Dernières actualités
Communiqué de presse
12 août 2022
FAO - Renforcer les capacités de lutte biologique contre la chenille légionnaire d’automne dans les cinq pays du Maghreb : Des méthodes alternatives, l’élevage d’ennemis naturels et l’approche Champs Écoles paysans pour anticiper les risques d’invasion
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Communiqué de presse
10 août 2022
Tribune du Secrétaire général de l'ONU : Mon message d’Hiroshima
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Communiqué de presse
08 août 2022
Campagne digitale à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse - 2022
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable en Tunisie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Tunisie:
Publication
17 septembre 2021
Deuxième rapport national volontaire sur la mise en œuvre des ODD en Tunisie - 2021
Malgré les difficultés, la transition démocratique de la Tunisie témoigne de sa résilience. Elle a enregistré des avancées au niveau politique avec (i) la tenue régulière d’élections municipales, législatives et présidentielles de manière transparente et démocratique (ii) l’amélioration de la situation des droits humains, de la participation politique et de la gouvernance. Toutefois, le contexte socioéconomique et régional n’a pas permis de répondre aux attentes économiques et sociales de la population.
Des avancées ont été réalisées par rapport au principe «Ne laisser personne pour compte» en adoptant des programmes et mesures en faveur des groupes vulnérables, en particulier les femmes victimes d’inégalités et de violence, les femmes en milieu rural, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap (PSH), les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
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Publication
16 septembre 2021
Evaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH en Tunisie
Les résultats de l’évaluation montrent que l’insécurité alimentaire des PVVIH en Tunisie a atteint 39% avec des écarts de consommation alimentaire significatifs à extrêmes. Un tiers des PVVIH ont recoure des stratégies d’adaptation telles que le recours à la mendicité, la participation à des activités illégales et le sans-abrisme pour répondre à leurs besoins alimentaires. Plus de la moitié des ménages PVVIH sont endettés et 58% au chômage, déclarant que la nourriture est la principale dépense du ménage. L’insécurité alimentaire est plus élevée parmi les PVVIH les plus pauvres. Une mauvaise adhésion au traitement antirétroviral (TAR) est fortement liée à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire est presque le double chez ceux qui manquent le TAR par rapport à ceux qui y adhèrent. Les PVVIH qui manquent le TAR appartiennent généralement au quintile le plus pauvre, ce qui indique le statut de vulnérabilité de ce groupe.
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Agir
14 septembre 2021
Combattre le Racisme
La campagne "Combattre le racisme" a été lancée à l'occasion du 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
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Publication
17 septembre 2021
"Notre Programme Commun" : Rapport du Secrétaire général de l'ONU
En 2020, l’ONU a célébré son soixante-quinzième anniversaire à un moment de grands bouleversements et de grands périls. Réunis en pleine pandémie de COVID-19, les États Membres ont fait le constat que les difficultés auxquelles nous nous heurtions étaient toutes liées les unes aux autres et que ce n’était que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé que nous parviendrons à les surmonter, l’ONU devant être au centre de nos efforts.
Ils se sont engagés à renforcer la gouvernance mondiale pour le bien des générations actuelles et futures et, à cette fin, ont prié le Secrétaire général de leur présenter des recommandations visant à faire progresser notre programme commun et à relever les défis actuels et futurs.
Pour que l’humanité se relève de la COVID-19 et tienne les promesses faites aux générations futures – garantir un monde dans lequel chacun et chacune s’épanouit dans la paix, la dignité et l’égalité sur une planète en bonne santé – , 2021 doit être l’année de l’action.
Les États Membres ont cerné 12 domaines d’action où des résultats ne pourront être obtenus que dans le cadre d’un multilatéralisme revitalisé.
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Communiqué de presse
29 septembre 2021
L'UNFPA Tunisie dénonce la recrudescence des féminicides
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisia) condamne fermement les cas de féminicides perpétrés ces dernières semaines en Tunisie, à l’encontre de femmes qui ont été victimes de violences conjugales menant à la mort.
Un phénomène inquiétant, en perpétuelle recrudescence, et qui est répandu dans diverses régions en Tunisie, touchant toutes les catégories sociales.
L’UNFPA Tunisia appelle toutes les parties prenantes à l’application de la loi 58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au niveau de la prévention, de la protection, de la prise en charge et la poursuite des agresseurs pour éliminer le phénomène des violences faites aux femmes.
