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Communiqué de presse
13 mars 2025
Lancement de la 1ère édition du Concours régional « ARTITERROIR » à Nabeul sous le thème : « Les produits du terroir de Nabeul, source d'inspiration pour les articles artisanaux »
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Communiqué de presse
13 mars 2025
Réorganiser l’Organisation : l’ONU lance une initiative pour rendre son action plus efficace
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Communiqué de presse
12 mars 2025
Les hommes demeurent largement majoritaires dans les hautes fonctions politiques
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Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
07 mai 2024
Stimuler l'ambition, Offrir la dignité, plaide la Vice-Secrétaire générale de l'ONU auprès de la Plateforme de Collaboration Régionale pour l'Afrique
La Vice-Secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina J. Mohammed, a appelé à faire preuve d’une plus grande ambition et à un leadership renforcé de la part des pays africains lors de son dialogue annuel avec les Directeurs régionaux des entités de l'ONU, lors de la réunion de la Plateforme de collaboration régionale pour l'Afrique (RCP) qui s'est tenue la semaine dernière à Addis-Abeba. Le dialogue de cette année, tenu en marge du 10e Forum régional africain sur le développement durable, visait non seulement à discuter des défis auxquels est confronté le continent, mais également à identifier les opportunités et à forger des voies claires pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.Mme Mohammed a souligné la nécessité de veiller à ce que chaque Africain puisse vivre une vie de dignité, soutenue par une approche collective et transformative de l'ONU, adaptée aux besoins uniques et diversifiés de chaque pays."Les gens disent souvent que l'Agenda 2030 est trop ambitieux et trop chargé, mais lorsque je le considère, je le vois comme la base sur laquelle vous devriez vous appuyer pour garantir une vie de dignité », a-t-elle exprimé..La RCP pour l'Afrique sert de plateforme continentale où les entités régionales de l'ONU convergent pour relever les défis qui dépassent les mandats individuels et les frontières nationales. Les membres de la Plateforme ont exploré toute une série de questions plus larges et interconnectées telles que l'action climatique, les systèmes alimentaires, la paix et la sécurité, s'alignant sur l'objectif de façonner une ONU plus réactive pour naviguer dans les complexités du monde d'aujourd'hui. La réunion a été modérée par Yacoub El-Hillo, le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement. L'un des deux Vice-Présidents de la RCP pour l'Afrique, Claver Gatete, qui est également le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU, a souligné que la RCP offre une opportunité de réflexion interne au sein du système de l'ONU, nous permettant d'évaluer ensemble notre collaboron et de prioriser les actions qui favorisent réellement les progrès vers la réalisation des ODD.Haut du formulaireUne réponse significative qui a émergé était le rôle des données dans la rationalisation de la mise en œuvre des ODD. La disponibilité et la qualité des données affectent tous les aspects du développement durable, car elles aident à prendre des décisions éclairées, à formuler des politiques efficaces et à concevoir des interventions ciblées.La Vice-Secrétaire générale adjointe a souligné un retard notable dans la réalisation des ODD en raison du manque de données fiables. "Nous prenons du retard sur les ODD. Il est difficile de savoir dans quelle mesure [...] parce que les références - les données - ne sont pas disponibles", a-t-elle déclaré, soulignant le rôle crucial des membres de la RCP pour l'Afrique dans l'amélioration de la disponibilité des données de référence.La RCP pour l'Afrique a déjà fait des progrès notables dans ce domaine, comme en témoigne le cas du Soudan, où des perturbations dans les structures régulières de l'ONU ont incité une équipe technique, facilitée par la RCP pour l'Afrique, à garantir la continuité de la collecte et de la disponibilité des données pour la planification du développement post-conflit. De plus, les discussions ont souligné l'importance de renforcer la capacité d'analyse des données des pays africains, en mettant l'accent sur l'engagement de nouveaux acteurs.L'impératif de "rester et de fournir" a été un autre thème significatif. Les Directeurs régionaux des entités des Nations Unies ont souligné l'engagement de l'ONU à maintenir sa présence et à poursuivre ses efforts de développement durable dans les régions touchées par les crises, plutôt que de se retirer en période difficile. L'autre Vice-Présidente de la RCP pour l'Afrique, Ahunna Eziakonwa, qui occupe aussi le poste de Directrice régionale pour l'Afrique du Programme de développement des Nations Unies, a souligné l'importance de veiller à ce que les jeunes en particulier soient en mesure de mener des vies productives malgré les crises en cours."On ne peut pas mettre en pause le développement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir l'engagement, même en période politiquement délicate", a déclaré Mme Eziakonwa.Pour accélérer les progrès vers les ODD et l'Agenda 2063 de l'UA, des investissements robustes sont essentiels. Plus précisément, la discussion a souligné l'importance critique de tirer parti du soutien du secteur privé pour les objectifs mondiaux.Les participants ont discuté de la nécessité d'un soutien financier et de ressources accrues pour l'Afrique afin de faire face efficacement au changement climatique, en mettant l'accent particulier sur le soutien aux femmes, qui sont souvent les plus durement touchées par les changements environnementaux.Le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, a aidé à contextualiser cela en vue du prochain Sommet de l'avenir, qui présente une opportunité unique de progresser vers un système multilatéral revigoré. Il a tiré la sonnette d'alarme en indiquant que la participation actuelle de l'Afrique à la phase de négociation du Pacte pour l'avenir est en deçà de ce que les enjeux exigent et de ce dont l'Afrique pourrait bénéficier, plaidant en faveur d'un Pacte pour l'avenir plus orienté vers l'action et ambitieux.La réunion de cette année a également été suivie par le Secrétaire général adjoint chargé de la Jeunesse, Felipe Paullier, qui a souligné l'impératif des efforts de collaboration transfrontaliers et inter-mandats, en mettant un accent particulier sur les voix des jeunes africains.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants. , filtered_html
