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Communiqué de presse
02 juin 2025
Le Secrétaire Général de l'ONU : Allocution prononcée à l’occasion de l’élection à la présidence de la quatre-vingtième session de l’Assemblée générale [Traduction – Seul le prononcé fait foi]
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Communiqué de presse
30 mai 2025
Le Secrétaire général : Discours prononcé à l’occasion du dialogue politique de haut niveau organisé dans le cadre du cycle de conférences sur l’Afrique
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Communiqué de presse
27 mai 2025
Le Siège des Nations Unies célèbre la Journée internationale des Casques bleus le 29 mai
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Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
07 mai 2024
Stimuler l'ambition, Offrir la dignité, plaide la Vice-Secrétaire générale de l'ONU auprès de la Plateforme de Collaboration Régionale pour l'Afrique
La Vice-Secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina J. Mohammed, a appelé à faire preuve d’une plus grande ambition et à un leadership renforcé de la part des pays africains lors de son dialogue annuel avec les Directeurs régionaux des entités de l'ONU, lors de la réunion de la Plateforme de collaboration régionale pour l'Afrique (RCP) qui s'est tenue la semaine dernière à Addis-Abeba. Le dialogue de cette année, tenu en marge du 10e Forum régional africain sur le développement durable, visait non seulement à discuter des défis auxquels est confronté le continent, mais également à identifier les opportunités et à forger des voies claires pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.Mme Mohammed a souligné la nécessité de veiller à ce que chaque Africain puisse vivre une vie de dignité, soutenue par une approche collective et transformative de l'ONU, adaptée aux besoins uniques et diversifiés de chaque pays."Les gens disent souvent que l'Agenda 2030 est trop ambitieux et trop chargé, mais lorsque je le considère, je le vois comme la base sur laquelle vous devriez vous appuyer pour garantir une vie de dignité », a-t-elle exprimé..La RCP pour l'Afrique sert de plateforme continentale où les entités régionales de l'ONU convergent pour relever les défis qui dépassent les mandats individuels et les frontières nationales. Les membres de la Plateforme ont exploré toute une série de questions plus larges et interconnectées telles que l'action climatique, les systèmes alimentaires, la paix et la sécurité, s'alignant sur l'objectif de façonner une ONU plus réactive pour naviguer dans les complexités du monde d'aujourd'hui. La réunion a été modérée par Yacoub El-Hillo, le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement. L'un des deux Vice-Présidents de la RCP pour l'Afrique, Claver Gatete, qui est également le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU, a souligné que la RCP offre une opportunité de réflexion interne au sein du système de l'ONU, nous permettant d'évaluer ensemble notre collaboron et de prioriser les actions qui favorisent réellement les progrès vers la réalisation des ODD.Haut du formulaireUne réponse significative qui a émergé était le rôle des données dans la rationalisation de la mise en œuvre des ODD. La disponibilité et la qualité des données affectent tous les aspects du développement durable, car elles aident à prendre des décisions éclairées, à formuler des politiques efficaces et à concevoir des interventions ciblées.La Vice-Secrétaire générale adjointe a souligné un retard notable dans la réalisation des ODD en raison du manque de données fiables. "Nous prenons du retard sur les ODD. Il est difficile de savoir dans quelle mesure [...] parce que les références - les données - ne sont pas disponibles", a-t-elle déclaré, soulignant le rôle crucial des membres de la RCP pour l'Afrique dans l'amélioration de la disponibilité des données de référence.La RCP pour l'Afrique a déjà fait des progrès notables dans ce domaine, comme en témoigne le cas du Soudan, où des perturbations dans les structures régulières de l'ONU ont incité une équipe technique, facilitée par la RCP pour l'Afrique, à garantir la continuité de la collecte et de la disponibilité des données pour la planification du développement post-conflit. De plus, les discussions ont souligné l'importance de renforcer la capacité d'analyse des données des pays africains, en mettant l'accent sur l'engagement de nouveaux acteurs.L'impératif de "rester et de fournir" a été un autre thème significatif. Les Directeurs régionaux des entités des Nations Unies ont souligné l'engagement de l'ONU à maintenir sa présence et à poursuivre ses efforts de développement durable dans les régions touchées par les crises, plutôt que de se retirer en période difficile. L'autre Vice-Présidente de la RCP pour l'Afrique, Ahunna Eziakonwa, qui occupe aussi le poste de Directrice régionale pour l'Afrique du Programme de développement des Nations Unies, a souligné l'importance de veiller à ce que les jeunes en particulier soient en mesure de mener des vies productives malgré les crises en cours."On ne peut pas mettre en pause le développement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir l'engagement, même en période politiquement délicate", a déclaré Mme Eziakonwa.Pour accélérer les progrès vers les ODD et l'Agenda 2063 de l'UA, des investissements robustes sont essentiels. Plus précisément, la discussion a souligné l'importance critique de tirer parti du soutien du secteur privé pour les objectifs mondiaux.Les participants ont discuté de la nécessité d'un soutien financier et de ressources accrues pour l'Afrique afin de faire face efficacement au changement climatique, en mettant l'accent particulier sur le soutien aux femmes, qui sont souvent les plus durement touchées par les changements environnementaux.Le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, a aidé à contextualiser cela en vue du prochain Sommet de l'avenir, qui présente une opportunité unique de progresser vers un système multilatéral revigoré. Il a tiré la sonnette d'alarme en indiquant que la participation actuelle de l'Afrique à la phase de négociation du Pacte pour l'avenir est en deçà de ce que les enjeux exigent et de ce dont l'Afrique pourrait bénéficier, plaidant en faveur d'un Pacte pour l'avenir plus orienté vers l'action et ambitieux.La réunion de cette année a également été suivie par le Secrétaire général adjoint chargé de la Jeunesse, Felipe Paullier, qui a souligné l'impératif des efforts de collaboration transfrontaliers et inter-mandats, en mettant un accent particulier sur les voix des jeunes africains.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants. , filtered_html
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants. , filtered_html
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Histoire
