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Communiqué de presse
27 septembre 2024
La Cérémonie des traités met en exergue le soutien aux accords sur la biodiversité des océans et sur l’interdiction des armes nucléaires
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Communiqué de presse
26 septembre 2024
Armes nucléaires : « Il faut cesser de jouer avec l’avenir de l’humanité », exhorte Guterres
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Communiqué de presse
26 septembre 2024
DISCOURS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PRONONCÉ À L’OCCASION DU DÉBAT DE HAUT NIVEAU DU CONSEIL DE SECURITÉ ORGANISÉ SUR LE THÈME « LEADERSHIP POUR LA PAIX : UNIS DANS LE RESPECT DE LA CHARTE DES NATIONS UNIES ET LA RECHERCHE D’UN AVENIR SÛR »
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Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
07 mai 2024
Stimuler l'ambition, Offrir la dignité, plaide la Vice-Secrétaire générale de l'ONU auprès de la Plateforme de Collaboration Régionale pour l'Afrique
La Vice-Secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina J. Mohammed, a appelé à faire preuve d’une plus grande ambition et à un leadership renforcé de la part des pays africains lors de son dialogue annuel avec les Directeurs régionaux des entités de l'ONU, lors de la réunion de la Plateforme de collaboration régionale pour l'Afrique (RCP) qui s'est tenue la semaine dernière à Addis-Abeba. Le dialogue de cette année, tenu en marge du 10e Forum régional africain sur le développement durable, visait non seulement à discuter des défis auxquels est confronté le continent, mais également à identifier les opportunités et à forger des voies claires pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.Mme Mohammed a souligné la nécessité de veiller à ce que chaque Africain puisse vivre une vie de dignité, soutenue par une approche collective et transformative de l'ONU, adaptée aux besoins uniques et diversifiés de chaque pays."Les gens disent souvent que l'Agenda 2030 est trop ambitieux et trop chargé, mais lorsque je le considère, je le vois comme la base sur laquelle vous devriez vous appuyer pour garantir une vie de dignité », a-t-elle exprimé..La RCP pour l'Afrique sert de plateforme continentale où les entités régionales de l'ONU convergent pour relever les défis qui dépassent les mandats individuels et les frontières nationales. Les membres de la Plateforme ont exploré toute une série de questions plus larges et interconnectées telles que l'action climatique, les systèmes alimentaires, la paix et la sécurité, s'alignant sur l'objectif de façonner une ONU plus réactive pour naviguer dans les complexités du monde d'aujourd'hui. La réunion a été modérée par Yacoub El-Hillo, le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement. L'un des deux Vice-Présidents de la RCP pour l'Afrique, Claver Gatete, qui est également le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU, a souligné que la RCP offre une opportunité de réflexion interne au sein du système de l'ONU, nous permettant d'évaluer ensemble notre collaboron et de prioriser les actions qui favorisent réellement les progrès vers la réalisation des ODD.Haut du formulaireUne réponse significative qui a émergé était le rôle des données dans la rationalisation de la mise en œuvre des ODD. La disponibilité et la qualité des données affectent tous les aspects du développement durable, car elles aident à prendre des décisions éclairées, à formuler des politiques efficaces et à concevoir des interventions ciblées.La Vice-Secrétaire générale adjointe a souligné un retard notable dans la réalisation des ODD en raison du manque de données fiables. "Nous prenons du retard sur les ODD. Il est difficile de savoir dans quelle mesure [...] parce que les références - les données - ne sont pas disponibles", a-t-elle déclaré, soulignant le rôle crucial des membres de la RCP pour l'Afrique dans l'amélioration de la disponibilité des données de référence.La RCP pour l'Afrique a déjà fait des progrès notables dans ce domaine, comme en témoigne le cas du Soudan, où des perturbations dans les structures régulières de l'ONU ont incité une équipe technique, facilitée par la RCP pour l'Afrique, à garantir la continuité de la collecte et de la disponibilité des données pour la planification du développement post-conflit. De plus, les discussions ont souligné l'importance de renforcer la capacité d'analyse des données des pays africains, en mettant l'accent sur l'engagement de nouveaux acteurs.L'impératif de "rester et de fournir" a été un autre thème significatif. Les Directeurs régionaux des entités des Nations Unies ont souligné l'engagement de l'ONU à maintenir sa présence et à poursuivre ses efforts de développement durable dans les régions touchées par les crises, plutôt que de se retirer en période difficile. L'autre Vice-Présidente de la RCP pour l'Afrique, Ahunna Eziakonwa, qui occupe aussi le poste de Directrice régionale pour l'Afrique du Programme de développement des Nations Unies, a souligné l'importance de veiller à ce que les jeunes en particulier soient en mesure de mener des vies productives malgré les crises en cours."On ne peut pas mettre en pause le développement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir l'engagement, même en période politiquement délicate", a déclaré Mme Eziakonwa.Pour accélérer les progrès vers les ODD et l'Agenda 2063 de l'UA, des investissements robustes sont essentiels. Plus précisément, la discussion a souligné l'importance critique de tirer parti du soutien du secteur privé pour les objectifs mondiaux.Les participants ont discuté de la nécessité d'un soutien financier et de ressources accrues pour l'Afrique afin de faire face efficacement au changement climatique, en mettant l'accent particulier sur le soutien aux femmes, qui sont souvent les plus durement touchées par les changements environnementaux.Le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, a aidé à contextualiser cela en vue du prochain Sommet de l'avenir, qui présente une opportunité unique de progresser vers un système multilatéral revigoré. Il a tiré la sonnette d'alarme en indiquant que la participation actuelle de l'Afrique à la phase de négociation du Pacte pour l'avenir est en deçà de ce que les enjeux exigent et de ce dont l'Afrique pourrait bénéficier, plaidant en faveur d'un Pacte pour l'avenir plus orienté vers l'action et ambitieux.La réunion de cette année a également été suivie par le Secrétaire général adjoint chargé de la Jeunesse, Felipe Paullier, qui a souligné l'impératif des efforts de collaboration transfrontaliers et inter-mandats, en mettant un accent particulier sur les voix des jeunes africains.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants.
