Dernières actualités
Communiqué de presse
01 juillet 2022
Nations Unies - Programme de bourses de la Nippon Foundation : Appel à candidatures pour la session 2023
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Communiqué de presse
26 juin 2022
TRIBUNE : LE MONDE BRÛLE. IL FAUT UNE RÉVOLUTION DES ÉNERGIES RENOUVELABLES par António Guterres, Secrétaire général de l’ONU
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Communiqué de presse
17 juin 2022
Atelier régional du Projet sur le « Renforcement de la résilience contre l’agro-terrorisme et l’agro-criminalité affectant la santé animale » (13-17 juin 2022)
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
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Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
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En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
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La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
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HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
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Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
Accédez sa story
Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
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En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
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La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
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HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
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A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
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Histoire
29 septembre 2021
Consultation des enfants sur leur bien-être à l’ère du numérique
La technologie et les solutions numériques donnent aux enfants d’importantes possibilités de continuer à apprendre, à se divertir et à rester en contact avec les autres. Cependant, quand ces mêmes outils sont utilisés à mauvais escient par les enfants, ils peuvent les exposer à une multitude de risques et mettre en péril leur bien-être.
Le Ministère de la Femme, de la Famille et des Seniors, avec l’appui de l’UNICEF a organisé des ateliers de consultation des enfants ainsi que des interviews avec les parents afin d’échanger et de recueillir des informations qui, entre autres, peuvent guider la conception et l'évaluation des expériences de jeu numériques pour les enfants et aideront à concevoir des indicateurs de bien-être centrés sur l'enfant. Les ateliers se sont déroulés en deux journées le 25 et le 26 septembre.
Ces consultations s’inscrivent dans le cadre de la participation de la Tunisie dans une étude menée par l’UNICEF en partenariat avec la société LEGO et le Young and Resilient Research Centre (Y&R) de l'Université Western Sydney. Les échanges menés dans le cadre de ces consultations avec les enfants visent à explorer leur bien-être en lien avec les jeux numériques - comment les enfants jouent et comment l’utilisation du numérique leur fait sentir bien ou mal. Les enfants ont été organisés en deux groupes d’âge : 9 à 12 ans et 13 à 17 ans et ont participé à deux ateliers différents dont l’objectif a été d’évaluer les expériences de bien-être des enfants, y compris l'impact du jeu (numérique) sur leur sentiment de bien-être.
Les enfants des deux clubs d’enfants Rafraf et Hached – dans le gouvernorat de Bizerte, ont été choisis pour représenter les enfants de la Tunisie dans le cadre de cette étude.
Les données issues des consultations des enfants et des entretiens avec les parents seront consignées dans une étude multi pays et utilisées pour éclairer la conception d’un cadre factuel du bien-être des enfants à l'ère numérique.
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Histoire
14 septembre 2021
ONU-Habitat Tunisie aborde la question de la marginalisation urbaine et environnementale des migrant.e.s
Maeva et Cédric sont respectivement de nationalité camerounaise et Ivorienne. Ils ont rencontré Momen et Nour, qui eux sont tunisiens, dans le cadre du projet MC2CM. Leur première rencontre a eu lieu dans les locaux de l'association Al Badil – Aletrnative culturelles, où ils ont reçu une formation en management artistique grâce à plusieurs artistes tunisiens confirmés venus durant plusieurs jours les former. Ces jeunes artistes amateurs sont impatients de débuter ensemble la création artistique commune. Cedric considère important et utile la rencontre avec les tunisiens. Il précise que «ce n'est pour la différence de nationalité qui est importante mais les cultures et les traditions des uns et des autres. C'est l'occasion de se connaitre ainsi. Cette courte expérience ne doit être que le début d'un processus de rencontre et de partage.».
Les répétitions auront lieu au moins une fois par semaine à la maison des jeunes de la Marsa.
