaille étroitement avec tous ses partenaires pour promouvoir ces valeurs, en soutenant le développement durable, la bonne gouvernance et les droits humains.
Cependant, nous devons faire plus et mieux. La paix et la prospérité partagée que nous désirons tous nécessitent une action collective et concertée. Il est impératif que nous renforcions nos efforts pour réduire les inégalités, protéger notre planète, et garantir que personne ne soit laissé pour compte, en particulier les femmes, les jeunes, les migrants et les plus vulnérables.
À travers ses agences, fonds et programmes, l’ONU en Tunisie continuera d’accompagner les autorités tunisiennes, la société civile et en particulier la jeunesse pour relever ces défis et atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Nous croyons fermement que la coopération internationale et le dialogue ouvert sont les seules voies pour surmonter les crises actuelles et futures.
Vous pourrez à la suite de ces interventions rencontrer des jeunes extraordinaires qui font la différence au sein de projets mis en œuvre en Tunisie par les Nations Unies avec ses partenaires. Ces jeunes sont les acteurs clés du changement, des innovateurs et des leaders.
Monsieur le Ministre, chers collègues, chers amis,
Nous sommes tous responsables du monde que nous léguons à nos enfants et petits-enfants alors laissez-moi terminer par cet appel très fort du Secrétaire général en cette journée du 24 Octobre 2024 : « Dans notre monde en proie à la tourmente, l’espoir ne suffit pas. L’espoir passe par des mesures fermes et des solutions multilatérales en faveur de la paix, d’une prospérité partagée et d’une planète florissante. L’espoir passe par une coopération entre tous les pays. L’espoir passe par l’ONU. » Je vous remercie.
Arnaud Peral
Coordinateur résident des Nations Unies en Tunisie
Cher M. Mohamed Ben Ayed, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger
Chers Ambassadeurs, Ambassadrices et représentants du Corps Diplomatique et leur conjoints
Chère Badr El Boudour Zahmoul, membre du conseil consultatif de la Jeunesse
Cher M. Riadh Dridi, Directeur de l’Académie Diplomatique
Chers Collègues du Système des Nations Unies et leurs conjoints
Chers étudiants et étudiantes de l’Académie
Mesdames et Messieurs,
En tout premier lieu, je souhaite vous remercier M. le Ministre et M. le Directeur pour avoir accepté de nous accueillir au sein de la prestigieuse Académie Diplomatique de Tunisie pour cet évènement important.
En mon nom, celui de Cécilia mon épouse et de mes collègues Représentants des Agences Onusiennes, j’ai donc le plaisir de vous accueillir aujourd’hui, à l’occasion de la Journée des Nations Unies, une journée symbolique qui célèbre l’anniversaire de la création de l’ONU en 1945.
Cette journée est une opportunité précieuse de réfléchir à l'importance du multilatéralisme et à la manière dont nous pouvons, ensemble, trouver des solutions aux défis complexes auxquels notre monde multipolaire et fragmenté est confronté.
Mais avant de parler d’espoir, il faut reconnaître aussi nos échecs, dont certains ont pris la forme de conflits atroces qui ont détruit et continue de détruire des vies humaines irremplaçables. Je vous demande donc une minute de silence pour tous les morts de ces conflits en Palestine, au Liban, en Ukraine, au Soudan et dans bien d’autres endroits dans le monde.
Je vous remercie.
Le Secrétaire général des Nations Unies nous rappelle que « l’ONU a été créée par le monde, pour le monde ». Elle incarne depuis près de huit décennies l’espoir, l’action collective et la solidarité internationale. Aujourd’hui plus que jamais, notre monde a besoin de cette coopération et de cet engagement commun pour répondre aux enjeux qui traversent nos sociétés, ici en Tunisie comme ailleurs.
Nous vivons à une époque marquée par des défis inédits : les conflits persistent, la pauvreté demeure un fléau, les migrations augmentent, le changement climatique menace nos communautés, et de nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle transforment radicalement notre manière de vivre et de travailler.
Face à cette complexité, il est facile de se sentir submergé par les mauvaises nouvelles, les images insoutenables, les discours de haine et le désespoir. Mais l’espoir ne meurt jamais et il est toujours porté par la jeunesse qui proteste haut et fort ses désaccords et réclame des actions concrètes.