A cet effet, la cheffe du bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie, Dr Rym Fayala déclare : « Ce type de crimes odieux n'est plus acceptable, des investigations et des poursuites rapides doivent être menées selon la loi. De tels actes de violence reflètent et renforcent la discrimination à l'égard des femmes et des filles, perpétuant un cercle vicieux qui nuit à leur développement et à leur progrès. »
L’UNFPA Tunisia rappelle que les violences fondées sur le genre, dont notamment les violences conjugales, sont une violation dangereuse des droits de l’Homme à l’égard des femmes et des filles.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie soutient pleinement les autorités, les communautés et la société civile qui luttent contre la violence sexiste et pour les droits humains des femmes. Il œuvre depuis une quinzaine d’années à apporter son appui aux engagements de lutte contre les violences fondées sur le genre et plus récemment son appui spécifique pour l’exploration et l’analyse de ces féminicides en Tunisie afin de mettre fin à ces meurtres, par les approches adéquates.
L’UNFPA Tunisia réitère son engagement dans la lutte contre toute forme de violences fondées sur le genre et exige l'application des lois qui protègent les droits des femmes et des filles conformément aux obligations et conventions internationales pour éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour plus d’informations sur les activités de l’UNFPA en Tunisie : https://tunisia.unfpa.org/fr
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Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
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Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
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En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
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La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
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HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
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Histoire
04 février 2022
L'essor de l'économie sociale et solidaire en Tunisie
En Tunisie, le nombre d'entreprises sociales et solidaires (ESS) a augmenté en raison d'une plus grande ouverture et liberté politiques depuis la révolution. Cependant, le secteur reste fragmenté et sous-développé. Actuellement, le secteur de l'ESS comprend environ 22'350 structures (Associations, Coopératives, SMSA, GDA, Mutuelles) employant près de 21'000 travailleurs, ce qui contribue à moins de 1% du PIB de la Tunisie. Comparativement, en France, l'ESS contribue respectivement à 10% du PIB et à 10,3% de l'emploi. Mais la situation évolue à outre mesure et l'on dénote une prise de conscience du potentiel du secteur de l'ESS pour combler les lacunes des investissements du secteur privé et pallier au manque de ressources du secteur public. Ce fait a été confirmé par l'adoption d'une nouvelle loi sur l'ESS par le parlement tunisien en 2018 qui visera à créer un environnement favorable à un modèle économique plus équitable et centré sur l'humain.
Mashrou3i soutient les entrepreneurs sociaux par le biais de la formation HP LIFE, d'un accompagnement commercial approfondi et d'une assistance technique. Ce mois-ci, nous nous intéressons de plus près à certains des entrepreneurs soutenus par le projet qui prouvent que l'ESS peut représenter un levier pour la promotion du patrimoine culturel et la création d'emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes dans les zones rurales ou défavorisées.
"El Hour" offre des soins adaptés et un accès à l'éducation aux enfants aux besoins spécifiques
L'économie sociale et solidaire joue un rôle essentiel dans l'accès de produits et services aux populations mal desservies, comme le prouve le parcours de Hasna Betiti, une psychothérapeute de Zaghouan. Environ 200'000 enfants souffrent de troubles du spectre autistique en Tunisie. Ces enfants sont souvent confrontés à des problèmes de croissance, de motricité et d'intégration au sein de la société. De plus, il existe un manque de prise en charge au sein du système scolaire public actuel.
En 2018, Hasna Betiti a lancé "El Hour" - un centre spécialisé pour les enfants souffrant de handicaps physiques, moteurs et cognitifs. Le centre fournit des soins multidisciplinaires en psychothérapie, ergothérapie, psychomotricité, orthophonie et offre une éducation spécialisée adaptée aux besoins de chaque enfant, contribuant à renforcer leur bien-être et leur intégration dans la société.
« Le business coaching de Mashrou3i m'a aidé à structurer et à lancer mon centre. Le projet m'a également fourni des formations techniques, notamment la programmation neurolinguistique (PNL) et l'hypnose, me permettant d'améliorer le bien-être physique et mental des enfants. » - Hasna Betiti
Préserver la culture oléicole ancestrale du village amazigh de Sened
Bassem Sendi est un expert en agriculture biologique (plantes aromatiques et médicinales) et également le vice-président de la chambre nationale des producteurs d'olives. En 2015, il a fondé le groupement de développement agricole (GDA) Sened qui regroupe près d'une vingtaine de producteurs d'huile d'olive biologique dans le gouvernorat de Gafsa. En 2020, il a participé au programme de formation entrepreneuriale HP LIFE du projet Mashrou3i pour renforcer les activités de la coopérative et valoriser ses produits.
« En travaillant sur notre BMC avec les experts de Mashrou3i, nous avons appris comment structurer nos activités, identifier les points forts et les points faibles de notre activité, et travailler sur notre plan bancaire social, essentiel à une activité entrepreneuriale sociale. » - Bassem Sendi
Accédez sa story
Les apiculteurs unis pour promouvoir le développement régional de Jendouba
Intissar Mersni est originaire d'Ain Soltane à Ghardimaou, une région montagneuse, dans le gouvernorat de Jendouba. En 2016, Intissar a découvert le monde de l'entrepreneuriat en lançant son projet d'entreprise : la production de bougies artisanales biologiques. Au fil des années, elle est devenue rapidement la porte-parole d'Assalna, un GDA qui regroupe 40 apiculteurs de Jendouba.
