Dernières actualités
Communiqué de presse
24 avril 2022
Message du Secrétaire général de l’ONU publié à l’occasion de la journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix – 24 avril 2022
Pour en savoir plus
Communiqué de presse
22 avril 2022
Le Secrétaire général : Message publié à l’occasion de la journée internationale de la terre nourricière - 22 avril 2022
Pour en savoir plus
Communiqué de presse
15 avril 2022
La Tunisie présente sa stratégie pour la mise en œuvre de la ZLECAf
Pour en savoir plus
Dernières actualités
Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
1 / 5
Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
1 / 5
Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
1 / 5
Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
1 / 5
Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
1 / 5
Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
Accédez sa story
Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
Accédez à sa story
En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
Accédez à sa story
La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
Accédez à sa story
HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
1 / 5
Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
Accédez sa story
Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
Accédez à sa story
En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
Accédez à sa story
La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
Accédez à sa story
HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
1 / 5
Histoire
29 septembre 2021
Consultation des enfants sur leur bien-être à l’ère du numérique
La technologie et les solutions numériques donnent aux enfants d’importantes possibilités de continuer à apprendre, à se divertir et à rester en contact avec les autres. Cependant, quand ces mêmes outils sont utilisés à mauvais escient par les enfants, ils peuvent les exposer à une multitude de risques et mettre en péril leur bien-être.
Le Ministère de la Femme, de la Famille et des Seniors, avec l’appui de l’UNICEF a organisé des ateliers de consultation des enfants ainsi que des interviews avec les parents afin d’échanger et de recueillir des informations qui, entre autres, peuvent guider la conception et l'évaluation des expériences de jeu numériques pour les enfants et aideront à concevoir des indicateurs de bien-être centrés sur l'enfant. Les ateliers se sont déroulés en deux journées le 25 et le 26 septembre.
Ces consultations s’inscrivent dans le cadre de la participation de la Tunisie dans une étude menée par l’UNICEF en partenariat avec la société LEGO et le Young and Resilient Research Centre (Y&R) de l'Université Western Sydney. Les échanges menés dans le cadre de ces consultations avec les enfants visent à explorer leur bien-être en lien avec les jeux numériques - comment les enfants jouent et comment l’utilisation du numérique leur fait sentir bien ou mal. Les enfants ont été organisés en deux groupes d’âge : 9 à 12 ans et 13 à 17 ans et ont participé à deux ateliers différents dont l’objectif a été d’évaluer les expériences de bien-être des enfants, y compris l'impact du jeu (numérique) sur leur sentiment de bien-être.
Les enfants des deux clubs d’enfants Rafraf et Hached – dans le gouvernorat de Bizerte, ont été choisis pour représenter les enfants de la Tunisie dans le cadre de cette étude.
Les données issues des consultations des enfants et des entretiens avec les parents seront consignées dans une étude multi pays et utilisées pour éclairer la conception d’un cadre factuel du bien-être des enfants à l'ère numérique.
1 / 5
Histoire
14 septembre 2021
ONU-Habitat Tunisie aborde la question de la marginalisation urbaine et environnementale des migrant.e.s
Maeva et Cédric sont respectivement de nationalité camerounaise et Ivorienne. Ils ont rencontré Momen et Nour, qui eux sont tunisiens, dans le cadre du projet MC2CM. Leur première rencontre a eu lieu dans les locaux de l'association Al Badil – Aletrnative culturelles, où ils ont reçu une formation en management artistique grâce à plusieurs artistes tunisiens confirmés venus durant plusieurs jours les former. Ces jeunes artistes amateurs sont impatients de débuter ensemble la création artistique commune. Cedric considère important et utile la rencontre avec les tunisiens. Il précise que «ce n'est pour la différence de nationalité qui est importante mais les cultures et les traditions des uns et des autres. C'est l'occasion de se connaitre ainsi. Cette courte expérience ne doit être que le début d'un processus de rencontre et de partage.».
Les répétitions auront lieu au moins une fois par semaine à la maison des jeunes de la Marsa.