En septembre dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté des accords historiques : le Pacte pour l’avenir, le Pacte numérique mondial, et la Déclaration sur les générations futures qui vise en particulier à donner aux jeunes une place à la table des décisions. Vous trouverez ces documents dans cette salle en version anglaise.
Ces accords ouvrent une nouvelle voie pour que notre système multilatéral évolue, se réforme et se rajeunisse afin de répondre plus efficacement aux réalités contemporaines.
On peut avoir des doutes mais « le renforcement du multilatéralisme n'est pas un choix, c’est une nécessité ».
Ici en Tunisie, le Système des Nations Unies travaille étroitement avec tous ses partenaires pour promouvoir ces valeurs, en soutenant le développement durable, la bonne gouvernance et les droits humains.
Cependant, nous devons faire plus et mieux. La paix et la prospérité partagée que nous désirons tous nécessitent une action collective et concertée. Il est impératif que nous renforcions nos efforts pour réduire les inégalités, protéger notre planète, et garantir que personne ne soit laissé pour compte, en particulier les femmes, les jeunes, les migrants et les plus vulnérables.
À travers ses agences, fonds et programmes, l’ONU en Tunisie continuera d’accompagner les autorités tunisiennes, la société civile et en particulier la jeunesse pour relever ces défis et atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Nous croyons fermement que la coopération internationale et le dialogue ouvert sont les seules voies pour surmonter les crises actuelles et futures.
Vous pourrez à la suite de ces interventions rencontrer des jeunes extraordinaires qui font la différence au sein de projets mis en œuvre en Tunisie par les Nations Unies avec ses partenaires. Ces jeunes sont les acteurs clés du changement, des innovateurs et des leaders.
Monsieur le Ministre, chers collègues, chers amis,
Nous sommes tous responsables du monde que nous léguons à nos enfants et petits-enfants alors laissez-moi terminer par cet appel très fort du Secrétaire général en cette journée du 24 Octobre 2024 : « Dans notre monde en proie à la tourmente, l’espoir ne suffit pas. L’espoir passe par des mesures fermes et des solutions multilatérales en faveur de la paix, d’une prospérité partagée et d’une planète florissante. L’espoir passe par une coopération entre tous les pays. L’espoir passe par l’ONU. » Je vous remercie.
Arnaud Peral
Coordinateur résident des Nations Unies en Tunisie
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Communiqué de presse
23 octobre 2024
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'ONU : MESSAGE DIFFUSÉ À L’OCCASION DE LA JOURNÉE DES NATIONS UNIES - Le 24 octobre 2024
L’ONU a été créée par le monde, pour le monde.Depuis 1945, elle permet aux pays de faire cause commune pour trouver des solutions mondiales à des problèmes mondiaux.Des solutions pour apaiser les tensions, jeter des ponts et bâtir la paix.Des solutions pour éliminer la pauvreté, stimuler le développement durable et défendre les plus vulnérables.Des solutions pour apporter une aide vitale aux personnes aux prises avec des conflits, des violences, des difficultés économiques et des catastrophes climatiques.Des solutions pour offrir les mêmes chances aux femmes et aux filles et ainsi assurer l’égalité et la justice.Des solutions pour aborder des questions inimaginables en 1945 : les changements climatiques, le numérique, l’intelligence artificielle et l’espace extra-atmosphérique.En septembre, l’Assemblée générale a adopté le Pacte pour l’avenir, le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures.Grâce à ces accords historiques, le système des Nations Unies pourra s’adapter, se réformer et se rajeunir, rester en phase avec les évolutions et les enjeux du monde qui nous entoure et apporter des solutions pour toutes et tous.Notre action restera cependant ancrée dans les valeurs et les principes intemporels de la Charte des Nations Unies et du droit international, et dans la dignité et les droits humains de chaque personne.Dans notre monde en proie à la tourmente, l’espoir ne suffit pas.L’espoir passe par des mesures fermes et des solutions multilatérales en faveur de la paix, d’une prospérité partagée et d’une planète florissante.L’espoir passe par une coopération entre tous les pays.L’espoir passe par l’ONU.À l’occasion de la Journée des Nations Unies, je demande à tous les pays d’entretenir cette flamme qui guide le monde, et de défendre ses idéaux. ***