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Histoire
04 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD. Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'AvenirLes Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec lesinstitutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En conclusion, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.نائبة الأمين العام للأمم المتحدة تشجع تضامن المنسقين المقيمين مع الشباب الأفريقي من أجل تسريع أهداف التنمية المستدامة احتل موضوع الشباب والنساء في أفريقيا فحوى المناقشات خلال الاجتماع السنوي الذي عقدته نائبة الأمين العام للأمم المتحدة أمينة محمد مع المنسقين المقيمين من جميع أنحاء القارة. وقد تم التركيز خاصة على تسريع التقدم نحو أهداف التنمية المستدامة وضمان سماع صوت أفريقيا بوضوح في المفاوضات الدولية في قمة المستقبل المقبلة.فباعتبارها أحدث قارة على وجه الأرض، تواجه أفريقيا تحديات فريدة من نوعها من شأنها أن تبطئ التقدم في تحقيق أهداف التنمية المستدامة وتغذي خيبة الأمل بشأن جدوى السياسات الحالية وأهميتها للناس. وشددت السيدة أمينة محمد على الضرورة الملحة لاستعادة الأمل للشباب والشابات الأفارقة وجعل التنمية المستدامة حقيقة بالنسبة لهم. وقالت: "هذه هي القارة الأكثر تخلفا عن الركب، ولذا يتعين علينا أن ننهض بها"."يمكننا التغيير، وأمامنا ست سنوات من أجل ذلك، لكن علينا أن نعمل مع الشباب ومع النساء”.علما وأن الحوار الاستراتيجي لهذا العام التأم في العاصمة الإثيوبية أديس أبابا، على هامش المنتدى الإقليمي الإفريقي العاشر للتنمية المستدامة في الفترة من 23 إلى 25 أفريل 2024. وأدار الجلسة المدير الإقليمي لمكتب التنسيق الإنمائي التابع للأمم المتحدة في أفريقيا السيد يعقوب الحلو.وركزت نائبة الأمين العام أمينة محمد على ضرورة قيام الأمم المتحدة بتعبئة خبراتها ودعمها للحكومات الأفريقية. وأبرزت أن الجهود التعاونية يجب أن تضمن تسريع ترجمة أهداف التنمية المستدامة إلى قوانين وسياسات وبرامج تجعل المجتمعات قادرة على الصمود في وجه الأزمات وعلى توقع تأثيرها على أهداف التنمية المستدامة والاستجابة لها.كما أكدت في كلمتها أنه "علينا أن نتعامل مع حالة الطوارئ التنموية باستخدام أداة الوقاية، وأداة التعافي، وأداة السبب الجذري وغيرها من الأدوات لتسريع أهداف التنمية المستدامة". وجدد غاي رايدر وكيل الأمين العام لشؤون السياسات، دعوة السيدة أمينة محمد للعمل، وشدد على ضرورة إعطاء الأولوية للأصوات الأفريقية في عمليات صنع القرار العالمية التي تسبق قمة المستقبل المزمع انعقادها في سبتمبر. وقدم الخطوط العريضة للتقدم المحرز في ميثاق المستقبل، وهو الوثيقة الختامية للقمة. وبين ركائزها الخمس: تمويل التنمية؛ السلام والأمن الدوليين؛ العلوم والتكنولوجيا والابتكار؛ الشباب والأجيال القادمة؛ وتحويل الحوكمة العالمية. وقال أن " هذه القمة ومحتوى الاتفاقية مهمان للغاية بالنسبة لأفريقيا." وحذر من أن الروايات والأولويات الأفريقية غير ممثلة بشكل كافٍ في عملية التفاوض في نيويورك، ودعا المنسقين المقيمين لمزيد من الدعم للتأكد من وصول صوت أفريقيا.وتجدر الإشارة إلى أن قمة المستقبل ستعتمد على نتائج قمة أهداف التنمية المستدامة التي عقدت العام الماضي، حيث قدم الأمين العام للأمم المتحدة أنطونيو غوتيريش لقادة العالم ست مسارات تحويلية تهدف إلى معالجة المجالات الحيوية مثل النظم الغذائية، والحصول على الطاقة، والاتصال الرقمي، والتعليم، والوظائف، وتغير المناخ - وكلها تحديات مترابطة تتطلب تحولا منهجيا لتحقيق أهداف التنمية المستدامة.المنسقون المقيمون يرسمون المسار نحو قمة المستقبلخلال الاجتماع، تبادل المنسقون المقيمون الأفكار مع السيدة أمينة محمد حول النجاحات والتحديات في تسريع تنفيذ أهداف التنمية المستدامة ومناقشة المسارات الاستراتيجية لدعم الحكومات والشركاء.ومن بين العديد من المبادرات الرئيسية المختلفة التي تمت مشاركتها بين المنسقين المقيمين، قدم المنسق المقيم لإثيوبيا رامز الأكبروف، أمثلة على المبادرات التي تدمج أنظمة الأغذية الزراعية بالتكيف مع المناخ، وتدعم سبل عيش النساء والشباب في المجتمعات المهمشة. وأشارت المنسقة المقيمة في مصر إيلينا بانوفا إلى جهودها في إشراك المؤسسات المالية الدولية والقطاع الخاص في المناقشات مع الحكومة حول المسارات التحويلية والاستعدادات لقمة المستقبل.وقالت المنسقة المقيمة لليسوتو أماندا موكواشي إن مخصصات الميزانية الوطنية للحكومة تتماشى مع تعهدها السياسي فيما يتعلق بالتحول الرقمي والحصول على الطاقة ويمكن استخدامها كممارسة ناجحة في قمة المستقبل.قامت كابو فيردي أيضًا بمواءمة خطتها للتنمية الوطنية بشكل كامل مع تسريع أهداف التنمية المستدامة، مع التركيز على الوظائف والحماية الاجتماعية وتغير المناخ والاتصال الرقمي. وعلى نحو مماثل، نظمت غانا حواراً وطنياً مع الحكومة ومجموعات المجتمع المدني وغيرها من الشركاء لتساعد في دمج المساءلة عن التزام قمة أهداف التنمية المستدامة في المقترحات المقدمة لقمة المستقبل.وشدد المنسق المقيم لبوتسوانا ضياء شودري على نقص تمثيل الشباب في محادثات السياسة الأفريقية وضرورة إعادة إشراكهم كشركاء استراتيجيين. وقال "ما نريد القيام به هو تشجيع الشباب على رؤية التنمية باعتبارها ماراثون، وليس مجرد سباق سريع ينظم بضع مرات في السنة".أقرت المناقشات بالدور الحاسم الذي يلعبه صندوق أهداف التنمية المستدامة المشترك في الاستفادة من الشراكات والتمويل التحفيزي لأهداف التنمية المستدامة، إلا أن إصلاح الهيكل المالي لأهداف التنمية المستدامة يظل أمرًا أساسيًا وفي إعادة صياغة الحوار مع المؤسسات المالية الدولية بشأن تمويل أهداف التنمية المستدامة. وحضر الاجتماع عدد من كبار صناع القرار في الأمم المتحدة، منهم الممثل الخاص للأمين العام ورئيس مكتب الأمم المتحدة لدى الاتحاد الأفريقي بارفيه أونانغا-أنيانغا، والمستشارة الخاصة لشؤون أفريقيا كريستينا دوارتي، والمنسق الخاص للتنمية في منطقة الساحل بأفريقيا، عبدلاي مار ديي، والأمين العام المساعد لتنسيق التنمية أوسكار فرنانديز تارانكو والأمين العام المساعد للشباب فيليبي بولييه.وفي الختام، جددت نائبة الأمين العام عزم منظومة الأمم المتحدة للتنمية على تحقيق الأهداف الطموحة المنصوص عليها في أهداف التنمية المستدامة. وقالت: "أمامنا ست سنوات لدفع هذه الأجندة بسرعة كبيرة. نحن لا نتقاعس ولا نستسلم".
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Histoire
19 janvier 2024
L’OIM aide 392 migrants à rentrer chez eux depuis la Tunisie et à reconstruire leur vie
Au cours des trois derniers jours, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, de 392 migrants bloqués depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine, notamment : le Burkina Faso (163 personnes), la Gambie (165 personnes), la Guinée (7 personnes), le Libéria (1 personne), le Mali (33 personnes) et le Sénégal (23 personnes).
En étroite collaboration avec le gouvernement tunisien, à travers ses autorités représentatives dans les gouvernorats de Médenine, Sfax et Tataouine, et des partenaires clés tels que le Croissant-Rouge tunisien (CRT), et en coordination avec les bureaux de l'OIM dans les pays d'origine et les bureaux régionaux de l'OIM, l'OIM fournit une assistance sur mesure aux migrants souhaitant rentrer, y compris des services avant le départ et après l'arrivée par le biais des programmes d'aide au retour volontaire et à la réintégration.