04 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD. Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'AvenirLes Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec lesinstitutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En conclusion, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.نائبة الأمين العام للأمم المتحدة تشجع تضامن المنسقين المقيمين مع الشباب الأفريقي من أجل تسريع أهداف التنمية المستدامة احتل موضوع الشباب والنساء في أفريقيا فحوى المناقشات خلال الاجتماع السنوي الذي عقدته نائبة الأمين العام للأمم المتحدة أمينة محمد مع المنسقين المقيمين من جميع أنحاء القارة. وقد تم التركيز خاصة على تسريع التقدم نحو أهداف التنمية المستدامة وضمان سماع صوت أفريقيا بوضوح في المفاوضات الدولية في قمة المستقبل المقبلة.فباعتبارها أحدث قارة على وجه الأرض، تواجه أفريقيا تحديات فريدة من نوعها من شأنها أن تبطئ التقدم في تحقيق أهداف التنمية المستدامة وتغذي خيبة الأمل بشأن جدوى السياسات الحالية وأهميتها للناس. وشددت السيدة أمينة محمد على الضرورة الملحة لاستعادة الأمل للشباب والشابات الأفارقة وجعل التنمية المستدامة حقيقة بالنسبة لهم. وقالت: "هذه هي القارة الأكثر تخلفا عن الركب، ولذا يتعين علينا أن ننهض بها"."يمكننا التغيير، وأمامنا ست سنوات من أجل ذلك، لكن علينا أن نعمل مع الشباب ومع النساء”.علما وأن الحوار الاستراتيجي لهذا العام التأم في العاصمة الإثيوبية أديس أبابا، على هامش المنتدى الإقليمي الإفريقي العاشر للتنمية المستدامة في الفترة من 23 إلى 25 أفريل 2024. وأدار الجلسة المدير الإقليمي لمكتب التنسيق الإنمائي التابع للأمم المتحدة في أفريقيا السيد يعقوب الحلو.وركزت نائبة الأمين العام أمينة محمد على ضرورة قيام الأمم المتحدة بتعبئة خبراتها ودعمها للحكومات الأفريقية. وأبرزت أن الجهود التعاونية يجب أن تضمن تسريع ترجمة أهداف التنمية المستدامة إلى قوانين وسياسات وبرامج تجعل المجتمعات قادرة على الصمود في وجه الأزمات وعلى توقع تأثيرها على أهداف التنمية المستدامة والاستجابة لها.كما أكدت في كلمتها أنه "علينا أن نتعامل مع حالة الطوارئ التنموية باستخدام أداة الوقاية، وأداة التعافي، وأداة السبب الجذري وغيرها من الأدوات لتسريع أهداف التنمية المستدامة". وجدد غاي رايدر وكيل الأمين العام لشؤون السياسات، دعوة السيدة أمينة محمد للعمل، وشدد على ضرورة إعطاء الأولوية للأصوات الأفريقية في عمليات صنع القرار العالمية التي تسبق قمة المستقبل المزمع انعقادها في سبتمبر. وقدم الخطوط العريضة للتقدم المحرز في ميثاق المستقبل، وهو الوثيقة الختامية للقمة. وبين ركائزها الخمس: تمويل التنمية؛ السلام والأمن الدوليين؛ العلوم والتكنولوجيا والابتكار؛ الشباب والأجيال القادمة؛ وتحويل الحوكمة العالمية. وقال أن " هذه القمة ومحتوى الاتفاقية مهمان للغاية بالنسبة لأفريقيا." وحذر من أن الروايات والأولويات الأفريقية غير ممثلة بشكل كافٍ في عملية التفاوض في نيويورك، ودعا المنسقين المقيمين لمزيد من الدعم للتأكد من وصول صوت أفريقيا.وتجدر الإشارة إلى أن قمة المستقبل ستعتمد على نتائج قمة أهداف التنمية المستدامة التي عقدت العام الماضي، حيث قدم الأمين العام للأمم المتحدة أنطونيو غوتيريش لقادة العالم ست مسارات تحويلية تهدف إلى معالجة المجالات الحيوية مثل النظم الغذائية، والحصول على الطاقة، والاتصال الرقمي، والتعليم، والوظائف، وتغير المناخ - وكلها تحديات مترابطة تتطلب تحولا منهجيا لتحقيق أهداف التنمية المستدامة.المنسقون المقيمون يرسمون المسار نحو قمة المستقبلخلال الاجتماع، تبادل المنسقون المقيمون الأفكار مع السيدة أمينة محمد حول النجاحات والتحديات في تسريع تنفيذ أهداف التنمية المستدامة ومناقشة المسارات الاستراتيجية لدعم الحكومات والشركاء.ومن بين العديد من المبادرات الرئيسية المختلفة التي تمت مشاركتها بين المنسقين المقيمين، قدم المنسق المقيم لإثيوبيا رامز الأكبروف، أمثلة على المبادرات التي تدمج أنظمة الأغذية الزراعية بالتكيف مع المناخ، وتدعم سبل عيش النساء والشباب في المجتمعات المهمشة. وأشارت المنسقة المقيمة في مصر إيلينا بانوفا إلى جهودها في إشراك المؤسسات المالية الدولية والقطاع الخاص في المناقشات مع الحكومة حول المسارات التحويلية والاستعدادات لقمة المستقبل.وقالت المنسقة المقيمة لليسوتو أماندا موكواشي إن مخصصات الميزانية الوطنية للحكومة تتماشى مع تعهدها السياسي فيما يتعلق بالتحول الرقمي والحصول على الطاقة ويمكن استخدامها كممارسة ناجحة في قمة المستقبل.قامت كابو فيردي أيضًا بمواءمة خطتها للتنمية الوطنية بشكل كامل مع تسريع أهداف التنمية المستدامة، مع التركيز على الوظائف والحماية الاجتماعية وتغير المناخ والاتصال الرقمي. وعلى نحو مماثل، نظمت غانا حواراً وطنياً مع الحكومة ومجموعات المجتمع المدني وغيرها من الشركاء لتساعد في دمج المساءلة عن التزام قمة أهداف التنمية المستدامة في المقترحات المقدمة لقمة المستقبل.وشدد المنسق المقيم لبوتسوانا ضياء شودري على نقص تمثيل الشباب في محادثات السياسة الأفريقية وضرورة إعادة إشراكهم كشركاء استراتيجيين. وقال "ما نريد القيام به هو تشجيع الشباب على رؤية التنمية باعتبارها ماراثون، وليس مجرد سباق سريع ينظم بضع مرات في السنة".أقرت المناقشات بالدور الحاسم الذي يلعبه صندوق أهداف التنمية المستدامة المشترك في الاستفادة من الشراكات والتمويل التحفيزي لأهداف التنمية المستدامة، إلا أن إصلاح الهيكل المالي لأهداف التنمية المستدامة يظل أمرًا أساسيًا وفي إعادة صياغة الحوار مع المؤسسات المالية الدولية بشأن تمويل أهداف التنمية المستدامة. وحضر الاجتماع عدد من كبار صناع القرار في الأمم المتحدة، منهم الممثل الخاص للأمين العام ورئيس مكتب الأمم المتحدة لدى الاتحاد الأفريقي بارفيه أونانغا-أنيانغا، والمستشارة الخاصة لشؤون أفريقيا كريستينا دوارتي، والمنسق الخاص للتنمية في منطقة الساحل بأفريقيا، عبدلاي مار ديي، والأمين العام المساعد لتنسيق التنمية أوسكار فرنانديز تارانكو والأمين العام المساعد للشباب فيليبي بولييه.وفي الختام، جددت نائبة الأمين العام عزم منظومة الأمم المتحدة للتنمية على تحقيق الأهداف الطموحة المنصوص عليها في أهداف التنمية المستدامة. وقالت: "أمامنا ست سنوات لدفع هذه الأجندة بسرعة كبيرة. نحن لا نتقاعس ولا نستسلم". , filtered_html
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Histoire
19 janvier 2024
L’OIM aide 392 migrants à rentrer chez eux depuis la Tunisie et à reconstruire leur vie
Au cours des trois derniers jours, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, de 392 migrants bloqués depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine, notamment : le Burkina Faso (163 personnes), la Gambie (165 personnes), la Guinée (7 personnes), le Libéria (1 personne), le Mali (33 personnes) et le Sénégal (23 personnes).
En étroite collaboration avec le gouvernement tunisien, à travers ses autorités représentatives dans les gouvernorats de Médenine, Sfax et Tataouine, et des partenaires clés tels que le Croissant-Rouge tunisien (CRT), et en coordination avec les bureaux de l'OIM dans les pays d'origine et les bureaux régionaux de l'OIM, l'OIM fournit une assistance sur mesure aux migrants souhaitant rentrer, y compris des services avant le départ et après l'arrivée par le biais des programmes d'aide au retour volontaire et à la réintégration.
À leur retour, les 392 migrants bénéficieront d’une aide à la réintégration sur mesure pour reconstruire leur vie et réintégrer leur communauté.
« J'ai quitté mon mari et mon garçon de 11 ans en Gambie alors que j'étais enceinte de 3 mois. De retour chez moi, j'espère faire quelque chose de significatif et pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et me reconstruire. L'OIM m'aidera à relancer et rénover ma petite boutique qui vend et achète des produits pour femmes (vêtements, parfums et chaussures), » partage Awa, 30 ans, avant d'embarquer.
Le retour dans le pays d'origine représente souvent un défi important pour les migrants, car ils peuvent rencontrer des difficultés à reconstruire leurs réseaux sociaux et économiques et à se réintégrer dans leur communauté d'origine.
Tout au long du processus global de retour et de réintégration, l’OIM propose différents types de soutien à plusieurs niveaux (économique, social et psychosocial), en tenant compte de la nature multidimensionnelle du processus de réintégration.
« Une fois au Mali, les migrants de retour bénéficient d’une assistance complète et durable à la réintégration. Cela comprend un soutien économique, tel que la formation professionnelle et le développement de petites entreprises, pour aider les migrants à se doter de moyens de subsistance stables. En outre, l’OIM propose un soutien psychosocial et des initiatives communautaires visant à favoriser la cohésion sociale et à relever les défis auxquels les migrants de retour sont confrontés pour réintégrer leur communauté, » déclare Olivier Grosjean, Chef de mission par intérim de l’OIM au Mali.