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Communiqué de presse
17 octobre 2024
Il est grand temps de concrétiser le « droit aux aliments», qui vise à assurer une alimentation saine, nutritive et abordable
Cette année, la Journée mondiale de l’alimentation a pour thème «Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs». Ce thème vient opportunément nous rappeler le droit de chaque personne à une alimentation adéquate.Mais comment traduire en actes ce droit ? Pourquoi est-il si important de veiller non seulement à une alimentation suffisante, mais aussi à la diversité des régimes alimentaires ? C’est la raison pour laquelle j’utilise le terme « aliments » au pluriel. Il faut mettre l’accent sur cette diversité, ainsi que sur la disponibilité, l’accessibilité et l’abordabilité des produits alimentaires pour tous.À l’heure actuelle, d’un point de vue calorique, l’agriculture produit plus de denrées qu’il n’en faut pour nourrir toute la population mondiale. Pourtant, environ 730 millions de personnes souffrent de la faim en raison de catastrophes d’origine naturelle ou anthropique, parmi lesquelles on retrouve les conflits, les dérèglements climatiques répétés, les inégalités et les récessions économiques.Des milliards de personnes n’ont pas accès à une alimentation saine Il existe une autre réalité brutale : plus de 2,8 milliards de personnes n’ont pas les moyens de s’alimenter sainement, et c’est l’une des principales causes de toutes les formes de malnutrition.En un mot, près d’un tiers de la population mondiale ne consomme pas les nutriments et les micronutriments dont elle a besoin pour se développer et, dans certains cas, pour survivre. Dès lors, la qualité de vie pour environ la moitié des habitants de la planète doit être améliorée de toute urgence.Pour le bien commun, une plus grande diversité d’aliments nutritifs et abordables devrait être présente dans nos champs, dans nos filets de pêche, sur nos marchés et sur nos tables. L’enjeu n’est pas seulement de répondre aux besoins nutritionnels de la population, mais aussi de veiller à ce que nossystèmes agroalimentaires soient efficaces, inclusifs, résilients et durables, afin qu’ils puissent respecter les cultures alimentaires traditionnelles et une alimentation saine en s’appuyant sur la science, sans déroger aux préférences personnelles.Un autre élément crucial est la santé et la viabilité à long terme de l’environnement dont nous dépendons pour produire ces aliments, et qui a besoin de la biodiversité pour prospérer.Le droit aux aliments n’apporte pas, à lui seul, la solution directe aux problèmes de faim et de diversité alimentaire. En revanche, il nous aide à définir nos aspirations collectives pour le modèle de monde juste et équitable dans lequel nous voulons vivre. Il crée des obligations concrètes que les gouvernements et les principaux partenaires doivent remplir et devrait nous inciter, tous, à faire notre part pour que ce monde advienne.Voilà pourquoi il faut agir, dès maintenant. Le rôle de la FAOÀ l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), nous nous efforçons de faire de ce droit une réalité, malgré toute une série de défis. Dans les zones de conflit, l’accès aux aliments est entravé, ce qui provoque de la malnutrition et de la faim. Dans ces zones et dans d’autres points névralgiques de la faim, la FAO s’attache à reconstruire les infrastructures agricoles afin d’assurer la disponibilité et l’accessibilité des aliments pour assurer la sécurité alimentaire à long terme, en utilisant tous les outils et canaux possibles.En plus de ces interventions d’urgence, certains programmes clés de la FAO comme l’initiative Main dans la main, «Un pays, un produit prioritaire», l’économie bleue et les programmes de coopération technique ont également pour objectif la sécurité alimentaire et la nutrition à moyen et à long terme dans toute une série