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Communiqué de presse
27 juin 2025
Le Secrétaire général de l’ONU : Discours prononcé à la séance plénière commémorative de l’assemblée générale tenue à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de la signature de la charte des Nations unies
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Communiqué de presse
26 juin 2025
Une promesse née des cendres : 80 ans après, l’ONU ravive l’esprit de sa Charte fondatrice
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Communiqué de presse
26 juin 2025
Atelier de Lancement du projet sur les technologies innovantes adaptées pour améliorer l’offre d’eau en Tunisie dans un contexte de rareté de l’eau
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Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
07 mai 2024
Stimuler l'ambition, Offrir la dignité, plaide la Vice-Secrétaire générale de l'ONU auprès de la Plateforme de Collaboration Régionale pour l'Afrique
La Vice-Secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina J. Mohammed, a appelé à faire preuve d’une plus grande ambition et à un leadership renforcé de la part des pays africains lors de son dialogue annuel avec les Directeurs régionaux des entités de l'ONU, lors de la réunion de la Plateforme de collaboration régionale pour l'Afrique (RCP) qui s'est tenue la semaine dernière à Addis-Abeba. Le dialogue de cette année, tenu en marge du 10e Forum régional africain sur le développement durable, visait non seulement à discuter des défis auxquels est confronté le continent, mais également à identifier les opportunités et à forger des voies claires pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.Mme Mohammed a souligné la nécessité de veiller à ce que chaque Africain puisse vivre une vie de dignité, soutenue par une approche collective et transformative de l'ONU, adaptée aux besoins uniques et diversifiés de chaque pays."Les gens disent souvent que l'Agenda 2030 est trop ambitieux et trop chargé, mais lorsque je le considère, je le vois comme la base sur laquelle vous devriez vous appuyer pour garantir une vie de dignité », a-t-elle exprimé..La RCP pour l'Afrique sert de plateforme continentale où les entités régionales de l'ONU convergent pour relever les défis qui dépassent les mandats individuels et les frontières nationales. Les membres de la Plateforme ont exploré toute une série de questions plus larges et interconnectées telles que l'action climatique, les systèmes alimentaires, la paix et la sécurité, s'alignant sur l'objectif de façonner une ONU plus réactive pour naviguer dans les complexités du monde d'aujourd'hui. La réunion a été modérée par Yacoub El-Hillo, le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement. L'un des deux Vice-Présidents de la RCP pour l'Afrique, Claver Gatete, qui est également le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU, a souligné que la RCP offre une opportunité de réflexion interne au sein du système de l'ONU, nous permettant d'évaluer ensemble notre collaboron et de prioriser les actions qui favorisent réellement les progrès vers la réalisation des ODD.Haut du formulaireUne réponse significative qui a émergé était le rôle des données dans la rationalisation de la mise en œuvre des ODD. La disponibilité et la qualité des données affectent tous les aspects du développement durable, car elles aident à prendre des décisions éclairées, à formuler des politiques efficaces et à concevoir des interventions ciblées.La Vice-Secrétaire générale adjointe a souligné un retard notable dans la réalisation des ODD en raison du manque de données fiables. "Nous prenons du retard sur les ODD. Il est difficile de savoir dans quelle mesure [...] parce que les références - les données - ne sont pas disponibles", a-t-elle déclaré, soulignant le rôle crucial des membres de la RCP pour l'Afrique dans l'amélioration de la disponibilité des données de référence.La RCP pour l'Afrique a déjà fait des progrès notables dans ce domaine, comme en témoigne le cas du Soudan, où des perturbations dans les structures régulières de l'ONU ont incité une équipe technique, facilitée par la RCP pour l'Afrique, à garantir la continuité de la collecte et de la disponibilité des données pour la planification du développement post-conflit. De plus, les discussions ont souligné l'importance de renforcer la capacité d'analyse des données des pays africains, en mettant l'accent sur l'engagement de nouveaux acteurs.L'impératif de "rester et de fournir" a été un autre thème significatif. Les Directeurs régionaux des entités des Nations Unies ont souligné l'engagement de l'ONU à maintenir sa présence et à poursuivre ses efforts de développement durable dans les régions touchées par les crises, plutôt que de se retirer en période difficile. L'autre Vice-Présidente de la RCP pour l'Afrique, Ahunna Eziakonwa, qui occupe aussi le poste de Directrice régionale pour l'Afrique du Programme de développement des Nations Unies, a souligné l'importance de veiller à ce que les jeunes en particulier soient en mesure de mener des vies productives malgré les crises en cours."On ne peut pas mettre en pause le développement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir l'engagement, même en période politiquement délicate", a déclaré Mme Eziakonwa.Pour accélérer les progrès vers les ODD et l'Agenda 2063 de l'UA, des investissements robustes sont essentiels. Plus précisément, la discussion a souligné l'importance critique de tirer parti du soutien du secteur privé pour les objectifs mondiaux.Les participants ont discuté de la nécessité d'un soutien financier et de ressources accrues pour l'Afrique afin de faire face efficacement au changement climatique, en mettant l'accent particulier sur le soutien aux femmes, qui sont souvent les plus durement touchées par les changements environnementaux.Le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, a aidé à contextualiser cela en vue du prochain Sommet de l'avenir, qui présente une opportunité unique de progresser vers un système multilatéral revigoré. Il a tiré la sonnette d'alarme en indiquant que la participation actuelle de l'Afrique à la phase de négociation du Pacte pour l'avenir est en deçà de ce que les enjeux exigent et de ce dont l'Afrique pourrait bénéficier, plaidant en faveur d'un Pacte pour l'avenir plus orienté vers l'action et ambitieux.La réunion de cette année a également été suivie par le Secrétaire général adjoint chargé de la Jeunesse, Felipe Paullier, qui a souligné l'impératif des efforts de collaboration transfrontaliers et inter-mandats, en mettant un accent particulier sur les voix des jeunes africains.