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants. , filtered_html
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Histoire
04 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD. Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'AvenirLes Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec lesinstitutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En conclusion, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.نائبة الأمين العام للأمم المتحدة تشجع تضامن المنسقين المقيمين مع الشباب الأفريقي من أجل تسريع أهداف التنمية المستدامة احتل موضوع الشباب والنساء في أفريقيا فحوى المناقشات خلال الاجتماع السنوي الذي عقدته نائبة الأمين العام للأمم المتحدة أمينة محمد مع المنسقين المقيمين من جميع أنحاء القارة. وقد تم التركيز خاصة على تسريع التقدم نحو أهداف التنمية المستدامة وضمان سماع صوت أفريقيا بوضوح في المفاوضات الدولية في قمة المستقبل المقبلة.فباعتبارها أحدث قارة على وجه الأرض، تواجه أفريقيا تحديات فريدة من نوعها من شأنها أن تبطئ التقدم في تحقيق أهداف التنمية المستدامة وتغذي خيبة الأمل بشأن جدوى السياسات الحالية وأهميتها للناس. وشددت السيدة أمينة محمد على الضرورة الملحة لاستعادة الأمل للشباب والشابات الأفارقة وجعل التنمية المستدامة حقيقة بالنسبة لهم. وقالت: "هذه هي القارة الأكثر تخلفا عن الركب، ولذا يتعين علينا أن ننهض بها"."يمكننا التغيير، وأمامنا ست سنوات من أجل ذلك، لكن علينا أن نعمل مع الشباب ومع النساء”.علما وأن الحوار الاستراتيجي لهذا العام التأم في العاصمة الإثيوبية أديس أبابا، على هامش المنتدى الإقليمي الإفريقي العاشر للتنمية المستدامة في الفترة من 23 إلى 25 أفريل 2024. وأدار الجلسة المدير الإقليمي لمكتب التنسيق الإنمائي التابع للأمم المتحدة في أفريقيا السيد يعقوب الحلو.وركزت نائبة الأمين العام أمينة محمد على ضرورة قيام الأمم المتحدة بتعبئة خبراتها ودعمها للحكومات الأفريقية. وأبرزت أن الجهود التعاونية يجب أن تضمن تسريع ترجمة أهداف التنمية المستدامة إلى قوانين وسياسات وبرامج تجعل المجتمعات قادرة على الصمود في وجه الأزمات وعلى توقع تأثيرها على أهداف التنمية المستدامة والاستجابة لها.كما أكدت في كلمتها أنه "علينا أن نتعامل مع حالة الطوارئ التنموية باستخدام أداة الوقاية، وأداة التعافي، وأداة السبب الجذري وغيرها من الأدوات لتسريع أهداف التنمية المستدامة". وجدد غاي رايدر وكيل الأمين العام لشؤون السياسات، دعوة السيدة أمينة محمد للعمل، وشدد على ضرورة إعطاء الأولوية للأصوات الأفريقية في عمليات صنع القرار العالمية التي تسبق قمة المستقبل المزمع انعقادها في سبتمبر. وقدم الخطوط العريضة للتقدم المحرز في ميثاق المستقبل، وهو الوثيقة الختامية للقمة. وبين ركائزها الخمس: تمويل التنمية؛ السلام والأمن الدوليين؛ العلوم والتكنولوجيا والابتكار؛ الشباب والأجيال القادمة؛ وتحويل الحوكمة العالمية. وقال أن " هذه القمة ومحتوى الاتفاقية مهمان للغاية بالنسبة لأفريقيا." وحذر من أن الروايات والأولويات الأفريقية غير ممثلة بشكل كافٍ في عملية التفاوض في نيويورك، ودعا المنسقين المقيمين لمزيد من الدعم للتأكد من وصول صوت أفريقيا.وتجدر الإشارة إلى أن قمة المستقبل ستعتمد على نتائج قمة أهداف التنمية المستدامة التي عقدت العام الماضي، حيث قدم الأمين العام للأمم المتحدة أنطونيو غوتيريش لقادة العالم ست مسارات تحويلية تهدف إلى معالجة المجالات الحيوية مثل النظم الغذائية، والحصول على الطاقة، والاتصال الرقمي، والتعليم، والوظائف، وتغير المناخ - وكلها تحديات مترابطة تتطلب تحولا منهجيا لتحقيق أهداف التنمية المستدامة.المنسقون المقيمون يرسمون المسار نحو قمة المستقبلخلال الاجتماع، تبادل المنسقون المقيمون الأفكار مع السيدة أمينة محمد حول النجاحات والتحديات في تسريع تنفيذ أهداف التنمية المستدامة ومناقشة المسارات الاستراتيجية لدعم الحكومات والشركاء.ومن بين العديد من المبادرات الرئيسية المختلفة التي تمت مشاركتها بين المنسقين المقيمين، قدم المنسق المقيم لإثيوبيا رامز الأكبروف، أمثلة على المبادرات التي تدمج أنظمة الأغذية الزراعية بالتكيف مع المناخ، وتدعم سبل عيش النساء والشباب في المجتمعات المهمشة. وأشارت المنسقة المقيمة في مصر إيلينا بانوفا إلى جهودها في إشراك المؤسسات المالية الدولية والقطاع الخاص في المناقشات مع الحكومة حول المسارات التحويلية والاستعدادات لقمة المستقبل.وقالت المنسقة المقيمة لليسوتو أماندا موكواشي إن مخصصات الميزانية الوطنية للحكومة تتماشى مع تعهدها السياسي فيما يتعلق بالتحول الرقمي والحصول على الطاقة ويمكن استخدامها كممارسة ناجحة في قمة المستقبل.قامت كابو فيردي أيضًا بمواءمة خطتها للتنمية الوطنية بشكل كامل مع تسريع أهداف التنمية المستدامة، مع التركيز على الوظائف والحماية الاجتماعية وتغير المناخ والاتصال الرقمي. وعلى نحو مماثل، نظمت غانا حواراً وطنياً مع الحكومة ومجموعات المجتمع المدني وغيرها من الشركاء لتساعد في دمج المساءلة عن التزام قمة أهداف التنمية المستدامة في المقترحات المقدمة لقمة المستقبل.وشدد المنسق المقيم لبوتسوانا ضياء شودري على نقص تمثيل الشباب في محادثات السياسة الأفريقية وضرورة إعادة إشراكهم كشركاء استراتيجيين. وقال "ما نريد القيام به هو تشجيع الشباب على رؤية التنمية باعتبارها ماراثون، وليس مجرد سباق سريع ينظم بضع مرات في السنة".أقرت المناقشات بالدور الحاسم الذي يلعبه صندوق أهداف التنمية المستدامة المشترك في الاستفادة من الشراكات والتمويل التحفيزي لأهداف التنمية المستدامة، إلا أن إصلاح الهيكل المالي لأهداف التنمية المستدامة يظل أمرًا أساسيًا وفي إعادة صياغة الحوار مع المؤسسات المالية الدولية بشأن تمويل أهداف التنمية المستدامة. وحضر الاجتماع عدد من كبار صناع القرار في الأمم المتحدة، منهم الممثل الخاص للأمين العام ورئيس مكتب الأمم المتحدة لدى الاتحاد الأفريقي بارفيه أونانغا-أنيانغا، والمستشارة الخاصة لشؤون أفريقيا كريستينا دوارتي، والمنسق الخاص للتنمية في منطقة الساحل بأفريقيا، عبدلاي مار ديي، والأمين العام المساعد لتنسيق التنمية أوسكار فرنانديز تارانكو والأمين العام المساعد للشباب فيليبي بولييه.وفي الختام، جددت نائبة الأمين العام عزم منظومة الأمم المتحدة للتنمية على تحقيق الأهداف الطموحة المنصوص عليها في أهداف التنمية المستدامة. وقالت: "أمامنا ست سنوات لدفع هذه الأجندة بسرعة كبيرة. نحن لا نتقاعس ولا نستسلم". , filtered_html
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Histoire
19 janvier 2024
L’OIM aide 392 migrants à rentrer chez eux depuis la Tunisie et à reconstruire leur vie
Au cours des trois derniers jours, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, de 392 migrants bloqués depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine, notamment : le Burkina Faso (163 personnes), la Gambie (165 personnes), la Guinée (7 personnes), le Libéria (1 personne), le Mali (33 personnes) et le Sénégal (23 personnes).
En étroite collaboration avec le gouvernement tunisien, à travers ses autorités représentatives dans les gouvernorats de Médenine, Sfax et Tataouine, et des partenaires clés tels que le Croissant-Rouge tunisien (CRT), et en coordination avec les bureaux de l'OIM dans les pays d'origine et les bureaux régionaux de l'OIM, l'OIM fournit une assistance sur mesure aux migrants souhaitant rentrer, y compris des services avant le départ et après l'arrivée par le biais des programmes d'aide au retour volontaire et à la réintégration.