À leur retour, les 392 migrants bénéficieront d’une aide à la réintégration sur mesure pour reconstruire leur vie et réintégrer leur communauté.
« J'ai quitté mon mari et mon garçon de 11 ans en Gambie alors que j'étais enceinte de 3 mois. De retour chez moi, j'espère faire quelque chose de significatif et pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et me reconstruire. L'OIM m'aidera à relancer et rénover ma petite boutique qui vend et achète des produits pour femmes (vêtements, parfums et chaussures), » partage Awa, 30 ans, avant d'embarquer.
Le retour dans le pays d'origine représente souvent un défi important pour les migrants, car ils peuvent rencontrer des difficultés à reconstruire leurs réseaux sociaux et économiques et à se réintégrer dans leur communauté d'origine.
Tout au long du processus global de retour et de réintégration, l’OIM propose différents types de soutien à plusieurs niveaux (économique, social et psychosocial), en tenant compte de la nature multidimensionnelle du processus de réintégration.
« Une fois au Mali, les migrants de retour bénéficient d’une assistance complète et durable à la réintégration. Cela comprend un soutien économique, tel que la formation professionnelle et le développement de petites entreprises, pour aider les migrants à se doter de moyens de subsistance stables. En outre, l’OIM propose un soutien psychosocial et des initiatives communautaires visant à favoriser la cohésion sociale et à relever les défis auxquels les migrants de retour sont confrontés pour réintégrer leur communauté, » déclare Olivier Grosjean, Chef de mission par intérim de l’OIM au Mali.
En 2023, l'OIM a aidé 2 557 migrants à rentrer volontairement depuis la Tunisie vers leur pays d'origine, ce qui représente une augmentation de 45 % par rapport à 2022, où 1 614 migrants avaient reçu une assistance au retour volontaire et à la réintégration.
« L’assistance au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM a toujours été une bouée de sauvetage pour les migrants qui souhaitent rentrer chez eux mais n’en ont pas les moyens. Cette assistance humanitaire aide les migrants non seulement à rentrer en toute sécurité, mais également à améliorer leur statut social, psychosocial et économique au sein de leurs communautés, » témoigne Dawda Njie, Assistant à la Réintégration de l'OIM en Gambie.
Grâce à une approche intégrée de la réintégration qui soutient à la fois les migrants et leurs communautés, les migrants de retour ont le potentiel de contribuer au développement local et d'atténuer certains facteurs de migration irrégulière.
Moussa, de retour au Burkina Faso, a reçu une formation professionnelle en soudage d'une durée de six mois, du matériel de soudage et une aide pour la location d'un logement.
« Aujourd’hui, mon travail me rapporte bien et il profite à ma famille. Cela me donne parfois l’occasion d’aider d’autres personnes, » déclare-t-il.
Ces retours ont été rendus possibles grâce au programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique du Nord (MPRR-NA), financé par l'Union européenne. Lancé en janvier 2023, l'objectif global de ce programme est de contribuer au renforcement de la protection des migrants et des systèmes de réintégration durable en Afrique du Nord, tout en améliorant le soutien aux migrants bloqués ainsi qu'en renforçant les systèmes nationaux de retour et de réintégration dans toute la région de l'Afrique du Nord.
Pour plus d'information veuillez contacter :
En Tunisie: iomtunispublicinfo@iom.int
Au Caire: telyan@iom.int
À Dakar: hdjigo@iom.int
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Histoire
07 novembre 2023
Les produits du terroir : un vecteur puissant de développement régional
Découlant de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir qui a été conçue en 2022, une nouvelle dynamique s’est créée à Kairouan et à Nabeul autour de leurs produits du terroir phares. Il s’agit de la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar, l’huile d’olive Oueslati, à Kairouan, de la harissa, l’eau de fleurs d’oranger bigaradier et des figues de barbarie de Bouargoub, à Nabeul.
En 2016, devant l’intérêt croissant des consommateurs pour des aliments de qualité, provenant d’un savoir-faire agricole traditionnel et de techniques de transformations ancestrales, un inventaire des produits du terroir tunisien a été réalisé. Ce travail engagé par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et le Ministère de l’Industrie et des PME avec l’appui du PAMPAT (Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), a identifié 220 produits typiques couvrant toute la Tunisie. S’en est suivi en 2017 la première édition du Concours Tunisien des Produits du Terroir mis en œuvre de façon bisannuelle par l´ l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) avec l´appui du PAMPAT www.concours-terroir.tn. Cet évènement, en particulier, qui est cette année 2023 à sa quatrième édition, présente à chaque fois une palette très diversifiée de produits susceptibles de créer une dynamique économique locale et nationale, d’autonomiser les femmes rurales, d’ancrer les populations dans leurs villes et villages et d’impulser un nouveau type de tourisme, fondé sur la gastronomie, le patrimoine culturel et les savoir-faire régionaux. Un tourisme alternatif pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie .
Dans un enchainement logique, et afin de mieux organiser, développer et pérenniser un large répertoire de trésors du goût jalonnant le pays, le Ministère de l ‘Agriculture et l´APIA avec l´appui du projet PAMPAT a lancé en 2022 la mise en œuvre de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir.
Une mobilisation régionale puissante
Le développement de cette Stratégie a été suivi par un comité de pilotage où sont représentés différents ministères, celui de l’Agriculture, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l´Economie, du Commerce, de l’Industrie ainsi que le Ministère de l’Environnement afin de garantir l’implication de toutes les parties prenantes dans cette nouvelle aventure.
Les deux régions pilotes choisies pour la mise en œuvre de la Stratégie ont été Kairouan et Nabeul. Dans ces deux gouvernorats, la machine s’est mise en marche pour réunir tous les acteurs concernés et mener ensemble une réflexion de fond sur la démarche à suivre .
« La mobilisation au niveau des régions a été forte. Si à Nabeul nos partenaires les plus engagés pour la concrétisation sur le terrain de la Stratégie viennent de la société civile, de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul notamment, à Kairouan nous avons travaillé surtout avec les institutions mais également avec les opérateurs privés», constate Dorsaf Ben Ahmed, sous-directeur des fruits à la Direction Générale de la Production Agricole au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
En effet, dans chacun des deux gouvernorats ont été choisis d’une manière collégiale trois produits agroalimentaires phares. Selon une approche de coopération publique-privée réunissant institutions et producteurs privés, Kairouan, a opté de travailler, dès le mois de juin 2022, sur la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar et l’huile d’olive Oueslati d’El Ala, Haffouz et Oueslatia. De son côté, Nabeul a initié en juillet 2022 un processus pour mettre sous les projecteurs ses trois produits du terroir phares : la harissa, l’eau de fleurs d’oranger et les figues de barbarie de Bouargoub.
« Nous voulons offrir aux agriculteurs et aux producteurs des accompagnements pour mieux se structurer, améliorer la qualité de leurs produits, renforcer leur compétitivité et accéder au marché national et international. Cette nouvelle démarche pourrait faire des produits du terroir le vecteur du développement régional », affirme Lemia Chekir Thabet, coordinatrice nationale du projet PAMPAT.
Un processus pour créer de la valeur ajoutée
Dans les deux régions pilotes tout le monde s´est activé pour promouvoir les produits du terroir phares. Les priorités énoncées dans la Stratégie nationale sont la valorisation des produits, l´appui à l’entreprenariat, la promotion et commercialisation, le marketing territorial et enfin l’instauration des bases d’une bonne gouvernance pour le nouveau sous-secteur des produits du terroir tunisien.