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants. , filtered_html
Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants. , filtered_html
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Histoire
04 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD. Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'AvenirLes Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec lesinstitutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En conclusion, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.نائبة الأمين العام للأمم المتحدة تشجع تضامن المنسقين المقيمين مع الشباب الأفريقي من أجل تسريع أهداف التنمية المستدامة احتل موضوع الشباب والنساء في أفريقيا فحوى المناقشات خلال الاجتماع السنوي الذي عقدته نائبة الأمين العام للأمم المتحدة أمينة محمد مع المنسقين المقيمين من جميع أنحاء القارة. وقد تم التركيز خاصة على تسريع التقدم نحو أهداف التنمية المستدامة وضمان سماع صوت أفريقيا بوضوح في المفاوضات الدولية في قمة المستقبل المقبلة.فباعتبارها أحدث قارة على وجه الأرض، تواجه أفريقيا تحديات فريدة من نوعها من شأنها أن تبطئ التقدم في تحقيق أهداف التنمية المستدامة وتغذي خيبة الأمل بشأن جدوى السياسات الحالية وأهميتها للناس. وشددت السيدة أمينة محمد على الضرورة الملحة لاستعادة الأمل للشباب والشابات الأفارقة وجعل التنمية المستدامة حقيقة بالنسبة لهم. وقالت: "هذه هي القارة الأكثر تخلفا عن الركب، ولذا يتعين علينا أن ننهض بها"."يمكننا التغيير، وأمامنا ست سنوات من أجل ذلك، لكن علينا أن نعمل مع الشباب ومع النساء”.علما وأن الحوار الاستراتيجي لهذا العام التأم في العاصمة الإثيوبية أديس أبابا، على هامش المنتدى الإقليمي الإفريقي العاشر للتنمية المستدامة في الفترة من 23 إلى 25 أفريل 2024. وأدار الجلسة المدير الإقليمي لمكتب التنسيق الإنمائي التابع للأمم المتحدة في أفريقيا السيد يعقوب الحلو.وركزت نائبة الأمين العام أمينة محمد على ضرورة قيام الأمم المتحدة بتعبئة خبراتها ودعمها للحكومات الأفريقية. وأبرزت أن الجهود التعاونية يجب أن تضمن تسريع ترجمة أهداف التنمية المستدامة إلى قوانين وسياسات وبرامج تجعل المجتمعات قادرة على الصمود في وجه الأزمات وعلى توقع تأثيرها على أهداف التنمية المستدامة والاستجابة لها.كما أكدت في كلمتها أنه "علينا أن نتعامل مع حالة الطوارئ التنموية باستخدام أداة الوقاية، وأداة التعافي، وأداة السبب الجذري وغيرها من الأدوات لتسريع أهداف التنمية المستدامة". وجدد غاي رايدر وكيل الأمين العام لشؤون السياسات، دعوة السيدة أمينة محمد للعمل، وشدد على ضرورة إعطاء الأولوية للأصوات الأفريقية في عمليات صنع القرار العالمية التي تسبق قمة المستقبل المزمع انعقادها في سبتمبر. وقدم الخطوط العريضة للتقدم المحرز في ميثاق المستقبل، وهو الوثيقة الختامية للقمة. وبين ركائزها الخمس: تمويل التنمية؛ السلام والأمن الدوليين؛ العلوم والتكنولوجيا والابتكار؛ الشباب والأجيال القادمة؛ وتحويل الحوكمة العالمية. وقال أن " هذه القمة ومحتوى الاتفاقية مهمان للغاية بالنسبة لأفريقيا." وحذر من أن الروايات والأولويات الأفريقية غير ممثلة بشكل كافٍ في عملية التفاوض في نيويورك، ودعا المنسقين المقيمين لمزيد من الدعم للتأكد من وصول صوت أفريقيا.وتجدر الإشارة إلى أن قمة المستقبل ستعتمد على نتائج قمة أهداف التنمية المستدامة التي عقدت العام الماضي، حيث قدم الأمين العام للأمم المتحدة أنطونيو غوتيريش لقادة العالم ست مسارات تحويلية تهدف إلى معالجة المجالات الحيوية مثل النظم الغذائية، والحصول على الطاقة، والاتصال الرقمي، والتعليم، والوظائف، وتغير المناخ - وكلها تحديات مترابطة تتطلب تحولا منهجيا لتحقيق أهداف التنمية المستدامة.المنسقون المقيمون يرسمون المسار نحو قمة المستقبلخلال الاجتماع، تبادل المنسقون المقيمون الأفكار مع السيدة أمينة محمد حول النجاحات والتحديات في تسريع تنفيذ أهداف التنمية المستدامة ومناقشة المسارات الاستراتيجية لدعم الحكومات والشركاء.ومن بين العديد من المبادرات الرئيسية المختلفة التي تمت مشاركتها بين المنسقين المقيمين، قدم المنسق المقيم لإثيوبيا رامز الأكبروف، أمثلة على المبادرات التي تدمج أنظمة الأغذية الزراعية بالتكيف مع المناخ، وتدعم سبل عيش النساء والشباب في المجتمعات المهمشة. وأشارت المنسقة المقيمة في مصر إيلينا بانوفا إلى جهودها في إشراك المؤسسات المالية الدولية والقطاع الخاص في المناقشات مع الحكومة حول المسارات التحويلية والاستعدادات لقمة المستقبل.وقالت المنسقة المقيمة لليسوتو أماندا موكواشي إن مخصصات الميزانية الوطنية للحكومة تتماشى مع تعهدها السياسي فيما يتعلق بالتحول الرقمي والحصول على الطاقة ويمكن استخدامها كممارسة ناجحة في قمة المستقبل.قامت كابو فيردي أيضًا بمواءمة خطتها للتنمية الوطنية بشكل كامل مع تسريع أهداف التنمية المستدامة، مع التركيز على الوظائف والحماية الاجتماعية وتغير المناخ والاتصال الرقمي. وعلى نحو مماثل، نظمت غانا حواراً وطنياً مع الحكومة ومجموعات المجتمع المدني وغيرها من الشركاء لتساعد في دمج المساءلة عن التزام قمة أهداف التنمية المستدامة في المقترحات المقدمة لقمة المستقبل.وشدد المنسق المقيم لبوتسوانا ضياء شودري على نقص تمثيل الشباب في محادثات السياسة الأفريقية وضرورة إعادة إشراكهم كشركاء استراتيجيين. وقال "ما نريد القيام به هو تشجيع الشباب على رؤية التنمية باعتبارها ماراثون، وليس مجرد سباق سريع ينظم بضع مرات في السنة".أقرت المناقشات بالدور الحاسم الذي يلعبه صندوق أهداف التنمية المستدامة المشترك في الاستفادة من الشراكات والتمويل التحفيزي لأهداف التنمية المستدامة، إلا أن إصلاح الهيكل المالي لأهداف التنمية المستدامة يظل أمرًا أساسيًا وفي إعادة صياغة الحوار مع المؤسسات المالية الدولية بشأن تمويل أهداف التنمية المستدامة. وحضر الاجتماع عدد من كبار صناع القرار في الأمم المتحدة، منهم الممثل الخاص للأمين العام ورئيس مكتب الأمم المتحدة لدى الاتحاد الأفريقي بارفيه أونانغا-أنيانغا، والمستشارة الخاصة لشؤون أفريقيا كريستينا دوارتي، والمنسق الخاص للتنمية في منطقة الساحل بأفريقيا، عبدلاي مار ديي، والأمين العام المساعد لتنسيق التنمية أوسكار فرنانديز تارانكو والأمين العام المساعد للشباب فيليبي بولييه.وفي الختام، جددت نائبة الأمين العام عزم منظومة الأمم المتحدة للتنمية على تحقيق الأهداف الطموحة المنصوص عليها في أهداف التنمية المستدامة. وقالت: "أمامنا ست سنوات لدفع هذه الأجندة بسرعة كبيرة. نحن لا نتقاعس ولا نستسلم". , filtered_html
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Histoire
19 janvier 2024
L’OIM aide 392 migrants à rentrer chez eux depuis la Tunisie et à reconstruire leur vie
Au cours des trois derniers jours, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, de 392 migrants bloqués depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine, notamment : le Burkina Faso (163 personnes), la Gambie (165 personnes), la Guinée (7 personnes), le Libéria (1 personne), le Mali (33 personnes) et le Sénégal (23 personnes).
En étroite collaboration avec le gouvernement tunisien, à travers ses autorités représentatives dans les gouvernorats de Médenine, Sfax et Tataouine, et des partenaires clés tels que le Croissant-Rouge tunisien (CRT), et en coordination avec les bureaux de l'OIM dans les pays d'origine et les bureaux régionaux de l'OIM, l'OIM fournit une assistance sur mesure aux migrants souhaitant rentrer, y compris des services avant le départ et après l'arrivée par le biais des programmes d'aide au retour volontaire et à la réintégration.
À leur retour, les 392 migrants bénéficieront d’une aide à la réintégration sur mesure pour reconstruire leur vie et réintégrer leur communauté.