À leur retour, les 392 migrants bénéficieront d’une aide à la réintégration sur mesure pour reconstruire leur vie et réintégrer leur communauté.
« J'ai quitté mon mari et mon garçon de 11 ans en Gambie alors que j'étais enceinte de 3 mois. De retour chez moi, j'espère faire quelque chose de significatif et pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et me reconstruire. L'OIM m'aidera à relancer et rénover ma petite boutique qui vend et achète des produits pour femmes (vêtements, parfums et chaussures), » partage Awa, 30 ans, avant d'embarquer.
Le retour dans le pays d'origine représente souvent un défi important pour les migrants, car ils peuvent rencontrer des difficultés à reconstruire leurs réseaux sociaux et économiques et à se réintégrer dans leur communauté d'origine.
Tout au long du processus global de retour et de réintégration, l’OIM propose différents types de soutien à plusieurs niveaux (économique, social et psychosocial), en tenant compte de la nature multidimensionnelle du processus de réintégration.
« Une fois au Mali, les migrants de retour bénéficient d’une assistance complète et durable à la réintégration. Cela comprend un soutien économique, tel que la formation professionnelle et le développement de petites entreprises, pour aider les migrants à se doter de moyens de subsistance stables. En outre, l’OIM propose un soutien psychosocial et des initiatives communautaires visant à favoriser la cohésion sociale et à relever les défis auxquels les migrants de retour sont confrontés pour réintégrer leur communauté, » déclare Olivier Grosjean, Chef de mission par intérim de l’OIM au Mali.
En 2023, l'OIM a aidé 2 557 migrants à rentrer volontairement depuis la Tunisie vers leur pays d'origine, ce qui représente une augmentation de 45 % par rapport à 2022, où 1 614 migrants avaient reçu une assistance au retour volontaire et à la réintégration.
« L’assistance au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM a toujours été une bouée de sauvetage pour les migrants qui souhaitent rentrer chez eux mais n’en ont pas les moyens. Cette assistance humanitaire aide les migrants non seulement à rentrer en toute sécurité, mais également à améliorer leur statut social, psychosocial et économique au sein de leurs communautés, » témoigne Dawda Njie, Assistant à la Réintégration de l'OIM en Gambie.
Grâce à une approche intégrée de la réintégration qui soutient à la fois les migrants et leurs communautés, les migrants de retour ont le potentiel de contribuer au développement local et d'atténuer certains facteurs de migration irrégulière.
Moussa, de retour au Burkina Faso, a reçu une formation professionnelle en soudage d'une durée de six mois, du matériel de soudage et une aide pour la location d'un logement.
« Aujourd’hui, mon travail me rapporte bien et il profite à ma famille. Cela me donne parfois l’occasion d’aider d’autres personnes, » déclare-t-il.
Ces retours ont été rendus possibles grâce au programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique du Nord (MPRR-NA), financé par l'Union européenne. Lancé en janvier 2023, l'objectif global de ce programme est de contribuer au renforcement de la protection des migrants et des systèmes de réintégration durable en Afrique du Nord, tout en améliorant le soutien aux migrants bloqués ainsi qu'en renforçant les systèmes nationaux de retour et de réintégration dans toute la région de l'Afrique du Nord.
Pour plus d'information veuillez contacter :
En Tunisie: iomtunispublicinfo@iom.int
Au Caire: telyan@iom.int
À Dakar: hdjigo@iom.int
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Histoire
07 novembre 2023
Les produits du terroir : un vecteur puissant de développement régional
Découlant de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir qui a été conçue en 2022, une nouvelle dynamique s’est créée à Kairouan et à Nabeul autour de leurs produits du terroir phares. Il s’agit de la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar, l’huile d’olive Oueslati, à Kairouan, de la harissa, l’eau de fleurs d’oranger bigaradier et des figues de barbarie de Bouargoub, à Nabeul.
En 2016, devant l’intérêt croissant des consommateurs pour des aliments de qualité, provenant d’un savoir-faire agricole traditionnel et de techniques de transformations ancestrales, un inventaire des produits du terroir tunisien a été réalisé. Ce travail engagé par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et le Ministère de l’Industrie et des PME avec l’appui du PAMPAT (Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), a identifié 220 produits typiques couvrant toute la Tunisie. S’en est suivi en 2017 la première édition du Concours Tunisien des Produits du Terroir mis en œuvre de façon bisannuelle par l´ l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) avec l´appui du PAMPAT www.concours-terroir.tn. Cet évènement, en particulier, qui est cette année 2023 à sa quatrième édition, présente à chaque fois une palette très diversifiée de produits susceptibles de créer une dynamique économique locale et nationale, d’autonomiser les femmes rurales, d’ancrer les populations dans leurs villes et villages et d’impulser un nouveau type de tourisme, fondé sur la gastronomie, le patrimoine culturel et les savoir-faire régionaux. Un tourisme alternatif pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie .
Dans un enchainement logique, et afin de mieux organiser, développer et pérenniser un large répertoire de trésors du goût jalonnant le pays, le Ministère de l ‘Agriculture et l´APIA avec l´appui du projet PAMPAT a lancé en 2022 la mise en œuvre de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir.
Une mobilisation régionale puissante
Le développement de cette Stratégie a été suivi par un comité de pilotage où sont représentés différents ministères, celui de l’Agriculture, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l´Economie, du Commerce, de l’Industrie ainsi que le Ministère de l’Environnement afin de garantir l’implication de toutes les parties prenantes dans cette nouvelle aventure.
Les deux régions pilotes choisies pour la mise en œuvre de la Stratégie ont été Kairouan et Nabeul. Dans ces deux gouvernorats, la machine s’est mise en marche pour réunir tous les acteurs concernés et mener ensemble une réflexion de fond sur la démarche à suivre .
« La mobilisation au niveau des régions a été forte. Si à Nabeul nos partenaires les plus engagés pour la concrétisation sur le terrain de la Stratégie viennent de la société civile, de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul notamment, à Kairouan nous avons travaillé surtout avec les institutions mais également avec les opérateurs privés», constate Dorsaf Ben Ahmed, sous-directeur des fruits à la Direction Générale de la Production Agricole au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
En effet, dans chacun des deux gouvernorats ont été choisis d’une manière collégiale trois produits agroalimentaires phares. Selon une approche de coopération publique-privée réunissant institutions et producteurs privés, Kairouan, a opté de travailler, dès le mois de juin 2022, sur la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar et l’huile d’olive Oueslati d’El Ala, Haffouz et Oueslatia. De son côté, Nabeul a initié en juillet 2022 un processus pour mettre sous les projecteurs ses trois produits du terroir phares : la harissa, l’eau de fleurs d’oranger et les figues de barbarie de Bouargoub.
« Nous voulons offrir aux agriculteurs et aux producteurs des accompagnements pour mieux se structurer, améliorer la qualité de leurs produits, renforcer leur compétitivité et accéder au marché national et international. Cette nouvelle démarche pourrait faire des produits du terroir le vecteur du développement régional », affirme Lemia Chekir Thabet, coordinatrice nationale du projet PAMPAT.
Un processus pour créer de la valeur ajoutée
Dans les deux régions pilotes tout le monde s´est activé pour promouvoir les produits du terroir phares. Les priorités énoncées dans la Stratégie nationale sont la valorisation des produits, l´appui à l’entreprenariat, la promotion et commercialisation, le marketing territorial et enfin l’instauration des bases d’une bonne gouvernance pour le nouveau sous-secteur des produits du terroir tunisien.