« Mashrou3i nous a aidés à structurer les activités de notre GDA, mais également à gagner en confiance et en négociation. La dernière session de formation a également été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux entrepreneurs, dans d’autres secteurs d’activités, et créer des synergies pour valoriser les produits du terroir tunisien de notre région. » - Intissar Mersni
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En revitalisant la poterie artisanale de Gafsa, le GDA Rouached favorise la création d'emplois dans les zones rurales
Ali Khadher, expert en modelage et en artisanat, a développé très jeune une passion pour la poterie. Aujourd'hui, à 43 ans, il a transformé sa passion en entreprise florissante, espérant voir l'artisanat de la poterie revivre dans sa région. En 2012, en l'absence d'un cadre juridique pour les entreprises artisanales collectives, il a fondé le GDA Rouached pour la promotion de la poterie de Gafsa. Aujourd'hui, le groupement redynamise le village de Rouached et vise à fournir un emploi à plus de 150 ménages dans cette zone rurale.
Lorsque l’on a démarré notre accompagnement l’an dernier avec Mashrou3i, seulement 5 femmes maîtrisaient encore les techniques du modelage. Aujourd’hui, grâce à Mashrou3i, ce sont 20 jeunes femmes de la région qui ont été formées durant près de 6 mois pour sauver ce métier, encourageant d’autres jeunes à l’entrepreneuriat. » - Ali Khadher
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La coopérative Rjim Maatoug donne aux femmes les moyens d'agir grâce à la formation professionnelle et aux produits traditionnels
Originaire de Sousse, Olfa Gares a d'abord fait carrière dans l'industrie textile. Mais passionnée par la promotion des produits tunisiens, elle a saisi l'opportunité de lancer un GDA de femmes à Rjim Maatouk, qui promeut les dérivés de dattes à travers sa marque Jardins Secrets.
« Ce n'est pas facile, mais les femmes sortent de leur zone de confort. Lorsqu'elles reçoivent plus d'attention (que ce soit de la part de leurs partenaires, de leurs formateurs ou d'autres personnes), cela leur permet de s'affirmer et de devenir plus indépendantes. Elles s'entraident et se fixent de nouveaux objectifs, ce qui leur donne confiance pour les défis à venir. » - Olfa Gares, GDA Rjim Maatoug
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HP LIFE e-learning renforce les compétences entrepreneuriales sociales
HP LIFE est un programme de formation en ligne, gratuit, destiné aux étudiants, aux aspirants entrepreneurs et aux entrepreneurs, qui permet d'améliorer les compétences managériales et informatiques. Les 32 cours en ligne de la plateforme d'auto-apprentissage couvrent des domaines tels que la finance, le marketing, les opérations et la communication. En Tunisie, plus de 31'600 utilisateurs ont bénéficié de la plateforme depuis 2016.
Dans le cours dédié à l'entrepreneuriat social, nous découvrons ce qui caractérise une entreprise sociale, les différences qu'elle présente par rapport aux entreprises traditionnelles et les paramètres à prendre en compte pour en créer une avec succès.
Évaluer si un concept d'entreprise sociale est durable et peut avoir un impact social positif.
Éviter les erreurs couramment faites lors de la création d'une entreprise sociale.
Utiliser des outils à la disposition des entrepreneurs afin de mieux comprendre votre public et les défis auxquels il est confronté.
Démarrez le cours en entrepreneuriat social
A PROPOS DE MASHROU3I
Mashrou3i ("mon projet" en arabe) est un projet conjoint entre l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'Agence Italienne de coopération au développement (AICS), la Fondation HP et l'ONUDI. Mashrou3i vise à encourager l'esprit entrepreneurial chez les jeunes en Tunisie et soutient la création et la croissance des entreprises. Le projet combine l'expérience de l'ONUDI sur le terrain, à travers le soutien de ses bénéficiaires dans le lancement et le développement de petites entreprises, ses collaborations avec des organisations partenaires tunisiennes, et le programme HP Learning Initiative for Entrepreneurs (HP LIFE), qui met à disposition une plateforme de cours en ligne gratuits couvrant les compétences de base en affaires, en informatique et en entrepreneuriat. Suivez toutes les actualités du projet Mashrou3i et les dernières success stories d'entrepreneurs tunisiens en visitant notre site internet et en suivant nos pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).
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Histoire
29 septembre 2021
Consultation des enfants sur leur bien-être à l’ère du numérique
La technologie et les solutions numériques donnent aux enfants d’importantes possibilités de continuer à apprendre, à se divertir et à rester en contact avec les autres. Cependant, quand ces mêmes outils sont utilisés à mauvais escient par les enfants, ils peuvent les exposer à une multitude de risques et mettre en péril leur bien-être.