Un des premiers pas réalisés dans les régions pilotes a été d’identifier et de recenser tous les acteurs concernés et intéressés par ce secteur (agriculteurs, transformateurs artisans, groupements industriels, épiceries fines, maisons d’hôte, tables d’hôte, restaurants, pâtisseries,…) et de former les uns et les autres sur l´approche collective de valorisation territoriale. Cette démarche a ouvert l’horizon des possibles devant les agriculteurs, les femmes rurales et les petits producteurs du secteur agroalimentaire. Par ailleurs, elle facilite la commercialisation de leurs produits du terroir. Une commercialisation, qui ambitionne de s’étendre de l’espace régional, à celui national pour atteindre l’international.
La création d’évènements autour des produits, tel des ateliers, des festivals, des cooking-shows ou l’initiation de routes touristiques thématiques constituent quelques exemples des mécanismes mis en place pour élargir le rayonnement de l’enivrante fleur d’oranger de Nabeul, de sa savoureuse harissa à la notoriété désormais internationale, de la figue de barbarie de Bouargoub, sans épines et cultivée en arrière-saison, des mille et un dérivés des roses de Kairouan au parfum unique apparentée à la très recherchée espèce « rose de Damas », de l’huile d’olive Oueslati au caractère fruité ou encore du figuier de barbarie d’El Ala, connu pour ses fruits au gros calibre et au goût très sucré. Tous ces atouts rendent possible l’accès à des salons internationaux et permettent d’inscrire les produits phares de Nabeul et de Kairouan sur différentes plateformes de vente à l’international.
Zouhair Bellamine , Président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul qui organise une fois par an le festival de l’harissa et le festival de la fleur d’oranger déclare : « Avoir pris part à toute cette démarche, engagée l’été 2022, me réjouit beaucoup puisqu’ une synergie entre plusieurs acteurs est née autour de ce projet ». Il ajoute : « Nous avons étendu la promotion de la harissa et du zhar (eau de fleur d´oranger), grâce au PAMPAT, pendant toute l’année en prenant part à divers évènements dans plusieurs villes de la Tunisie. Nous avons gagné une plus grande visibilité en tapant à d’autres portes comme les restaurants et les maisons d’hôtes et en instaurant une collaboration pérenne avec des chefs de renommée».
Inoubliables sont les expériences immersives
Stratégique est l’axe d´intervention relatif au marketing territorial. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région grâce, en particulier, à des techniques de communication qui mettent la lumière sur les produits du terroir. Ici aussi les idées ne manquent pas. A titre d’exemples, nous citerons le développement d’un logo régional relatif au terroir, la formation au storytelling et la communication sur des recettes typiques. Pour faire de ces deux régions pilotes des destinations gastronomiques, chaque acteur a son rôle à jouer pour l’intégration des produits dans les circuits touristiques, la mise en place de nouveaux évènements et concours culinaires, l´organisation d´ateliers thématiques vivants pour les touristes dans les maisons d’hôtes et gites ruraux et la conception d’une nouvelle offre attractive. En coordination avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), le projet PAMPAT a organisé récemment un circuit autour de la thématique de l’eau de fleur d’oranger, l’harissa et la figue de barbarie. Des journalistes et des représentants d’agences de voyage allemandes ont visité une distillerie et rempli eux-mêmes leurs bouteilles de zhar, ont préparé leur pot de harissa et ont testé l’huile de pépins de figue de barbarie fraichement pressé . Une expérience immersive qui semble les avoir marqués.
Imed Atig, qui vit et travaille à Nabeul , est producteur de harissa de la marque “Terroirs de Tunisie” et fait partie des acteurs fortement impliqués dans la valorisation des produits de la région. Il témoigne : « Le projet PAMPAT a renforcé nos capacités de production et nous a ouvert sur le monde en nous invitant à participer aux salons internationaux. Introduire le logo « Produits du terroirs de Nabeul » représente à mon avis le plus beau cadeau. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer encore davantage la dimension du tourisme culturel ».
Par ailleurs, la journée promotionnelle organisée à Kairouan autour de la rose, incluant des visites du marché des roses, de distilleries et de champs de rosiers, ainsi qu’une expo-vente des produits alimentaires et cosmétiques à base de rose a permis à un groupe de journalistes de découvrir cette fleur emblématique de la région. Ce sont les premiers pas vers la mise en place d’une route touristique de la rose qui se mettent en place à Kairouan.
L’huile d’olive Oueslati, grâce à son arôme unique, est elle aussi en phase de devenir un produit d’appel de la région de Kairouan pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs qui cherche à vivre de nouvelles expériences riches en saveurs et en découvertes.
Moez Naïri, expert national en monitoring et appui au développement territorial, qui travaille sur le projet PAMPAT exprime ses espoirs pour la reproduction du modèle appliqué à Nabeul et à Kairouan dans d’autres lieux de la Tunisie : « Il s’agit pour nous de concevoir les grandes lignes d’une approche de valorisation des produits de terroir, qui pourra être dupliquée dans toutes les régions de la Tunisie en l’adaptant à chaque fois aux spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque gouvernorat et aux particularités des produits locaux ».
Plusieurs défis restent à relever par tous les partenaires pour garantir la réussite de cette Stratégie nationale et en faire un nouveau modèle économique qui s’articulent autour des produits du terroir dans chacune des régions de la Tunisie. La route est longue mais les premiers jalons sont en train d’être mis pour baliser la voie.
Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org
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Histoire
16 octobre 2023
L'Engagement Inébranlable du Programme Alimentaire Mondial envers l'Autonomisation des Femmes Rurales en Tunisie
Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes Rurales, nous mettons en lumière l'engagement profond et continu du Programme Alimentaire Mondial (PAM) envers l'autonomisation des femmes rurales en Tunisie. Ces femmes, les fondatrices silencieuses d'un changement économique, environnemental et social, jouent un rôle essentiel dans la promotion du développement durable. Le PAM s'est engagé à créer un environnement propice pour l'autonomisation économique des femmes rurales, reconnaissant que leur indépendance est cruciale pour le bien-être individuel, familial et communautaire, et pour l'atteinte des objectifs du Programme 2030.
Cependant, ces femmes sont confrontées à des obstacles importants, entravant leur participation complète dans des activités économiques rentables et équitables. L'accès limité aux ressources et aux services, qu'il s'agisse de terres, de finances, de soins médicaux, d'éducation, d'informations sur les marchés, d'intrants agricoles ou de technologie, est exacerbé par des barrières systémiques plus larges. Ces défis sont encore plus aigus en période de conflit, de crise alimentaire, économique et environnementale.
Le PAM, en collaboration avec des partenaires, a entrepris un effort continu pour éliminer ces obstacles. Une approche globale, englobant les domaines sociaux, économiques et politiques de l'autonomisation, a été adoptée. Cette initiative repose sur les connaissances complémentaires et l'expertise en genre de plusieurs agences de l'ONU qui contribuent avec leurs connaissances techniques et expériences dans le co-financement de programmes d'investissement rural et dans la lutte contre les inégalités de genre au niveau familial, organisationnel et communautaire. Le PAM apporte son expertise en matière de sécurité alimentaire et de programmation nutritionnelle, tandis qu'ONU Femmes enrichit le partenariat avec ses connaissances techniques et son expertise mondiale, régionale et nationale en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
L'objectif ultime de cette initiative est de garantir les moyens de subsistance, les droits et la résilience des femmes rurales dans le contexte du développement durable et des Objectifs de Développement Durable.