Cedric et Momen se retrouveront durant plusieurs semaines au Gymnase de la maison de jeunes pour y pratiquer leur art. Ils commencent chaque séance de répétition à partir de 9 heure. Puis durant 6 heures ils s'entrainent ensemble et avec environ dix autres jeunes artistes amateurs, à préparer l'une des composantes du spectacle. Pour Cedric et Momen c'est la danse qu'ils pratiquent avec le chorégraphe tunisien Imed Jemaa.
Le gymnase où se prépare la création artistique est l'un des espaces qui composent le complexe de la jeunesse de la Marsa. Le choix du complexe a été l'une des composantes essentielles pour mener à bien le projet MC2CM par ONU-Habitat et son partenaire de mise en œuvre Tunisie Terre d'Asile. Le programme financé par l'Union européenne et la coopération Suisse a débuté en décembre 2021 mais la situation sanitaire à interrompu deux fois le processus. Les prochaines semaines sont celles de sa finalisation.
Dès le début du processus nous devions identifier en accord avec la municipalité et suivant une approche participative, un espace pour accueillir les activités du projet. Mais il s'agissait de trouver un lieu qui répondrait à d'autres enjeux. En effet, il devait être stratégiquement intéressant sur différents points. Ainsi par exemple, la compréhension, par les acteurs et gérants du lieu, des enjeux de cohésion sociale et de la problématique des migrants installés dans la commune devaient être avérée. Ainsi leur implication a été déterminante. De plus, l'espace devait être sous l'égide des institutions publiques et la municipalité y avoir un rôle. Ce rôle devant être renforcé par le projet. L'espace, devait montrer des besoins matériels qui justifieraient notre engagement à le mettre en valeur et à l'améliorer. Enfin il devait être situé géographiquement à un endroit accessible, rendant ainsi possible l'accès à la ville de la Marsa aux plus vulnérables vivant en périphérie dans l'arrondissement Bhar Lazrag.
Selon Chiraz Gafsia architecte urbaniste, coordonnatrice du projet au sein du bureau de Tunisie d'ONU-Habita, il est urgent de «rompre cette marginalisation sociale, économique, urbaine et environnementale de la périphérie de la Marsa et de prendre en considération son développement par l'inclusion de toutes ses composantes sociales ainsi que la population migrante qui va en croissant. La question est globale mais des solutions au niveau local sont essentielles notamment dans le cadre de la décentralisation en cours et anticiper les développements à venir».
En effet,la ville de la Marsa connait de grands bouleversements urbains et accueillent toujours plus de migrants sub-sahariens. Des travailleurs, des étudiants ou des familles avec jeunes enfants. Elles s'installent essentiellement àBhar Lazreg, en périphérie de la Marsa. Ce quartier était il y a peu encore une zone agricole. Aujourd'hui Bhar Lazreg est un quartier d'habitations de 50 000 habitants en zone périurbaine et connaît notamment depuis la 2011 un développement urbain important et anarchique et est marginalisé sur le plan géographique et socio-économique. Il est urgent d'apporter un appui aux autorités locales dans la gestion de l'évolution urbaine et sociale. Madame Zouhour Grira cheffe d'arrondissement de Bahar Lazrag et l'une de nos vis-à-vis municipaux pour ce programme, confirme l'importance des besoins de ce quartier et nous dit «qu'il est nécessaire d'apporter des solutions innovantes d'inclusion sociale et urbaine de Bhar azrag à La Marsa. Il faut trouver des solutions inclusive, écologique, et durable à apporter au sein même de Bhar Lazrag tout en préservant et créant un lien avec le centre de la ville qui est la Marsa. ONU -Habitat et ses outils d'inclusion à travers cette proposition du développement de l'art par des ateliers communs de création et de sensibilisation contre le racisme est une étape à l'amélioration du futur de notre ville et sa durabilité ».