de pays.Dans beaucoup de régions, les changements de régime alimentaire et la concentration des marchés provoqués par la mondialisation ont aggravé les problèmes de santé, notamment l’obésité et le diabète. Les programmes d’alimentation scolaire financés par la FAO sont essentiels dans la lutte contre ces défis, car ils se fournissent auprès des agriculteurs locaux et offrent aux enfants une alimentation nutritive.Dans beaucoup de pays, toutes régions confondues, la FAO travaille avec les pêcheurs et les autorités locales afin d’étendre la protection sociale et l’inclusion économique aux personnes les plus vulnérables en les aidant àdiversifier leur production, à créer d’autres sources de revenus et à se relier à de nouveaux marchés.L’inflation peut, surtout en période d’instabilité économique, rendre lesproduits alimentaires inabordables. Dans certains pays d’Afrique, par exemple, les initiatives de la FAO prévoient des transferts monétaires aux ménages les plus pauvres, ce qui les aide à payer la nourriture en cas d’hyperinflation.La crise climatique représente une menace importante pour la sécurité alimentaire mondiale. L’imprévisibilité des conditions météorologiques et les catastrophes naturelles peuvent avoir des effets ravageurs sur les cultures et sur l’élevage. Par exemple, dans certains pays d’Asie, la FAO a mis en place des techniques d’agriculture intelligente face au climat afin d’aider les agriculteurs à s’adapter aux changements de conditions climatiques, garantissant ainsi une production alimentaire régulière.De surcroît, en travaillant en étroite collaboration avec les gouvernements, laFAO contribue à l’élaboration de cadres juridiques et à la rédaction de politiques nationales visant à garantir la sécurité alimentaire et la nutrition pour tous.Une action collective s’imposeLes gouvernements ne sont pas les seuls que nous appelons à s’engager dans cette bataille. Avec la collaboration de tous les secteurs et de tous les partenaires au niveau mondial, qu’il s’agisse des gouvernements, du secteur privé, du milieu universitaire, de la société civile ou des individus, l’action collective peut en effet être le moteur de changements profonds.La jeunesse est particulièrement concernée, car un avenir sûr sur le plan alimentaire fait partie de ses droits. C’est elle qui façonne l’avenir et en décide. Tous les appels du Sommet de l’avenir des Nations Unies sont déterminés par ses actes.Les agriculteurs peuvent faire œuvre utile en pratiquant une agriculture durable qui enrichit la biodiversité et assure une gestion responsable des ressources naturelles. Les entreprises peuvent fournir des aliments nutritifs et diversifiés à un prix plus abordable. Les universités et la société civile peuvent demander des comptes aux gouvernements en collectant des données, en déterminant les points à améliorer, en appliquant des solutions scientifiques et techniques et en mesurant les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs.La science et l’innovation, par exemple les technologies de l’information, les biotechnologies, l’intelligence artificielle et l’agriculture numérique, seront un moteur de la transformation des systèmes agroalimentaires.En dernier point, chacun d’entre nous, en tant que consommateur, peut et doit jouer son rôle dans la réduction de l’«empreinte alimentaire». Cela passe par un mode de vie sain, la prise de parole pour peser sur les décisions, la réduction du gaspillage alimentaire et la promotion de la diversité alimentaire.À l’occasion de cette Journée mondiale de l’alimentation, réitérons notre engagement à construire des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables qui respectent le droit de chacun à une alimentation variée et nutritive.Ensemble, nous pouvons retrouver le chemin qui mène à la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui est notre promesse collective d’agir pour l’humanité, pour la planète et pour la prospérité. Pour ce faire, nous pouvons transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux afin d’opérer les quatre améliorations, qui concernent la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie, en ne laissant personne de côté.Il faut agir pour l’avenir.