En 2023, l'OIM a aidé 2 557 migrants à rentrer volontairement depuis la Tunisie vers leur pays d'origine, ce qui représente une augmentation de 45 % par rapport à 2022, où 1 614 migrants avaient reçu une assistance au retour volontaire et à la réintégration.
« L’assistance au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM a toujours été une bouée de sauvetage pour les migrants qui souhaitent rentrer chez eux mais n’en ont pas les moyens. Cette assistance humanitaire aide les migrants non seulement à rentrer en toute sécurité, mais également à améliorer leur statut social, psychosocial et économique au sein de leurs communautés, » témoigne Dawda Njie, Assistant à la Réintégration de l'OIM en Gambie.
Grâce à une approche intégrée de la réintégration qui soutient à la fois les migrants et leurs communautés, les migrants de retour ont le potentiel de contribuer au développement local et d'atténuer certains facteurs de migration irrégulière.
Moussa, de retour au Burkina Faso, a reçu une formation professionnelle en soudage d'une durée de six mois, du matériel de soudage et une aide pour la location d'un logement.
« Aujourd’hui, mon travail me rapporte bien et il profite à ma famille. Cela me donne parfois l’occasion d’aider d’autres personnes, » déclare-t-il.
Ces retours ont été rendus possibles grâce au programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique du Nord (MPRR-NA), financé par l'Union européenne. Lancé en janvier 2023, l'objectif global de ce programme est de contribuer au renforcement de la protection des migrants et des systèmes de réintégration durable en Afrique du Nord, tout en améliorant le soutien aux migrants bloqués ainsi qu'en renforçant les systèmes nationaux de retour et de réintégration dans toute la région de l'Afrique du Nord.
Pour plus d'information veuillez contacter :
En Tunisie: iomtunispublicinfo@iom.int
Au Caire: telyan@iom.int
À Dakar: hdjigo@iom.int
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Histoire
07 novembre 2023
Les produits du terroir : un vecteur puissant de développement régional
Découlant de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir qui a été conçue en 2022, une nouvelle dynamique s’est créée à Kairouan et à Nabeul autour de leurs produits du terroir phares. Il s’agit de la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar, l’huile d’olive Oueslati, à Kairouan, de la harissa, l’eau de fleurs d’oranger bigaradier et des figues de barbarie de Bouargoub, à Nabeul.
En 2016, devant l’intérêt croissant des consommateurs pour des aliments de qualité, provenant d’un savoir-faire agricole traditionnel et de techniques de transformations ancestrales, un inventaire des produits du terroir tunisien a été réalisé. Ce travail engagé par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et le Ministère de l’Industrie et des PME avec l’appui du PAMPAT (Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), a identifié 220 produits typiques couvrant toute la Tunisie. S’en est suivi en 2017 la première édition du Concours Tunisien des Produits du Terroir mis en œuvre de façon bisannuelle par l´ l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) avec l´appui du PAMPAT www.concours-terroir.tn. Cet évènement, en particulier, qui est cette année 2023 à sa quatrième édition, présente à chaque fois une palette très diversifiée de produits susceptibles de créer une dynamique économique locale et nationale, d’autonomiser les femmes rurales, d’ancrer les populations dans leurs villes et villages et d’impulser un nouveau type de tourisme, fondé sur la gastronomie, le patrimoine culturel et les savoir-faire régionaux. Un tourisme alternatif pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie .
Dans un enchainement logique, et afin de mieux organiser, développer et pérenniser un large répertoire de trésors du goût jalonnant le pays, le Ministère de l ‘Agriculture et l´APIA avec l´appui du projet PAMPAT a lancé en 2022 la mise en œuvre de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir.
Une mobilisation régionale puissante
Le développement de cette Stratégie a été suivi par un comité de pilotage où sont représentés différents ministères, celui de l’Agriculture, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l´Economie, du Commerce, de l’Industrie ainsi que le Ministère de l’Environnement afin de garantir l’implication de toutes les parties prenantes dans cette nouvelle aventure.
Les deux régions pilotes choisies pour la mise en œuvre de la Stratégie ont été Kairouan et Nabeul. Dans ces deux gouvernorats, la machine s’est mise en marche pour réunir tous les acteurs concernés et mener ensemble une réflexion de fond sur la démarche à suivre .
« La mobilisation au niveau des régions a été forte. Si à Nabeul nos partenaires les plus engagés pour la concrétisation sur le terrain de la Stratégie viennent de la société civile, de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul notamment, à Kairouan nous avons travaillé surtout avec les institutions mais également avec les opérateurs privés», constate Dorsaf Ben Ahmed, sous-directeur des fruits à la Direction Générale de la Production Agricole au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
En effet, dans chacun des deux gouvernorats ont été choisis d’une manière collégiale trois produits agroalimentaires phares. Selon une approche de coopération publique-privée réunissant institutions et producteurs privés, Kairouan, a opté de travailler, dès le mois de juin 2022, sur la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar et l’huile d’olive Oueslati d’El Ala, Haffouz et Oueslatia. De son côté, Nabeul a initié en juillet 2022 un processus pour mettre sous les projecteurs ses trois produits du terroir phares : la harissa, l’eau de fleurs d’oranger et les figues de barbarie de Bouargoub.
« Nous voulons offrir aux agriculteurs et aux producteurs des accompagnements pour mieux se structurer, améliorer la qualité de leurs produits, renforcer leur compétitivité et accéder au marché national et international. Cette nouvelle démarche pourrait faire des produits du terroir le vecteur du développement régional », affirme Lemia Chekir Thabet, coordinatrice nationale du projet PAMPAT.
Un processus pour créer de la valeur ajoutée
Dans les deux régions pilotes tout le monde s´est activé pour promouvoir les produits du terroir phares. Les priorités énoncées dans la Stratégie nationale sont la valorisation des produits, l´appui à l’entreprenariat, la promotion et commercialisation, le marketing territorial et enfin l’instauration des bases d’une bonne gouvernance pour le nouveau sous-secteur des produits du terroir tunisien.
Un des premiers pas réalisés dans les régions pilotes a été d’identifier et de recenser tous les acteurs concernés et intéressés par ce secteur (agriculteurs, transformateurs artisans, groupements industriels, épiceries fines, maisons d’hôte, tables d’hôte, restaurants, pâtisseries,…) et de former les uns et les autres sur l´approche collective de valorisation territoriale. Cette démarche a ouvert l’horizon des possibles devant les agriculteurs, les femmes rurales et les petits producteurs du secteur agroalimentaire. Par ailleurs, elle facilite la commercialisation de leurs produits du terroir. Une commercialisation, qui ambitionne de s’étendre de l’espace régional, à celui national pour atteindre l’international.
La création d’évènements autour des produits, tel des ateliers, des festivals, des cooking-shows ou l’initiation de routes touristiques thématiques constituent quelques exemples des mécanismes mis en place pour élargir le rayonnement de l’enivrante fleur d’oranger de Nabeul, de sa savoureuse harissa à la notoriété désormais internationale, de la figue de barbarie de Bouargoub, sans épines et cultivée en arrière-saison, des mille et un dérivés des roses de Kairouan au parfum unique apparentée à la très recherchée espèce « rose de Damas », de l’huile d’olive Oueslati au caractère fruité ou encore du figuier de barbarie d’El Ala, connu pour ses fruits au gros calibre et au goût très sucré. Tous ces atouts rendent possible l’accès à des salons internationaux et permettent d’inscrire les produits phares de Nabeul et de Kairouan sur différentes plateformes de vente à l’international.