1 / 5
Histoire
14 septembre 2021
Focus Mashrou3i : Le Nord-Ouest de la Tunisie
Des figues de Djebba, à l'huile d'olive chetoui de Toukaber, en passant par les cerises de Rouhia, le nord-ouest fascine par son potentiel et ses ressources naturelles. Sa situation géographique à la frontière de l'Algérie, à proximité de l'Europe et de la capitale, offre un positionnement stratégique qui permet à près d'une centaine d'entreprises sur les 333 PME existantes, d'exporter à l'étranger.
Toutefois, même si le climat y est favorable favorisant la productivité de l'agriculture, les régions du nord-ouest sont également les plus touchées par le chômage avec un taux de plus de 20,3 % de la population totale, les jeunes diplômés étant les plus touchés.
Malgré tout, certains entrepreneurs soutenus par le projet Mashrou3i encouragent les changements structurels et exploitent les diverses opportunités de la région. Ce mois-ci, nous découvrons le parcours ambitieux de certains d'entre eux.
Une assistance technique pour l'accès aux marchés internationaux
Parallèlement au coaching d'affaires approfondi, le projet Mashrou3i se consacre également à apporter son soutien aux jeunes entrepreneurs dans des domaines spécifiques. Cela permet aux entreprises en démarrage de se développer en accédant plus facilement aux marchés nationaux et internationaux. En fonction des besoins spécifiques de ces entrepreneurs, Mashrou3i aide à identifier puis prospecter des clients potentiels pour leurs activités.
« L’accès aux marchés est généralement la dernière chose à laquelle les entrepreneurs pensent. Mashrou3i propose une formation spécifique aux techniques de vente et de marketing, permettant aux entrepreneurs de poser les bases théoriques de leurs stratégies. Nous avons souhaité donner encore plus d'importance à l'accès au marché pour les jeunes entrepreneurs en le mettant en pratique. C'est pourquoi nous travaillons actuellement à l'identification des marchés potentiels et à la mise en contact directe des clients et des fournisseurs, en étroite collaboration avec une société de négoce et conseil en commerce national et international." - Faicel Belaid, Expert régional Mashrou3i pour les régions du Nord-Ouest
L'huile d'olive "Triomphe Thuccabor" se mondialise
Soutenu par Mashrou3i, Maher Ben Ismail, co-fondateur de "Triomphe Thuccabor", est l'un des entrepreneurs du nord-ouest ayant fait de grandes avancées sur les marchés internationaux. En 2020, Mashrou3i l'a aidé à gagner un nouveau client sur le marché de l'Arabie Saoudite, lui permettant d'exporter plus de 20'000 bouteilles de son huile d'olive biologique. Le projet fournit également à Maher Ben Ismail une expertise dans le développement d'un nouveau site internet pour l'entreprise.
1 / 5
Communiqué de presse
22 avril 2022
Message du Secrétaire général de l’ONU publié à l’occasion de la journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix – 24 avril 2022
Mais alors que nous célébrons la Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix, cet engagement n’est pas tenu. Les principes qui sont au cœur même de la coopération multilatérale n’ont jamais été aussi éprouvés depuis la création de l’Organisation des Nations Unies.
De la crise climatique à la multiplication des conflits – y compris la guerre en Ukraine, la gouvernance des armes de destruction massive, les urgences sanitaires et le régime mondial de protection des réfugiés – le système multilatéral et la valeur de la diplomatie sont menacés de toutes parts.
Nous devons faire de cette période de crise un moment charnière pour le multilatéralisme.
Les recommandations formulées dans mon rapport sur « Notre Programme commun » visent à protéger et à renforcer les fondements de la coopération mondiale et à créer un multilatéralisme inclusif, fonctionnant en réseau et adapté à l’avenir.
À l’occasion de la Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix, je demande à tous les gouvernements et à tous les dirigeants de renouveler leur engagement en faveur du dialogue et de solutions mondiales, qui représentent la seule voie durable pour la paix.