Un des premiers pas réalisés dans les régions pilotes a été d’identifier et de recenser tous les acteurs concernés et intéressés par ce secteur (agriculteurs, transformateurs artisans, groupements industriels, épiceries fines, maisons d’hôte, tables d’hôte, restaurants, pâtisseries,…) et de former les uns et les autres sur l´approche collective de valorisation territoriale. Cette démarche a ouvert l’horizon des possibles devant les agriculteurs, les femmes rurales et les petits producteurs du secteur agroalimentaire. Par ailleurs, elle facilite la commercialisation de leurs produits du terroir. Une commercialisation, qui ambitionne de s’étendre de l’espace régional, à celui national pour atteindre l’international.
La création d’évènements autour des produits, tel des ateliers, des festivals, des cooking-shows ou l’initiation de routes touristiques thématiques constituent quelques exemples des mécanismes mis en place pour élargir le rayonnement de l’enivrante fleur d’oranger de Nabeul, de sa savoureuse harissa à la notoriété désormais internationale, de la figue de barbarie de Bouargoub, sans épines et cultivée en arrière-saison, des mille et un dérivés des roses de Kairouan au parfum unique apparentée à la très recherchée espèce « rose de Damas », de l’huile d’olive Oueslati au caractère fruité ou encore du figuier de barbarie d’El Ala, connu pour ses fruits au gros calibre et au goût très sucré. Tous ces atouts rendent possible l’accès à des salons internationaux et permettent d’inscrire les produits phares de Nabeul et de Kairouan sur différentes plateformes de vente à l’international.
Zouhair Bellamine , Président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul qui organise une fois par an le festival de l’harissa et le festival de la fleur d’oranger déclare : « Avoir pris part à toute cette démarche, engagée l’été 2022, me réjouit beaucoup puisqu’ une synergie entre plusieurs acteurs est née autour de ce projet ». Il ajoute : « Nous avons étendu la promotion de la harissa et du zhar (eau de fleur d´oranger), grâce au PAMPAT, pendant toute l’année en prenant part à divers évènements dans plusieurs villes de la Tunisie. Nous avons gagné une plus grande visibilité en tapant à d’autres portes comme les restaurants et les maisons d’hôtes et en instaurant une collaboration pérenne avec des chefs de renommée».
Inoubliables sont les expériences immersives
Stratégique est l’axe d´intervention relatif au marketing territorial. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région grâce, en particulier, à des techniques de communication qui mettent la lumière sur les produits du terroir. Ici aussi les idées ne manquent pas. A titre d’exemples, nous citerons le développement d’un logo régional relatif au terroir, la formation au storytelling et la communication sur des recettes typiques. Pour faire de ces deux régions pilotes des destinations gastronomiques, chaque acteur a son rôle à jouer pour l’intégration des produits dans les circuits touristiques, la mise en place de nouveaux évènements et concours culinaires, l´organisation d´ateliers thématiques vivants pour les touristes dans les maisons d’hôtes et gites ruraux et la conception d’une nouvelle offre attractive. En coordination avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), le projet PAMPAT a organisé récemment un circuit autour de la thématique de l’eau de fleur d’oranger, l’harissa et la figue de barbarie. Des journalistes et des représentants d’agences de voyage allemandes ont visité une distillerie et rempli eux-mêmes leurs bouteilles de zhar, ont préparé leur pot de harissa et ont testé l’huile de pépins de figue de barbarie fraichement pressé . Une expérience immersive qui semble les avoir marqués.
Imed Atig, qui vit et travaille à Nabeul , est producteur de harissa de la marque “Terroirs de Tunisie” et fait partie des acteurs fortement impliqués dans la valorisation des produits de la région. Il témoigne : « Le projet PAMPAT a renforcé nos capacités de production et nous a ouvert sur le monde en nous invitant à participer aux salons internationaux. Introduire le logo « Produits du terroirs de Nabeul » représente à mon avis le plus beau cadeau. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer encore davantage la dimension du tourisme culturel ».
Par ailleurs, la journée promotionnelle organisée à Kairouan autour de la rose, incluant des visites du marché des roses, de distilleries et de champs de rosiers, ainsi qu’une expo-vente des produits alimentaires et cosmétiques à base de rose a permis à un groupe de journalistes de découvrir cette fleur emblématique de la région. Ce sont les premiers pas vers la mise en place d’une route touristique de la rose qui se mettent en place à Kairouan.
L’huile d’olive Oueslati, grâce à son arôme unique, est elle aussi en phase de devenir un produit d’appel de la région de Kairouan pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs qui cherche à vivre de nouvelles expériences riches en saveurs et en découvertes.
Moez Naïri, expert national en monitoring et appui au développement territorial, qui travaille sur le projet PAMPAT exprime ses espoirs pour la reproduction du modèle appliqué à Nabeul et à Kairouan dans d’autres lieux de la Tunisie : « Il s’agit pour nous de concevoir les grandes lignes d’une approche de valorisation des produits de terroir, qui pourra être dupliquée dans toutes les régions de la Tunisie en l’adaptant à chaque fois aux spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque gouvernorat et aux particularités des produits locaux ».
Plusieurs défis restent à relever par tous les partenaires pour garantir la réussite de cette Stratégie nationale et en faire un nouveau modèle économique qui s’articulent autour des produits du terroir dans chacune des régions de la Tunisie. La route est longue mais les premiers jalons sont en train d’être mis pour baliser la voie.
Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org
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Histoire
16 octobre 2023
L'Engagement Inébranlable du Programme Alimentaire Mondial envers l'Autonomisation des Femmes Rurales en Tunisie
Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes Rurales, nous mettons en lumière l'engagement profond et continu du Programme Alimentaire Mondial (PAM) envers l'autonomisation des femmes rurales en Tunisie. Ces femmes, les fondatrices silencieuses d'un changement économique, environnemental et social, jouent un rôle essentiel dans la promotion du développement durable. Le PAM s'est engagé à créer un environnement propice pour l'autonomisation économique des femmes rurales, reconnaissant que leur indépendance est cruciale pour le bien-être individuel, familial et communautaire, et pour l'atteinte des objectifs du Programme 2030.
Cependant, ces femmes sont confrontées à des obstacles importants, entravant leur participation complète dans des activités économiques rentables et équitables. L'accès limité aux ressources et aux services, qu'il s'agisse de terres, de finances, de soins médicaux, d'éducation, d'informations sur les marchés, d'intrants agricoles ou de technologie, est exacerbé par des barrières systémiques plus larges. Ces défis sont encore plus aigus en période de conflit, de crise alimentaire, économique et environnementale.
Le PAM, en collaboration avec des partenaires, a entrepris un effort continu pour éliminer ces obstacles. Une approche globale, englobant les domaines sociaux, économiques et politiques de l'autonomisation, a été adoptée. Cette initiative repose sur les connaissances complémentaires et l'expertise en genre de plusieurs agences de l'ONU qui contribuent avec leurs connaissances techniques et expériences dans le co-financement de programmes d'investissement rural et dans la lutte contre les inégalités de genre au niveau familial, organisationnel et communautaire. Le PAM apporte son expertise en matière de sécurité alimentaire et de programmation nutritionnelle, tandis qu'ONU Femmes enrichit le partenariat avec ses connaissances techniques et son expertise mondiale, régionale et nationale en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
L'objectif ultime de cette initiative est de garantir les moyens de subsistance, les droits et la résilience des femmes rurales dans le contexte du développement durable et des Objectifs de Développement Durable.