« J'ai quitté mon mari et mon garçon de 11 ans en Gambie alors que j'étais enceinte de 3 mois. De retour chez moi, j'espère faire quelque chose de significatif et pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et me reconstruire. L'OIM m'aidera à relancer et rénover ma petite boutique qui vend et achète des produits pour femmes (vêtements, parfums et chaussures), » partage Awa, 30 ans, avant d'embarquer.
Le retour dans le pays d'origine représente souvent un défi important pour les migrants, car ils peuvent rencontrer des difficultés à reconstruire leurs réseaux sociaux et économiques et à se réintégrer dans leur communauté d'origine.
Tout au long du processus global de retour et de réintégration, l’OIM propose différents types de soutien à plusieurs niveaux (économique, social et psychosocial), en tenant compte de la nature multidimensionnelle du processus de réintégration.
« Une fois au Mali, les migrants de retour bénéficient d’une assistance complète et durable à la réintégration. Cela comprend un soutien économique, tel que la formation professionnelle et le développement de petites entreprises, pour aider les migrants à se doter de moyens de subsistance stables. En outre, l’OIM propose un soutien psychosocial et des initiatives communautaires visant à favoriser la cohésion sociale et à relever les défis auxquels les migrants de retour sont confrontés pour réintégrer leur communauté, » déclare Olivier Grosjean, Chef de mission par intérim de l’OIM au Mali.
En 2023, l'OIM a aidé 2 557 migrants à rentrer volontairement depuis la Tunisie vers leur pays d'origine, ce qui représente une augmentation de 45 % par rapport à 2022, où 1 614 migrants avaient reçu une assistance au retour volontaire et à la réintégration.
« L’assistance au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM a toujours été une bouée de sauvetage pour les migrants qui souhaitent rentrer chez eux mais n’en ont pas les moyens. Cette assistance humanitaire aide les migrants non seulement à rentrer en toute sécurité, mais également à améliorer leur statut social, psychosocial et économique au sein de leurs communautés, » témoigne Dawda Njie, Assistant à la Réintégration de l'OIM en Gambie.
Grâce à une approche intégrée de la réintégration qui soutient à la fois les migrants et leurs communautés, les migrants de retour ont le potentiel de contribuer au développement local et d'atténuer certains facteurs de migration irrégulière.
Moussa, de retour au Burkina Faso, a reçu une formation professionnelle en soudage d'une durée de six mois, du matériel de soudage et une aide pour la location d'un logement.
« Aujourd’hui, mon travail me rapporte bien et il profite à ma famille. Cela me donne parfois l’occasion d’aider d’autres personnes, » déclare-t-il.
Ces retours ont été rendus possibles grâce au programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique du Nord (MPRR-NA), financé par l'Union européenne. Lancé en janvier 2023, l'objectif global de ce programme est de contribuer au renforcement de la protection des migrants et des systèmes de réintégration durable en Afrique du Nord, tout en améliorant le soutien aux migrants bloqués ainsi qu'en renforçant les systèmes nationaux de retour et de réintégration dans toute la région de l'Afrique du Nord.
Pour plus d'information veuillez contacter :
En Tunisie: iomtunispublicinfo@iom.int
Au Caire: telyan@iom.int
À Dakar: hdjigo@iom.int
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Histoire
07 novembre 2023
Les produits du terroir : un vecteur puissant de développement régional
Découlant de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir qui a été conçue en 2022, une nouvelle dynamique s’est créée à Kairouan et à Nabeul autour de leurs produits du terroir phares. Il s’agit de la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar, l’huile d’olive Oueslati, à Kairouan, de la harissa, l’eau de fleurs d’oranger bigaradier et des figues de barbarie de Bouargoub, à Nabeul.
En 2016, devant l’intérêt croissant des consommateurs pour des aliments de qualité, provenant d’un savoir-faire agricole traditionnel et de techniques de transformations ancestrales, un inventaire des produits du terroir tunisien a été réalisé. Ce travail engagé par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et le Ministère de l’Industrie et des PME avec l’appui du PAMPAT (Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), a identifié 220 produits typiques couvrant toute la Tunisie. S’en est suivi en 2017 la première édition du Concours Tunisien des Produits du Terroir mis en œuvre de façon bisannuelle par l´ l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) avec l´appui du PAMPAT www.concours-terroir.tn. Cet évènement, en particulier, qui est cette année 2023 à sa quatrième édition, présente à chaque fois une palette très diversifiée de produits susceptibles de créer une dynamique économique locale et nationale, d’autonomiser les femmes rurales, d’ancrer les populations dans leurs villes et villages et d’impulser un nouveau type de tourisme, fondé sur la gastronomie, le patrimoine culturel et les savoir-faire régionaux. Un tourisme alternatif pourvoyeur d’une image de marque et d’authenticité pour la Tunisie .
Dans un enchainement logique, et afin de mieux organiser, développer et pérenniser un large répertoire de trésors du goût jalonnant le pays, le Ministère de l ‘Agriculture et l´APIA avec l´appui du projet PAMPAT a lancé en 2022 la mise en œuvre de la Stratégie Tunisienne de Promotion et de Valorisation des Produits du Terroir.
Une mobilisation régionale puissante
Le développement de cette Stratégie a été suivi par un comité de pilotage où sont représentés différents ministères, celui de l’Agriculture, de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l´Economie, du Commerce, de l’Industrie ainsi que le Ministère de l’Environnement afin de garantir l’implication de toutes les parties prenantes dans cette nouvelle aventure.
Les deux régions pilotes choisies pour la mise en œuvre de la Stratégie ont été Kairouan et Nabeul. Dans ces deux gouvernorats, la machine s’est mise en marche pour réunir tous les acteurs concernés et mener ensemble une réflexion de fond sur la démarche à suivre .
« La mobilisation au niveau des régions a été forte. Si à Nabeul nos partenaires les plus engagés pour la concrétisation sur le terrain de la Stratégie viennent de la société civile, de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul notamment, à Kairouan nous avons travaillé surtout avec les institutions mais également avec les opérateurs privés», constate Dorsaf Ben Ahmed, sous-directeur des fruits à la Direction Générale de la Production Agricole au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
En effet, dans chacun des deux gouvernorats ont été choisis d’une manière collégiale trois produits agroalimentaires phares. Selon une approche de coopération publique-privée réunissant institutions et producteurs privés, Kairouan, a opté de travailler, dès le mois de juin 2022, sur la figue de barbarie d’El Ala, la rose de Khazazia et Dhraa Tammar et l’huile d’olive Oueslati d’El Ala, Haffouz et Oueslatia. De son côté, Nabeul a initié en juillet 2022 un processus pour mettre sous les projecteurs ses trois produits du terroir phares : la harissa, l’eau de fleurs d’oranger et les figues de barbarie de Bouargoub.
« Nous voulons offrir aux agriculteurs et aux producteurs des accompagnements pour mieux se structurer, améliorer la qualité de leurs produits, renforcer leur compétitivité et accéder au marché national et international. Cette nouvelle démarche pourrait faire des produits du terroir le vecteur du développement régional », affirme Lemia Chekir Thabet, coordinatrice nationale du projet PAMPAT.
Un processus pour créer de la valeur ajoutée
Dans les deux régions pilotes tout le monde s´est activé pour promouvoir les produits du terroir phares. Les priorités énoncées dans la Stratégie nationale sont la valorisation des produits, l´appui à l’entreprenariat, la promotion et commercialisation, le marketing territorial et enfin l’instauration des bases d’une bonne gouvernance pour le nouveau sous-secteur des produits du terroir tunisien.