1 / 5
Communiqué de presse
22 avril 2022
Le Secrétaire général : Message publié à l’occasion de la journée internationale de la terre nourricière - 22 avril 2022
Nous célébrons aujourd’hui la Journée internationale de la Terre nourricière. C’est l’occasion de réfléchir à la façon dont l’humanité traite la planète. La vérité, c’est que nous avons été de piètres gardiens de notre fragile demeure.
Aujourd’hui, la Terre est en proie à une triple crise planétaire. Dérèglement climatique. Perte de nature et de biodiversité. Pollution et déchets. Cette triple crise menace le bien-être et la survie de millions de personnes dans le monde.
Les éléments indispensables à une vie heureuse et saine – une eau propre, un air pur, un climat stable et prévisible – sont plongés dans le chaos, ce qui met en péril les objectifs de développement durable.
Mais il reste un espoir. Il y a cinquante ans, le monde s’est réuni pour la Conférence de Stockholm. C’était le début du mouvement environnemental mondial. Depuis lors, nous avons vu ce qu’il était possible d’accomplir lorsque nous agissions de concert.
Nous avons réduit le trou de la couche d’ozone. Nous avons étendu les aires de protection de la vie sauvage et des écosystèmes. Nous avons mis fin à l’utilisation du carburant au plomb, évitant ainsi des millions de décès prématurés. Et le mois dernier, nous avons lancé une initiative mondiale historique visant à prévenir et à éliminer la pollution plastique. Nous avons prouvé qu’ensemble, nous pouvons relever des défis monumentaux. Et la défense du droit à vivre dans un environnement sain gagne du terrain.
Toutefois, nous devons faire bien davantage. Et bien plus vite. Avant tout pour éviter une catastrophe climatique. Nous devons limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degré.
Or nous sommes loin du but. Pour que l’objectif de 1,5 degré reste réalisable, les pouvoirs publics doivent avoir réduit les émissions de gaz à effet de serre de 45 % d’ici à 2030 et atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Les principaux émetteurs doivent réduire radicalement leurs émissions dès cette année. Cela signifie qu’il faut accélérer la fin de notre dépendance aux combustibles fossiles. Et accélérer le déploiement d’énergies renouvelables propres.
Dans le même temps, nous devons investir rapidement dans l’adaptation et la résilience, en particulier pour les plus pauvres et les plus vulnérables qui ont le moins contribué à la crise. En juin, le monde se réunira une nouvelle fois en Suède pour la réunion Stockholm+50.
Faisons en sorte que nos dirigeants fassent preuve de l’ambition requise et prennent les mesures nécessaires pour faire face à notre triple urgence planétaire. Nous n’avons qu’une seule Terre nourricière. Et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la protéger.
1 / 5
Communiqué de presse
13 avril 2022
La Tunisie présente sa stratégie pour la mise en œuvre de la ZLECAf
Cette rencontre sera l’occasion de présenter la stratégie nationale pour la mise en œuvre de la ZLECAf mise au point par le ministère du Commerce et du Développement des Exportations avec l’appui de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et l’Union européenne. Cette stratégie analyse les avantages comparatifs de la Tunisie pour mieux favoriser la diversification de son économie et le développement de chaînes de valeur. Elle a pour ambition de permettre à la Tunisie de saisir au mieux les opportunités offertes par la ZLECAf et d’apporter un nouveau dynamisme à l’intégration économique de la Tunisie dans le commerce intra-africain.
Financé par l’Union Européenne, cet atelier connaîtra la participation de représentants d’organismes publics, d’experts nationaux et internationaux en douane, transport - transit international, commerce extérieur, intégration régionale, et des représentants du secteur privé, et de la société civile avec l’objectif de valider la stratégie.
ÉVENEMENT : Atelier de validation de la stratégie de la Tunisie pour la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf)
DATE : 15 avril, de 9h à 13h15 GMT+1 (heure de Tunis)
LIEU : Hôtel Grand Tunis, Ariana, Tunis ou en ligne sur Zoom : https://zoom.us/webinar/register/WN_mlJuqUmOSiWYQLGwssVD1A
LANGUES DE TRAVAIL : Les travaux de la rencontre se tiendront en français, arabe et anglais.