Il est impératif de s'attaquer aux racines profondes de l'inégalité entre les sexes. Cela implique de lutter contre les systèmes patriarcaux et les normes sociales discriminatoires ancrées dans la société. Le PAM s'efforce de lever les contraintes spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes rurales pour accéder aux ressources et aux opportunités économiques. Des mesures concrètes sont prises pour renforcer leur pouvoir d'action en tant qu'agricultrices, entrepreneures et leaders.
Ces réalisations ne sont que le début d'un voyage continu vers un avenir où chaque femme rurale peut s'épanouir, contribuer pleinement à la société et être un moteur de changement dans sa communauté. Le PAM s'engage fermement à poursuivre cet effort, créant ainsi un impact durable pour les générations futures.
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Communiqué de presse
30 septembre 2024
La Cérémonie des traités met en exergue le soutien aux accords sur la biodiversité des océans et sur l’interdiction des armes nucléaires
La communauté internationale a réaffirmé son engagement à l’égard du renforcement du régime conventionnel multilatéral en entreprenant trente-deux actions au total, lors de la Cérémonie des traités qui s’est achevée aujourd’hui, en marge de la Semaine de haut niveau de la soixante-dix-neuvième session de l’Assemblée générale.Deux chefs d’État, un chef de Gouvernement, dix-neuf ministres et trois autres hauts fonctionnaires, représentant vingt-cinq États, ont participé à l’événement cette année, lequel se déroulait sur quatre jours.La Cérémonie des traités, dont le thème était « Renforcer le régime conventionnel multilatéral », a notamment mis en lumière les Objectifs de développement durable, qui visent à parvenir à la prospérité et à la paix pour les peuples et la planète, sans laisser personne de côté. La plupart des actions entreprises au cours de la Cérémonie des traités concernaient l’Accord se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (« Accord BBNJ »). L’Accord BBNJ a en effet recueilli douze nouvelles signatures et fait l’objet de cinq nouvelles ratifications. Depuis qu’il a été ouvert à la signature, lors de la Cérémonie des traités de 2023, l’Accord BBNJ a recueilli cent quatre signatures et fait l’objet de treize ratifications. Il entrera en vigueur après le dépôt du soixantième instrument de ratification, d’approbation, d’acceptation ou d’adhésion.« Je suis enthousiasmé par le nombre de nouvelles signatures et ratifications dont l’Accord BBNJ a fait l’objet. Les actions qui ont été entreprises durant la Cérémonie des traités nous rapprochent de l’entrée en vigueur de cet instrument essentiel pour la conservation et l’utilisation durables de la diversité biologique de vastes zones océaniques et pour faire face à la triple crise que sont le dérèglement climatique, la pollution et la perte de biodiversité », a déclaré M. Stephen Mathias, Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques et Conseiller juridique des Nations Unies par intérim.Le 24 septembre, une cérémonie dédiée au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires était organisée dans le cadre de la Cérémonie des traités, au cours de laquelle trois États ont rejoint le Traité. Cette cérémonie était conduite par le Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques et Conseiller juridique des Nations Unies par intérim, et comprenait une allocution de la Secrétaire générale adjointe et Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Izumi Nakamitsu. Des représentants du Kazakhstan, qui préside le Comité de coordination du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, de l’Afrique du Sud et de l’Uruguay, en leur qualité de co-présidents du Groupe de travail informel sur l’universalisation du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, y ont également participé, de même que la Présidente du Comité international de la Croix-Rouge et la Directrice exécutive de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires.À ce jour, quatre-vingt-quatorze États ont signé le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et soixante-treize États l’ont ratifié ou y ont adhéré.Parmi les autres actions entreprises par les États au cours de la Cérémonie des traités de 2024 figurent des actions liées à des traités multilatéraux visant à protéger l’environnement, comme l’Accord régional sur l’accès à l’information, la participation publique et l’accès à la justice à propos des questions environnementales en Amérique latine et dans les Caraïbes, plus connu sous le nom « Accord d’Escazú », la Convention de Minamata sur le mercure et le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation relatif à la Convention sur la diversité biologique.ContexteEn septembre 2000, le Secrétaire général des Nations Unies a invité les dirigeants mondiaux qui participaient au Sommet du Millénaire à profiter de leur présence au Siège des Nations Unies pour adhérer à un vaste éventail de traités internationaux importants. En signant des traités multilatéraux ou en déposant des instruments de ratification, d’adhésion ou d’autres instruments notifiant leur consentement à être lié, les États Membres contribuent grandement à faire progresser l’état de droit dans les relations internationales et à promouvoir la paix. Depuis lors, la Cérémonie des traités se tient tous les ans, généralement en septembre afin de coïncider avec le débat général de l’Assemblée générale. Depuis 2000, la Cérémonie des traités des Nations Unies a permis d’enregistrer plus de 2 000 actions liées à des traités, notamment des signatures, des ratifications et des adhésions.La Cérémonie des traités est l’occasion de signer et de ratifier ou d’adhérer à l’un quelconque des plus de 600 traités multilatéraux pour lesquels le Secrétaire général exerce la fonction de dépositaire.RessourcesLa vidéo de la conférence de presse du 19 septembre de M. David Nanopoulos, Chef de la Section des traités, concernant la Cérémonie des traités de 2024, est disponible sur UN Web TV via le lien suivant: https://webtv.un.org/en/asset/k1j/k1jyq3abf3. Les guides de la Cérémonie des traités 2024 sont disponibles en anglais et en français au Centre de documentation pour les médias au Siège de l’ONU et en ligne en anglais et en français.Une liste complète des traités multilatéraux déposés auprès du Secrétaire général des Nations Unies est disponible sur le site Web de la Section des traités du Bureau des affaires juridiques: https://treaties.un.org.