Le Ministère de la Femme, de la Famille et des Seniors, avec l’appui de l’UNICEF a organisé des ateliers de consultation des enfants ainsi que des interviews avec les parents afin d’échanger et de recueillir des informations qui, entre autres, peuvent guider la conception et l'évaluation des expériences de jeu numériques pour les enfants et aideront à concevoir des indicateurs de bien-être centrés sur l'enfant. Les ateliers se sont déroulés en deux journées le 25 et le 26 septembre.
Ces consultations s’inscrivent dans le cadre de la participation de la Tunisie dans une étude menée par l’UNICEF en partenariat avec la société LEGO et le Young and Resilient Research Centre (Y&R) de l'Université Western Sydney. Les échanges menés dans le cadre de ces consultations avec les enfants visent à explorer leur bien-être en lien avec les jeux numériques - comment les enfants jouent et comment l’utilisation du numérique leur fait sentir bien ou mal. Les enfants ont été organisés en deux groupes d’âge : 9 à 12 ans et 13 à 17 ans et ont participé à deux ateliers différents dont l’objectif a été d’évaluer les expériences de bien-être des enfants, y compris l'impact du jeu (numérique) sur leur sentiment de bien-être.
Les enfants des deux clubs d’enfants Rafraf et Hached – dans le gouvernorat de Bizerte, ont été choisis pour représenter les enfants de la Tunisie dans le cadre de cette étude.
Les données issues des consultations des enfants et des entretiens avec les parents seront consignées dans une étude multi pays et utilisées pour éclairer la conception d’un cadre factuel du bien-être des enfants à l'ère numérique.
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Histoire
14 septembre 2021
ONU-Habitat Tunisie aborde la question de la marginalisation urbaine et environnementale des migrant.e.s
Maeva et Cédric sont respectivement de nationalité camerounaise et Ivorienne. Ils ont rencontré Momen et Nour, qui eux sont tunisiens, dans le cadre du projet MC2CM. Leur première rencontre a eu lieu dans les locaux de l'association Al Badil – Aletrnative culturelles, où ils ont reçu une formation en management artistique grâce à plusieurs artistes tunisiens confirmés venus durant plusieurs jours les former. Ces jeunes artistes amateurs sont impatients de débuter ensemble la création artistique commune. Cedric considère important et utile la rencontre avec les tunisiens. Il précise que «ce n'est pour la différence de nationalité qui est importante mais les cultures et les traditions des uns et des autres. C'est l'occasion de se connaitre ainsi. Cette courte expérience ne doit être que le début d'un processus de rencontre et de partage.».
Les répétitions auront lieu au moins une fois par semaine à la maison des jeunes de la Marsa.
Cedric et Momen se retrouveront durant plusieurs semaines au Gymnase de la maison de jeunes pour y pratiquer leur art. Ils commencent chaque séance de répétition à partir de 9 heure. Puis durant 6 heures ils s'entrainent ensemble et avec environ dix autres jeunes artistes amateurs, à préparer l'une des composantes du spectacle. Pour Cedric et Momen c'est la danse qu'ils pratiquent avec le chorégraphe tunisien Imed Jemaa.
Le gymnase où se prépare la création artistique est l'un des espaces qui composent le complexe de la jeunesse de la Marsa. Le choix du complexe a été l'une des composantes essentielles pour mener à bien le projet MC2CM par ONU-Habitat et son partenaire de mise en œuvre Tunisie Terre d'Asile. Le programme financé par l'Union européenne et la coopération Suisse a débuté en décembre 2021 mais la situation sanitaire à interrompu deux fois le processus. Les prochaines semaines sont celles de sa finalisation.
Dès le début du processus nous devions identifier en accord avec la municipalité et suivant une approche participative, un espace pour accueillir les activités du projet. Mais il s'agissait de trouver un lieu qui répondrait à d'autres enjeux. En effet, il devait être stratégiquement intéressant sur différents points. Ainsi par exemple, la compréhension, par les acteurs et gérants du lieu, des enjeux de cohésion sociale et de la problématique des migrants installés dans la commune devaient être avérée. Ainsi leur implication a été déterminante. De plus, l'espace devait être sous l'égide des institutions publiques et la municipalité y avoir un rôle. Ce rôle devant être renforcé par le projet. L'espace, devait montrer des besoins matériels qui justifieraient notre engagement à le mettre en valeur et à l'améliorer. Enfin il devait être situé géographiquement à un endroit accessible, rendant ainsi possible l'accès à la ville de la Marsa aux plus vulnérables vivant en périphérie dans l'arrondissement Bhar Lazrag.
Selon Chiraz Gafsia architecte urbaniste, coordonnatrice du projet au sein du bureau de Tunisie d'ONU-Habita, il est urgent de «rompre cette marginalisation sociale, économique, urbaine et environnementale de la périphérie de la Marsa et de prendre en considération son développement par l'inclusion de toutes ses composantes sociales ainsi que la population migrante qui va en croissant. La question est globale mais des solutions au niveau local sont essentielles notamment dans le cadre de la décentralisation en cours et anticiper les développements à venir».