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Communiqué de presse
30 septembre 2024
La Cérémonie des traités met en exergue le soutien aux accords sur la biodiversité des océans et sur l’interdiction des armes nucléaires
La communauté internationale a réaffirmé son engagement à l’égard du renforcement du régime conventionnel multilatéral en entreprenant trente-deux actions au total, lors de la Cérémonie des traités qui s’est achevée aujourd’hui, en marge de la Semaine de haut niveau de la soixante-dix-neuvième session de l’Assemblée générale.Deux chefs d’État, un chef de Gouvernement, dix-neuf ministres et trois autres hauts fonctionnaires, représentant vingt-cinq États, ont participé à l’événement cette année, lequel se déroulait sur quatre jours.La Cérémonie des traités, dont le thème était « Renforcer le régime conventionnel multilatéral », a notamment mis en lumière les Objectifs de développement durable, qui visent à parvenir à la prospérité et à la paix pour les peuples et la planète, sans laisser personne de côté. La plupart des actions entreprises au cours de la Cérémonie des traités concernaient l’Accord se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (« Accord BBNJ »). L’Accord BBNJ a en effet recueilli douze nouvelles signatures et fait l’objet de cinq nouvelles ratifications. Depuis qu’il a été ouvert à la signature, lors de la Cérémonie des traités de 2023, l’Accord BBNJ a recueilli cent quatre signatures et fait l’objet de treize ratifications. Il entrera en vigueur après le dépôt du soixantième instrument de ratification, d’approbation, d’acceptation ou d’adhésion.« Je suis enthousiasmé par le nombre de nouvelles signatures et ratifications dont l’Accord BBNJ a fait l’objet. Les actions qui ont été entreprises durant la Cérémonie des traités nous rapprochent de l’entrée en vigueur de cet instrument essentiel pour la conservation et l’utilisation durables de la diversité biologique de vastes zones océaniques et pour faire face à la triple crise que sont le dérèglement climatique, la pollution et la perte de biodiversité », a déclaré M. Stephen Mathias, Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques et Conseiller juridique des Nations Unies par intérim.Le 24 septembre, une cérémonie dédiée au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires était organisée dans le cadre de la Cérémonie des traités, au cours de laquelle trois États ont rejoint le Traité. Cette cérémonie était conduite par le Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques et Conseiller juridique des Nations Unies par intérim, et comprenait une allocution de la Secrétaire générale adjointe et Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Izumi Nakamitsu. Des représentants du Kazakhstan, qui préside le Comité de coordination du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, de l’Afrique du Sud et de l’Uruguay, en leur qualité de co-présidents du Groupe de travail informel sur l’universalisation du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, y ont également participé, de même que la Présidente du Comité international de la Croix-Rouge et la Directrice exécutive de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires.À ce jour, quatre-vingt-quatorze États ont signé le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et soixante-treize États l’ont ratifié ou y ont adhéré.Parmi les autres actions entreprises par les États au cours de la Cérémonie des traités de 2024 figurent des actions liées à des traités multilatéraux visant à protéger l’environnement, comme l’Accord régional sur l’accès à l’information, la participation publique et l’accès à la justice à propos des questions environnementales en Amérique latine et dans les Caraïbes, plus connu sous le nom « Accord d’Escazú », la Convention de Minamata sur le mercure et le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation relatif à la Convention sur la diversité biologique.ContexteEn septembre 2000, le Secrétaire général des Nations Unies a invité les dirigeants mondiaux qui participaient au Sommet du Millénaire à profiter de leur présence au Siège des Nations Unies pour adhérer à un vaste éventail de traités internationaux importants. En signant des traités multilatéraux ou en déposant des instruments de ratification, d’adhésion ou d’autres instruments notifiant leur consentement à être lié, les États Membres contribuent grandement à faire progresser l’état de droit dans les relations internationales et à promouvoir la paix. Depuis lors, la Cérémonie des traités se tient tous les ans, généralement en septembre afin de coïncider avec le débat général de l’Assemblée générale. Depuis 2000, la Cérémonie des traités des Nations Unies a permis d’enregistrer plus de 2 000 actions liées à des traités, notamment des signatures, des ratifications et des adhésions.La Cérémonie des traités est l’occasion de signer et de ratifier ou d’adhérer à l’un quelconque des plus de 600 traités multilatéraux pour lesquels le Secrétaire général exerce la fonction de dépositaire.RessourcesLa vidéo de la conférence de presse du 19 septembre de M. David Nanopoulos, Chef de la Section des traités, concernant la Cérémonie des traités de 2024, est disponible sur UN Web TV via le lien suivant: https://webtv.un.org/en/asset/k1j/k1jyq3abf3. Les guides de la Cérémonie des traités 2024 sont disponibles en anglais et en français au Centre de documentation pour les médias au Siège de l’ONU et en ligne en anglais et en français.Une liste complète des traités multilatéraux déposés auprès du Secrétaire général des Nations Unies est disponible sur le site Web de la Section des traités du Bureau des affaires juridiques: https://treaties.un.org.
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