Cedric et Momen se retrouveront durant plusieurs semaines au Gymnase de la maison de jeunes pour y pratiquer leur art. Ils commencent chaque séance de répétition à partir de 9 heure. Puis durant 6 heures ils s'entrainent ensemble et avec environ dix autres jeunes artistes amateurs, à préparer l'une des composantes du spectacle. Pour Cedric et Momen c'est la danse qu'ils pratiquent avec le chorégraphe tunisien Imed Jemaa.
Le gymnase où se prépare la création artistique est l'un des espaces qui composent le complexe de la jeunesse de la Marsa. Le choix du complexe a été l'une des composantes essentielles pour mener à bien le projet MC2CM par ONU-Habitat et son partenaire de mise en œuvre Tunisie Terre d'Asile. Le programme financé par l'Union européenne et la coopération Suisse a débuté en décembre 2021 mais la situation sanitaire à interrompu deux fois le processus. Les prochaines semaines sont celles de sa finalisation.
Dès le début du processus nous devions identifier en accord avec la municipalité et suivant une approche participative, un espace pour accueillir les activités du projet. Mais il s'agissait de trouver un lieu qui répondrait à d'autres enjeux. En effet, il devait être stratégiquement intéressant sur différents points. Ainsi par exemple, la compréhension, par les acteurs et gérants du lieu, des enjeux de cohésion sociale et de la problématique des migrants installés dans la commune devaient être avérée. Ainsi leur implication a été déterminante. De plus, l'espace devait être sous l'égide des institutions publiques et la municipalité y avoir un rôle. Ce rôle devant être renforcé par le projet. L'espace, devait montrer des besoins matériels qui justifieraient notre engagement à le mettre en valeur et à l'améliorer. Enfin il devait être situé géographiquement à un endroit accessible, rendant ainsi possible l'accès à la ville de la Marsa aux plus vulnérables vivant en périphérie dans l'arrondissement Bhar Lazrag.
Selon Chiraz Gafsia architecte urbaniste, coordonnatrice du projet au sein du bureau de Tunisie d'ONU-Habita, il est urgent de «rompre cette marginalisation sociale, économique, urbaine et environnementale de la périphérie de la Marsa et de prendre en considération son développement par l'inclusion de toutes ses composantes sociales ainsi que la population migrante qui va en croissant. La question est globale mais des solutions au niveau local sont essentielles notamment dans le cadre de la décentralisation en cours et anticiper les développements à venir».
En effet,la ville de la Marsa connait de grands bouleversements urbains et accueillent toujours plus de migrants sub-sahariens. Des travailleurs, des étudiants ou des familles avec jeunes enfants. Elles s'installent essentiellement àBhar Lazreg, en périphérie de la Marsa. Ce quartier était il y a peu encore une zone agricole. Aujourd'hui Bhar Lazreg est un quartier d'habitations de 50 000 habitants en zone périurbaine et connaît notamment depuis la 2011 un développement urbain important et anarchique et est marginalisé sur le plan géographique et socio-économique. Il est urgent d'apporter un appui aux autorités locales dans la gestion de l'évolution urbaine et sociale. Madame Zouhour Grira cheffe d'arrondissement de Bahar Lazrag et l'une de nos vis-à-vis municipaux pour ce programme, confirme l'importance des besoins de ce quartier et nous dit «qu'il est nécessaire d'apporter des solutions innovantes d'inclusion sociale et urbaine de Bhar azrag à La Marsa. Il faut trouver des solutions inclusive, écologique, et durable à apporter au sein même de Bhar Lazrag tout en préservant et créant un lien avec le centre de la ville qui est la Marsa. ONU -Habitat et ses outils d'inclusion à travers cette proposition du développement de l'art par des ateliers communs de création et de sensibilisation contre le racisme est une étape à l'amélioration du futur de notre ville et sa durabilité ».