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Communiqué de presse
26 septembre 2024
DISCOURS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PRONONCÉ À L’OCCASION DU DÉBAT DE HAUT NIVEAU DU CONSEIL DE SECURITÉ ORGANISÉ SUR LE THÈME « LEADERSHIP POUR LA PAIX : UNIS DANS LE RESPECT DE LA CHARTE DES NATIONS UNIES ET LA RECHERCHE D’UN AVENIR SÛR »
Monsieur le Président, Excellences,Je remercie le Gouvernement slovène d’avoir organisé ce débat de haut niveau sur le leadership pour la paix.Le sujet traité repose sur une vérité fondamentale : la paix n’est jamais automatique.Il n’y a pas de paix sans action.Et il n’y a pas de paix sans leadership.Pourtant, les divisions géopolitiques et la méfiance ne font qu’empirer.L’impunité gagne du terrain, et l’on assiste à des violations répétées du droit international et de la Charte des Nations Unies.Les conflits se multiplient ; ils deviennent plus complexes et plus meurtriers.Toutes les régions sont touchées.Et ce sont les civils qui paient le plus lourd tribut.De Gaza à l’Ukraine en passant par le Soudan – mais pas seulement – les guerres s’éternisent, la souffrance s’amplifie, la faim s’aggrave, des vies sont bouleversées et la légitimité et l’efficacité de l’ONU et de ce Conseil sont remises en cause.Monsieur le Président, Excellences,Le leadership pour la paix exige d’agir dans au moins deux grands domaines.Premièrement, le leadership pour la paix suppose que tous les États Membres respectent les engagements qu’ils ont pris dans le cadre de la Charte des Nations Unies, du droit international et des accords récents, tels que le Pacte pour l’avenir.Ainsi, le Pacte invite notamment à renforcer les outils et les cadres de prévention des conflits, de pérennisation de la paix et d’action au service du développement durable, avec la participation pleine, égale et véritable des femmes.Il demande que nous renouvelions les outils à notre disposition pour les opérations de paix, afin de trouver des réponses plus souples et mieux adaptées aux défis existants, émergents et à venir.Il réaffirme l’importance attachée à tous les droits humains : civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.Il prévoit des initiatives dans les domaines du désarmement, de la consolidation de la paix et de la gestion des menaces que représentent les armes létales autonomes et l’intelligence artificielle, ainsi que dans de nouveaux domaines, notamment l’espace extra-atmosphérique et le cyberespace.Il préconise de prendre des mesures afin de pouvoir agir rapidement face aux chocs mondiaux complexes.Et il cherche à donner un nouvel élan à la réforme des principales institutions de la gouvernance mondiale, y compris l’architecture financière mondiale et même le Conseil de sécurité.Le Pacte constitue un engagement concret en faveur de ces réformes.Mais nous aurons besoin d’une volonté politique ferme pour les mettre en œuvre et rétablir la légitimité et l’efficacité de ce Conseil.Ce qui m’amène à mon deuxième point sur le leadership pour la paix.Le leadership pour la paix suppose de donner au Conseil de sécurité les moyens d’agir véritablement pour apaiser les tensions mondiales et contribuer à régler les conflits qui causent tant de souffrances dans le monde.Les divisions géopolitiques demeurent un obstacle à des solutions efficaces.Un Conseil uni peut jouer un rôle déterminant en faveur de la paix.Un Conseil divisé ne le peut pas.Il est impératif que les membres du Conseil se concertent sans ménager leurs efforts pour trouver un terrain d’entente.Le Conseil a prouvé qu’il était capable de parler d’une seule voix dans certains domaines importants.Il supervise actuellement 11 opérations de maintien de la paix sur trois continents, où sont déployés près de 70 000 Casques bleus...Il adopte des résolutions qui contribuent à l’acheminement ininterrompu d’une aide humanitaire vitale vers les points chauds de la planète...Il a adopté une résolution historique, la résolution 2719, qui permet aux opérations d’appui à la paix dirigées par l’Union africaine et autorisées par le Conseil d’avoir accès aux contributions des États Membres de l’ONU...Il a adopté des résolutions pionnières par lesquelles il a pris acte des incidences manifestes des problématiques de paix et de sécurité sur la vie des femmes et des jeunes...Et il ne cesse de nouer des relations avec les organisations régionales et sous-régionales pour favoriser le consensus et la paix.Tous ces exemples – et bien d’autres – prouvent qu’on peut instaurer la paix. À la vue des conflits les plus complexes et les plus insolubles dont ce Conseil est saisi, on peut penser que la paix est un rêve irréalisable. Mais je crois fermement que la paix est possible si nous nous en tenons aux principes.La paix en Ukraine est possible.En suivant la Charte des Nations Unies et en respectant le droit international.La paix dans la bande de Gaza est possible.En travaillant d’arrache-pied pour obtenir un cessez-le-feu immédiat, la libération immédiate de tous les otages et la mise en chantier d’un processus irréversible pour qu’une solution des deux États voie le jour.La paix au Soudan est possible.En envoyant un message clair aux parties belligérantes, à savoir que tous les membres de ce Conseil – y compris les cinq membres permanents – ne toléreront pas la terrible violence et la crise humanitaire effroyable que subissent des civils innocents.Monsieur le Président, Excellences,Les situations à l’ordre du jour de ce Conseil sont complexes et ne peuvent être résolues en un jour.Mais l’ampleur du défi ne doit pas nous décourager.Notre seul espoir d’avancer sur la voie de la paix réside dans une collaboration active et l’unité entre les membres du Conseil.Aujourd’hui, j’appelle tous les États membres à se montrer à la hauteur de cette grande responsabilité – à la hauteur de la promesse de la Charte des Nations Unies.Contribuez au succès de ce Conseil – et non à son affaiblissement.Faisons en sorte que le Conseil soit un forum efficace et représentatif pour la paix – aujourd’hui comme dans les années à venir.
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Communiqué de presse
30 septembre 2024
Armes nucléaires : « Il faut cesser de jouer avec l’avenir de l’humanité », exhorte Guterres
« Ces engins de mort n’ont pas leur place sur notre planète », a déclaré António Guterres, fustigeant les armes nucléaires comme une double folie.Selon lui, ces armes capables d’anéantir des populations, des communautés et des villes entières en une seule frappe, de déclencher une catastrophe humanitaire qui ne connaitrait pas de frontières, sont loin d’apporter une véritable sécurité et stabilité. « Elles constituent un danger imminent et font peser une menace constante sur notre existence », a-t-il ajouté.Ces engins de mort n’ont pas leur place sur notre planèteAutre aberration : malgré les risques énormes et existentiels que ces armes font courir à l’humanité, nous ne sommes pas plus près de les voir disparaître qu’il y a dix ans.« À vrai dire, nous allons dans la direction complètement opposée », a-t-il déploré. « Jamais, depuis les pires heures de la Guerre froide, le spectre des armes nucléaires n’a jeté une telle ombre ».Menaces et rodomontades nucléairesLe Secrétaire général a constaté que les rodomontades nucléaires atteignent leur paroxysme. Il a évoqué les menaces d’emploi de ces armes et sa crainte d’une nouvelle course aux armements, « alors que parallèlement, on voit s’éroder les normes qui, laborieusement, avaient été élaborées au fil des décennies pour prohiber l’emploi, la dissémination et la mise à l’essai de ces armes ».Evoquant ce qu’ont vécu dans leur chair les hibakusha, ces courageux survivants d’Hiroshima et de Nagasaki, António Guterres a noté que près de 80 années après les horribles frappes atomiques de 1945, « les États dotés d’armes nucléaires continuent de jouer avec le feu, de se soustraire aux mesures de désarmement et de croire que, d’une manière ou d’une autre, la chance les servira toujours ».Compter sur la chance n’est pas une stratégie« Toutefois, la chance n’est pas une stratégie. Ils doivent cesser de jouer avec l’avenir de l’humanité », a-t-il rappelé, exhortant les Etats dotés d’armes nucléaires à respecter leurs obligations en matière de désarmement, et tant que ces armes n’auront pas été éliminées, « à s’engager à ne jamais les utiliser, quelles que soient les circonstances, tout en faisant preuve d’une plus grande transparence sur toutes les questions concernant ces armes ».António Guterres s’est particulièrement adressé aux Etats-Unis et à la Russie pour leur demander de s’engager de nouveau dans une démarche visant à limiter les armes nucléaires, à laquelle les autres Etats dotés de ces armes pourront se joindre en temps voulu ».« Le désarmement et la non-prolifération sont les deux faces d’une même médaille », a déclaré le Secrétaire général. « Tout progrès d’un côté entraîne des progrès de l’autre ».Il a noté que quelques jours plus tôt, en adoptant le Pacte pour l’avenir, la communauté internationale a pris le nouvel engagement de revitaliser le régime mondial de désarmement et d’avancer vers la réalisation de l’objectif commun d’élimination totale des armes nucléaires.Un objectif, rappelle-t-il, qu’avaient annoncé les Etats membres dans la première résolution appelant au désarmement nucléaire, adopté en…1946 par l’Assemblée générale.« Les dirigeants ne peuvent pas échapper à leur responsabilité primordiale de prendre des mesures concrètes pour réduire la menace nucléaire – et y mettre fin, une fois pour toutes », a conclu le Secrétaire général.Des instances de récriminations plus que de consensusPartageant ce constat alarmant, Philemon Yang, Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, a déploré l’émergence du chantage nucléaire, « les menaces imprudentes proférées par certains de recourir à ces armes ».Il s’est en outre inquiété du « lien croissant entre les armes nucléaires et des domaines tels que l'espace extra-atmosphérique et cyberspatial, ou l'intelligence artificielle, qui multiplient le danger d'une catastrophe nucléaire ». Mais il a aussi mis en garde contre l’érosion du régime même conçu pour empêcher l'emploi, les essais et la prolifération de ces armes.Philémon Yang a ainsi rappelé l’échec, en 2022, d’un consensus lors de la Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération, puis, un an plus tard, celui de l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires, à la suite du retrait de la ratification du Traité par un Etat.L’année 2023, a-t-il regretté, a également été marquée par la suspension de la mise en œuvre du nouveau traité de réduction des armes stratégiques (New START), un accord crucial pour promouvoir la stabilité stratégique et réduire le risque nucléaire entre les États-Unis et la Fédération de Russie.« Non seulement le régime de désarmement et de non-prolifération est érodé, mais les instances de désarmement, qui devraient être le lieu où les États se réunissent et élaborent des solutions, deviennent de plus en plus des lieux de récriminations et de ruptures de consensus », a constaté Philémon Yang. « Cela ne peut tout simplement pas continuer ».