Zouhair Bellamine , Président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul qui organise une fois par an le festival de l’harissa et le festival de la fleur d’oranger déclare : « Avoir pris part à toute cette démarche, engagée l’été 2022, me réjouit beaucoup puisqu’ une synergie entre plusieurs acteurs est née autour de ce projet ». Il ajoute : « Nous avons étendu la promotion de la harissa et du zhar (eau de fleur d´oranger), grâce au PAMPAT, pendant toute l’année en prenant part à divers évènements dans plusieurs villes de la Tunisie. Nous avons gagné une plus grande visibilité en tapant à d’autres portes comme les restaurants et les maisons d’hôtes et en instaurant une collaboration pérenne avec des chefs de renommée».
Inoubliables sont les expériences immersives
Stratégique est l’axe d´intervention relatif au marketing territorial. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région grâce, en particulier, à des techniques de communication qui mettent la lumière sur les produits du terroir. Ici aussi les idées ne manquent pas. A titre d’exemples, nous citerons le développement d’un logo régional relatif au terroir, la formation au storytelling et la communication sur des recettes typiques. Pour faire de ces deux régions pilotes des destinations gastronomiques, chaque acteur a son rôle à jouer pour l’intégration des produits dans les circuits touristiques, la mise en place de nouveaux évènements et concours culinaires, l´organisation d´ateliers thématiques vivants pour les touristes dans les maisons d’hôtes et gites ruraux et la conception d’une nouvelle offre attractive. En coordination avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), le projet PAMPAT a organisé récemment un circuit autour de la thématique de l’eau de fleur d’oranger, l’harissa et la figue de barbarie. Des journalistes et des représentants d’agences de voyage allemandes ont visité une distillerie et rempli eux-mêmes leurs bouteilles de zhar, ont préparé leur pot de harissa et ont testé l’huile de pépins de figue de barbarie fraichement pressé . Une expérience immersive qui semble les avoir marqués.
Imed Atig, qui vit et travaille à Nabeul , est producteur de harissa de la marque “Terroirs de Tunisie” et fait partie des acteurs fortement impliqués dans la valorisation des produits de la région. Il témoigne : « Le projet PAMPAT a renforcé nos capacités de production et nous a ouvert sur le monde en nous invitant à participer aux salons internationaux. Introduire le logo « Produits du terroirs de Nabeul » représente à mon avis le plus beau cadeau. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer encore davantage la dimension du tourisme culturel ».
Par ailleurs, la journée promotionnelle organisée à Kairouan autour de la rose, incluant des visites du marché des roses, de distilleries et de champs de rosiers, ainsi qu’une expo-vente des produits alimentaires et cosmétiques à base de rose a permis à un groupe de journalistes de découvrir cette fleur emblématique de la région. Ce sont les premiers pas vers la mise en place d’une route touristique de la rose qui se mettent en place à Kairouan.
L’huile d’olive Oueslati, grâce à son arôme unique, est elle aussi en phase de devenir un produit d’appel de la région de Kairouan pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs qui cherche à vivre de nouvelles expériences riches en saveurs et en découvertes.
Moez Naïri, expert national en monitoring et appui au développement territorial, qui travaille sur le projet PAMPAT exprime ses espoirs pour la reproduction du modèle appliqué à Nabeul et à Kairouan dans d’autres lieux de la Tunisie : « Il s’agit pour nous de concevoir les grandes lignes d’une approche de valorisation des produits de terroir, qui pourra être dupliquée dans toutes les régions de la Tunisie en l’adaptant à chaque fois aux spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque gouvernorat et aux particularités des produits locaux ».
Plusieurs défis restent à relever par tous les partenaires pour garantir la réussite de cette Stratégie nationale et en faire un nouveau modèle économique qui s’articulent autour des produits du terroir dans chacune des régions de la Tunisie. La route est longue mais les premiers jalons sont en train d’être mis pour baliser la voie.
Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org
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Histoire
16 octobre 2023
L'Engagement Inébranlable du Programme Alimentaire Mondial envers l'Autonomisation des Femmes Rurales en Tunisie
Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes Rurales, nous mettons en lumière l'engagement profond et continu du Programme Alimentaire Mondial (PAM) envers l'autonomisation des femmes rurales en Tunisie. Ces femmes, les fondatrices silencieuses d'un changement économique, environnemental et social, jouent un rôle essentiel dans la promotion du développement durable. Le PAM s'est engagé à créer un environnement propice pour l'autonomisation économique des femmes rurales, reconnaissant que leur indépendance est cruciale pour le bien-être individuel, familial et communautaire, et pour l'atteinte des objectifs du Programme 2030.
Cependant, ces femmes sont confrontées à des obstacles importants, entravant leur participation complète dans des activités économiques rentables et équitables. L'accès limité aux ressources et aux services, qu'il s'agisse de terres, de finances, de soins médicaux, d'éducation, d'informations sur les marchés, d'intrants agricoles ou de technologie, est exacerbé par des barrières systémiques plus larges. Ces défis sont encore plus aigus en période de conflit, de crise alimentaire, économique et environnementale.
Le PAM, en collaboration avec des partenaires, a entrepris un effort continu pour éliminer ces obstacles. Une approche globale, englobant les domaines sociaux, économiques et politiques de l'autonomisation, a été adoptée. Cette initiative repose sur les connaissances complémentaires et l'expertise en genre de plusieurs agences de l'ONU qui contribuent avec leurs connaissances techniques et expériences dans le co-financement de programmes d'investissement rural et dans la lutte contre les inégalités de genre au niveau familial, organisationnel et communautaire. Le PAM apporte son expertise en matière de sécurité alimentaire et de programmation nutritionnelle, tandis qu'ONU Femmes enrichit le partenariat avec ses connaissances techniques et son expertise mondiale, régionale et nationale en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
L'objectif ultime de cette initiative est de garantir les moyens de subsistance, les droits et la résilience des femmes rurales dans le contexte du développement durable et des Objectifs de Développement Durable.
Il est impératif de s'attaquer aux racines profondes de l'inégalité entre les sexes. Cela implique de lutter contre les systèmes patriarcaux et les normes sociales discriminatoires ancrées dans la société. Le PAM s'efforce de lever les contraintes spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes rurales pour accéder aux ressources et aux opportunités économiques. Des mesures concrètes sont prises pour renforcer leur pouvoir d'action en tant qu'agricultrices, entrepreneures et leaders.
Ces réalisations ne sont que le début d'un voyage continu vers un avenir où chaque femme rurale peut s'épanouir, contribuer pleinement à la société et être un moteur de changement dans sa communauté. Le PAM s'engage fermement à poursuivre cet effort, créant ainsi un impact durable pour les générations futures.