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Histoire
14 septembre 2021
Focus Mashrou3i : Le Nord-Ouest de la Tunisie
Des figues de Djebba, à l'huile d'olive chetoui de Toukaber, en passant par les cerises de Rouhia, le nord-ouest fascine par son potentiel et ses ressources naturelles. Sa situation géographique à la frontière de l'Algérie, à proximité de l'Europe et de la capitale, offre un positionnement stratégique qui permet à près d'une centaine d'entreprises sur les 333 PME existantes, d'exporter à l'étranger.
Toutefois, même si le climat y est favorable favorisant la productivité de l'agriculture, les régions du nord-ouest sont également les plus touchées par le chômage avec un taux de plus de 20,3 % de la population totale, les jeunes diplômés étant les plus touchés.
Malgré tout, certains entrepreneurs soutenus par le projet Mashrou3i encouragent les changements structurels et exploitent les diverses opportunités de la région. Ce mois-ci, nous découvrons le parcours ambitieux de certains d'entre eux.
Une assistance technique pour l'accès aux marchés internationaux
Parallèlement au coaching d'affaires approfondi, le projet Mashrou3i se consacre également à apporter son soutien aux jeunes entrepreneurs dans des domaines spécifiques. Cela permet aux entreprises en démarrage de se développer en accédant plus facilement aux marchés nationaux et internationaux. En fonction des besoins spécifiques de ces entrepreneurs, Mashrou3i aide à identifier puis prospecter des clients potentiels pour leurs activités.
« L’accès aux marchés est généralement la dernière chose à laquelle les entrepreneurs pensent. Mashrou3i propose une formation spécifique aux techniques de vente et de marketing, permettant aux entrepreneurs de poser les bases théoriques de leurs stratégies. Nous avons souhaité donner encore plus d'importance à l'accès au marché pour les jeunes entrepreneurs en le mettant en pratique. C'est pourquoi nous travaillons actuellement à l'identification des marchés potentiels et à la mise en contact directe des clients et des fournisseurs, en étroite collaboration avec une société de négoce et conseil en commerce national et international." - Faicel Belaid, Expert régional Mashrou3i pour les régions du Nord-Ouest
L'huile d'olive "Triomphe Thuccabor" se mondialise
Soutenu par Mashrou3i, Maher Ben Ismail, co-fondateur de "Triomphe Thuccabor", est l'un des entrepreneurs du nord-ouest ayant fait de grandes avancées sur les marchés internationaux. En 2020, Mashrou3i l'a aidé à gagner un nouveau client sur le marché de l'Arabie Saoudite, lui permettant d'exporter plus de 20'000 bouteilles de son huile d'olive biologique. Le projet fournit également à Maher Ben Ismail une expertise dans le développement d'un nouveau site internet pour l'entreprise.
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Communiqué de presse
01 juillet 2022
Nations Unies - Programme de bourses de la Nippon Foundation : Appel à candidatures pour la session 2023
L'objectif du programme de bourses de l'ONU et de la Nippon Foundation est d'offrir des possibilités de formation avancée dans le domaine des affaires maritimes et du droit de la mer, ou dans des disciplines connexes, y compris les sciences marines à des fonctionnaires et autres professionnels de niveau intermédiaire des États en développement, afin qu'ils puissent acquérir les compétences nécessaires pour aider leur pays à mettre en œuvre le cadre juridique défini dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) et les instruments connexes, ainsi qu'à formuler des régimes complets de gestion des océans, notamment dans le contexte de l'Agenda 2030 pour le développement durable.
Des informations supplémentaires sur le programme de bourses des Nations Unies et de la Nippon Foundation sont disponibles sur le site Internet du programme https://www.un.org/oceancapacity/UNNF.
Le site Internet du programme de bourses comprend une description détaillée des qualifications requises, le dossier de candidature et d'autres détails sur le programme de bourses. Les candidats doivent remplir le dossier de candidature disponible en utilisant le bouton "APPLY NOW" (https://www.un.org/oceancapacity/content/apply-now) et transmettre les documents requis à l'adresse électronique suivante : doalos@un.org (avec copie à vracar@un.org).