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Communiqué de presse
30 septembre 2024
Les dirigeants mondiaux promettent de lutter contre le fléau des superbactéries
Le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Philémon Yang, a ouvert la réunion en annonçant que les Etats membres avaient adopté par consensus, et sans vote, une Déclaration politique.Cette déclaration est axée notamment sur le financement, la gouvernance et une réponse coordonnée, dans le but de forger une action collective contre la RAM. Le texte de 106 paragraphes contient un ensemble d’engagements visant à progresser dans l’éradication de cette menace évitable et parmi les plus graves pour la santé publique.Un problème qui affecte le développementPhilémon Yang a félicité tous les États membres d’avoir approuvé cette Déclaration politique, notant que la résistance antimicrobienne n’est pas seulement une crise sanitaire mondiale, mais aussi un problème de développement crucial.« C’est un problème qui concerne notre capacité à traiter les maladies chez les humains, les animaux et les plantes, à améliorer la sécurité alimentaire, à renforcer la nutrition, à favoriser le développement économique et l’équité et à préserver notre environnement », a-t-il déclaréLa réussite sur tous ces fronts est essentielle pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, a-t-il ajouté, et le monde doit agir de toute urgence pour contenir la menace.Un problème difficile à résoudreLe Président du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), Bob Rae, a déclaré que la manière dont la société gère les maladies a créé un problème difficile à résoudre.La RAM pose des problèmes d’inégalité pour les pays qui ne disposent pas de la technologie nécessaire pour faire face à cette crise, a-t-il dit, soulignant que les sociétés doivent comprendre comment gérer la crise de la RAM tout en garantissant « l’accès aux antimicrobiens et aux traitements thérapeutiques alternatifs qui sont constamment de haute qualité ».« Nous avons également besoin de mesures de prévention et de contrôle pour faire face au risque et à la propagation des infections et de stratégies de vaccination pour réduire le besoin d’antimicrobiens en premier lieu », a ajouté M. Rae.Une menace existentielleLa Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, a rappelé que la résistance antimicrobienne représente un « danger complexe et existentiel » et figure parmi les 10 principales menaces pour la santé et le développement dans le monde, responsable de 1,3 million de décès par an.« Ce ne sont pas que des chiffres », a-t-elle déclaré. « Ils représentent des vies perdues, des familles brisées et des avenirs volés ».Elle a noté que cette « crise mondiale » coûte environ 800 milliards de dollars par an en frais de santé et en perte de productivité et « menace d’annuler des décennies de progrès médical ».La lutte contre la RAM est un « impératif moral », a-t-elle affirmé.Plus d'argent nécessaireLe Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rappelé que l’inventeur de la pénicilline avait mis en garde le monde contre les dangers de la résistance aux antimicrobiens dans son discours d’acceptation du prix Nobel en 1945.La résistance aux antimicrobiens est aujourd’hui l’une des menaces les plus pressantes pour la santé et le développement, qui pourrait réduire à néant des décennies de progrès médicaux, a-t-il averti. « Ce n’est pas un risque hypothétique pour l’avenir. C’est ici et maintenant » et aucun pays n’est à l’abri de cette menace.Et ce sont les pays à revenu faible et intermédiaire qui sont les plus touchés, avec peu de nouveaux antibiotiques efficaces en cours de développement.La plupart des pays ont fait des progrès depuis la première grande réunion sur la question en 2016, mais « davantage de travail et d’argent » sont nécessaires de toute urgence pour garder une longueur d’avance sur la menace croissante, a dit le chef de l'OMS.Dr Tedros a estimé que la Déclaration politique adoptée aujourd’hui était une bonne première étape dans la perspective d’un plan d’action mondial qui devrait entrer en vigueur d’ici 2026. « J’exhorte tous les États membres à prendre des mesures immédiates pour respecter les engagements qu’ils ont pris aujourd’hui et l’OMS est prête à vous soutenir », a-t-il dit.Nécessité d'un leadershipLa cheffe du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), Inger Andersen, a déclaré que les mesures qui viennent d'être adoptées nécessitent un leadership et que le renforcement de l'approche « Une seule santé » est essentiel.De son côté, la Directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé animale, Emmanuelle Soubeyran, a souligné que la RAM « n'est pas un problème mineur », notant qu'un rapport publié récemment a montré que les agents pathogènes résistants aux médicaments pourraient mettre en péril la sécurité alimentaire de plus de deux milliards de personnes dans le monde.Thanawat Tiensin, Sous-Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a noté que la RAM menace la santé humaine, animale et végétale, avec de profondes conséquences, de la production alimentaire aux écosystèmes.La croissance démographique rapide, le changement climatique et la menace croissante de la RAM exigent de repenser notre approche de la production alimentaire, a-t-il déclaré. « Nous devons réduire le besoin d'antimicrobiens et établir la norme la plus élevée pour la santé animale et végétale », a-t-il ajouté. « Bien que des progrès aient été réalisés au cours des huit dernières années, il reste encore beaucoup à faire ».Le saviez-vous ?La résistance antimicrobienne (RAM) touche les pays de toutes les régions et de tous les niveaux de revenu. Ses causes et ses conséquences sont exacerbées par la pauvreté et les inégalités, et les pays à revenu faible et intermédiaire sont les plus touchés.La Banque mondiale estime que la RAM pourrait entraîner des coûts de santé supplémentaires de 1.000 milliards de dollars d’ici 2050 et des pertes de produit intérieur brut (PIB) de 1.000 à 3.400 milliards de dollars par an d’ici 2030.Le monde est confronté à une crise d’accès aux antibiotiques. La recherche et le développement sont insuffisants face à l’augmentation des niveaux de résistance et il est urgent de prendre des mesures supplémentaires pour garantir un accès équitable aux vaccins, diagnostics et médicaments nouveaux et existants.