Pour plus d’information à propos de cette rencontre et pour confirmer votre participation, merci de contacter :
Houda Filali-Ansary, Bureau de la CEA en Afrique du Nord (filali-ansary@un.org); ou
1 / 5
Communiqué de presse
14 avril 2022
Tribune du Secrétaire général sur le Groupe mondial d’intervention en cas de crise « La Guerre en Ukraine : un assaut silencieux contre le monde en développement »
Nous sommes tous témoins de la tragédie qui se déroule en Ukraine : des villes rasées ; des gens qui souffrent et qui meurent dans leurs maisons et dans la rue ; le déplacement de population en Europe le plus rapide depuis la Seconde Guerre mondiale.
Mais au-delà des frontières de l’Ukraine, bien loin de la lumière des médias, la guerre a lancé un assaut silencieux sur le monde en développement. Cette crise pourrait précipiter jusqu’à 1,7 milliard de personnes – plus d’un cinquième de l’humanité – dans la pauvreté, la misère et la faim à une échelle inégalée depuis des décennies.
L’Ukraine et la Fédération de Russie fournissent 30 % du blé et de l’orge dans le monde, un cinquième du maïs et plus de la moitié de l’huile de tournesol. La production céréalière de ces deux pays nourrit les populations les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète, représentant plus du tiers du blé importé par 45 pays africains et pays les moins avancés.
Parallèlement, la Russie est le premier exportateur mondial de gaz naturel et le deuxième exportateur de pétrole.
En raison de la guerre, toutefois, les agriculteurs ne peuvent plus s’occuper plus de leurs champs, les ports sont fermés, les exportations de céréales sont interrompues, les chaînes d’approvisionnement sont désorganisées et les prix atteignent des sommets.
Beaucoup de pays en développement peinent encore à se relever de l’impact de la pandémie de COVID-19, tout en faisant face à un endettement historique et à une inflation galopante.
Depuis le début 2022, les prix du blé et du maïs ont augmenté de 30 %.
Au cours de l’année écoulée, les cours du Brent ont augmenté de plus de 60 %, tandis que les prix du gaz naturel et des engrais ont plus que doublé.
Les activités d’assistance vitale menées par l’ONU sont mises à rude épreuve. Le Programme alimentaire mondial s’est dit confronté à un choix impossible – prendre à ceux qui ont faim pour donner à d’autres plus affamés encore. Il a besoin d’urgence de 8 milliards de dollars pour poursuive ses opérations au Yémen, au Tchad et au Niger.
Certains pays vulnérables font déjà face à des crises et à de graves troubles sociaux. Or, nous savons que, bien souvent, les conflits trouvent leurs racines dans la pauvreté, les inégalités, le sous-développement et le désespoir.
Si une grande partie du monde s’est montrée solidaire du peuple ukrainien, rien ne laisse présager qu’il en sera de même pour le 1,7 milliard de personnes que sont les autres victimes potentielles de cette guerre.
Nous avons l’obligation morale de leur venir en aide, aux quatre coins du monde.
Le mois dernier, j’ai mis sur pied un Groupe mondial de réponse à la crise alimentaire, énergétique et financière, chargé d’élaborer des solutions coordonnées à ce type de crises interdépendantes, en concertation avec les États, les institutions financières internationales et les autres partenaires clefs. Je remercie les dirigeants de tous les secteurs qui, partout sur la planète, soutiennent cette initiative.
Sur le plan alimentaire, nous exhortons tous les pays à laisser les marchés ouverts, à s’abstenir d’accumuler des stocks et d’imposer des restrictions injustifiées et inutiles aux exportations et à mettre leurs réserves à la disposition des pays les plus menacés par la faim et la famine.
L’heure n’est pas au protectionnisme. Il y a assez de nourriture pour que chaque pays puisse surmonter cette crise – à condition que nous agissions ensemble.