Un des premiers pas réalisés dans les régions pilotes a été d’identifier et de recenser tous les acteurs concernés et intéressés par ce secteur (agriculteurs, transformateurs artisans, groupements industriels, épiceries fines, maisons d’hôte, tables d’hôte, restaurants, pâtisseries,…) et de former les uns et les autres sur l´approche collective de valorisation territoriale. Cette démarche a ouvert l’horizon des possibles devant les agriculteurs, les femmes rurales et les petits producteurs du secteur agroalimentaire. Par ailleurs, elle facilite la commercialisation de leurs produits du terroir. Une commercialisation, qui ambitionne de s’étendre de l’espace régional, à celui national pour atteindre l’international.
La création d’évènements autour des produits, tel des ateliers, des festivals, des cooking-shows ou l’initiation de routes touristiques thématiques constituent quelques exemples des mécanismes mis en place pour élargir le rayonnement de l’enivrante fleur d’oranger de Nabeul, de sa savoureuse harissa à la notoriété désormais internationale, de la figue de barbarie de Bouargoub, sans épines et cultivée en arrière-saison, des mille et un dérivés des roses de Kairouan au parfum unique apparentée à la très recherchée espèce « rose de Damas », de l’huile d’olive Oueslati au caractère fruité ou encore du figuier de barbarie d’El Ala, connu pour ses fruits au gros calibre et au goût très sucré. Tous ces atouts rendent possible l’accès à des salons internationaux et permettent d’inscrire les produits phares de Nabeul et de Kairouan sur différentes plateformes de vente à l’international.
Zouhair Bellamine , Président de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul qui organise une fois par an le festival de l’harissa et le festival de la fleur d’oranger déclare : « Avoir pris part à toute cette démarche, engagée l’été 2022, me réjouit beaucoup puisqu’ une synergie entre plusieurs acteurs est née autour de ce projet ». Il ajoute : « Nous avons étendu la promotion de la harissa et du zhar (eau de fleur d´oranger), grâce au PAMPAT, pendant toute l’année en prenant part à divers évènements dans plusieurs villes de la Tunisie. Nous avons gagné une plus grande visibilité en tapant à d’autres portes comme les restaurants et les maisons d’hôtes et en instaurant une collaboration pérenne avec des chefs de renommée».
Inoubliables sont les expériences immersives
Stratégique est l’axe d´intervention relatif au marketing territorial. C’est la meilleure manière de rehausser l’image de marque d’une région grâce, en particulier, à des techniques de communication qui mettent la lumière sur les produits du terroir. Ici aussi les idées ne manquent pas. A titre d’exemples, nous citerons le développement d’un logo régional relatif au terroir, la formation au storytelling et la communication sur des recettes typiques. Pour faire de ces deux régions pilotes des destinations gastronomiques, chaque acteur a son rôle à jouer pour l’intégration des produits dans les circuits touristiques, la mise en place de nouveaux évènements et concours culinaires, l´organisation d´ateliers thématiques vivants pour les touristes dans les maisons d’hôtes et gites ruraux et la conception d’une nouvelle offre attractive. En coordination avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), le projet PAMPAT a organisé récemment un circuit autour de la thématique de l’eau de fleur d’oranger, l’harissa et la figue de barbarie. Des journalistes et des représentants d’agences de voyage allemandes ont visité une distillerie et rempli eux-mêmes leurs bouteilles de zhar, ont préparé leur pot de harissa et ont testé l’huile de pépins de figue de barbarie fraichement pressé . Une expérience immersive qui semble les avoir marqués.
Imed Atig, qui vit et travaille à Nabeul , est producteur de harissa de la marque “Terroirs de Tunisie” et fait partie des acteurs fortement impliqués dans la valorisation des produits de la région. Il témoigne : « Le projet PAMPAT a renforcé nos capacités de production et nous a ouvert sur le monde en nous invitant à participer aux salons internationaux. Introduire le logo « Produits du terroirs de Nabeul » représente à mon avis le plus beau cadeau. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer encore davantage la dimension du tourisme culturel ».
Par ailleurs, la journée promotionnelle organisée à Kairouan autour de la rose, incluant des visites du marché des roses, de distilleries et de champs de rosiers, ainsi qu’une expo-vente des produits alimentaires et cosmétiques à base de rose a permis à un groupe de journalistes de découvrir cette fleur emblématique de la région. Ce sont les premiers pas vers la mise en place d’une route touristique de la rose qui se mettent en place à Kairouan.
L’huile d’olive Oueslati, grâce à son arôme unique, est elle aussi en phase de devenir un produit d’appel de la région de Kairouan pour attirer une nouvelle catégorie de visiteurs qui cherche à vivre de nouvelles expériences riches en saveurs et en découvertes.
Moez Naïri, expert national en monitoring et appui au développement territorial, qui travaille sur le projet PAMPAT exprime ses espoirs pour la reproduction du modèle appliqué à Nabeul et à Kairouan dans d’autres lieux de la Tunisie : « Il s’agit pour nous de concevoir les grandes lignes d’une approche de valorisation des produits de terroir, qui pourra être dupliquée dans toutes les régions de la Tunisie en l’adaptant à chaque fois aux spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque gouvernorat et aux particularités des produits locaux ».
Plusieurs défis restent à relever par tous les partenaires pour garantir la réussite de cette Stratégie nationale et en faire un nouveau modèle économique qui s’articulent autour des produits du terroir dans chacune des régions de la Tunisie. La route est longue mais les premiers jalons sont en train d’être mis pour baliser la voie.
Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org
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Histoire
16 octobre 2023
L'Engagement Inébranlable du Programme Alimentaire Mondial envers l'Autonomisation des Femmes Rurales en Tunisie
Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes Rurales, nous mettons en lumière l'engagement profond et continu du Programme Alimentaire Mondial (PAM) envers l'autonomisation des femmes rurales en Tunisie. Ces femmes, les fondatrices silencieuses d'un changement économique, environnemental et social, jouent un rôle essentiel dans la promotion du développement durable. Le PAM s'est engagé à créer un environnement propice pour l'autonomisation économique des femmes rurales, reconnaissant que leur indépendance est cruciale pour le bien-être individuel, familial et communautaire, et pour l'atteinte des objectifs du Programme 2030.
Cependant, ces femmes sont confrontées à des obstacles importants, entravant leur participation complète dans des activités économiques rentables et équitables. L'accès limité aux ressources et aux services, qu'il s'agisse de terres, de finances, de soins médicaux, d'éducation, d'informations sur les marchés, d'intrants agricoles ou de technologie, est exacerbé par des barrières systémiques plus larges. Ces défis sont encore plus aigus en période de conflit, de crise alimentaire, économique et environnementale.
Le PAM, en collaboration avec des partenaires, a entrepris un effort continu pour éliminer ces obstacles. Une approche globale, englobant les domaines sociaux, économiques et politiques de l'autonomisation, a été adoptée. Cette initiative repose sur les connaissances complémentaires et l'expertise en genre de plusieurs agences de l'ONU qui contribuent avec leurs connaissances techniques et expériences dans le co-financement de programmes d'investissement rural et dans la lutte contre les inégalités de genre au niveau familial, organisationnel et communautaire. Le PAM apporte son expertise en matière de sécurité alimentaire et de programmation nutritionnelle, tandis qu'ONU Femmes enrichit le partenariat avec ses connaissances techniques et son expertise mondiale, régionale et nationale en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes.