En effet,la ville de la Marsa connait de grands bouleversements urbains et accueillent toujours plus de migrants sub-sahariens. Des travailleurs, des étudiants ou des familles avec jeunes enfants. Elles s'installent essentiellement àBhar Lazreg, en périphérie de la Marsa. Ce quartier était il y a peu encore une zone agricole. Aujourd'hui Bhar Lazreg est un quartier d'habitations de 50 000 habitants en zone périurbaine et connaît notamment depuis la 2011 un développement urbain important et anarchique et est marginalisé sur le plan géographique et socio-économique. Il est urgent d'apporter un appui aux autorités locales dans la gestion de l'évolution urbaine et sociale. Madame Zouhour Grira cheffe d'arrondissement de Bahar Lazrag et l'une de nos vis-à-vis municipaux pour ce programme, confirme l'importance des besoins de ce quartier et nous dit «qu'il est nécessaire d'apporter des solutions innovantes d'inclusion sociale et urbaine de Bhar azrag à La Marsa. Il faut trouver des solutions inclusive, écologique, et durable à apporter au sein même de Bhar Lazrag tout en préservant et créant un lien avec le centre de la ville qui est la Marsa. ONU -Habitat et ses outils d'inclusion à travers cette proposition du développement de l'art par des ateliers communs de création et de sensibilisation contre le racisme est une étape à l'amélioration du futur de notre ville et sa durabilité ».
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Histoire
14 septembre 2021
Focus Mashrou3i : Le Nord-Ouest de la Tunisie
Des figues de Djebba, à l'huile d'olive chetoui de Toukaber, en passant par les cerises de Rouhia, le nord-ouest fascine par son potentiel et ses ressources naturelles. Sa situation géographique à la frontière de l'Algérie, à proximité de l'Europe et de la capitale, offre un positionnement stratégique qui permet à près d'une centaine d'entreprises sur les 333 PME existantes, d'exporter à l'étranger.
Toutefois, même si le climat y est favorable favorisant la productivité de l'agriculture, les régions du nord-ouest sont également les plus touchées par le chômage avec un taux de plus de 20,3 % de la population totale, les jeunes diplômés étant les plus touchés.
Malgré tout, certains entrepreneurs soutenus par le projet Mashrou3i encouragent les changements structurels et exploitent les diverses opportunités de la région. Ce mois-ci, nous découvrons le parcours ambitieux de certains d'entre eux.
Une assistance technique pour l'accès aux marchés internationaux
Parallèlement au coaching d'affaires approfondi, le projet Mashrou3i se consacre également à apporter son soutien aux jeunes entrepreneurs dans des domaines spécifiques. Cela permet aux entreprises en démarrage de se développer en accédant plus facilement aux marchés nationaux et internationaux. En fonction des besoins spécifiques de ces entrepreneurs, Mashrou3i aide à identifier puis prospecter des clients potentiels pour leurs activités.
« L’accès aux marchés est généralement la dernière chose à laquelle les entrepreneurs pensent. Mashrou3i propose une formation spécifique aux techniques de vente et de marketing, permettant aux entrepreneurs de poser les bases théoriques de leurs stratégies. Nous avons souhaité donner encore plus d'importance à l'accès au marché pour les jeunes entrepreneurs en le mettant en pratique. C'est pourquoi nous travaillons actuellement à l'identification des marchés potentiels et à la mise en contact directe des clients et des fournisseurs, en étroite collaboration avec une société de négoce et conseil en commerce national et international." - Faicel Belaid, Expert régional Mashrou3i pour les régions du Nord-Ouest
L'huile d'olive "Triomphe Thuccabor" se mondialise
Soutenu par Mashrou3i, Maher Ben Ismail, co-fondateur de "Triomphe Thuccabor", est l'un des entrepreneurs du nord-ouest ayant fait de grandes avancées sur les marchés internationaux. En 2020, Mashrou3i l'a aidé à gagner un nouveau client sur le marché de l'Arabie Saoudite, lui permettant d'exporter plus de 20'000 bouteilles de son huile d'olive biologique. Le projet fournit également à Maher Ben Ismail une expertise dans le développement d'un nouveau site internet pour l'entreprise.
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Communiqué de presse
12 août 2022
FAO - Renforcer les capacités de lutte biologique contre la chenille légionnaire d’automne dans les cinq pays du Maghreb : Des méthodes alternatives, l’élevage d’ennemis naturels et l’approche Champs Écoles paysans pour anticiper les risques d’invasion
La FAO en Afrique du Nord fournit une assistance technique aux pays afin de renforcer les capacités et expertise des pays du Maghreb dans la gestion et la prévention de ce ravageur qui est présent en Mauritanie depuis février 2020. Cet appui technique permettra de contrer la menace d'invasion de ce ravageur en raison de la nature transfrontalière de sa propagation et ce à travers des interventions et actions de sensibilisation, de surveillance et de lutte pour la Mauritanie, et des actions de préparation et de lutte préventive en Algérie, en Libye, au Maroc et en Tunisie.