La date limite de soumission du dossier de candidature complet est le 14 septembre 2022.
Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
Veuillez défiler vers le bas pour télécharger le document relatif à cette annonce.
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Communiqué de presse
26 juin 2022
TRIBUNE : LE MONDE BRÛLE. IL FAUT UNE RÉVOLUTION DES ÉNERGIES RENOUVELABLES par António Guterres, Secrétaire général de l’ONU
Néron est tristement célèbre pour avoir joué du violon pendant que Rome brûlait. Aujourd’hui, certains dirigeants font pire. Ils mettent littéralement de l’huile sur le feu. Alors que les répercussions de l’invasion de l’Ukraine par la Russie se ressentent dans le monde entier, la réponse de certaines nations à la crise énergétique croissante a été de doubler la mise sur les combustibles fossiles – en injectant des milliards de dollars supplémentaires dans le charbon, le pétrole et le gaz, les matières même qui sont à l’origine de l’aggravation de notre urgence climatique.
Pendant ce temps, tous les indicateurs climatiques continuent de battre des records, annonçant un avenir émaillé de tempêtes féroces, d’inondations, de sécheresses, d’incendies de forêt et de températures invivables sur de vastes étendues de la planète. Notre monde sombre dans le chaos climatique. Il est insensé de verser de nouveaux financements dans les infrastructures d’exploration et de production de combustibles fossiles. Les énergies fossiles ne sont pas la solution, et ne le seront jamais. Nous pouvons voir de nos propres yeux les dégâts que nous causons à la planète et à nos sociétés. On en parle tous les jours dans les médias, et personne n’est à l’abri.
Les combustibles fossiles sont précisément la cause de la crise climatique. Seules les énergies renouvelables constituent une réponse – pour limiter les dérèglements climatiques et renforcer la sécurité énergétique. Si nous avions investi plus tôt et massivement dans les énergies renouvelables, nous ne nous retrouverions pas une fois de plus à la merci de l’instabilité des marchés des combustibles fossiles. Les énergies renouvelables sont les garantes de la paix au XXIe siècle. Mais la bataille pour une transition énergétique rapide et juste ne se livre pas à armes égales. Les investisseurs continuent de soutenir les combustibles fossiles et les États continuent de distribuer des milliards de dollars de subventions pour le charbon, le pétrole et le gaz, soit quelque 11 millions de dollars par minute.
Il y a un terme pour désigner le fait de privilégier le soulagement à court terme au détriment du bien-être à long terme : l’addiction. Nous sommes encore dépendants aux combustibles fossiles. Pour la santé de nos sociétés et de notre planète, nous devons nous sevrer. Immédiatement. La seule solution pour parvenir à la sécurité énergétique, à la stabilité des prix de l’électricité, à la prospérité et pour que la planète reste habitable, c’est d’abandonner les combustibles fossiles polluants et accélérer la transition énergétique fondée sur les énergies renouvelables.
À cette fin, j’ai exhorté les gouvernements du G20 à démanteler les infrastructures charbonnières, en vue de leur élimination complète d’ici à 2030 pour les pays de l’OCDE et d’ici à 2040 pour tous les autres. J’ai demandé instamment aux acteurs financiers d’abandonner le financement des combustibles fossiles et d’investir dans les énergies renouvelables. Et j’ai proposé un plan en cinq points pour stimuler les énergies renouvelables sur tout le globe.
Premièrement, nous devons faire de la technologie des énergies renouvelables un bien public mondial, notamment en abolissant les règles de propriété intellectuelle qui font barrière au transfert de technologie. Deuxièmement, nous devons améliorer l’accès mondial aux chaînes d’approvisionnement en composants et matières premières nécessaires pour les technologies d’énergie renouvelable.