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Communiqué de presse
02 juin 2025
Le Secrétaire Général de l'ONU : Allocution prononcée à l’occasion de l’élection à la présidence de la quatre-vingtième session de l’Assemblée générale [Traduction – Seul le prononcé fait foi]
Excellences,Permettez-moi tout d’abord de féliciter Madame Annalena Baerbock, de l’Allemagne, qui vient d’être élue Présidente de la 80e session de l’Assemblée générale. Quant à vous, Monsieur Philemon Yang, du Cameroun, qui présidez actuellement la 79e session, je tiens à vous remercier de votre leadership. Dès le premier jour, vous avez présidé l’Assemblée générale avec sagesse, hauteur de vue et compétence.Le Sommet de l’avenir a été votre baptême du feu.Depuis lors, vous avez poursuivi sans relâche l’action engagée, vous emparant des grandes questions internationales, organisant les nombreuses manifestations qui ont jalonné le 80e anniversaire de l’Organisation, œuvrant au renforcement de notre institution et vous faisant le porte-voix et le défenseur de l’Afrique et de son énorme potentiel. Monsieur le Président, je vous remercie des orientations et de la direction données, ainsi que de votre profond attachement à l’Organisation des Nations Unies et aux solutions multilatérales.Mesdames et Messieurs,Madame la Présidente, alors même que vous vous préparez à diriger la 80e Assemblée générale, le système multilatéral vit un moment difficile et incertain. Les conflits, la catastrophe climatique, la pauvreté et les inégalités continuent de fragiliser la famille humaine. La méfiance et les divisions s’enracinent. Les objectifs de développement durable sont encore très loin d’être atteints. Le financement de l’aide et du développement se tarit. Enfin, nos institutions et nos structures sont toujours le reflet du monde d’hier et n’incarnent aucune vision pour demain. Le moment est venu pour nous de nous unir, de trouver des solutions communes et d’agir ensemble pour relever ces défis. La vision portée par Madame la Présidente et qu’incarnent ces mots – « Mieux ensemble » – est à même de rallier et d’inspirer le monde d’aujourd’hui et le système international de règlement des problèmes qu’est l’ONU et de leur permettre de remédier aux difficultés.Ses priorités vont de la paix et du développement à la réforme et à la transparence à l’ONU.Elle apportera à sa tâche une riche expérience gouvernementale et diplomatique, ayant notamment été la Ministre des affaires étrangères de son pays.Enfin, n’oublions pas la dimension historique que revêt son élection, puisqu’elle n’est que la cinquième femme à être élue Présidente de l’Assemblée générale. Madame la Présidente, vous pouvez compter sur mon appui total dans l’exercice de cette lourde responsabilité. Excellences, Depuis 80 ans, l'Assemblée générale des Nations unies joue un rôle indispensable pour bâtir des consensus, trouver des solutions, et agir pour un monde meilleur, plus pacifique et plus égalitaire. Alors que nous approchons de la fin de la 79ème session et nous préparons à l’ouverture de la 80ème, engageons-nous à faire vivre les valeurs de solidarité et de collaboration qui définissent notre Organisation depuis sa création.Je vous remercie., filtered_html
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Communiqué de presse
30 mai 2025
Le Secrétaire général : Discours prononcé à l’occasion du dialogue politique de haut niveau organisé dans le cadre du cycle de conférences sur l’Afrique
Cet appel prend de l’ampleur dans le monde entier, de Freetown à Bridgetown.Cela n’a rien d’étonnant.L’énergie et le potentiel du continent africain sont sans limites. Mais pendant trop longtemps, les immenses injustices engendrées par l’esclavage, la traite transatlantique des esclaves et le colonialisme n’ont pas été reconnues ni prises en compte. Je regrette profondément que ces injustices aient été commises par de nombreux pays, dont le mien.Elles continuent de nos jours à peser sur le monde. La décolonisation n’a pas libéré les pays africains, ni les personnes d’ascendance africaine, des structures et des préjugés qui ont rendu ces projets possibles. Lorsque les pays africains ont accédé à l’indépendance, ils ont hérité d’un système conçu pour servir d’autres qu’eux. Le modèle économique hérité et des années de négligence en matière d’investissements sociaux et institutionnels pendant l’ère coloniale ont créé des problèmes durables qui ont façonné la réalité de l’après-indépendance. Les structures fondées sur l’exploitation ont persisté. Le racisme aussi. L’ombre du colonialisme plane sur nombre des conflits et difficultés de gouvernance que connaît le continent de nos jours. De nombreux pays d’Afrique étaient sous domination coloniale lorsque les institutions multilatérales actuelles ont été créées. Cette injustice est toujours visible aujourd’hui. Excellences, Si nous pointons du doigt l’héritage empoisonné de l’esclavage et du colonialisme, ce n’est pas pour semer la division, mais pour soigner les blessures du passé. Les cadres de justice réparatrice sont essentiels – pour réparer les torts historiques, relever les défis d’aujourd’hui et garantir les droits et la dignité de toutes et tous. Ces cadres englobent un large éventail de mesures. Nous avons besoin d’une stratégie globale, développée avec la pleine participation des populations affectées, pour faire appliquer le principe de responsabilité et assurer l’octroi de réparations. Nous devons nous montrer lucides : il est vain de vouloir réparer les erreurs du passé sans s’attaquer aussi à leurs répercussions actuelles :Du racisme à l’extraction des ressources africaines, en passant par les injustices ancrées dans les structures, les institutions et la gouvernance mondiale. C’est dans un esprit d’honnêteté et de justice que nous pourrons transformer les séquelles de l’esclavage et du colonialisme en partenariats fondés sur l’égalité et le respect. Des partenariats qui garantissent que les pays africains occupent la place qui leur revient dans le processus décisionnel mondial… Qui permettent de répondre aux priorités des pays d’Afrique et des Caraïbes, et des personnes d’ascendance africaine…Et qui contribuent à faire en sorte que tous les Africains – et la diaspora africaine – aient la possibilité de prospérer. Nous devons tout faire pour que la deuxième Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine aboutisse à une justice réparatrice, à l’égalité des droits et à la réalisation de la Déclaration de Durban – le plan mondial de lutte contre le racisme et la discrimination raciale. Nous vivons, certes, des temps agités :Des temps où se dressent des barrières commerciales…Où l’aide vitale fait l’objet de coupes sombres…Et où la coopération internationale elle-même est remise en question. Il n’en demeure pas moins que la justice pour l’Afrique, pour les Caraïbes et pour toutes les personnes d’ascendance africaine nécessite une action et des partenariats mondiaux. Nous avons besoin de partenariats pour réformer la gouvernance mondiale. Le Pacte pour l’avenir, adopté l’année dernière, a permis certaines avancées. Je remercie sincèrement les pays africains du soutien qu’ils ont apporté à l’adoption de ce texte ambitieux. Nous devons continuer d’œuvrer en faveur d’une représentation équitable au sein des institutions internationales, et notamment d’une représentation permanente de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU.Nous avons besoin de partenariats pour la paix fondés sur les principes de la justice et du droit international, tels qu’ils sont énoncés dans la Charte des Nations Unies. La communauté internationale doit jouer son rôle – en prévenant les conflits et en y mettant fin, en atténuant leurs effets épouvantables et en garantissant la justice pour les victimes. Les Nations Unies ne relâcheront jamais leurs efforts en faveur de la paix sur le grand continent africain. Nous avons besoin de partenariats pour faire progresser le développement durable. Le Pacte pour l’avenir comprend des engagements importants : Promouvoir un plan de relance des objectifs de développement durable…Repenser l’architecture financière internationale…Et prendre des mesures concernant la dette, qui étouffe les économies et sape l’investissement dans de nombreux pays d’Afrique et des Caraïbes.La prochaine Conférence sur le financement du développement, qui se tiendra à Séville, est une occasion importante de faire avancer ce dossier. Nous avons besoin d’engagements concrets à cet égard, en vue d’abaisser le coût de l’emprunt, de faciliter la restructuration de la dette et d’empêcher les crises de s’installer.Nous poursuivrons l’action menée pour renforcer la capacité de prêt des banques multilatérales de développement, les rendre plus imposantes et plus audacieuses et leur donner les moyens de mobiliser bien plus de financements privés à un coût raisonnable au continent africain et aux Caraïbes.Nous devons prendre des mesures pour stimuler le financement dans tous les domaines. Les pays développés doivent tenir leurs promesses en matière de dépenses de développement…Les Gouvernements doivent accroître la mobilisation de ressources nationales… Et nous devons continuer d’œuvrer en faveur d’un régime fiscal mondial inclusif et efficace, qui permette de réduire l’évasion fiscale de manière significative et de lutter contre les flux financiers illicites et le blanchiment d’argent cela a un impact si dramatique sur le continent africain.Enfin, nous avons besoin de partenariats pour la justice climatique.Les pays africains ne sont pas à l’origine de la crise