L'objectif ultime de cette initiative est de garantir les moyens de subsistance, les droits et la résilience des femmes rurales dans le contexte du développement durable et des Objectifs de Développement Durable.
Il est impératif de s'attaquer aux racines profondes de l'inégalité entre les sexes. Cela implique de lutter contre les systèmes patriarcaux et les normes sociales discriminatoires ancrées dans la société. Le PAM s'efforce de lever les contraintes spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes rurales pour accéder aux ressources et aux opportunités économiques. Des mesures concrètes sont prises pour renforcer leur pouvoir d'action en tant qu'agricultrices, entrepreneures et leaders.
Ces réalisations ne sont que le début d'un voyage continu vers un avenir où chaque femme rurale peut s'épanouir, contribuer pleinement à la société et être un moteur de changement dans sa communauté. Le PAM s'engage fermement à poursuivre cet effort, créant ainsi un impact durable pour les générations futures.
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Communiqué de presse
27 juin 2025
Le Secrétaire général de l’ONU : Discours prononcé à la séance plénière commémorative de l’assemblée générale tenue à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de la signature de la charte des Nations unies
Excellences, Mesdames et Messieurs, Il y a 80 ans, sur les ruines laissées par la guerre, le monde a fait germer l’espoir. Une Charte, une vision, une promesse : la paix est possible lorsque l’humanité fait bloc. La Charte des Nations Unies est une déclaration d’espoir et le fondement de la coopération internationale pour un monde meilleur. Et depuis sa création, l’Organisation des Nations Unies est une force constructive dans un monde souvent marqué par la destruction. Un lieu de rencontre où les adversaires les plus féroces peuvent s’unir pour régler des problèmes mondiaux. Une institution où les plus petits sont représentés aux côtés des plus puissants. Un forum où, de partout, la voix de tous et toutes peut être entendue. Un lieu ancré dans les principes et la lettre de la Charte et des autres règles du droit international. Et une force motrice pour les droits humains, le développement durable et l’action humanitaire. La Charte nous a donné les moyens de changer des destins, de sauver des vies et d'apporter de l'espoir dans les endroits les plus éprouvés du monde. Nous pouvons établir un lien direct entre la création de l’Organisation des Nations Unies et la prévention d’une troisième guerre mondiale. Excellences, Défendre les objectifs et principes de la Charte est une mission sans fin. Au fil des décennies, nous avons vu avec satisfaction des guerres prendre fin – mais en avons vu d’autres éclater. Nous avons apporté une aide vitale à des personnes qui en avaient désespérément besoin – tout en assistant à de nouvelles catastrophes humanitaires. Nous avons constaté des progrès vers la dénucléarisation – et observé dans le même temps des mesures de réarmement. Nous avons assisté à des avancées en matière de démocratie, de respect des droits humains et du droit international – mains nous constatons malheureusement aujourd’hui une tendance troublante dans la direction opposée.Nous avons fait cause commune concernant les Objectifs de développement durable – tout en voyant les inégalités se creuser de plus en plus. Nous nous sommes mobilisés en faveur de l’action climatique – et connu dans le même temps des records de chaleur et le chaos climatique. Nous avons assisté à l’essor époustouflant de la technologie numérique et de l’intelligence artificielle, qui recèlent un immense potentiel pour l’humanité – tout en continuant d’œuvrer pour que cette technologie soit exploitée de manière responsable et sûre. Excellences, Nous devons continuer à faire avancer notre travail sur tous ces fronts. Mais soyons clairs : aujourd'hui, nous assistons à des attaques contre les buts et principes de la Charte des Nations Unies comme jamais auparavant. La menace ou l'usage de la force contre des nations souveraines. La violation du droit international, y compris du droit international humanitaire et du droit international des droits humains. La prise pour cible de civils et d’infrastructures civiles. L'instrumentalisation de la nourriture et de l'eau. L'érosion des droits humains.Encore et encore, nous observons un schéma bien trop familier : Suivre la Charte quand cela nous arrange, l'ignorer quand elle dérange. La Charte des Nations Unies n'est pas optionnelle. Ce n'est pas un menu à la carte. C'est le fondement des relations internationales. Nous ne pouvons pas et ne devons pas normaliser les violations de ses principes les plus fondamentaux.Excellences,Aujourd'hui plus que jamais, nous devons respecter et renouveler notre engagement envers le droit international — en paroles comme en actes. Afin de nous adapter à un monde numérique et de plus en plus multipolaire. Afin de faire face aux chocs mondiaux avec unité et détermination. Afin d’ouvrir grand nos portes — à la société civile, aux jeunes, au secteur privé. Et afin de repenser notre manière d’agir, en bâtissant un multilatéralisme plus fort, renouvelé, inclusif et en réseau — en somme, un multilatéralisme adapté au XXIème siècle.En septembre dernier, les États Membres ont adopté le Pacte pour l’avenir, réaffirmant l’engagement du monde en faveur du droit international et de la Charte des Nations Unies. En cet anniversaire, j’invite tous les États Membres à être à la hauteur :De l’esprit et de la lettre de la Charte. Des responsabilités qu’elle nous confie. Et de l’avenir qu’elle nous appelle à construire.Pour la paix. Pour la justice. Pour le progrès. Pour « nous les peuples ».Merci., filtered_html
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Communiqué de presse
27 juin 2025
Une promesse née des cendres : 80 ans après, l’ONU ravive l’esprit de sa Charte fondatrice
À la conférence de San Francisco, les plaies encore béantes des deux guerres mondiales ne laissaient aucun doute sur l’urgence d'un sursaut. Il fallait inventer un langage commun entre les peuples, jeter les bases d’une paix durable, et établir des règles pour conjurer le retour du chaos.De cette nécessité naquit un texte. Plus qu’un traité, une vision. La Charte des Nations Unies devint un serment solennel : « préserver les générations futures du fléau de la guerre », « proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme » et « favoriser le progrès social ». En un mot, croire encore à la possibilité du vivre-ensemble.Quatre-vingts ans plus tard, jour pour jour, cette promesse a été saluée, mercredi, lors d’une cérémonie à l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York. Un moment de commémoration, mais aussi d’alerte, à l’heure où les principes de la Charte sont plus que jamais mis à l’épreuve.Une Charte, une vision, une promesse« Il y a 80 ans, sur les ruines laissées par la guerre, le monde a fait germer l’espoir », a rappelé António Guterres dans un discours d'ouverture. Pour le Secrétaire général, « la Charte des Nations Unies est une déclaration d’espoir et le fondement de la coopération internationale pour un monde meilleur ». Depuis sa création, l’ONU s’efforce d’être, selon lui, « une force constructive dans un monde souvent marqué par la destruction ».Un lieu où les plus petits ont voix au chapitre aux côtés des puissants. Un espace où même les adversaires les plus farouches peuvent se parler. « La Charte nous a donné les moyens de changer des destins, de sauver des vies et d'apporter de l'espoir dans les endroits les plus éprouvés du monde », a insisté M. Guterres, établissant un lien direct entre la naissance de l’Organisation et la prévention d’une troisième guerre mondiale.La solennité de l’instant a été portée par un bref mais émouvant intermède