Il faut pleinement financer l’aide humanitaire, y compris le Programme alimentaire mondial. Au XXIe siècle, nous ne pouvons tout simplement pas laisser les gens mourir de faim.
Sur le plan énergétique, le recours aux stocks stratégiques et aux autres réserves peut permettre à court terme d’atténuer la crise.
Sur le moyen et le long terme, toutefois, la seule solution est d’accélérer le développement des énergies renouvelables, qui sont à l’abri des fluctuations du marché. Cela permettra d’éliminer progressivement le charbon et tous les autres combustibles fossiles.
Enfin, sur le plan financier, le G20 et les institutions financières internationales doivent prendre des mesures d’urgence. Ils doivent trouver les moyens d’augmenter les liquidités et d’accroître la marge de manœuvre budgétaire des États, de façon que les gouvernements des pays en développement puissent venir en aide aux plus pauvres et aux plus vulnérables et investir dans les objectifs de développement durable.
Cela pourrait être une première étape dans notre action visant à réformer en profondeur et à rendre plus juste le système financier mondial, qui à l’heure actuelle enrichit les riches et appauvrit les pauvres.
La protection sociale, dont l’assistance en espèces, sera indispensable pour aider les familles désespérées à traverser cette crise.
Beaucoup de pays en développement, fortement endettés, n’ont pas les moyens financiers d’offrir une telle protection sociale. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire et laisser ces pays devoir choisir entre sauver leur population ou assurer le service de leur dette.
La paix : voilà la seule solution durable à la guerre en Ukraine et à son assaut sur les populations les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète.
Au moment même où le système des Nations Unies s’emploie à aider les victimes innocentes de cette guerre – tant à l’intérieur de l’Ukraine qu’à l’extérieur – , nous demandons à la communauté mondiale de parler d’une seule voix et de soutenir notre appel à la paix.
Cette guerre doit cesser immédiatement.
1 / 5
Communiqué de presse
04 avril 2022
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL : MESSAGE VIDÉO DIFFUSÉ À L’OCCASION DE LA PUBLICATION DU TROISIÈME RAPPORT DU GROUPE D’EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L’ÉVOLUTION DU CLIMAT - New York, le 4 avril 2022
C’est un dossier déshonorant, où sont énumérées les promesses vides qui, inéluctablement, nous mènent sur la voie d’un monde invivable.
Nous approchons à toute allure de la catastrophe climatique :
Des grandes villes submergées.
Des vagues de chaleur sans précédent.
Des tempêtes terrifiantes.
Des pénuries d’eau généralisées.
L’extinction d’un million d’espèces végétales et animales.
Ce n’est là ni fiction, ni exagération.
Ce sont, d’après les conclusions scientifiques, les conséquences de nos politiques énergétiques actuelles.
Nous sommes sur la voie d’un réchauffement climatique excédant le double de la limite de 1,5 degré arrêtée à Paris.
Certains dirigeants politiques et chefs d’entreprise disent une chose, mais en font une autre.
En d’autres termes, ils mentent.
Et l’issue sera catastrophique.
Il y a urgence climatique.
Les climatologues sonnent l’alarme : nous sommes déjà dangereusement proches des points de basculement qui pourraient entraîner des effets en cascade irréversibles.
Les pays et les entreprises les plus polluants ne se contentent pas de fermer les yeux : ils ajoutent de l’huile sur le feu.
Ils étouffent notre planète, au service de leurs intérêts particuliers et de leurs investissements historiques dans les combustibles fossiles, alors que des solutions renouvelables, moins coûteuses, offrent des emplois verts, une sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix.
Nous avons quitté la COP26 à Glasgow en arborant un optimisme naïf, fondé sur de nouvelles promesses et de nouveaux engagements.
Mais le problème principal, à savoir l’écart énorme et croissant entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions, a été pratiquement ignoré.
Pour autant, la science ne laisse planer aucun doute.