climatique.Pourtant, les effets du réchauffement planétaire font des ravages sur tout le continent :Ils aggravent la faim, poussent les populations à l’exil, fragilisent les économies, détruisent les moyens de subsistance et fauchent des vies.Les Caraïbes sont elles aussi touchées de manière disproportionnée.Il est grand temps de mettre fin à cette injustice :Il faut que, parallèlement à des sources de financement innovantes, des contributions conséquentes soient versées au nouveau Fonds visant à faire face aux pertes et dommages.Il faut que le financement de l’adaptation connaisse un véritable bond et, notamment, que les pays développés honorent l’engagement qu’ils ont pris de verser au moins 40 milliards de dollars par an – dès cette année.Il faut également des investissements massifs dans les énergies propres.L’Afrique concentre 60 % des meilleures ressources solaires du monde et près d’un tiers des minéraux essentiels à la révolution des énergies renouvelables.Pourtant, les installations présentes sur le continent ne représentent que 1,5 % des capacités solaires mondiales.Près de 600 millions de personnes sont toujours privées d’électricité.Et les pays et les populations d’Afrique sont relégués au bas de la chaîne de valeur des minéraux critiques, tandis que d’autres tirent largement profit de ces ressources.L’exploitation séculaire des ressources naturelles du continent, source de conflits et de misère, doit cesser.Nous devons agir pour permettre à l’Afrique d’occuper la place qui lui revient, celle d’un leader mondial des énergies propres...Pour stimuler les investissements et réduire les risques pour les investisseurs...Et pour que les pays et les populations d’Afrique tirent le meilleur parti de leurs minéraux critiques.Les nouveaux plans nationaux d’action pour le climat, ou contributions déterminées au niveau national, qui seront présentés cette année, doivent être conformes à l’objectif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius, surtout dans les pays qui sont les grand pollueurs.Ces plans représentent une formidable occasion d’agir.J’exhorte les dirigeants africains à ne pas la laisser passer. Et à intégrer dans ces nouveaux plans des objectifs en matière de climat, d’énergie et de développement durable afin d’attirer les investissements.Et j’exhorte les pays, les entreprises et toutes les parties intéressées à collaborer avec nous pour appliquer les recommandations formulées par le Groupe chargé de la question des minéraux critiques pour la transition énergétique – et ainsi faire en sorte que les droits humains, la justice et l’équité soient garantis tout au long de la chaîne de valeur, et que les pays d’Afrique soient les premiers à tirer parti de ces ressources.Excellences,Dans tous ces grands domaines, mobilisons-nous pour qu’aucune personne, aucun pays et aucun continent ne soit laissé de côté.Et ensemble, faisons en sorte que justice soit rendue à l’Afrique et aux personnes d’ascendance africaine.Je vous remercie. , filtered_html
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Communiqué de presse
27 mai 2025
Le Siège des Nations Unies célèbre la Journée internationale des Casques bleus le 29 mai
Le Siège des Nations Unies célébrera la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU le jeudi 29 mai 2025.En 1948, une décision historique a été prise d’envoyer des observateurs militaires au Moyen-Orient pour superviser la mise en œuvre des accords d’armistice israélo-arabes, donnant naissance à l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve.Depuis, plus de deux millions de Casques bleus ont servi dans 71 opérations à travers le monde. Aujourd’hui, près de 70 000 hommes et femmes servent en tant que personnel militaire, policier ou civil dans 11 zones de conflit en Afrique, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient. Actuellement, 119 pays fournissent du personnel en uniforme.La Tunisie est le 18e plus grand contributeur de personnel en uniforme aux opérations de maintien de la paix de l'ONU. Elle déploie actuellement 934 militaires et policiers, dont 60 femmes, dans les opérations de maintien de la paix de l'ONU à Abyei, en République centrafricaine, en République Démocratique du Congo et au Soudan du Sud.Lors des cérémonies organisées au Siège de l’ONU, le Secrétaire général, António Guterres, déposera une gerbe en hommage aux plus de 4 400 Casques bleus qui ont perdu la vie depuis 1948. Il présidera également une cérémonie dans la salle du Conseil de tutelle, au cours de laquelle les Médailles Dag Hammarskjöld seront décernées à titre posthume à 57 Casques bleus militaires, policiers et civils, tombés sous le drapeau de l’ONU l’année dernière.
Parmi les Casques bleus honorés à titre posthume de la Médaille Dag Hammarskjöld, deux viennent de Tunisie : le Premier Caporal Bechir Ben Mohamed Dhiabi, qui a servi au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), et M. Hichem Fahem, qui a servi dans une capacité civile avec la Mission de soutien des Nations Unies en Libye (UNSMIL).Le Secrétaire général remettra également les prix suivants : Le prix de l’Avocate militaire pour l’égalité des genres de l’année 2024 à la commandante d’escadron Sharon Mwinsote Syme, du Ghana Le prix de la Policière de l’année de l’ONU à la surintendante Zainab Gbla, de Sierra Leone
Toutes deux servent au sein de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).Le thème de cette année est : « L’avenir du maintien de la paix ». Ce thème souligne que le « Pacte pour l’avenir », adopté l’an dernier par les Nations Unies, comprend un engagement à adapter le maintien de la paix à l’évolution du monde. Cela s’est traduit par les promesses des États membres visant à renforcer les capacités et à aider à relever les nouveaux défis lors de la récente Réunion ministérielle sur le maintien de la paix à Berlin.Dans son message, le Secrétaire général António Guterres a déclaré :
« Aujourd’hui, les Casques bleus font face à des situations de plus en plus complexes dans un monde lui aussi de plus en plus complexe... Plus que jamais, le monde a besoin des Nations Unies – et l’ONU a besoin d’un maintien de la paix pleinement adapté aux réalités d’aujourd’hui et aux défis de demain. »
« Aujourd’hui, nous honorons leur service », a affirmé M. Guterres. « Nous puisons notre inspiration dans leur résilience, leur dévouement et leur courage. Et nous nous souvenons de toutes les femmes et de tous les hommes courageux qui ont fait le sacrifice ultime pour la paix. Nous ne les oublierons jamais – et nous poursuivrons leur mission. »« Notre personnel est notre atout le plus précieux. Les sacrifices de nos Casques bleus appellent plus que la mémoire ; ils exigent des actions », a déclaré Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux opérations de paix.
« Tout au long de son histoire, le maintien de la paix s’est toujours adapté à des contextes en constante évolution pour obtenir des résultats. L’avenir du maintien de la paix repose sur notre engagement collectif à continuer de nous adapter et d’investir – afin de pouvoir continuer à apporter espoir et protection là où le besoin est le plus grand », a-t-il ajouté.La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU a été instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2002 afin de rendre hommage à tous les hommes et femmes engagés dans les opérations de maintien de la paix, et d’honorer la mémoire de ceux ayant perdu la vie au service de la paix., filtered_html
Parmi les Casques bleus honorés à titre posthume de la Médaille Dag Hammarskjöld, deux viennent de Tunisie : le Premier Caporal Bechir Ben Mohamed Dhiabi, qui a servi au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), et M. Hichem Fahem, qui a servi dans une capacité civile avec la Mission de soutien des Nations Unies en Libye (UNSMIL).Le Secrétaire général remettra également les prix suivants : Le prix de l’Avocate militaire pour l’égalité des genres de l’année 2024 à la commandante d’escadron Sharon Mwinsote Syme, du Ghana Le prix de la Policière de l’année de l’ONU à la surintendante Zainab Gbla, de Sierra Leone
Toutes deux servent au sein de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).Le thème de cette année est : « L’avenir du maintien de la paix ». Ce thème souligne que le « Pacte pour l’avenir », adopté l’an dernier par les Nations Unies, comprend un engagement à adapter le maintien de la paix à l’évolution du monde. Cela s’est traduit par les promesses des États membres visant à renforcer les capacités et à aider à relever les nouveaux défis lors de la récente Réunion ministérielle sur le maintien de la paix à Berlin.Dans son message, le Secrétaire général António Guterres a déclaré :
« Aujourd’hui, les Casques bleus font face à des situations de plus en plus complexes dans un monde lui aussi de plus en plus complexe... Plus que jamais, le monde a besoin des Nations Unies – et l’ONU a besoin d’un maintien de la paix pleinement adapté aux réalités d’aujourd’hui et aux défis de demain. »
« Aujourd’hui, nous honorons leur service », a affirmé M. Guterres. « Nous puisons notre inspiration dans leur résilience, leur dévouement et leur courage. Et nous nous souvenons de toutes les femmes et de tous les hommes courageux qui ont fait le sacrifice ultime pour la paix. Nous ne les oublierons jamais – et nous poursuivrons leur mission. »« Notre personnel est notre atout le plus précieux. Les sacrifices de nos Casques bleus appellent plus que la mémoire ; ils exigent des actions », a déclaré Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux opérations de paix.