A l’heure actuelle, la présence de CLA en Mauritanie a déjà affecté la production vivrière et la sécurité alimentaire du pays à travers sa propagation dans les six wilayas où la moyenne annuelle de la superficie de production est estimée pour la période 2015-2020 à 18 887 ha de maïs et 170 717 ha de sorgho, qui sont déjà partiellement infestés par la légionnaire d'automne.
En outre, la présence de CLA dans les autres pays voisins de la région du Maghreb est une grave préoccupation pour la région car la proximité est un risque probable de propagation du ravageur, pouvant entraîner d'énormes pertes financières et nécessite davantage de mesures importantes de contrôle.
La FAO a lancé une action mondiale de trois ans pour le contrôle de la chenille légionnaire. Cette action mondiale consiste à répondre à toute urgence de propagation rapide de la chenille légionnaire d'automne dans le monde grâce à des mesures coordonnées visant à renforcer la prévention et à initier des capacités durables de lutte aux niveaux mondial, régional et national. L’atelier de formation qui a eu lieu en Tunisie répond à cette mise en œuvre du programme global. Les participants pourront assurer la surveillance requise et les échanges de connaissances et d’expériences pour les pays du Maghreb et préserver la production céréalière de ces pays.
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Communiqué de presse
10 août 2022
Tribune du Secrétaire général de l'ONU : Mon message d’Hiroshima
Il y a 77 ans, des armes nucléaires étaient lâchées sur les habitants d’Hiroshima et de Nagasaki.
Des dizaines de milliers de femmes, d’enfants et d’hommes ont péri en un instant, incinérés dans un incendie cauchemardesque. Les bâtiments ont été réduits en poussière. Les magnifiques cours d’eau de ces villes sont devenus sang.
Celles et ceux qui ont survécu ont été livrés aux séquelles de la radioactivité, en butte à des problèmes de santé et stigmatisés à vie à cause des bombardements nucléaires.
J’ai eu le grand honneur de rencontrer un groupe de ces survivants – les hibakusha, dont le nombre diminue chaque année. Ils m’ont raconté avec une vaillance inentamée ce dont ils ont été témoins en cette terrifiante journée de 1945.
Il est temps que les dirigeantes et dirigeants du monde entier soient aussi lucides que les hibakusha et voient les armes nucléaires pour ce qu’elles sont. Les armes nucléaires sont une absurdité. Elles ne peuvent garantir ni la sûreté, ni la protection, ni la sécurité. Elles ont été créées avec pour seul dessein la mort et la destruction.
Trois quarts de siècle se sont écoulés depuis que les champignons atomiques se sont élevés au‑dessus d’Hiroshima et de Nagasaki. Depuis, l’humanité a connu une guerre froide, des décennies d’une absurde politique de la corde raide et plusieurs situations dans lesquelles l’humanité était à deux doigts de son anéantissement.
Mais même au plus fort de la guerre froide, les puissances nucléaires ont procédé à des réductions importantes de leurs arsenaux nucléaires. Les principes s’opposant à l’utilisation, à la prolifération et aux essais d’armes nucléaires étaient largement acceptés.
Aujourd’hui, nous risquons d’oublier les leçons de 1945.
Une nouvelle course aux armements commence à prendre de la vitesse, certains États dépensant des centaines de milliards de dollars pour moderniser leurs stocks d’armes nucléaires. Près de 13 000 de ces armes se trouvent actuellement dans les arsenaux du monde entier. Les crises géopolitiques aux forts relents nucléaires se propagent rapidement, du Moyen-Orient à la péninsule coréenne, ou dans le cas de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Une fois de plus, l’humanité est en train de jouer avec un pistolet chargé. Nous sommes à une erreur, un malentendu, un mauvais calcul de la fin du monde.
Les dirigeantes et dirigeants doivent cesser de frapper à la porte de l’Apocalypse et balayer une fois pour toutes l’option nucléaire.
Il est inacceptable que les États dotés armes nucléaires souscrivent à la possibilité d’une guerre nucléaire, qui signerait la fin de l’humanité.
Pour cette raison même, ces pays doivent s’engager à ne pas recourir à l’arme nucléaire en premier. Ils doivent également garantir aux États non dotés d’armes nucléaires qu’ils n’emploieront pas, ni ne menaceront d’employer, de telles armes contre eux, et faire preuve de transparence à chaque instant. Les démonstrations de force nucléaire doivent cesser.