Il est impératif de s'attaquer aux racines profondes de l'inégalité entre les sexes. Cela implique de lutter contre les systèmes patriarcaux et les normes sociales discriminatoires ancrées dans la société. Le PAM s'efforce de lever les contraintes spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes rurales pour accéder aux ressources et aux opportunités économiques. Des mesures concrètes sont prises pour renforcer leur pouvoir d'action en tant qu'agricultrices, entrepreneures et leaders.
Ces réalisations ne sont que le début d'un voyage continu vers un avenir où chaque femme rurale peut s'épanouir, contribuer pleinement à la société et être un moteur de changement dans sa communauté. Le PAM s'engage fermement à poursuivre cet effort, créant ainsi un impact durable pour les générations futures.
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Communiqué de presse
13 mars 2025
Réorganiser l’Organisation : l’ONU lance une initiative pour rendre son action plus efficace
« Les Nations Unies n'ont jamais été aussi nécessaires », a affirmé M. Guterres, à l’entame d’une conférence de presse au siège de l’Organisation, à New York. « Nos valeurs n'ont jamais été aussi pertinentes ».L’ONU s'impose selon lui comme un lieu de rencontre « incontournable et unique » pour promouvoir la paix, le développement durable et les droits de l'homme, alors que les défis mondiaux exigeant une action collective n’ont jamais été aussi importants. Crise des liquidités« Mais les ressources diminuent systématiquement, et ce depuis longtemps », a reconnu le Secrétaire général, comme en témoigne la crise de liquidités chronique à laquelle est confrontée l’Organisation depuis désormais sept ans.« Tous les États membres ne paient pas intégralement leurs contributions, et beaucoup ne s’en acquittent pas à temps », a-t-il précisé.Dans ce contexte, M. Guterres a rappelé ses efforts de réforme, dès son entrée en fonction, en 2017, pour améliorer l'efficacité et la rentabilité de l’ONU, simplifier ses procédures, décentraliser ses prises de décisions, la rendre plus transparente et améliorer ses capacités numériques.Il a également rappelé l’adoption par les Etats membres, l’an dernier, du Pacte pour l'avenir, qui comprend notamment un accord numérique mondial, ainsi que de l’initiative ONU 2.0 visant à moderniser l'ONU.« Ces efforts ne sont pas une fin en soi », a déclaré M. Guterres. « Ils concernent les contribuables du monde entier qui paient tout ce que nous faisons », a-t-il insisté, faisant allusion aux contributions annuelles versées par les Etats membres à l’Organisation, qui proviennent essentiellement des impôts payés par leurs citoyens respectifs. Lancement de l'initiative « ONU80 »Dans le contexte actuel de crise des liquidités, d’augmentation des besoins mondiaux et de modernisation du système onusien, M. Guterres a jugé essentiel que l'ONU se soumette à un examen « rigoureux et régulier » pour évaluer son aptitude à remplir efficacement ses objectifs.Face aux journalistes, le haut responsable a donc annoncé le lancement officiel de l'initiative « ONU80 », en référence au 80e anniversaire des Nations Unies, célébré cette année.Concrètement, cette initiative comprend la nomination d’un groupe de travail interne, qui sera dirigé par le Secrétaire général adjoint, Guy Ryder, et composé de représentants de l'ensemble du système des Nations Unies.Nomination d'un groupe de travailCe groupe aura pour objectif de présenter aux États membres des propositions afin d’identifier « rapidement » les gains d'efficacité et améliorations à apporter aux méthodes de travail de l’ONU.Il aura également pour tâche d’examiner en profondeur la mise en œuvre de tous les mandats confiés par les États membres à l’Organisation, lesquels ont considérablement augmenté ces dernières années, et de « procéder à un examen stratégique des changements structurels plus profonds et de la réorganisation des programmes au sein du système des Nations Unies ».M. Guterres a indiqué son intention d’informer régulièrement les États membres sur les progrès réalisés et de les solliciter sur la voie à suivre, en leur proposant des solutions « concrètes ».« Mon objectif est d'agir au plus vite dans les domaines où je suis compétent et d'exhorter les États membres à prendre en compte les nombreuses décisions qui leur incombent », a-t-il insisté.Pour le chef de l’ONU, une telle entreprise va bien au-delà d’aspects purement techniques. Il s’agit d’optimiser les ressources onusiennes pour rendre l'Organisation plus efficace, plus forte et mieux adaptée au XXIe siècle, dans le respect de ses valeurs communes et au service des populations mondiales.« Les budgets des Nations Unies ne se résument pas à des chiffres sur un bilan », a averti le chef de l’ONU. « Ils sont une question de vie ou de mort pour des millions de personnes à travers le monde ». , filtered_html
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Communiqué de presse
13 mars 2025
Lancement de la 1ère édition du Concours régional « ARTITERROIR » à Nabeul sous le thème : « Les produits du terroir de Nabeul, source d'inspiration pour les articles artisanaux »
La délégation régionale de l'Office National de l'Artisanat Tunisien (ONAT), lance la première édition du concours « ARTITERROIR ». Ce concours, placé sous le thème « Les produits de terroirs de Nabeul, source d'inspiration pour les articles artisanaux », a pour objectif de mettre en valeur les richesses identitaires et culturelles de la région à travers des créations artisanales originales. Le concours « ARTITERROIR » s'adresse aux artisans, designers et entreprises artisanales du gouvernorat de Nabeul, qui sont appelés à proposer des articles cadeaux et de souvenirs en s'inspirant des trois produits de terroir nabeuliens phares par excellence. La fleur d’oranger, le piment/ la harissa et la figue de barbarie de Bouargoub seront au cœur des créations proposées. Le concours « ARTITERROIR » a pour ambition d’encourager l'innovation tout en respectant les traditions locales. Les créations doivent refléter l’authenticité des savoir-faire tout en intégrant des éléments contemporains pour répondre aux attentes des visiteurs en quête de souvenirs artisanaux.Le Concours « ARTITERROIR » reçoit l´appui du Projet d´Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir (PAMPAT) qui est mis en œuvre par l´Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d´État à l´Economie de la Confédération Suisse (SECO).Les lauréats auront l'opportunité exceptionnelle de commercialiser leurs créations lors du prestigieux Salon de la Création Artisanale, qui se tiendra du 23 mai au 1er juin 2025 au parc des expositions du Kram. Ce salon, qui attire chaque année un large public composé de professionnels et de passionnés de l'artisanat, offrira aux gagnants une vitrine idéale pour présenter leurs œuvres au sein d’un espace dédié, leur permettant ainsi de toucher un public plus large et de renforcer leur notoriété. Ce sera également une occasion unique de nouer des contacts avec des acteurs clés du secteur, d'élargir leur réseau et d’explorer de nouvelles opportunités commerciales.Ce concours s’inscrit dans le cadre des activités de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir qui a été lancée en 2022 par le Ministère de l´Agriculture en collaboration avec le Ministère du Tourisme et de l´Artisanat et cinq autres Ministères et avec l´appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO). La Stratégie vise à promouvoir les produits locaux phares comme des leviers essentiels pour le développement économique et touristique des régions. Elle repose sur la valorisation des savoir-faire traditionnels et des produits du terroir pour renforcer leur visibilité et leur compétitivité. Cette approche vise à créer des synergies entre les acteurs du secteur agroalimentaire, artisanal et touristique, afin de proposer des produits authentiques qui incarnent l’identité des régions et contribuent à la diversification de l'offre touristique. Les créations artisanales qui seront développées dans le cadre du concours « ARTITERROIR », permettront de mieux faire connaître le patrimoine local, tout en offrant aux touristes des souvenirs authentiques qui reflètent l’essence de la région.Informations clés :Un atelier & forum de questions-réponses relatives au Concours sera organisé le vendredi 21 mars 2025 au Hub Design Nabeul. Les candidats sont invités à retirer et soumettre leur dossier de candidature soit directement auprès de la délégation régionale de l’ONAT à Nabeul, soit via le formulaire disponible en ligne : https://pampat.tn/les-regions-pilotes/ à remplir et à renvoyer aux adresses mails suivantes :ona.nabeul@gmail.comhubdesign.nabeul@gmail.comDate limite de dépôt des candidatures : 26 mars 2025.Remise des articles, fiches techniques et photographies : 11 avril 2025.Évaluation du jury : 17 avril 2025.Pour plus d'informations, écrire à :ona.nabeul@gmail.comhubdesign.nabeul@gmail.comOu contacter Mme Soulaima Ben Brahim : 94 305 617, filtered_html