« Tout au long de son histoire, le maintien de la paix s’est toujours adapté à des contextes en constante évolution pour obtenir des résultats. L’avenir du maintien de la paix repose sur notre engagement collectif à continuer de nous adapter et d’investir – afin de pouvoir continuer à apporter espoir et protection là où le besoin est le plus grand », a-t-il ajouté.La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU a été instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2002 afin de rendre hommage à tous les hommes et femmes engagés dans les opérations de maintien de la paix, et d’honorer la mémoire de ceux ayant perdu la vie au service de la paix., filtered_html
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Communiqué de presse
20 mai 2025
Le Secrétaire général de l’ONU : Discours prononcé à l’occasion du débat de 2025 du conseil économique et social consacré aux activités opérationnelles de développement [Seul le prononcé fait foi]
Excellences, Mesdames, Messieurs, Je vous remercie de prendre part à cette manifestation de premier plan en cette année importante. L’Organisation des Nations Unies fête cette année ses 80 ans. Mais cet anniversaire est tempéré par une réalité dure et indéniable, qui transparaît à chaque page du rapport que je présente aujourd’hui. À moins de cinq ans de l’échéance de 2030, nous sommes face à une véritable crise du développement. La réalisation des objectifs de développement durable accuse un retard alarmant. Et certains des gains durement acquis ces dernières années risquent d’être réduits à néant. Face à la pauvreté, à la faim, aux inégalités, à la crise climatique, aux infrastructures en déclin et au manque de ressources dans l’éducation et la protection sociale, les progrès demeurent trop lents. Il ne faut pas perdre de vue qu’une crise du développement est, avant tout, une crise humaine. La vie et l’avenir de millions de personnes sont en jeu. Cette crise du développement est aussi une crise du financement. Dans tous les secteurs, les ressources se réduisent comme peau de chagrin, et ce depuis un certain temps. Ainsi, comme indiqué dans mon rapport, les contributions financières versées en 2023 au système des Nations Unies pour le développement ont chuté de 9 milliards de dollars US – soit 16 % - par rapport à l’année précédente. On peut imaginer les chiffres de 2024 en tenant compte de ce que nous avons constaté dans les décisions récentes.Notre Organisation est de plus en plus appelée à faire plus avec moins, et cela ne devrait pas changer de sitôt. Cette année, plusieurs bailleurs de fonds mettent un coup de frein sans précédent à leurs engagements en matière d’aide sur le terrain. Cela étant, le rapport que nous examinons aujourd’hui est également porteur d’un vrai message d’espoir. Cet espoir repose sur plusieurs éléments : sur les progrès que nous avons accomplis ensemble dans la réforme et le repositionnement du système des Nations Unies pour le développement, le rendant plus efficace et plus économique ;Sur l’Initiative ONU80, qui, dans le prolongement de ces réformes, induira les changements dont nous avons besoin à travers l’ensemble du système pour une organisation plus efficace, plus cohésive et plus efficiente ;Sur l’appui résolu que vous continuez de manifester à nos coordonnatrices et coordonnateurs résidents et à nos équipes de pays, et sur votre détermination à travailler à leurs côtés dans un esprit de collaboration ;Et sur le potentiel qui réside dans le potentiel du Pacte pour l'avenir d'accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable – un Pacte qui a fait l'objet d'un consensus lors du Sommet de l'avenir.Soyons clairs. Le Pacte a beau avoir été adopté dans un contexte différent, les engagements qui y sont énoncés demeurent plus importants que jamais. Ils exigent notamment de l’audace dans tous les aspects propices au développement durable – y compris le financement du développement, l’allègement de la dette et le renforcement de l’architecture financière internationale. Nous ne pouvons laisser les difficultés du moment nous faire dévier de ces engagements. Nous continuerons de collaborer étroitement avec tous les États Membres et tous les partenaires pour poursuivre la bonne mise en œuvre de nos priorités, parfaire la transformation de l’Organisation et, dans le cadre de l’Initiative ONU80, encourager des progrès concrets dans l’ensemble du système. Nous veillerons également à exécuter pleinement et de manière optimale tous les mandats prévus dans la résolution 72/279 de l’Assemblée générale, texte majeur qui a ouvert la voie à la réforme du système des Nations Unies pour le développement. Excellences, Dans ce contexte, et dans le droit fil du rapport qui est à l’examen aujourd’hui, je voudrais souligner quatre points pour récapituler les progrès que nous accomplissons, les domaines où nous devons redoubler d’efforts et l’aide que les États Membres peuvent apporter en ce sens.Premièrement, nous devons garder le cap sur les objectifs de développement durable. Cette année est cruciale pour le développement. Pourtant, nous assistons à une crise généralisée des moyens de mise en œuvre, qui touche aussi bien le financement que le commerce, la gouvernance ou la capacité institutionnelle à accélérer les progrès. Si l’on veut accélérer la cadence, il faut que les États Membres honorent les engagements ambitieux qu’ils ont pris en 2015 en adoptant les ODD et dans le cadre du Pacte pour l’avenir.Cela inclut notamment l’allègement du fardeau de la dette des pays en développement, la mobilisation de sources de financement innovantes et de faire avancer la réforme de l’architecture financière internationale. La quatrième Conférence internationale sur le financement du développement, qui se tiendra à Séville, constituera un moment clé moment clé dans la conduite des changements nécessaires. Pour passer à la vitesse supérieure, il faut engager une transformation audacieuse. Nous devons poursuivre la stratégie que nous avons clairement définie en vue de la réalisation de tous les Objectifs, notamment dans les domaines des systèmes alimentaires, de l’accès à l’énergie, de la desserte numérique ainsi que du commerce au service de la croissance économique. Le moment est venu de mobiliser une plus grande volonté politique et de renforcer les capacités institutionnelles pour accompagner ces transformations essentielles et insuffler une dynamique de progrès. Deuxièmement, nous continuerons d’adapter nos opérations aux besoins et aux priorités des pays hôtes. Nous savons que nous sommes sur la bonne voie.L’année dernière, les coordonnatrices et coordonnateurs résidents ont apporté un appui concret dans plus de 160 pays. Le travail mené dans les entités du système et avec les gouvernements gagne chaque année en intégration et en coordination.87 % des pays hôtes – et 83 % des pays donateurs – considèrent que les entités des Nations Unies collaborent plus qu’avant la réforme.Et 98 % des pays hôtes estiment que les activités de l’ONU prévues dans nos plans-cadres de coopération concordent bien ou très bien avec les priorités nationales. Les faits sont là. Le système redynamisé des coordonnatrices et coordonnateurs résidents que nous avons mis en place ensemble est en passe de devenir un outil encore plus efficace au service du développement, tant pour les populations que pour la planète. À cet égard, il réunit les partenaires pour définir l’action à mener et trouver des solutions financières visant à accélérer le développement...Il accompagne les pays dans les domaines du financement, de la collecte de données, de la réglementation, du commerce et de la croissance économique durable...Et il cherche continuellement à faire des économies, à innover, à faire respecter le principe de responsabilité et à encourager les progrès dans tous les aspects de notre action commune.Nous sommes profondément fiers de ce que nous faisons, et nous continuerons sur notre lancée tout en préservant les acquis.Nous pouvons faire mieux, nous le savons. Et nous le ferons. Malgré l’adhésion que suscite notre action, le rapport fait apparaître un contraste inquiétant entre les priorités fixées dans nos plans-cadres de coopération et les moyens opérationnels et financiers et les outils de gouvernance qui permettent de les concrétiser. En outre, le cadre de gestion et de responsabilité, établi pour renforcer la responsabilité dans l’action collective des Nations Unies, n’est pas appliqué de manière uniforme dans toutes les entités du système. Notre bureau chargé des évaluations dans le système pour le développement, récemment établi, rédige actuellement son premier rapport indépendant, qu’il présentera au Conseil économique et social cette année, et poursuivra son action pour favoriser la définition des responsabilités, concourir à l’amélioration des résultats et faire en sorte que la