musical, offert par l’Orchestre pour l’espoir de l’Académie internationale pour les arts et les études culturelles (IAA). Cette parenthèse artistique a incarné, par la musique, l’idéal de concorde et de beauté que la Charte continue de porter.Un ordre mondial fragiliséMais l’heure n’est pas seulement aux hommages. « Nous commémorons cette date à une période douloureuse de la vie de notre Organisation », a souligné Philemon Yang, président de l’Assemblée générale. Gaza, Ukraine, Soudan : les conflits s’enchaînent, le dialogue recule, les nationalismes resurgissent. « Des nations influentes ont choisi la force, au détriment du droit international et des principes de la Charte », a-t-il averti.Ce constat est partagé par l’ambassadrice du Guyana, Carolyn Rodrigues-Birkett, présidente du Conseil de sécurité en juin. « La Charte n’était pas un simple document : elle témoignait de la résilience de l’humanité, incarnait un espoir inébranlable en un avenir meilleur, et exprimait un engagement résolu à le construire activement ».Aujourd’hui, cet engagement vacille. António Guterres a dressé un tableau inquiétant des reculs à l’œuvre : « La menace ou l’usage de la force contre des nations souveraines. La prise pour cible de civils. L’instrumentalisation de la nourriture et de l’eau. L’érosion des droits humains ». Avant de fustiger « un schéma bien trop familier : suivre la Charte quand cela nous arrange, l’ignorer quand elle dérange ». Et de marteler : « La Charte n’est pas un menu à la carte. C’est le fondement des relations internationales ».Réinvestir l’esprit de 1945Tous ont rappelé que, malgré ses imperfections, l’organisation a permis d’ancrer des normes universelles, de soutenir la décolonisation, de faire avancer les droits humains et de coordonner l’aide humanitaire. « Ces normes affirment sans détour que la dignité humaine ne connaît pas de frontières », a insisté Philemon Yang.Le président de la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire de l’ONU, Yuji Iwasawa, est allé plus loin en rappelant le caractère unique de la Charte. « Les membres des Nations Unies ne sont pas seulement des parties à un traité. Ils sont membres d'une communauté », a-t-il affirmé. Une communauté dont la Charte serait, selon lui, la constitution.À ses yeux, l’universalité et la permanence de cette adhésion sont inscrites dans le texte même. « La Charte ne contient aucune disposition permettant le retrait des membres de l’ONU », a-t-il souligné, estimant que cela traduisait la volonté des rédacteurs d’assurer une appartenance durable à l’organisation.La Charte, a rappelé le juriste, a aussi opéré un basculement dans l’histoire du droit international. Avant son adoption, les États jouissaient d’un quasi-monopole sur le sort de leurs ressortissants, les droits humains relevant essentiellement des affaires internes. « Si des efforts avaient été déployés dans l’entre-deux-guerres pour protéger les droits humains à l’échelle internationale, ces initiatives restaient limitées dans leur portée », a-t-il rappelé. Or, avec la Charte, « la donne a changé ».Le président du Conseil économique et social (ECOSOC), l’organe des Nations Unies chargé des questions de développement, Bob Rae, a quant à lui rappelé que la Charte avait aussi pour ambition de répondre à la condition humaine. Il a souligné que les droits économiques et sociaux, la dignité et l’égalité étaient au cœur du mandat de l’ONU. Brandissant l’exemplaire de la Charte ayant appartenu à son père, il a plaidé pour que « justice et développement » ne soient pas dissociés, rappelant que « des milliards de personnes sont sorties de la pauvreté » depuis 80 ans — preuve, selon lui, que les outils existent, « si nous savons les utiliser ».Un appel, une mémoire, un avenirMais les défis s’intensifient. Le multilatéralisme vacille. Les inégalités se creusent. L’urgence climatique s’aggrave. La technologie progresse plus vite que la régulation. Face à cela, les appels à la refondation de l’ONU se multiplient.« En septembre dernier, les États Membres ont adopté le Pacte pour l’avenir, réaffirmant l’engagement du monde en faveur du droit international », a rappelé António Guterres. Pour le Secrétaire général, il faut « bâtir un multilatéralisme plus fort, renouvelé, inclusif et en réseau — en somme, un multilatéralisme adapté au XXIe siècle ».À la fin de la séance, les mots fondateurs sont revenus comme un refrain. « Ranimons aujourd’hui l’esprit de San Francisco », a lancé le président de l'Assemblée. « Choisissons le dialogue plutôt que la division, la coopération plutôt que le conflit ».L’écho de la promesse originelle résonne encore. « Pour la paix. Pour la justice. Pour le progrès. Pour “nous les peuples” », a conclu António Guterres., filtered_html
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27 juin 2025
L’huile d’olive Oueslati de nouveau primée à l’international
Une réception s’est tenue le 20 juin 2025 à l’ambassade de Suisse mettant à l’honneur l’huile d’olive tunisienne suite à la brillante réussite lors de sa participation à la troisième édition du Concours Européen International d’huile d’olive extra-vierge (European International Olive Oil Competition – EIOOC) organisée du 22 au 24 avril 2025 à Genève. Deux marques tunisiennes, originaires de Kairouan, spécialisées dans la production et la commercialisation de la variété Oueslati, ont remporté chacune, une médaille d’or. Les deux lauréates de la région de Kairouan n’ont pas caché leur joie suite à l’obtention de médailles d’or qui vient récompenser leurs efforts pour promouvoir leur produit du terroir aux multiples vertus. Mme Sonia AMIRI, propriétaire de la marque primée « Olea Amiri » témoigne : « Nous constatons que l’huile d’olive de la variété Oueslati est de plus en plus reconnue à l’international pour sa qualité et son goût exceptionnel. Ce n’est pas la première médaille pour moi. En fait, mon produit a été primé dans tous les concours internationaux auxquels j’ai participé ». Quant à Madame Bouchra LAAOUANI, fondatrice de la marque BAHIA également récompensé, elle précise : « J’ai récemment introduit l’huile d’olive de la variété Oueslati dans mon plan d’affaires et mes clients sont très impressionnés par la qualité de ce produit. C’est ma deuxième participation à un concours international et aussi ma deuxième médaille d’or. Ces reconnaissances sont pour moi très motivantes et me poussent à aller de l’avant pour positionner mon produit à l’international ».La variété « Oueslati », est une variété locale cultivée aux alentours de Jbel Oueslat, une imposante chaîne montagneuse d´où la variété tire son nom. C’est l’un des produits phares du gouvernorat de Kairouan et plus concrètement des délégations d'Oueslatia, El Ala et Haffouz. Elle se distingue par sa saveur unique et ses spécificités physico-chimiques aux bienfaits multiples. D’après le Dr. Kaouther BEN HASSINE, universitaire et représentante de la Fédération Arabe des Industries Alimentaires, « Cette huile se distingue par son profil sensoriel raffiné et ses qualités nutritionnelles remarquables. L’olivier Oueslati est planté sur une diversité de sols dont les caractéristiques édaphiques contribuent à produire une huile très fruitée, douce, non-piquante et peu amère, conférant à cette huile une typicité unique. L’huile Oueslati affiche une teneur exceptionnelle en acide oléique, atteignant 81,40 %, elle se caractérise par un fruité intense, une amertume modérée et un piquant très faible offrant une expérience gustative élégante et équilibrée ». L’huile d’olive Oueslati a été sélectionnée comme l’un des produits phares dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de valorisation et de promotion des produits du terroir dans le gouvernorat pilote de Kairouan. Tout un programme est en train d’être mis en œuvre en suivant une