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Communiqué de presse
12 mars 2025
Les hommes demeurent largement majoritaires dans les hautes fonctions politiques
Si le pourcentage de femmes au sein des parlements nationaux a progressé de 0,3 point par rapport à l’année précédente pour atteindre 27,2 %, il a reculé de 0,4 point au sein des gouvernements, d’après l’édition 2025 de la carte Femmes en politique publiée par l’UIP et ONU Femmes. L'UIP est l’organisation mondiale des parlements nationaux et ONU Femmes est l’agence onusienne pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.Alors que la nouvelle session de la Commission de la condition de la femme a débuté lundi à New York, l’ONU marque cette année le 30e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, le cadre historique des Nations Unies qui a défini la feuille de route vers la réalisation de l’égalité des sexes et des droits des femmes.Echec systémique« La lenteur des progrès en matière de représentation des femmes au sein des parlements est alarmante, surtout après une année marquée par de nombreux scrutins. Cette disparité souligne l’échec systémique des efforts visant à promouvoir la parité hommes-femmes en politique dans certaines parties du monde. Il est grand temps de prendre des mesures fortes pour lever ces obstacles et faire en sorte que la voix des femmes en politique soit entendue à égalité avec celle des hommes partout dans le monde. La santé de nos démocraties en dépend », déclare la Présidente de l’UIP, Tulia Ackson.Selon le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, « l'accélération des progrès nécessite la participation active et le soutien des hommes ».« Il est de notre responsabilité collective de faire tomber les barrières et de veiller à ce que les voix des femmes soient aussi entendues au niveau des postes de direction, afin de favoriser une démocratie plus inclusive et plus solide pour tous », ajoute-t-il.La Directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Bahous, estime de son côté qu’il n’est pas possible d’accepter un monde « où la moitié de la population est systématiquement exclue de la prise de décision ». « Nous connaissons les solutions : des quotas, des réformes électorales et la volonté politique de démanteler les barrières systémiques. Le temps des demi-mesures est révolu—il est temps que les gouvernements agissent maintenant pour garantir aux femmes une place égale à toutes les tables où le pouvoir s’exerce », dit-elle.Les pays dirigés par des femmes demeurent l’exceptionLes données de l'UIP et d'ONU Femmes montrent que les femmes occupent les plus hautes fonctions de l’État dans seulement 25 pays. L’Europe demeure la région qui compte le plus grand nombre de pays dirigés par des femmes (12).Bien que l’année 2024 ait été marquée par plusieurs grandes premières, notamment l’élection des premières femmes présidentes en Macédoine du Nord, au Mexique et en Namibie, 106 pays n’ont encore jamais eu de femme à leur tête.Baisse du nombre de femmes ministresAu 1er janvier 2025, la part des femmes à la tête des ministères était de 22,9 %, contre 23,3 % il y a un an. Ce recul s’explique par le fait que le nombre de femmes ministres a augmenté dans 62 pays, mais a stagné dans 63 pays et a baissé dans 64 autres par rapport à l’année précédente.Seuls neuf pays, la plupart en Europe, ont atteint la parité au sein de leur gouvernement, avec au moins 50 % de femmes à la tête des ministères. Ces pays sont le Nicaragua (64,3 %), la Finlande (61,1 %), l’Islande et le Liechtenstein (60 %), l’Estonie (58,3 %) et Andorre, le Chili, l’Espagne et le Royaume-Uni (50 %). Ce résultat traduit un recul par rapport à 2024, où 15 pays avaient atteint la parité à la tête des ministères.Dans 20 autres pays, dont la moitié en Europe, la part des femmes à la tête des ministères oscille entre 40 et 49,9 %. Neuf pays, la plupart en Asie et dans le Pacifique, ne comptent aucune femme ministre, alors qu’ils n’étaient que sept en 2024.C’est en Europe et en Amérique du Nord (31,4 %), ainsi qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes (30,4 %), que le pourcentage de femmes ministres est le plus élevé.À l’inverse, les femmes sont nettement sous-représentées dans la plupart des autres régions, avec par exemple un taux de 10,2 % dans les îles du Pacifique (à l’exclusion de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande) et de 9 % en Asie centrale et en Asie du Sud.La répartition des ministères toujours soumise aux stéréotypes de genreL’attribution des portefeuilles ministériels révèle la persistance des préjugés sexistes. Les femmes continuent de se voir confier principalement des ministères dans les domaines de l’égalité des sexes, des droits de l’homme et des affaires sociales. Les ministères régaliens, comme ceux des affaires étrangères, des finances et des affaires budgétaires, des affaires intérieures et de la défense, continuent d’être majoritairement attribués aux hommes.Bien que les femmes demeurent sous-représentées, on constate qu’elles sont plus nombreuses à diriger d’autres ministères clés, comme la culture (35,4 %), l’éducation (30,6 %) et le tourisme (30,5 %).L’augmentation du nombre de femmes parlementaires s’essouffleLa carte a été publiée à la suite du rapport annuel de l’UIP intitulé Les femmes au Parlement, qui montre que, bien que 2024 ait été une année électorale hors normes, la progression de la part des femmes au sein des parlements a enregistré son plus faible niveau depuis 2017.Les données révèlent également d’importantes disparités entre les régions :Les Amériques ont la plus forte proportion de femmes parlementaires (34,5 %) et de présidentes de parlement (33,3 %).L’Europe arrive en deuxième position avec 31,8 % de femmes parlementaires et 30,4 % de femmes présidentes de parlementLa région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord occupe la dernière place, avec seulement 16,7 % des sièges parlementaires détenus par des femmes et aucune femme présidente de parlement.Néanmoins, le nombre total de femmes présidentes de parlement est passé de 62 (sur 273 postes au total, soit 22,7 %) en 2023 à 64 (sur 270 postes, soit 23,7 %) en 2024.Quant à la vice-présidence des parlements, elle est désormais assurée à 32,6 % par des femmes, contre 28,9 % en 2023.Adoption d'une déclaration politiqueLundi, à l’ouverture de la 69e session de la Commission de la condition de la femme, les États membres ont adopté une déclaration politique forte, s’engageant à respecter, protéger et promouvoir les droits, l’égalité et l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles.Saluant son adoption, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Bahous, a noté qu' à l'heure « où les acquis durement acquis en matière d’égalité des sexes sont remis en cause, la communauté internationale s’est rassemblée pour faire preuve d’unité en faveur de toutes les femmes et de