En fin de compte, il n’y a qu’une seule solution à la menace nucléaire : ne pas avoir d’armes nucléaires du tout. Cela signifie qu’il faut ouvrir toutes les voies du dialogue, de la diplomatie et de la négociation pour apaiser les tensions et éliminer ces armes de destruction massive meurtrières.
Nous voyons poindre des signes d’espoir à New York, où le monde s’est réuni pour la dixième Conférence des Parties chargée d’examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Le Traité est l’une des principales raisons pour lesquelles les armes nucléaires n’ont pas été utilisées depuis 1945. Les parties au Traité ayant pris des engagements juridiquement contraignants en vue d’un désarmement nucléaire, il peut aussi être un puissant catalyseur du désarmement, qui est la condition sine qua non pour éliminer ces armes effroyables une bonne fois pour toutes.
En juin, les parties au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires se sont réunies pour la première fois afin d’élaborer un plan de marche vers un monde exempt de ces armes de l’Apocalypse.
Nous ne pouvons plus accepter la présence d’armes qui pèsent si lourdement sur l’avenir de l’humanité.
Il est temps que le message intemporel des hibakusha soit entendu : « Plus jamais Hiroshima ! Plus jamais Nagasaki ! »
Il est temps que ce soit la paix qui prolifère.
Ensemble, pas à pas, balayons ces armes de la surface de la terre.
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Communiqué de presse
08 août 2022
Campagne digitale à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse - 2022
Pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD), le monde doit tirer parti du plein potentiel de toutes les générations. En effet, la solidarité entre les générations est la clé du développement durable. Nous devons collaborer pour favoriser des relations et des partenariats intergénérationnels fructueux et équitables afin de garantir que "personne ne soit laissé pour compte". Alors que la solidarité intergénérationnelle et le souci des générations futures sont nécessaires pour résoudre les problèmes mondiaux - le Secrétaire général des Nations Unies ayant récemment présenté de nouvelles recommandations sur une solidarité intergénérationnelle renouvelée, y compris dans Notre Programme Commun - de nombreux défis demeurent.
Favoriser la solidarité intergénérationnelle entre les générations est plus que jamais nécessaire pour assurer une reprise inclusive et durable. Alors que nous traversons la troisième année de la pandémie de COVID-19, il est particulièrement important de reconnaître et de surmonter ces obstacles liés à l'âge pour « reconstruire en mieux» d'une manière qui tire parti des forces et des connaissances de toutes les générations.
Dans ce contexte, l'objectif du thème de la Journée internationale de la jeunesse de cette année, Solidarité intergénérationnelle : créer un monde pour tous les âges, est d'amplifier le message selon lequel une action est nécessaire à travers toutes les générations pour atteindre les ODD et ne laisser personne de côté. La Journée internationale de la jeunesse 2022 sensibilisera également à certains obstacles à la solidarité intergénérationnelle, notamment l'âgisme, qui impacte les jeunes et les moins jeunes, tout en ayant des effets néfastes sur la société dans son ensemble.
Dans ce cadre, le Fonds des Nations Unies pour la Population(UNFPA), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), l’ONU Femmes et l’Organisation internationale pour les migrations lancent le 8 aout une campagne digitale conjointe pour marquer la journée internationale de la jeunesse et amplifier le message lequel l’action collective est nécessaire à travers toutes les générations pour atteindre les ODD et ne laisser personne pour compte. La campagne, qui s’étalera sur deux semaines, sensibilisera le public également sure certains freins à la solidarité intergénérationnelle notamment l'âgisme, qui impacte les jeunes et les moins jeunes, tout en ayant des effets néfastes sur l'ensemble de la société.
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Communiqué de presse
01 août 2022
Atelier régional annuel de la Convention Internationale pour la Protection des végétaux (1er eu 4 Août 2022)
Comme chaque année, le Bureau Régional de la FAO pour le Proche Orient et l’Afrique du Nord en collaboration avec le secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) et l’Organisation pour la protection des végétaux du Proche-Orient (NEPPO) organisent en format hybride, à Tunis, un atelier régional pour la région du Moyen Orient et Afrique du Nord. La Convention (CIPV) aide les États membres à améliorer et à moderniser leurs programmes de protection des végétaux tout en renforçant et encourageant la coopération internationale et régionale. Plusieurs experts, représentants officiels d’Algérie, de l’Arabie Saoudite, de la Libye, du Liban, du Maroc, de la Mauritanie, de la Syrie, d’Egypte, de l’Irak, d’Iran, du Yémen, de Qatar, du Soudan, du Koweït, et de la Tunisie renouent des échanges directs après deux années de virtuelles en raison des contraintes imposées par la pandémie.