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Communiqué de presse
25 septembre 2024
Voyage Immersif à Travers les Produits du Terroir : De Nouvelles Expériences Touristiques à Testour, Nabeul et Kairouan
Devant l’intérêt croissant des consommateurs pour les produits de terroir, la Tunisie mise chaque fois plus sur la valorisation intégrale de son patrimoine agroalimentaire. L´importance gastronomique et nutritionnelle des produits de terroir n´est plus à prouver. Mais aujourd´hui l'ambition est d´aller plus loin et de proposer des expériences immersives où les clients locaux et étrangers peuvent découvrir le patrimoine lié aux produits de terroir tunisiens selon une approche multisensorielle. C´est dans cette optique que le projet PAMPAT mis en œuvre par l'ONUDI et financé par le SECO suisse, appuie depuis quelques années les opérateurs des régions tunisiennes pour proposer des voyages immersifs à travers les produits de terroir. Ainsi cette année à Testour, chef-lieu de la grenade en Tunisie, la route thématique « Romena Tour à Testour » a vu le jour avec l´appui du PAMPAT. La Route de la Grenade à Testour propose un parcours thématique dédié à ce fruit emblématique, offrant une immersion dans les traditions locales à travers des activités mettant en exergue la grenade sous toutes ses formes . « Romena Tour à Testour » compte neuf membres, qui offrent des expériences immersives uniques, telles que des ateliers de préparation de pâtisseries locales à la grenade, des balades dans les vergers de grenadiers, et des dégustations de jus frais et de sorbets à la grenade. Des cafés et restaurants, des glaceries, des producteurs, une tyrolienne et même une artisane spécialisée dans la broderie autour de la grenade collaborent pour faire découvrir aux visiteurs le fruit phare de leur région qui leur tient autant à cœur. Asma Rouissi, Présidente du GDA Bit Elmouna de Testour explique : « La Route de la Grenade à Testour » a non seulement attiré un nombre croissant de visiteurs, mais a également revitalisé l’économie locale. Les ateliers que j’anime, axés sur la préparation de la rechta hlowa, pâtisserie locale à base de grenade, offrent aux touristes une immersion authentique dans notre patrimoine culinaire. Ils repartent enrichis par cette expérience unique qui célèbre notre tradition. » Les institutions tunisiennes misent également chaque fois plus sur la valorisation intégrale des produits de terroir et cherchent à impulser un nouveau type de tourisme alternatif, fondé sur le patrimoine agroalimentaire et pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie. Dans ce but, sept ministères tunisiens (Agriculture, Tourisme, Industrie, Affaires Culturelles, Economie, Commerce et Environnement) et les patronats du secteur privé (UTAP, UTICA, CONECT) ont développé avec l´appui du PAMPAT la première Stratégie nationale de valorisation et promotion des produits de terroir sous le logo « Terroir de nos Régions ». Cette Stratégie qui a été lancée en 2022 par le Ministre de l´Agriculture est actuellement en train d´être mise en œuvre dans les gouvernorats de Kairouan et Nabeul. Avec la participation de tous les acteurs locaux, trois produits phares ont été sélectionnés dans chaque région pilote : la rose, l’huile d'olive Oueslati et la figue de barbarie d’El Ala pour Kairouan ; la harissa, l’eau de fleur d’oranger et la figue de barbarie de Bouargoub pour Nabeul. Dans ces deux régions le PAMPAT soutient pas moins que 250 opérateurs, qui cherchent à valoriser ensemble les trois produits de terroir phares de leurs régions. Parmi ces bénéficiaires on trouve des producteurs de produits de terroir, des agriculteurs, des hôtels, des gîtes, des maisons d´hôtes, des restaurants, des tables d´hôtes, des pâtisseries, des glaceries, des épiceries fines, des agences de voyages ainsi que des associations culturelles. Grâce à cette dynamique, une quarantaine d´opérateurs ont déjà commencé à proposer une offre touristique immersive autour des trois produits de terroir phares. Á Kairouan, les visiteurs peuvent découvrir aujourd´hui les saveurs de la rose, de l’huile d'olive Oueslati et de la figue de barbarie à travers des brunchs raffinés, des plats traditionnels et des ateliers spécialisés. Les maisons d’hôtes traditionnelles accueillent les visiteurs avec des rituels de bienvenue à base d’eau de rose, les restaurants locaux proposent des déjeuners mettant en avant l’huile d'olive Oueslati, accompagnés de séances de dégustation et les pâtisseries offrent des délices ornées de pétales de rose.Nabeul séduit avec ses senteurs d'eau de fleur d'oranger et ses saveurs épicées de harissa. Les visiteurs sont partout accueillis avec des rituels d'accueil empreints de l'arôme délicat de l'eau de fleur d'oranger et peuvent s’initier à la fabrication artisanale de la harissa et participer à des ateliers de distillation de la fleur d’oranger découvrant les techniques ancestrales et les traditions locales, ils peuvent aussi participer à des ateliers de fabrication de bougies et savons à base de cette fleur emblématique de la région. « Intégrer des ateliers de préparation de harissa traditionnelle et de distillation d’eau de fleur d’oranger dans notre offre a transformé notre maison en une véritable immersion culturelle. Nos visiteurs apprécient particulièrement la possibilité de participer à ces activités authentiques, enrichissant ainsi leurs expériences. Cette démarche nous permet de partager notre patrimoine culinaire tout en dynamisant notre activité. » dit Hager Lassoued, Gérante de Neapolyssa à Nabeul En visitant Testour, Kairouan et Nabeul, les touristes découvrent non seulement des produits locaux mais s’immergent dans un univers de traditions et de savoir-faire, laissant une empreinte durable de leurs visites. En somme, cette dynamique a permis de tisser de nouveaux liens entre les produits du terroir et le secteur touristique, offrant une palette d’expériences immersives qui séduisent les voyageurs en quête de découvertes et d’authenticité.L´accompagnement des acteurs locaux pour la valorisation culturelle des produits phares représente un autre axe d´appui du projet PAMPAT. La mise en place de nouveaux festivals à Kairouan et l´enrichissement des manifestations culturelles à Nabeul et Testour ont permis d´augmenter l´impact du volet culturel et d´ améliorer le lien avec le secteur touristique. Ainsi, à Kairouan, les festivals de la rose et de la figue de barbarie amplifient l’expérience des visiteurs en proposant des expositions, des ateliers et des spectacles. Á Nabeul, les festivals de la fleur d’oranger et de la harissa complètent les expériences offertes par les acteurs locaux, avec des démonstrations immersives, des ateliers de cuisine et des dégustations. Testour, quant à elle, se distingue par son festival de la grenade, avec des activités outdoor telles que des randonnées ou survols en tyroliennes des vergers de grenadiers, des ateliers de transformation de grenades et des dégustations.« Le festival de la Rose a permis de créer une nouvelle dynamique à Kairouan et a drainé une nouvelle catégorie de touristes, à la recherche d’expériences inédites. » affirme Monsieur Mourad Alouini, le représentant de l’ONTT à Kairouan. Toute cette dynamique a profondément impacté les régions concernées. Les produits du terroir, autrefois peu mis en avant, sont désormais au cœur de l’offre touristique, qui s’enrichit de plus en plus, tissant des liens solides entre les savoir-faire locaux et les expériences vécus par les visiteurs. Grâce à ce nouvel élan, une véritable synergie entre les acteurs du secteur touristique et les producteurs locaux s’est mise en place insufflant ainsi un nouveau souffle au sein des régions. Pour plus d´informations :s.azzabi@unido.org
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