approche multisectorielle et multi-acteurs, impliquant les agriculteurs, les conditionneurs et les commerçants en vue de diversifier l’offre, maîtriser la qualité et faciliter l’accès aux marchés. Un programme de valorisation touristique a été mis en place, impliquant des établissements gastronomiques, des hôtels et maisons d’hôtes ainsi que des agences de voyage dans le but de développer une nouvelle offre touristique autour de ce produit phare. Dans ce même élan, les travaux ont démarré pour la création d’une route thématique dédiée à l’huile d’olive Oueslati. C’est une initiative qui vise à promouvoir ce fruit phare en tant que symbole d’une identité locale qui permettra d’attirer davantage de visiteurs tout au long de l'année. A l’occasion de la réception organisée le 20 juin 2025 pour la remise des médailles aux entreprises tunisiennes lauréates de ce concours, Son Excellence M. Josef Renggli, Ambassadeur de Suisse en Tunisie a mis l’accent sur l’appui de la Suisse à travers différents programmes notamment le projet PAMPAT 2 qui appuie les opérateurs d’huile d’olive Oueslati dans la région de kairouan dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de valorisation et de promotion des produits du terroir ainsi que du programme SIPPO qui appui l’exportation des produits tunisiens à haute valeur ajoutée comme l’huile d’olive. Il a par ailleurs rajouté que « La Tunisie a largement devancé tous les pays participants à ce concours avec un jury composé de membres en majorité non-tunisiens. Ce qui témoigne de la qualité incontestable de l’huile d’olive tunisienne et de son haut niveau d’excellence ». L’huile d’olive Oueslati est l’un des trois produits phares qui ont été sélectionnés, à côté de la rose de Kairouan et la figue de barbarie d’El Ala, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de valorisation et de promotion des produits du terroir dans le gouvernorat pilote de Kairouan lancée en 2022 par le ministère de l'Agriculture. Ces trois produits reçoivent l’appui du Projet d’Accès aux Marchés des Produits Alimentaires et de Terroir (PAMPAT2) mis en œuvre par l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et financé par le Secrétariat d’Etat à l’Économie Suisse (SECO) dans le cadre de ladite stratégie. Pour plus d´informations : pampattunis@unido.org, filtered_html
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27 juin 2025
Atelier de Lancement du projet sur les technologies innovantes adaptées pour améliorer l’offre d’eau en Tunisie dans un contexte de rareté de l’eau
La projet « TEC-EAU » ambitionne d’évaluer la faisabilité de quatre solutions technologiques destinées à optimiser la mobilisation de l’eau et à diminuer l’évaporation dans les bassins d’eau, incluant petits et grands barrages. Il prévoit d’identifier et de tester l’application de films monomoléculaires sur les barrages, de piloter des panneaux photovoltaïques flottants sur les retenues, ainsi que d’explorer les opportunités d’ensemencement des nuages et l’augmentation de la recharge des nappes grâce à la technique des barrages souterrains dans le contexte tunisien.Ces actions s’inscrivent dans une démarche visant à renforcer l’offre en eau et à favoriser la production d’énergie renouvelable en Tunisie, tout en tenant compte des spécificités locales telles que les ressources disponibles, le climat et les capacités techniques. M. le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a mis en exergue l’importance cruciale des partenariats institutionnels et la relation entre science et recherche, qui constituent un levier essentiel pour accompagner la Tunisie dans sa transition vers une gestion durable et résiliente de ses ressources hydriques.Monsieur Amrani, représentant de la FAO en Tunisie, a réaffirmé l’engagement de la FAO pour soutenir les initiatives innovantes bénéficiant à toutes les parties prenantes notamment aux agriculteurs, à travers des expériences de recherche pilotes qui serviraient de modèle à d’autres pays.Cet atelier a offert aux participants, notamment la Société d’Exploitation du Canal et des Adductions des Eaux du Nord (SECADENORD), de la Direction Générale de la Production Végétale (DGPA) et de la Direction Générale de l’Aménagement et de la Conservation des Terres Agricoles (DGACTA), l’occasion de mieux cerner les champs d’intervention respectifs et de participer à des échanges constructifs autour des enjeux liés à la gestion de l’eau., filtered_html
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27 juin 2025
Initiative « ONU80 » : Qu’est-ce que c’est - et pourquoi c’est important pour le monde ?
L’initiative « ONU80 », dévoilée en mars dernier par le Secrétaire général António Guterres, est une initiative à l’échelle du système visant à rationaliser les opérations, à renforcer l’impact et à réaffirmer la pertinence de l’ONU dans un monde en mutation rapide.« C’est le bon moment pour se remettre en question et voir si nous sommes adaptés aux circonstances qui, soyons honnêtes, sont assez difficiles pour le multilatéralisme et pour l’ONU », a déclaré Guy Ryder, Secrétaire général adjoint chargé des politiques et président du groupe de travail ONU80.Connu sous le nom d’initiative ONU80, ce processus vise non seulement à améliorer l’efficacité, mais aussi à réaffirmer la valeur du multilatéralisme à un moment où la confiance est faible et les besoins importants. Il vise à renforcer la capacité des Nations Unies à répondre aux défis mondiaux actuels - qui vont des conflits, des déplacements et des inégalités aux chocs climatiques ainsi qu’aux mutations technologiques rapides - tout en répondant aux pressions extérieures telles que la réduction des budgets et les divisions politiques croissantes au sein de l’espace multilatéral.« Nous en sortirons avec des Nations Unies plus fortes et mieux adaptées, prêtes à relever les défis que l’avenir nous réserve sans aucun doute », explique M. Ryder.Trois pistes de réformeAu cœur de l’ONU80 se trouvent trois grands chantiers. Le premier est axé sur l’amélioration de l’efficience et de l’efficacité internes, la réduction des formalités administratives et l’optimisation de l’empreinte mondiale de l’ONU par la délocalisation de certaines fonctions dans des lieux d’affectation moins coûteux. M. Ryder note que les procédures administratives lourdes et les doublons sont ciblés.« Nous voulons voir ce que nous pouvons faire de mieux. Nous voulons examiner les domaines dans lesquels nous pensons pouvoir améliorer l’efficacité et supprimer les processus bureaucratiques inutiles », explique-t-il.Le deuxième axe de travail est un examen de la mise en œuvre des mandats, qui implique l’examen de près de 4.000 documents de mandat qui sous-tendent le travail du Secrétariat de l’ONU. Un mandat désigne une tâche ou une responsabilité confiée à l’organisation par les États membres, généralement par le biais de résolutions adoptées par des organes de l’ONU tels que l’Assemblée générale ou le Conseil de sécurité.Ces mandats guident les actions de l’ONU, qu’il s’agisse d’opérations de maintien de la paix, d’aide humanitaire, de défense des droits de l’homme ou d’action en faveur de l’environnement. Au fil des décennies, au moins 40.000 mandats se sont accumulés, se chevauchant parfois ou devenant obsolètes. C’est pourquoi leur révision est un élément clé de l’initiative ONU80.« Jetons-y un coup d’œil », a affirmé M. Ryder. « Voyons où il peut y avoir des doublons, où nous pouvons établir des priorités et des dé-priorités, et trouver des redondances ».Mais l’examen de cette montagne de mandats n’est pas nouveau. « Nous avons déjà tenté cet exercice. Nous avons examiné ces mandats volumineux en 2006. Cela n’a pas très bien fonctionné », rappelle M. Ryder.Cependant, le processus est favorisé à présent par un facteur clé. « Cette fois, nous disposons des données et des capacités d’analyse nécessaires. Nous appliquons des techniques d’intelligence artificielle pour fournir aux États membres des informations beaucoup plus nombreuses et mieux organisées - un dossier plus convaincant qui pourrait conduire, je pense, à un processus productif. »Il insiste sur le fait que la responsabilité de décider ce qui doit être conservé, révisé ou supprimé incombe entièrement aux États membres.