Durant quatre jours, ce forum exceptionnel va permettre aux participants d’échanger des informations actualisées sur les perspectives de coordination et de collaboration entre les pays de la région NENA. Les travaux rendront compte des résultats des consultations techniques sur les normes internationales des mesures phytosanitaires (NIMP), la mise à jour des activités du Comité des normes et du Comité de mise en œuvre et de renforcement des capacités, un examen des commentaires reçus des États de la région sur les projets de normes et autres documents de la Convention. Un focus sera fait sur les projets en cours, ainsi qu’une étude des mesures et normes internationales portant sur la protection de végétaux et de la biodiversité dans les pays et faciliter les échanges commerciaux.
Dans son allocution d’ouverture, M. Elyes Hamza, ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a rappelé l’ampleur des conséquences néfastes des maladies et de la circulation des ravageurs, parasites, virus, insectes et champignons sur les plantes et les végétaux dans les pays de la région NENA. Se basant sur les données globales de la FAO, il affirme que les pertes par année sur les produits agricoles sont de l’ordre de 40%. L’exemple du feu bactérien qui a sévit en Tunisie, sur la production de l’arboriculture, en est une parfaite illustration. Suite à la contamination inédite en 2012, les espaces cultivables ont été résorber de 61% pour passer de, 8000 hectares à 3100 hectares.
De son côté, Dr Abdelhakim El Waer, Directeur Général Adjoint de la FAO et Coordinateur régional de la FAO pour le Proche Orient et l’Afrique du Nord a rappelé que « l’application et le respect des normes phytosanitaires internationales aident les pays de la région à améliorer l’accès de leurs exportations agricoles aux marchés mondiaux et à trouver une entrée sur les marchés les plus compétitifs d’Europe, d’Asie et d’Amérique. En plus des menaces pour la santé humaine, la prévalence continue des phytoravageurs et des maladies constituent une grave menace pour la sécurité alimentaire... Ces dommages causés à l’agriculture exacerbent le problème croissant de la faim dans le monde et menacent les moyens de subsistance ruraux ».
Aujourd’hui, et dans différents pays représentés dans cet atelier régional, la présence du « charançon rouge » qui menace les palmiers, la chenille légionnaire d’automne qui s’attaque aux céréales et plus particulièrement le maïs, la quatrième souche tropicale de « fusarium » qui provoque la maladie du flétrissement des bananes, la bactérie « Xylella fastidoisa », qui détruit les oliviers et d’autres phytoravageurs seront au cœur des travaux des experts présents en Tunisie.
Il en va de l’avenir du développement agricole et de la garantie de la sécurité alimentaire de ces pays.
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Communiqué de presse
18 juillet 2022
Mise en place d’un système d’information national des services vétérinaires et phytosanitaires : Vers une digitalisation des services publiques et une meilleure connexion entre systèmes nationaux et internationaux
M. Elyes Hamza, ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a affirmé que « le projet ASCO se situe dans le contexte des réformes entreprises par le ministère en vue d’améliorer la résilience du secteur agricole face aux risques sanitaires et phytosanitaires et dans l’objectif de renforcer les capacités de nos services officiels de contrôle…La mise en place d’un système d’information vétérinaire et phytosanitaire s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de facilitation des échanges commerciaux. La mise en place de ce système constitue une étape clé pour le renforcement de l’efficacité, de la transparence et de l’amélioration des services pour tous les opérateurs professionnels. Il fournira des informations précises, accessibles sur la santé, des animaux, des végétaux, les normes, la règlementation...
Au-delà de l’objectif d’information escompté, M. P. Ankers, Représentant de la FAO en Tunisie a précisé l’ambition de « mobiliser les partenaires nationaux et acteurs pour les sensibiliser et les informer sur la mise en place de ce système nationale, capable de gérer les données produites tout au long de la chaine des contrôles officiels. Ce système va permettre également de passer du papier à la digitalisation des procédures et des échanges de données. À terme, grâce à cet outil, nous évoluerons vers un système de guichet unique ».
Les partenaires nationaux concernés par ce nouveau système sont les directions centrales, les Commissariats régionaux au développement agricole (CRDA), le centre national de l’informatique (CNI) et les postes frontaliers. La préparation de cette mise en place a démarré en 2020, suite à un protocole d’accord avec l’institut « Zooprofilattico Sperimentale dell'Abruzzo e del Molise "G. Caporale» » (l’IZSA&M) de TERAMO qui a permis de concevoir le cahier des charges de ce nouveau système d’information national pour les services vétérinaires et phytosanitaires. Cette première phase a permis de documenter les données produites et les procédures tout au long de la chaine des contrôles officiels. Ce système se chargera de collecter, gérer et analyser systématiquement les données afin de générer des informations appropriées et des certificats pour les différentes parties prenantes tout au long de la chaîne de contrôle des produits animaux et végétaux en Tunisie.
En plus de cette évolution qualitative des services de contrôle publique nationaux vers la digitalisation, ce nouveau système d’information contribuera à moyen et long terme à un meilleur développement de ces secteurs à forte valeur ajoutée mais surtout à une amélioration de la compétitivité des produits animaliers et végétaux.
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