En 2020, il existe 5 gigawatts de stockage par batterie à l’échelle mondiale. Il nous faut 600 gigawatts de capacité de stockage d’ici à 2030. Il est évident qu’il faut une coalition mondiale pour y parvenir. Les goulets d’étranglement dans le transport maritime, les contraintes exercées sur la chaîne d’approvisionnement et la hausse des coûts du lithium et d’autres métaux pour batteries freinent le déploiement de ces technologies et matériaux au moment même où nous en avons le plus besoin.
Troisièmement, nous devons réduire les formalités administratives qui bloquent les projets solaires et éoliens. Il faut des procédures d’approbations accélérées et plus d’efforts pour moderniser les réseaux électriques. Dans l’Union européenne, il faut huit ans pour approuver un parc éolien, et dix aux États-Unis. En République de Corée, les projets d’éoliennes terrestres exigent 22 permis délivrés par huit ministères différents.
Quatrièmement, le monde doit réorienter les subventions au énergies fossiles pour protéger les personnes vulnérables des chocs énergétiques et investir dans une transition juste vers un avenir durable.
Et cinquièmement, nous devons tripler les investissements dans les énergies renouvelables. Cela concerne les banques multilatérales de développement et les institutions de financement du développement, de même que les banques commerciales. Elles doivent toutes augmenter et stimuler considérablement les investissements dans les énergies renouvelables.
Nous avons besoin d’une conscience plus aiguë de l’urgence chez tous les dirigeants mondiaux. Nous sommes déjà dangereusement proches du seuil des 1,5 °C qui, d’après la science, est le niveau maximum de réchauffement tolérable pour éviter les pires conséquences climatiques. Pour que le seuil de 1,5 °C reste réaliste, nous devons réduire les émissions de 45 % d’ici à 2030 et atteindre zéro émission nette au milieu du siècle. Or les engagements nationaux actuels entraîneront une augmentation de près de 14 % au cours de la présente décennie. C’est la catastrophe assurée.
La réponse est dans les énergies renouvelables – pour l’action climatique, pour la sécurité énergétique et pour fournir de l’électricité propre aux centaines de millions de personnes qui en sont actuellement privées. Les énergies renouvelables présentent un triple avantage.
Il n’y a aucune excuse pour s’opposer à la révolution des énergies renouvelables. Alors que les prix du pétrole et du gaz atteignent des niveaux record, les énergies renouvelables sont de moins en moins coûteuses. Le coût de l’énergie solaire et des batteries a chuté de 85 % ces dix dernières années. Le coût de l’énergie éolienne a baissé de 55 %. Et les investissements dans les énergies renouvelables créent trois fois plus d’emplois que les investissements dans les énergies fossiles.
Bien sûr, les énergies renouvelables ne sont pas la seule réponse à la crise climatique. Les solutions fondées sur la nature, telles que l’inversion de la déforestation et de la dégradation des sols, sont tout aussi indispensables, de même que les efforts visant à promouvoir l’efficience énergétique. Mais nous devons avoir l’ambition d’accomplir une transition rapide vers les énergies renouvelables.
Si nous nous sevrons des énergies fossiles, les gains seront considérables, et pas seulement pour le climat. Les prix de l’énergie seront moins élevés et plus prévisibles, ce qui aura des retombées positives sur la sécurité alimentaire et économique. Lorsque les prix de l’énergie montent, le coût des denrées alimentaires et de tous les biens dont nous dépendons s’envole dans leur sillage. Il nous faut donc d’urgence une révolution des énergies renouvelables : reconnaissons-le enfin tous et cessons de jouer du violon pendant que notre avenir brûle.
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Communiqué de presse
20 juin 2022
Atelier régional du Projet sur le « Renforcement de la résilience contre l’agro-terrorisme et l’agro-criminalité affectant la santé animale » (13-17 juin 2022)
En vue d’appuyer les pays de l’Afrique du Nord à développer des réponses adéquates durables face à des évènements suspects d’agro-criminalité ou d’agro-terrorisme affectant la santé animale, le consortium réunissant l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) et l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) poursuivent, avec le soutien du Programme de réduction des menaces d’armes d’Affaires mondiales du Canada la mise en œuvre d’un projet qui a pour finalité de renforcer la collaboration entre les services vétérinaires et les autorités chargées de l’application de la loi face à d’éventuelles menaces liées à la santé animale.