toutes les filles, partout dans le monde ».La Déclaration politique réaffirme les engagements de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, initialement adoptés en 1995 lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, soulignant la nécessité de défendre tous les droits de l’homme et les libertés fondamentales de chaque femme et de chaque fille, sans exception.Leadership des femmesElle renforce les engagements en faveur des femmes, de la paix et de la sécurité, en insistant sur la nécessité d’intégrer la voix et le leadership des femmes à toutes les étapes de la prévention, de la consolidation de la paix et de la résolution des conflits.La Déclaration politique souligne l’importance d’éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes, notamment en garantissant le droit des femmes et des filles à l’éducation, en particulier dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, et en augmentant les investissements publics dans les systèmes de soins.Reconnaissant le vaste potentiel de la technologie, elle souligne la nécessité de combler la fracture numérique entre les sexes et appelle à un investissement renouvelé dans les statistiques et les données sur le genre pour favoriser l’élaboration de politiques éclairées.Eliminer toutes les formes de violenceLa Déclaration réengage les États membres à éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, y compris les formes émergentes telles que la violence numérique, le harcèlement en ligne et la cyberintimidation.« Aucune nation n’a encore pleinement atteint l’égalité des sexes. Cette déclaration audacieuse montre clairement que les gouvernements du monde entier reconnaissent 2025 comme un moment charnière, où les promesses faites il y a 30 ans ne peuvent plus être différées » a dit Sima Bahous. , filtered_html
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Communiqué de presse
12 mars 2025
Commission de la condition de la femme : « Les démocraties sont plus fortes lorsque les femmes sont au cœur de la prise de décision » Sima Bahous
La 69e session de cet événement annuel, organisé par l’ONU pour dénoncer la violence et les discriminations dont font l’objet les femmes dans le monde, coïncide avec le trentième anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, qui avaient fixé des objectifs ambitieux en matière d’égalité entre les genres...Six priorités, selon ONU FemmesPour accélérer ces transformations, ONU Femmes, l’agence des Nations unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, a entrepris un examen rigoureux des rapports des Etats membres sur la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing.Sur cette base, l’agence a identifié six domaines d’action prioritaires, à commencer par la nécessité d’exploiter la technologie au service de l’égalité.« La fracture numérique est désormais la frontière de l’inégalité », a estimé la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Bahous, qui participait à l’ouverture de cette 69e session de la Commission de la condition de la femme.Mme Bahous a appelé à combler l’écart actuel pour les 259 millions de femmes qui n’ont toujours pas accès à Internet, afin de parvenir à l’égalité d’accès aux compétences numériques, services financiers numériques et marchés de l’emploi.Par ailleurs, la Directrice exécutive a souligné la nécessité d’investir dans l’autonomisation économique des femmes, dont près d’une sur dix vit aujourd’hui dans l’extrême pauvreté. Elle a également appelé à renforcer l’application des lois contre les violences à l’égard des femmes et l’accès aux services à destination des survivantes. « L’investissement dans la prévention de la violence ne permet pas seulement de construire des communautés plus sûres, il crée également les bases de l’égalité et du bien-être pour tous », a insisté Mme Bahous.Rappelant que les trois quarts des sièges parlementaires dans le monde sont occupés par des hommes, la cheffe d'ONU Femmes a en outre demandé davantage de parité sur le plan de la représentation politique. « Les démocraties sont plus fortes lorsque les femmes sont au cœur de la prise de décision », a-t-elle dit.De la même façon, lorsque les femmes ont une voix égale dans les processus de paix, la paix dure plus longtemps, a déclaré Mme Bahous, rappelant que ces dernières représentent moins de 10 % des négociateurs de paix dans le monde.Face à la crise climatique, elle a insisté sur l’importance d'investir dans des emplois verts pour les femmes, afin de créer 24 millions d’emplois d’ici 2030, alimentant à la fois l’économie mondiale et la durabilité environnementale. « Une nouvelle vague d’activisme courageux et mené par des jeunes monte partout dans le monde », a-t-elle déclaré avec enthousiasme. , filtered_html
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Communiqué de presse
10 mars 2025
Le Secrétaire général de l’ONU : Discours prononcé à l’occasion de l’ouverture de la 69e session de la Commission de la condition de la femme
Excellences, Mesdames, Messieurs, Chères et chers amis de la société civile, qui faites progresser l’égalité... Face à d’immenses obstacles, vous vous employez à rendre nos sociétés plus justes, plus équitables, plus représentatives et, par conséquent, plus résilientes et plus prospères pour toutes et tous. Je salue vos efforts.Chères et chers amis, Nous sommes réunis ici car le monde célèbre le trentième anniversaire du jour où les pays rassemblés à Beijing... Ont réaffirmé que les droits des femmes étaient des droits humains... Et ont promis, je cite, de « faire progresser les objectifs d’égalité, de développement et de paix pour toutes les femmes dans le monde entier ». Bien sûr, il a toujours été clair que cela ne se ferait pas en un jour, ni même en quelques années. Mais trois décennies plus tard, cette promesse semble plus difficile à tenir que nous ne l’aurions jamais imaginé. Les droits des femmes sont en état de siège. Le poison du patriarcat est de retour, et il revient en force. Il freine brutalement l’action, détruit les progrès accomplis et prend des formes nouvelles et dangereuses. Mais il existe un antidote. Cet antidote est l’action. Le moment est venu pour celles et ceux d’entre nous qui se soucient de l’égalité pour les femmes et les filles de faire front et de faire entendre leur voix. Le moment est venu pour le monde d’accélérer les progrès et de tenir la promesse faite à Beijing. Chères et chers amis, Au cours des trente dernières années, le monde est allé de l’avant. Il a progressé dans l’éducation des filles, la lutte contre la mortalité maternelle, le renforcement des protections juridiques, et plus encore. Mais d’immenses disparités persistent. Des abominations séculaires comme la violence, la discrimination et les inégalités économiques sont monnaie courante. L’écart de rémunération entre les femmes et les hommes est toujours de 20 %. Près d’une femme sur trois dans le monde a été victime de violences. D’Haïti au Soudan, d’horribles violences sexuelles sont perpétrées dans le cadre de conflits. Dans de nombreux pays, les femmes et les filles se voient encore refuser les droits les plus élémentaires :Le droit de ne pas être violées par leur mari... Le droit d’accéder à la propriété ou de transmettre la citoyenneté sur un pied d’égalité avec les hommes, ou d’accéder au crédit sans l’autorisation de leur mari. Et partout dans le monde, des acquis durement gagnés sont réduits à néant :Les droits en matière de procréation sont remis en cause et les initiatives en faveur de l’égalité sont abandonnées. En Afghanistan, les femmes et les filles ont été privées de leurs droits les plus fondamentaux – on leur interdit même de faire entendre leur voix en public. Pendant ce temps, les nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle, ouvrent de nouvelles avenues à la violence et aux abus, normalisant la misogynie et la vengeance en ligne. Près de 95 % des « deepfakes » qui circulent sur Internet sont des images pornographiques non consenties. 