Pour que la limite de 1,5 degré fixée à Paris demeure un objectif réalisable, nous devons réduire les émissions mondiales de 45 % au cours de cette décennie.
Or, les actuelles promesses d’action en faveur du climat correspondraient en fait à une augmentation de 14 % des émissions.
La plupart des grands émetteurs ne prennent pas les mesures nécessaires pour tenir ces promesses, tout insuffisantes qu’elles soient.
Les militants du climat sont parfois dépeints comme de dangereux radicaux, alors que les véritables radicaux dangereux sont les pays qui augmentent la production de combustibles fossiles.
Investir dans de nouvelles infrastructures de combustibles fossiles est, moralement et économiquement, une folie.
Ces actifs seront bientôt voués à l’abandon : ils feront tache dans le paysage et grèveront les portefeuilles d’investissement.
Ce n’est pourtant pas une fatalité.
Le rapport d’aujourd’hui est axé sur l’atténuation – c’est-à-dire la réduction des émissions.
Il présente, pour tous les secteurs, des options viables et financièrement saines permettant de maintenir la possibilité de limiter le réchauffement à 1,5 degré.
Avant tout, nous devons précipiter le passage aux énergies renouvelables.
Pour ce faire, il faut déplacer les investissements et les subventions des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, sans plus attendre.
La plupart du temps, les énergies renouvelables sont déjà bien moins coûteuses.
Il faut, pour les pays, cesser de financer le charbon, non seulement à l’étranger, mais aussi sur leur territoire.
Il faut, pour les coalitions en faveur du climat, composées de pays développés, de banques multilatérales de développement, d’institutions financières privées et de sociétés privées, soutenir les principales économies émergentes dans ce changement.
Il faut protéger les forêts et les écosystèmes en ce qu’ils fournissent de puissantes solutions climatiques.
Il faut faire des progrès rapides dans la réduction des émissions de méthane.
Enfin, il faut mettre en œuvre les engagements pris à Paris et à Glasgow.
Les dirigeantes et dirigeants doivent prendre les choses en main.
Toutefois, nous pouvons toutes et tous apporter notre pierre à l’édifice.
Nous avons une dette envers la jeunesse, la société civile et les populations autochtones car ce sont elles qui ont tiré la sonnette d’alarme et demandé des comptes à la classe dirigeante.
Nous devons nous appuyer sur leur travail pour créer un mouvement depuis la base qu’il sera impossible d’ignorer.
Si vous vivez dans une grande ville, une zone rurale ou un petit État insulaire ;
Si vous investissez en bourse ;
Si vous vous souciez de la justice et de l’avenir de nos enfants ;
Je m’adresse directement à vous :
Exigez que les énergies renouvelables soient introduites dès maintenant, rapidement et à grande échelle.
Exigez que cesse la production d’électricité à partir du charbon.
Exigez que les combustibles fossiles ne soient plus subventionnés.
Le rapport d’aujourd’hui est publié en plein tumulte mondial.
Les inégalités atteignent des niveaux records. Le relèvement après la pandémie de COVID-19 est scandaleusement déséquilibré.
L’inflation s’accentue et la guerre en Ukraine fait exploser les prix des denrées alimentaires et de l’énergie.
L’augmentation de la production de combustibles fossiles ne fera qu’aggraver la situation.
Les choix que font les pays aujourd’hui se solderont par la réussite ou l’échec des efforts entrepris pour limiter le réchauffement à 1,5 degré.
Le passage aux énergies renouvelables permettra de rectifier notre bouquet énergétique mondial défaillant et donnera de l’espoir aux millions de personnes qui subissent aujourd’hui les effets des changements climatiques.
Les promesses et les programmes climatiques doivent devenir réalité et se concrétiser, dès maintenant.
Il est temps d’arrêter de consumer notre planète et de commencer à investir dans l’abondante énergie renouvelable qui nous entoure.
1 / 5
Dernières ressources publiées
1 / 11
Ressources
16 septembre 2021
Ressources
17 septembre 2021
1 / 11