Dans son allocution de clôture, le Dr. Rachid Bouguedour, représentant sous régional de l’OMSA pour l’Afrique du Nord a rappelé que l’agro-crime et agro-terrorisme sont des phénomènes qui prennent de l’ampleur et nécessitent une plus grande coordination entre les différents services concernés en vue de répondre efficacement à toute menaces. le Dr. Rachid Bouguedour a précisé certains aspects des agro-crime en rapport avec le trafic d’animaux et des produits animaux, ou la perturbation de la l’environnement naturel des animaux sauvages à l’origine de rapprochements avec les animaux domestique ou l’homme, non maitrisés, pouvant créer des contaminations croisées, voire et des pandémies à l’instar de la Covid-19, ou l’Ebola. Quant à l’agro-terrorisme, il concerne les actes intentionnels motivations idéologique ou politique qui utilisent des agents pathogènes animals pour déstabiliser une filière de production animale, voire porter atteinte à la santé de l’homme en cas de zoonoses.
L’atelier réunissait des participants du Maroc, de la Mauritanie et de la Tunisie, points focaux du projet, responsables du réseau épidémio-surveillance, responsables de laboratoires de diagnostic vétérinaire, des postes de quarantaine et de contrôle sanitaire aux frontières. Ont pris part également à ces travaux différents points focaux des forces de sécurité et d’application des lois à travers des responsables de laboratoires de police scientifique et technique ; responsables militaires chargés des menaces biologiques ; Garde Nationale et police chargés des menaces biologiques et des responsables des douanes avec une expérience dans la gestion des risques biologiques.
Les travaux qui se sont déroulés sur cinq jours étaient l’aboutissement de la seconde des phases initiées par le projet. Une première phase d’évaluation des systèmes de surveillance des pays suivie d’une phase de formations conduites auprès des différentes parties prenantes.
Cet atelier a permis une prise de conscience de l’importance et de l’utilité des procédures opérationnelles standards et de leur processus de conception ainsi que la maitrise des types d’exercices de simulations en tant qu’outils dans la préparation aux alertes et la ou les réponses aux actes agro-criminel et agro-terroriste.
Le projet intègre également l’évaluation des capacités individuelles des laboratoires nationaux à la lumière des besoins en matière d’agro terrorisme et agro-crime. Un exercice de simulation conclura le projet pour tester les systèmes de communication et de coopération entre les services cités.
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Communiqué de presse
08 juin 2022
Les agences des Nations Unies et le Japon contribuent au renforcement des capacités des autorités frontalières en Tunisie
Ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des autorités frontalières, en contribuant à l’amélioration des conditions d’accueil des personnes qui transitent entre la Tunisie et la Libye, y compris les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants.
Les travaux de réhabilitation du poste frontalier de Ras Jdir se sont déroulés entre septembre et octobre 2021. Les travaux ont abouti au réaménagement d’une plateforme asphaltée équipée avec toute l’infrastructure nécessaire (égouts, accès à l’eau, sites de stockage) pour accueillir davantage des personnes en transit si nécessaire. Cela améliorera considérablement les conditions d’accueil des personnes qui transitent par la Tunisie.
Ce projet est le fruit d’une collaboration étroite entre le bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies en Tunisie, les agences onusiennes susmentionnées et le Gouvernement Tunisien; qui ont pu réaliser ce projet grâce au soutien des bailleurs et notamment grâce à l’importante contribution du Japon.