90 % d’entre elles représentent des femmes. De plus, l’inégalité d’accès aux technologies aggrave les inégalités existantes. Chères et chers amis, Pourquoi n’avons-nous pas fait mieux ? Il ne fait aucun doute que les crises mondiales ont entravé les progrès : La COVID-19 s’est accompagnée d’une hausse de la violence contre les femmes et les filles, et d’une baisse de la participation au marché du travail. La crise de la dette draine les ressources et réduit la marge de manœuvre budgétaire. Les catastrophes climatiques empirent et continuent de frapper plus durement les femmes et les filles. Et le droit à l’égalité des femmes et des filles est compromis par l’embrasement des conflits dans le monde. Cependant, les crises mondiales ne sont pas les seuls obstacles. L’adoption de nouvelles lois n’a pas été suivie d’investissements permettant de les concrétiser... Et ces lois ne sont pas non plus systématiquement fondées sur les normes et principes internationaux relatifs aux droits humains. Les normes discriminatoires perdurent ... La volonté politique vient souvent à manquer... Tout comme le respect du principe de responsabilité. Le financement des organisations de défense des droits fondamentaux des femmes est en chute libre. L’espace civique se rétrécit. Les défenseurs et défenseuses des droits des femmes sont de plus en plus souvent victimes de harcèlement et de menaces. Partout dans le monde, les adeptes de la misogynie gagnent en force, en confiance et en influence. Voyez la bile déversée en ligne sur les femmes. Voyez les tentatives de destruction des droits humains et des libertés fondamentales des femmes. Voyez les dirigeants fort heureux faire de l’égalité un agneau sacrificiel. Chères et chers amis, L’égalité est un droit fondamental pour les femmes et les filles. C’est tout simplement une question de justice. Elle est à la base du développement durable comme d’une paix durable. Et elle est essentielle pour l’humanité.En garantissant l’accès des filles à une éducation de qualité et en offrant aux femmes des perspectives de travail décent, nous stimulons la croissance économique et nous bâtissons des économies plus robustes.Et en donnant aux femmes et aux filles la voix au chapitre à laquelle elles ont droit, nous augmentons nos chances de trouver des solutions à d’immenses problèmes, qu’il s’agisse des changements climatiques ou des conflits dans le monde. Alors, comment pouvons-nous accélérer les progrès ? Premièrement, en intensifiant le financement durable en faveur du développement durable et, partant, en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Le Pacte pour l’avenir, adopté l’année dernière, constitue une formidable avancée dans ce sens.Les droits des femmes et des filles sont partout dans ce texte. J’exhorte tous les pays à tenir pleinement les engagements qu’ils y ont pris... Et à donner la priorité aux investissements pour l’égalité des genres:À l’investissement dans l’éducation et la formation...À l’investissement dans l’autonomisation économique – notamment par une rémunération et des retraites suffisantes pour les aidants, dans la majorité des cas des aidantes... Et aux sortes d’investissement qui visent à éliminer toutes les formes de violence et de harcèlement. L’Initiative Spotlight lancée à l’ONU montre à quel point cet investissement a de l’importance.Deuxièmement, nous devons renforcer le soutien aux organisations de femmes. Ces organisations jouent un rôle capital dans l’application du principe de responsabilité, en s’employant à favoriser le progrès, en défendant les droits et en veillant à ce que les femmes et les filles soient entendues, et leur intérêts pris en compte. Les gouvernements doivent faire une plus large place à la société civile. Ils doivent protéger les défenseurs et défenseuses des droits humains des femmes et œuvrer à ce que ceux qui les menacent soient traduits en justice. Nous devons par ailleurs renforcer les mécanismes de responsabilité institutionnelle au sein des gouvernements, pour que les choses avancent.Troisièmement, nous devons agir dans le domaine de la technologie : Dans le Pacte numérique mondial, des engagements ont été pris dans le sens d’une action en faveur des femmes et des filles : Les engagements de promouvoir leur leadership...De corriger les données comportant des biais de genre.De combattre et d’éliminer toutes les formes de violence commises à l’aide des technologies numériques... De faire en sorte que les initiatives de renforcement des capacités soient ciblées et adaptées aux femmes et aux filles...Et de favoriser leur participation dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. Quatrièmement, nous devons garantir la participation pleine, égale et effective des femmes à la consolidation de la paix. C’est là une voie éprouvée vers des solutions plus permanentes, comme le Conseil de sécurité l’a souligné dans sa résolution 1325, adoptée il y a vingt-cinq ans. Un autre engagement a été pris, dans le Pacte pour l’avenir : celui d’intégrer les femmes dans tous les aspects de la prévention des conflits et de la consolidation et de la pérennisation de la paix. Il y a lieu de l’honorer.Enfin, nous devons agir pour garantir la participation pleine, égale et effective des femmes à la prise de décisions, à tous les niveaux et dans tous les domaines de la vie. Nous avons besoin que des femmes soient aux commandes dans les gouvernements et dans l’élaboration des politiques. Ce serait un moyen sûr d’améliorer la santé, l’éducation et les soins aux enfants, et de faire reculer la violence à l’égard des femmes et des filles. Et nous avons besoin de femmes aux commandes dans le monde de l’entreprise.Nous savons ce qui fonctionne : les mesures temporaires spéciales, telles que les quotas, les nominations ciblées et les objectifs de parité. Les pays et les entreprises devraient y recourir. Je parle d’expérience. L’ONU montre l’exemple à cet égard. Pour la première fois dans notre histoire, au Siège et ailleurs dans le monde, nous sommes parvenus à la parité hommes-femmes aux postes de haute direction, et nous la maintenons. Nous y sommes parvenus d’une manière fort simple : en élargissant la recherche de candidats qualifiés. À aucun moment nous n’avons transigé sur la compétence. Nous avons simplement offert des chances égales à toutes et tous. Et nous avons découvert une vérité fondamentale : l’élargissement du vivier de talents profite à tout le monde. Chers amis,Aujourd’hui, l’ONU est plus forte parce que nous sommes plus représentatifs du monde que nous servons. Et nous sommes déterminés à faire encore davantage pour les femmes et les filles du monde entier. Le Pacte pour l’avenir comprend l’engagement de revitaliser la Commission de la condition de la femme afin de favoriser l’application du Programme d’action de Beijing.Et notre Plan pour l’accélération de l’égalité des genres dans le système des Nations Unies vise à faire progresser cette égalité – ainsi que les droits fondamentaux de toutes les femmes et les filles – dans chaque facette de notre travail. Cela comprend notamment un Appel à lutter contre les obstacles à l’égalité des genres et à protéger les défenseuses des droits humains... Ainsi que l’engagement d’aider à mobiliser 300 millions de dollars pour les organisations de femmes touchées par les conflits et les situations de crise.Nous le savons : tout cela représente un investissement non seulement pour les femmes, non seulement pour les filles, mais bien pour l’ensemble de l’humanité.Excellences, Chers amis,En ces temps périlleux pour les droits des femmes, nous devons nous rassembler autour de la Déclaration de Beijing. Réaffirmer notre engagement en faveur du Programme d’action. Et agir fermement – pour faire de la promesse du respect des droits, de l’égalité et de l’autonomisation une réalité pour chaque femme et chaque fille, dans le monde entier. Je vous remercie. , filtered_html
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