présence et les programmes des Nations Unies soient mieux adaptés aux besoins de chaque pays. Je demande à tous les États Membres d’appuyer ce travail essentiel. Troisièmement, le financement. Je suis très préoccupé par la situation financière du système. Les contributions aux ressources de base des organismes de développement sont insuffisantes : elles ne représentent plus que 16,5 % du financement total, voire 12 % pour certaines entités. On est bien loin de l'objectif de 30 % que les pays se sont engagés à atteindre dans le cadre du pacte de financement.En décembre, l’Assemblée générale a accepté la proposition que j’ai faite de prélever sur le budget ordinaire un montant de 53 millions de dollars pour le système des coordonnatrices et coordonnateurs résidents. C’est un coup de pouce indispensable à un moment critique. Pour être tout à fait franc, je dois dire que la proposition était beaucoup plus élevée, mais au moins ce compromis a été trouvé.Mais ce modeste niveau de soutien n’est pas à la hauteur de l’ambition nécessaire. Notre capacité à stimuler le développement et à apporter une aide durable est compromise, or c’est maintenant que les pays ont le plus besoin de nous. Nous continuerons à collaborer étroitement à vos côtés pour que les déficits de financement se résorbent et pour que la programmation conjointe soit dotée de moyens financiers suffisants et profite aux personnes et aux populations les plus vulnérables. Néanmoins, nous avons plus que jamais besoin de sources de financement souples, durables, prévisibles et novatrices. J’invite instamment les États Membres à mettre en œuvre sans délai le nouveau pacte de financement. À l’heure où les ressources s’amenuisent, le pacte de financement s’impose comme un dispositif incontournable, notamment par l’importance accordée aux fonds de financement commun, qui permettent d’allouer les ressources plus stratégiquement, en fonction des priorités et des besoins réels sur le terrain. Enfin quatrièmement, nous continuerons de chercher à optimiser l’utilisation des ressources consacrées au développement. Le rapport démontre que nos réformes portent leurs fruits : nous avons réalisé plus de 592 millions de dollars d’économies en 2024, soit bien plus que notre objectif initial de 310 millions de dollars. Ces économies ont été rendues possibles grâce aux efforts déployés par chaque entité pour rationaliser les services et les chaînes d’approvisionnement, ainsi qu’à un recours accru aux services partagés, notamment s’agissant des voyages, des services de conférence et des fonctions administratives, et à d’autres gains d’efficacité importants. Mais nous pouvons et devons en faire plus. Dès le début de mon mandat, nous avons lancé un programme de réforme ambitieux destiné non seulement à améliorer nos méthodes de travail et nos résultats, mais aussi à explorer toutes les pistes possibles pour réaliser des économies et des gains d’efficacité. L’Initiative ONU80 offre une excellente occasion de poursuivre sur cette lancée. En dégageant rapidement des moyens de gagner en efficacité et d’améliorer nos méthodes de travail.En consacrant une plus grande partie de nos ressources aux programmes de développement plutôt qu’aux coûts administratifs.En procédant à un examen rigoureux de l’exécution des mandats qui nous sont confiés par les États Membres – et dont le nombre a considérablement augmenté ces dernières années. Et en menant un examen stratégique des changements plus profonds et plus structurels ainsi qu’un réalignement des programmes au sein du système des Nations Unies.L’Initiative ONU80 n’est pas une réponse aux coupes budgétaires mondiales… Mais une réponse aux besoins mondiaux. Aux besoins des populations du monde entier. À la nécessité de faire en sorte que ces personnes soient soutenues comme il se doit, à travers des programmes adaptés au contexte national. Et à l’impératif de travailler de façon aussi efficace, rationnelle et utile que possible. Là encore, nous aurons besoin de l’appui de tous les États Membres pour rendre nos activités plus efficientes. Excellences, Mesdames et Messieurs,Alors que nous poursuivons ce chemin de réforme et de renouveau, nous devons garder à l’esprit le plus important : Celles et ceux qui, dans le monde entier, comptent sur nous. Le rapport que nous examinons aujourd’hui ne se limite pas aux chiffres. Le rapport concerne les services et l’aide que nous apportons à certaines des personnes et des communautés les plus vulnérables et défavorisées de la planète. Il concerne les contribuables du monde entier, dont le dur labeur finance notre important travail. Il concerne notre capacité à mieux répondre aux attentes des États Membres et agir conformément aux priorités de chaque pays. Et il concerne notre quête constante d’efficacité, d’efficience et de responsabilité – tout en restant fidèles aux valeurs fondamentales qui nous animent depuis le tout début. Continuons d’œuvrer dans l’unité et la solidarité pour construire une ONU encore plus forte et encore plus efficace – prête à relever les défis d’aujourd’hui et de demain. Une ONU adaptée à sa mission et prête à agir. Nous comptons sur le plein soutien des États Membres pour continuer à aller de l’avant. Je vous remercie., filtered_html
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Communiqué de presse
20 mai 2025
A Genève, l’accord de l’OMS pour prévenir de futures pandémies est adopté
L’accord international sur la prévention et la lutte contre les pandémies a été adopté sans vote, mardi à Genève, par l’assemblée de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Cette adoption fait suite à trois années de négociations intensives lancées en raison des lacunes et des inégalités identifiées dans la réponse nationale et mondiale au virus COVID-19.Le texte historique prévoit diverses mesures afin d’améliorer la gestion des pandémies mondiales futures. Les prochaines étapes comprennent des négociations sur le système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages.En attendant, la communauté internationale dispose d’un accord, qui « stimule la collaboration mondiale afin de garantir une réponse plus forte et plus équitable aux futures pandémies ».Son objectif est « de prévenir les pandémies, de s’y préparer et d’y riposter », dans le respect du « droit souverain » des États.Une victoire pour la santé publique« Cet accord est une victoire pour la santé publique, la science et l’action multilatérale. Il nous permettra, collectivement, de mieux protéger le monde contre les futures menaces de pandémie », a déclaré dans un communiqué, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. Selon lui, « c’est aussi la reconnaissance par la communauté internationale que nos citoyens, nos sociétés et nos économies ne doivent pas être laissés dans une situation de vulnérabilité et subir à nouveau des pertes telles que celles subies lors de la pandémie de COVID-19 ». Afin de renforcer « l’architecture sanitaire mondiale », les pays s’engagent notamment à renforcer leurs capacités de prévention, de surveillance des pandémies et « d’assurer un accès équitable et rapide aux vaccins, aux produits thérapeutiques et aux diagnostics ».Le texte prévoit aussi d’établir un « réseau mondial de chaînes d’approvisionnement et de logistique » (réseau GSCL) pour faciliter « l’accès équitable et en temps opportun aux produits de santé liés aux pandémies pendant les urgences de santé publique de portée internationale ».Des derniers détails à régler d’ici mai 2026« Maintenant que l’accord a vu le jour, nous devons tous agir avec la même urgence pour mettre en œuvre ses éléments essentiels, notamment les systèmes visant à garantir un accès équitable aux produits de santé vitaux en cas de pandémie », a fait valoir le Dr Teodoro Herbosa, secrétaire du ministère philippin de la santé et président de l’Assemblée mondiale de la santé de cette année.Les détails du mécanisme doivent encore être négociés, d’ici mai 2026, afin que l’accord puisse être ratifié. En effet, la résolution sur l’accord de l’OMS sur les pandémies prévoit notamment le lancement d’un processus de rédaction et de négociation d’un système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages (PABS) par l’intermédiaire d’un groupe de travail intergouvernemental (IGWG).Une fois que l’Assemblée aura adopté l’annexe PABS, l’Accord de l’OMS sur les pandémies sera ouvert à la signature et à la ratification, notamment par les organes législatifs nationaux. Après 60 ratifications, l’accord entrera en vigueur.L’accord de l’OMS sur les pandémies est le deuxième accord juridique international négocié en vertu de l’article 19 de la Constitution de l’OMS, le premier étant la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, qui a été adoptée en 2003 et est entrée en vigueur en 2005., filtered_html
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