Le Chef de Mission Adjoint de l’Ambassade du Japon, M. Tomoyuki YAMAMOTO, souligne que la Tunisie joue un rôle très important dans le flux des mouvements mixtes de population dans la région de l’Afrique du Nord. Il est convaincu que ce projet de réhabilitation de la plateforme contribuera au renforcement de la capacité au point d’entrée frontière pour accueillir les vulnérables. Il considère que ce projet donne un bon exemple dans le domaine de la prévention et la résolution des conflits ainsi que la consolidation de la paix en Afrique, dont le Japon et les pays africains discuteront au courant de la TICAD8 prévue aux 27 et 28 août prochain à Tunis.
Le Coordonnateur Résident de Nations Unies en Tunisie, M. Arnaud Peral, se félicite de l’initiative conduite dans une approche ONE UN « Unis dans l’action » par laquelle les agences onusiennes agissent de façon coordonnée et cohérente en partenariat avec des bailleurs de fonds, pour soutenir les efforts gouvernementaux dans toutes les étapes du sauvetage des personnes secourues en mer ou arrivés par la voie terrestre.
« Grâce au travail remarquable de tous les acteurs, et une gestion participative et optimale des frontières, le changement est possible et nous pouvons sauver des vies humaines ». Arnaud Peral, Coordonnateur résident et représentant du système des Nations unies en Tunisie.
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Pour plus d’informations, merci de contacter :
Chiara Maria Cavalcanti, Associate Reporting Officer, UNHCR, Téléphone : +216 505 043 73 Email : cavalcac@unhcr.org
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Communiqué de presse
31 mai 2022
La FAO et l’UMA œuvrent pour une conservation durable des ressources génétiques animales des pays du Maghreb
C’est en présence des délégations représentants les cinq pays du Maghreb qu’un atelier régional a été organisé afin de discuter les résultats du protocole d’accord sur la collecte des données sur les populations des races animales domestiques de ces pays dans le système d’information sur la diversité des animaux domestiques (DAD-IS). Ce système est une Interface et base de données en lignes sur les races domestiques. Il contient des informations sur près de 9000 races et quelques 15,000 populations raciales nationales et permet d’avoir une connaissance des ressources génétiques dans les pays du Maghreb ( Système d’Information sur la Diversité des Animaux Domestiques (DAD-IS) | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (fao.org). Ces recensements et la caractérisation de ces ressources génétiques animales sont un préalable fondamental pour leur conservation, leur utilisation durable et leur préservation.
M. Mohammed Bengoumi, expert international de la production et la santé animale au bureau de la FAO pour l’Afrique du Nord est revenu sur la Stratégie Mondiale pour la gestion des ressources génétiques des animaux, lancée par la FAO (1993) et a rappelé l’importance de ce cadre de référence mondial pour les actions nationales, régionales et internationales en matière de conservation, d’utilisation durable et de mise en valeur des ressources génétiques des animaux d’élevage. Il a précisé que les travaux de cet atelier font suite à un premier protocole de coopération signé entre l’UMA et la FAO Afrique du Nord. Ce protocole fédère l’adhésion des pays du Maghreb à collecter les données sur la diversité des races animales domestiques. Ces données quantifiées permettent une caractérisation et un suivi, prérequis essentiel pour l’utilisation durable de ce capital animalier.
Dans son allocution, M. Taïeb Baccouche, Secrétaire Général de l’Union du Maghreb Arabe a affirmé que « la préservation de la diversité des ressources génétiques est une composante essentielle pour toutes les interventions visant à assurer la sécurité alimentaire. La diversité des ressources génétiques joue un rôle crucial pour répondre aux besoins des pays du Maghreb, comme il est devenu nécessaire de maintenir l’efficacité des systèmes de production en vue d’atteindre une sécurité alimentaire durable à la mesure des services fournis par les écosystèmes, afin de réduire les ravageurs et les maladies, en particulier les maladies transfrontalières ».
Lien d’accès au DAD-IS en arabe
نظام معلومات التنوع الحيواني المحلي (DAD-IS) | منظمة الأغذية والزراعة للأمم المتحدة (fao.org)
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