« Ces mandats appartiennent aux États membres. Ils les ont créés et eux seuls peuvent les évaluer. Nous pouvons examiner les preuves, nous pouvons les soumettre aux États membres, mais en fin de compte, ce sont eux qui décident des mandats et de bien d’autres choses que l’initiative ONU80 apporte ».Le troisième volet vise à déterminer si des changements structurels et une réorientation des programmes sont nécessaires dans l’ensemble du système des Nations Unies. « À terme, nous pourrions vouloir nous pencher sur l’architecture du système des Nations unies, qui est devenue très élaborée et compliquée », a ajouté M. Ryder. L’examen de la mise en œuvre du mandat devrait également déboucher sur des propositions. Un groupe de travail et une vision à l’échelle du systèmePour aborder la réforme dans un système aussi complexe, le Secrétaire général a créé sept groupes thématiques dans le cadre du groupe de travail ONU80, chacun étant coordonné par des hauts responsables de l’ONU issus de l’ensemble du système. Ils couvrent la paix et la sécurité, l’action humanitaire, le développement (Secrétariat et système des Nations Unies), les droits de l’homme, la formation et la recherche, et les agences spécialisées.« Il est important de dire qu’à un moment où le système est sous pression, le système réagit en tant que système », note le président de la task-force ONU80. « Il ne s’agit pas seulement de New York, ni du Secrétariat, mais de l’ensemble du système. Il s’agit de l’ensemble du système ».Chaque groupe doit présenter des propositions visant à améliorer la coordination, à réduire la fragmentation et à réaligner les fonctions là où c’est nécessaire. Plusieurs groupes ont déjà soumis des idées initiales. Un ensemble plus large de propositions suivra en juillet.La réforme, pas le repliL’attention portée à l’initiative ONU80 s’est largement concentrée sur les propositions de coupes budgétaires et de réductions de personnel, faisant craindre qu’il s’agisse principalement d’un exercice de réduction des coûts. M. Ryder souligne que ce point de vue ne tient pas compte de la situation dans son ensemble.« Oui, nous sommes confrontés à des défis financiers. Il n’est pas nécessaire de détourner les yeux de cela. Mais il ne s’agit pas d’un exercice de réduction des coûts ou des effectifs. Nous voulons rendre les Nations Unies plus fortes », a-t-il fait valoir.Pourtant, les pressions financières qui s’exercent sur l’ensemble du système sont indéniables. Un budget-programme révisé pour 2026, attendu en septembre, devrait inclure des réductions significatives de financement et de postes pour les entités du Secrétariat - une conséquence des contraintes de trésorerie persistantes liées aux contributions retardées et incomplètes des États membres.« L’initiative ONU80 veut améliorer l’impact et l’effet du multilatéralisme et de l’ONU », a expliqué M. Ryder. « Cela ne signifie pas - nous aimerions qu’il en soit autrement - que nous ne devons pas examiner notre budget et nos ressources dans différentes parties du système ».« Les organisations ont été confrontées à des décisions difficiles, et cela se produit tous les jours. C’est la réalité de notre situation », a-t-il ajouté.M. Ryder soutient que la viabilité financière et l’impact de la mission ne s’excluent pas mutuellement, mais doivent être poursuivis en tandem. « Nous devons concilier les deux objectifs, à savoir assurer notre viabilité financière dans les circonstances difficiles que nous connaissons, mais aussi être attentifs, comme toujours, à l’impact que nous avons sur l’exercice de nos responsabilités en vertu de la Charte », a-t-il insisté.Pourquoi ONU80 est important pour les population partout dans le mondePlutôt qu’une simple réforme bureaucratique, ONU80 concerne en fin de compte les gens, ceux qui comptent sur le soutien de l’ONU en cas de crise, de conflit ou de problèmes de développement.« Si l’ONU est capable de se transformer, d’apporter des améliorations, parfois par le biais de décisions difficiles, cela peut signifier que les interventions vitales parviennent plus efficacement aux personnes que nous servons », explique M. Ryder.Les Nations Unies restent un lieu de rencontre unique et essentiel pour faire progresser la paix, le développement durable et les droits de l’homme pour tous.« Les Nations Unies prennent au sérieux leurs responsabilités à l’égard des personnes qu’elles servent », a détaillé M. Ryder.À l’heure actuelle, les Nations Unies viennent en aide à plus de 130 millions de personnes déplacées, fournissent de la nourriture à plus de 120 millions de personnes, administrent des vaccins à près de la moitié des enfants du monde et soutiennent le maintien de la paix, les droits de l’homme, les élections et l’action en faveur du climat dans le monde entier. Le travail de développement de l’ONU a contribué à construire des sociétés pacifiques et stables.Que se passera-t-il ensuite ?L’équipe ONU80 présentera ses propositions au Secrétaire général, qui a déjà indiqué les premiers domaines dans lesquels des résultats sont attendus. Un groupe de travail sur les gains d’efficacité au sein du Secrétariat des Nations Unies, dirigé par la Secrétaire générale adjointe Catherine Pollard, devrait présenter des propositions initiales d’ici la fin du mois de juin. Un rapport sur l’examen de l’exécution du mandat suivra à la fin du mois de juillet.Les travaux menés dans le cadre des deux premiers volets contribueront à alimenter une réflexion plus large sur les changements structurels et le réalignement des programmes dans l’ensemble du système des Nations Unies. Les propositions du troisième volet seront soumises aux États membres au cours des prochains mois et de l’année prochaine.Bien que le travail ne fasse que commencer, M. Ryder estime que l’ONU dispose des bons outils et d’un sens aigu de l’ambition et de l’urgence.« Nous progressons bien. Il y a beaucoup de travail à faire maintenant », a-t-il déclaré. « Au fil des semaines, les États membres seront de plus en plus sollicités, et c’est à ce moment-là que nous obtiendrons des résultats ».En fin de compte, les États membres devront décider de la suite à donner aux conclusions. « Ils devront décider de ce qu’ils veulent faire. Souhaiteront-ils mettre en place un processus intergouvernemental ? » Le Secrétaire général a déjà évoqué cette possibilité.Définir le succèsÀ quoi ressemble le succès ?« Un système des Nations Unies capable d’agir plus efficacement, de renforcer et de consolider la confiance dans l’action multilatérale », explique M. Ryder. « Un système capable de faire comprendre à l’opinion publique et aux décideurs politiques qu’il s’agit d’une organisation dans laquelle il vaut la peine d’investir. Qu’il s’agit de l’option privilégiée pour relever les défis de l’avenir ».Pour le président du groupe de travail ONU80, il s’agit d’assurer la crédibilité, la capacité et la confiance du public, et de veiller à ce que les Nations Unies restent non seulement pertinentes, mais aussi essentielles.« Nous devrions tous nous en préoccuper », a-t-il affirmé « Si nous pensons que le multilatéralisme est le meilleur instrument dont nous disposons pour relever les défis mondiaux, nous devons nous assurer de rénover, de rafraîchir et de rendre ce mécanisme aussi efficace et adapté à son objectif que possible ». , filtered_html
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